Marie_clarence
Ses cheveux flamboyant, d'un rouge presque aussi étincelant qu'une flamme de cierge étaient balayés par le vent. Elle s'était arrêtée sur une petite colline, un endroit haut qui surplombait le Prieuré. Sa bure, une cape blanche par-dessus ses cheveux, ses yeux bleus comme le ciel et brillant regardait devant elle l'avenir qui se dessinait. Là, face à sa destinée, elle chantait comme un roulement de tambour, une marche qui venait de se terminé, une autre qui s'entamait :
***Il y a des mots qui brûlent mes rêves
Tant d'interdits sur mes lèvres
Que je n'avoue pas
J'ai tant de plaisirs qui se taisent
Tant de désirs qui se plaisent
A rester sans voix
J'ai devant moi la vie que je n'ose pas
Au fond de moi l'envie que je laisse la
J'entends chanter dans mes nuits
Les mots que l'on ne dit pas
Envoyé le pardon à sa famille, à son père, dire qu'elle est enfin arrivé là, tant pis leur courroux. Après des mois d'errance, dans la faim, le froid, des moins à chercher l'amour sa voie... le Très Haut lui avait envoyé cette rose qu'elle gardait intacte dans une bulle en verre soufflé et qui étrangement ne se détériorait pas et ne séchait pas. Mais outre le mystique, elle s'était concentrée sur ses études, sur son avenir. Elle avait choisi le silence, le plaisir d'aider les autres, devant elle une autre vie qu'elle n'aurait osé avant et à présent.... Délaissé sa famille pour en prendre une plus grande, celle de son sang, celle des fidèles, de l'amitié Aristotélicienne
Il y a des silences qui font mal
Quand les sentiments se voilent
Des non-dits qui la serrent
Malgré les regards qui condamnent
Mes idéaux portent mon âme
Vers les mots qui espèrent
J'ai devant moi la vie que je n'ose pas
J'entends chanter dans mes nuits
Les mots que l'on ne dit pas
Elle avait déjà affronté le rejet, le manque d'amour, l'absence puis les regards des hérétiques, les reproches sur sa foie mais jamais elle ne la laisserait au bord d'une porte. Le message du Très haut n'était qu'amour, amitié et partage, c'était des guides de vie pour un monde meilleur qu'importes qu'on croie en lui, aux saints, il fallait croire en l'homme et le respecter. Elle allait entré à Sainte Illinda, demandé son ordination, passé son noviciat. Renoncer à son bien personnel pour les autres, renoncer à sa famille, à la richesse, la noblesse pompeuse, à son nom. Elle chantait regardant là le monastère, fredonnant :
Je sais rien n'est parfait
Je sais tous mes rendez-vous manqués
J'aurai la vie que je voulais
Oser chanter dans mes nuits...
Les mots que l'on ne dit pas
J'entends les mots..
Les mots que l'on ne dit pas
L'envie que l'on ne vit pas
La vie que l'on ose pas...
Elle avait une belle voie depuis sa naissance qui mûrissait mais gardait toute sa douceur, sa joie et qui chanterait bientôt l'Agnus Déi. Elle savait ses erreurs qu'elle avait confessées, elle savait quelle aurait des failles mais tout n'était qu'une grande aventure. Ainsi descendait -elle la colline vers son destin, vers des prières qui seraient dites et gardé sous silence dans son cur, vers un travail pur et désigné, vers la bière qu'elle allait brassé, vers une vie que très peu osait, que beaucoup blâmait sans comprendre toutes la pureté de cette vie de communauté, sans comprendre les joies et les mains tendues qu'il y avait ici.
Devant la porte du Prieuré
Elle arriva devant la porte, sa besace sur le dos, presque plus rien en poche toquant avec le butoir puis se reculant pour mieux admirer l'édifice entendant déjà les cloches sonner. Elle attendit qu'on lui ouvre la porte :
Soeur Marie Clarence, novice cistercienne, je viens rejoindre votre communauté...
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***Il y a des mots qui brûlent mes rêves
Tant d'interdits sur mes lèvres
Que je n'avoue pas
J'ai tant de plaisirs qui se taisent
Tant de désirs qui se plaisent
A rester sans voix
J'ai devant moi la vie que je n'ose pas
Au fond de moi l'envie que je laisse la
J'entends chanter dans mes nuits
Les mots que l'on ne dit pas
Envoyé le pardon à sa famille, à son père, dire qu'elle est enfin arrivé là, tant pis leur courroux. Après des mois d'errance, dans la faim, le froid, des moins à chercher l'amour sa voie... le Très Haut lui avait envoyé cette rose qu'elle gardait intacte dans une bulle en verre soufflé et qui étrangement ne se détériorait pas et ne séchait pas. Mais outre le mystique, elle s'était concentrée sur ses études, sur son avenir. Elle avait choisi le silence, le plaisir d'aider les autres, devant elle une autre vie qu'elle n'aurait osé avant et à présent.... Délaissé sa famille pour en prendre une plus grande, celle de son sang, celle des fidèles, de l'amitié Aristotélicienne
Il y a des silences qui font mal
Quand les sentiments se voilent
Des non-dits qui la serrent
Malgré les regards qui condamnent
Mes idéaux portent mon âme
Vers les mots qui espèrent
J'ai devant moi la vie que je n'ose pas
J'entends chanter dans mes nuits
Les mots que l'on ne dit pas
Elle avait déjà affronté le rejet, le manque d'amour, l'absence puis les regards des hérétiques, les reproches sur sa foie mais jamais elle ne la laisserait au bord d'une porte. Le message du Très haut n'était qu'amour, amitié et partage, c'était des guides de vie pour un monde meilleur qu'importes qu'on croie en lui, aux saints, il fallait croire en l'homme et le respecter. Elle allait entré à Sainte Illinda, demandé son ordination, passé son noviciat. Renoncer à son bien personnel pour les autres, renoncer à sa famille, à la richesse, la noblesse pompeuse, à son nom. Elle chantait regardant là le monastère, fredonnant :
Je sais rien n'est parfait
Je sais tous mes rendez-vous manqués
J'aurai la vie que je voulais
Oser chanter dans mes nuits...
Les mots que l'on ne dit pas
J'entends les mots..
Les mots que l'on ne dit pas
L'envie que l'on ne vit pas
La vie que l'on ose pas...
Elle avait une belle voie depuis sa naissance qui mûrissait mais gardait toute sa douceur, sa joie et qui chanterait bientôt l'Agnus Déi. Elle savait ses erreurs qu'elle avait confessées, elle savait quelle aurait des failles mais tout n'était qu'une grande aventure. Ainsi descendait -elle la colline vers son destin, vers des prières qui seraient dites et gardé sous silence dans son cur, vers un travail pur et désigné, vers la bière qu'elle allait brassé, vers une vie que très peu osait, que beaucoup blâmait sans comprendre toutes la pureté de cette vie de communauté, sans comprendre les joies et les mains tendues qu'il y avait ici.
Devant la porte du Prieuré
Elle arriva devant la porte, sa besace sur le dos, presque plus rien en poche toquant avec le butoir puis se reculant pour mieux admirer l'édifice entendant déjà les cloches sonner. Elle attendit qu'on lui ouvre la porte :
Soeur Marie Clarence, novice cistercienne, je viens rejoindre votre communauté...
***Les Mots Qu'on Ne Dit Pas -Camille Lou
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