Le Barde, incarné par Pelagius
Le Barde ronflait.
Depuis presque une heure déjà. Bien assoupi, il reposais son dos contre un chêne centenaire qui longeais ce petit chemin. Et il ronflait fort le bougre.
Il ronflait parce qu'il s'étais endormi, ce qui est bien logique, mais il s'étais endormi parce qu'il attendais le long de la route que se présente quelque badauds, paysans, marchands ou autre seigneur de bas étages, dont les bourses trop pleines seraient prêtes à participer à la CNFDCMB , c'est à dire la "cotisation nationale en faveur du développement de la culture musicale Bardique."
Parce que Le Barde, il n'est pas un brigand de basse morale comme tout les autres. Non, le Barde, sa mission est toute autre : Le Barde il propage la culture musicale, la joie et la bonne humeur. Mais voilà, c'est une activité plus que coûteuse et non rentable que d'apporter un peu de bonheur aux gens. Doù l'idée suivante : Plutôt que de demander aux gens de participer financièrement, Le Barde se sert dans les bourses des premiers concernés.
Mais à cet instant précuis, le Barde ronflait. Et il ronflait tellement fort qu'il eu bien failli manquer de ne pas voir la démarche de la personne qui arrivais le long du petit chemin. Heureusement pour lui, l'un de ses compères lui mit un coup de coude pour le réveiller. Etais ce la petite, la blonde ou le canard, Pel n'en savais rien, mais on venais de le réveiller, et presque dans un sursaut, il se relève un peu par dessus les taillis pour observer la prochaine de ses mécènes, avant de marmonner ...
On vas pas piquer ses pièces à une nonne quand même, si ?
Je veux dire... J'aime pas l'Eglise, et me carre complètement de Dieu, mais c'est pas une raison pour voler une nonne, si ?
--Coincoin
Le canard était quelque peu sous pression. Son voyage était des plus importants pour lui, il allait voir son ex femme, lui pousser une gueulante pour une histoire de gosse. Il avait eu le droit à la moins agréable des remarques :
Tu nous fait passer là bas pour tes affaires personnelles ?
C'était vrai, c'était pour une histoire personnelle, mais combien de fois les écorcheurs avaient aidé pour le simple souhait d'une personne? La remarque venait bien d'une nouvelle recrue. Et puis, elle avait le choix, elle aurait pu aller s'amuser ailleurs.
Tant qu'on peut se refaire les poches, je m'en fou.
Ces mots ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd, elle avait raison, il fallait tendre la carotte. Le canard revu son itinéraire et doubla les pauses nuds. Oui, pause nud, c'est comme ça qu'ils appellent le fait d'attendre les passants sur les routes, de vider poches et charrettes, en comptant les bijoux.
Et les voilà dans une pause nud, les chemins n'étaient pas un confort pour les peu habitués, on ne roucoulait pas dans les auberges, mais derrière les buissons, même s'il n'y avait pas trop le temps pour ça. Le canard était occupé à guetté. Il avait prévu le coup, en enlevant sa tenue de ville pour sa tenue de nud : braies marron, chemise beige, bandana vert, le camouflage était parfait : on pourrait le confondre avec un arbre ou un buisson.
Il guettait perché sur un arbre, mais le nud était vide, il attendait, encore et encore, sans passants, ou presque ! Il aperçu quelqu'un rouler un tonneau. Il regardait plus attentivement : une femme seule, une nonne. Il descendit de l'arbre, la suivit de loin : elle se cachait pour se changer. C'était le moment de prévenir les troupes, il vit le barde ronfler. Il le secoua légèrement pour le réveiller discrètement, il lui montra la nonne, le barde l'observait, avant de répondre :
On vas pas piquer ses pièces à une nonne quand même, si ?
Je veux dire... J'aime pas l'Eglise, et me carre complètement de Dieu, mais c'est pas une raison pour voler une nonne, si ?
Le canard répondit de suite :
Je sais que c'est pas très aristotélicien tout ça mais...y'a personne d'autre. Et t'as vu le tonneau? Avec ça on va pouvoir faire une grande fête, et ça sera une bonne occasion de nous sortir ton luth ! Partant?
Bon, je vais prévenir les autres, on l'encercle pour pas qu'elle s'enfuit et, j'pense pas qu'elle opposera résistance, y'aura pas besoin de frapper !
Le canard partit discrètement prévenir les autres.
La_pieuvre
Cest, arrêté sur ce nud sans personne à détrousser, quils avaient commencé à discuter à propos du trajet. Ils navaient de toute façon pas grande chose à se dire en ce moment. Ça faisait déjà plusieurs jours quils passaient tous ensemble et donc connaissait leurs moindres faits et gestes. Quil avait-il à raconter de plus ? Cétait peut être bien pour ça que le barde trainait quelque part en train de roupiller. On pouvait lentendre à des kilomètres à la ronde pour sûr ! Enfin... Donc ils parlaient tous les deux du chmin à emprunter après ce ptit travail. Bien sur qelle suivrait, mais quand elle lavait entendu dire quils passeraient par cette route et surtout cette ville parce que le canard avait à y faire personnellement elle ne put sempêcher de froncer les sourcils et plisser le nez. Ce nétait pas à sa disposition quils étaient supposés être.
Tu nous fais passer là-bas pour tes affaires personnelles ?
Elle inspira un bon coup et soupira. Enfin... À quoi bon sénerver pour si peu, en fait elle sen foutait pas mal et dailleurs elle navait pas à parler. Quelques jours avant ils avaient tous fait un effort pour quelle puisse récupérer sa commande de vêtement. Bon ça ne sétait pas terminé comme cétait supposé à cause de lautre débile de tisserand, mais à quoi bon ressasser. De toute façon peut importe par où ils passaient tant quils puissent arriver à la destination finale et sêtre fait quelques sous en chemin.
Tant quon peut se refaire les poches, je men fou.
La jeune femme esquissa un sourire, puis se rappela ce dont ils avaient parlé. Bientôt, enfin dès la fin de cet itinéraire, ce serait à elle de sortir la carte et planifier. Elle était assez excitée à lidée de pouvoir faire quelque chose, parce quil était vrai quen se moment elle sennuyait quand même un peu à juste les suivre sur les routes. En pensant à tout cela elle séloigna du canard pour aller dégourdir quelques peu ses jambes au cas où ils devraient courir après un richissime qui ne voulait pas contribuer aux frais de leurs voyage.
Elle sétait trouvé une petite place sur une branche darbre, mais cétait franchement pas très confortable dattendre assise dans cette position. Alors au lieu de rester totalement immobile elle commença à sentrainer en saidant de larbre. La flexibilité était assez importante dans ce genre de travail surtout quand il sagissait de sévir en ville. Sinon, pour monter en haut de la ville et juste observer le paysage il lui fallait tout de même un peu de souplesse et de savoir faire pour ne pas tomber et se casser un truc. Elle avait testé y avait pas longtemps, épaule démise à cause dun arbre. À ce moment là elle avait été un peu rouillée quand même. Menfin...
Cest alors quelle était pendue à larbre par les pieds, tête en bas, quelle entendit de légers bruits de paroles non loin. Surement ses compagnons et sils parlaient cest que laction sen vnait. Ce ne fut pas très long avec que le canard tout discret sortit dun fourré pour apparaître juste au niveau de ses yeux. Elle plaqua sa main contre la bouche au cas où il aurait eu idée de crier par surprise en esquissant un petit sourire, puis le relâcha quil parle.
Après lui avoir expliqué la situation, la pieuvre lui indiqua où se trouvait la quatrième pour quil aille lui expliquer de la même façon. Pendant quil partait elle descendit de son arbre et prit le chemin par lequel était venu son ami pour aller rejoindre le barde qui les attendait. En se glissant tout discrètement derrière lui elle passa son bras sur ses yeux et sa deuxième main sur sa bouche pour quil ne crie pas et murmura à son oreille.
Devine qui cest !
Elle retira sa main, maintenant quelle était sûre quil navait plus aucune raison de lâcher crie détonnement.
Le Barde, incarné par Pelagius
Le Barde sentait l'agitation derrière lui, la prochaine mécène du fond culturel dont il étais le principal bénéficiaire allais prochainement devoir passer au règlement, Le Barde ne put s'empêcher de penser que les autres se préparaient à l'assaut.
Attendez une minute ! Pensât-il, L'assaut ? Sur une nonne ? Ne serais-ce pas un peu une solution un peu extrême face à une menace apparemment si peu importante ? Ce n'est qu'une nonne, et seule, de surcroît.
Le Barde jette alors un coup autour de lui pour constater que les buissons semblent s'agiter tout seul alors que ses compagnons se préparent.
Inquiet quant au devenir de cette dame, dont toute la piété ne sauverais pas la peau, il la regarde à nouveau pour constater un détails des plus frappants.
Elle chante, marmonne-t-il à peine audible. On vas quand même pas foutre sur la tronche à une nonne qui chante, tout de même... J'ai un honneur moi. Et puis, je suis sur qu'il y'a de bien belles façons de faire.
Ni une ni deux et n'écoutant que son courage dicté par son honneur, il se relève d'un bon, et mets bien sa cape par son coté, masquant ainsi son épée pendue à sa taille.
D'un saut vif il se jette sur le chemin à quelques pas de la nonne qui ne semble pas l'avoir vu, perdue qu'elle est dans ses pensées, et sourire aux lèvres, mains sur les hanches, et la moustache blonde flottant dans l'air vivifiant du petit matin, notre Barde attends de pieds ferme que la nonne veuille bien remarquer sa présence.
Excusez moi, madame.
Pelagius, marque une pause, se fend d'un petit sourire et enchaîne :
Au risque d'interrompre le fil de vos pensées bucoliques ou de vous retarder dans votre pèlerinage, j'aurais voulu savoir si dans votre grande bonté vous auriez fait don de l'ensemble de vos effets personnels de valeur à un charmant musicien tel que moi. Le tout en échange d'une petite chanson de ma composition, cela vas de soi..
Pelagius, d'un geste habile s'empare du luth qu'il trimballe en bandoulière et joue distraitement quelques notes en regardant la nonne, un grand sourire sous ses bacchantes, il attendant que la nonne prenne bien la pleine conscience de ce qu'il lui demande là.
--Coincoin
Bon, la pieuvre était prévenu, manquait plus qu'à rejoindre l'étincelle, son étincelle....Sa douce, sa tendre, sa magnifique, enfin vous avez compris quoi !
Le canard l'aperçu, marcha doucement vers elle, l'embrassa tendrement, oubliant ce qui était en train de se passer. Elle était là, et c'est tout ce qui comptait pour lui. Il se laissa emporté dans un échange de baiser, entraîné par la musique jouée par le barde...
Non dé diou le barde ! Le canard s'arrêta net et aperçu le barde jouer de son luth en compagnie de la nonne. Bon dieu, il n'avait vraiment pas envie de faire les poches à une nonne. Il fallait trouver un autre moyen, un moyen plus honorant, plus fin, plus astucieux, moins bourrin. C'était le moment de faire ce qu'ils savaient faire le mieux.
Il se retourna vers l'étincelle et lui annonça son plan.
Il s'échangèrent un sourire, il murmura :
Place à l'escroquerie ...
--Coincoin
Le plan était lancé, ils allaient chez le barde, et la nonne euh..femme en jupe. Une fois arrivés il lança :
Bien le bonsoir, il y a de l'ambiance ici !
Il n'eut le temps de dire une phrase de plus que l'étincelle s'écria :
C'est la musique qu'il y avait à notre mariage !!!
Bien vu, on ne danse pas avant le mariage, ça plait aux nonnes. Et ainsi elle lentraîna danser, il la prit par la taille et commença. Un pas en avant, un pas en arrière ! Il la fais tourner, et il la rattrape, parfois de justesse !
Ils finirent la chanson, se rappelant que la pieuvre n'était pas au courant du plan et pourrait devenir agressive.
Bon, il est temps d'aller chercher à boire ! On est...quatre, donc vingt bouteilles pour commencer ! Tu m'attends la ma douce? Tu seras en bonne compagnie, ne t'en fais pas !
Et il partit de suite dans la direction du buisson où était cachée la pieuvre. Une fois arrivé, il lui annonça le plan.
Il partit ensuite de son côté, en direction de la charrette d'Armagnac
La_pieuvre
La pieuvre comprenait que dalle à ce qui s'était passé et ce que se passait encore. Elle ne savait pas dû tout comment réagir dans ce genre de situation. En voyant la nonne chantonné le barde s'était levé et était allé lui proposé une petite chanson. Même pas avait-elle eu le temps de le retenir. Du coup elle l'avait laissé faire et avait continué à l'observer depuis son buisson, mais elle n'était pas très bien cachée comme il avait attiré son attention sur lui qui était juste devant ce fameux buisson. Elle s'esquiva sans faire de bruit, puis essaya de trouver ses autres compagnons... Disparus. Étrange.
D'un coup elle entendit la voix de l'Étincelle sur le chemin qui passait à côté de leur cache ou était-ce la cache qui était à côté du chemin ? Enfin, tout se barrait en sucette. Qu'est-ce qu'ils foutaient là tous se démasquer les uns après les autres ? Pour avoir une meilleure vue de la situation elle décida de grimper à un arbre. et de les observer depuis son perchoir.
V'la qu'ils se mettaient à danser sur la musique du barde qui, il faut le dire, était pas encore trop mauvaise aujourd'hui. Ça changerais probablement quand il aurait ingurgité assez d'alcool pour assommer un boeuf. Cette pensée lui fit esquisse un petit sourire, quittant le présent pour quelques instants. Ce qui l'y fit redescendre rapidement ce fut les bruits de pas qu'elle entendait venir vers elle. Elle regarda en bas en fronçant les sourcils. Ce n'était que le canard. Il était venu lui expliquer le plan, ce qui la fit descendre de son arbre.
Pendant qu'il repartait vers la charette d'Armagnac la pieuvre pris une grande inspiration, alla sur le chemin et s'essouffla un peu pour faire plus réel. Puis rentra dans le renfoncement où ils s'étaient tous logés.
- Aaaaaah ben vous êtes tous là. Oh, mais que vois-je, une jolie damoiselle.
Elle s'approcha d'elle les pupilles brillantes et le sourire au lèvre.
- Dites moi vous allez faire la fêtes avec nous ? Ce serait super.
Elle regarda les deux autres.
- C'est l'endroit idéal c'est merveilleux ! Faisons la fête ! Barde une autre chanson ? Je danse un peu et vous accompagne ensuite de la flûte.
Alors que le barde commençait une nouvelle chanson et que le canard revenait avec l'Armagnac, la pieuvre prit les mains de la nonne en souriant et l'entraina dans une danse. En passant à côté du Coincoin, elle chourra une bouteille et en bu quelques lampées joyeuse avant de la coller dans la main de la nonne. Tout cela en dansant bien évidemment.
Le Barde, incarné par Pelagius
Le Barde avais déjà empoché l'argent de la nonne, mais ses effets personnels lui revenaient bien de droit aussi !
Quand il eu aperçu le canard, l'étincelle et la pieuvre qui s'approchaient, il compris qu'ils avaient quelque chose en tête, mais lui, pauvre barde n'étais au courant de rien car il avais foncé bille en tête pour sauver la nonne d'un massacre en règle de la part de ses compagnons.
Et donc, inlassablement, chanson après chanson, il continuais son numéro, admirant d'un oeil la scène qui prenais place sous ses yeux en souriant.
La nonne serais bientôt saoûl comme un coin, et tout ce qui lui restais partirais dans les poches de la petite troupe joyeuse, laissant la nonne dormir dans le fossé pour la nuit à venir.
Le Barde étais heureux, et s'amusais comme un fou, prenant plaisir à jouer de tout son répertoire.