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[RP] Plume !

Della
      Ecritoire de Soeur Della.


Citation:

Mon Frère,

Bonjour.

Reprenez-vous des forces ?
Je vous avoue être un peu inquiète à votre sujet, l'on ne vous voit plus et j'ai constaté que les annonces à la chapelle n'étaient plus du tout à jour. Si vous avez besoin d'aide, surtout, n'hésitez pas à faire appel à moi.
J'ai pris en main l'organisation de la récolte des plantes, afin de permettre aux soeurs et frères d'arrondir un peu leur bourse. J'espère que cela ne vous contrarie pas. Mais nous avions déjà évoqué ce sujet et j'ai cru comprendre que je pouvais prendre cette responsabilité.

Concernant le marché, il n'y a plus de pain. Faut-il aller en chercher à Bazas ? Je peux y aller ou demander à un ami qui séjourne là-bas d'en apporter.
Il y a du maïs que j'ai mis en vente et des légumes.

Ma Cousine Davia est arrivée ce matin, je ne sais pas encore ce qu'elle va décider, rester ou pas, je vais lui en parler tout à l'heure.

J'ai été contactée par une Novice cistercienne, Soeur Marie Clarence, qui désire venir vivre au Prieuré, je lui ai expliqué en quoi consistait l'installation ici et je l'ai invitée à venir nous rejoindre. J'espère qu'elle le fera bientôt.

Mon époux est décédé, début janvier. J'aimerais que soit prévu un office, ici, à Sainte Illinda, pour le repos de son âme. Pourriez-vous y songer ? Il n'y a pas d'urgence, bien sûr.[Un RP sur le topic de l'Eglise Aristotélicienne, fofo2, ce serait top]

Puis-je insister pour recevoir de vos nouvelles, afin d'être rassurée sur votre état ?

Oh, une chose encore, il nous est difficile de nous acquitter de notre tâche à l'atelier de conditionnement parce que l'entrée reste à 56 unités et vous nous avez donné comme consigne de ne pas y aller en dessous de 1000, on est loin du compte !

Foi et Raison, mon Frère !

Soeur Della

_________________

En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:

    A Vous, ma Chère Grand-Maman,
    De Moi, Della.

    Le bonjour vous va !


    Cela fait bien longtemps, une fois encore. Pardonnez-moi, je vous en prie, de ne pas vous avoir rendu nouvelles bien avant aujourd'hui. Le temps semble s'enfuir de plus en plus vite et il m'échappe chaque jour davantage. Je pense pourtant bien souvent à vous et jamais je ne vous oublie, dans mes prières. Si je ne suis pas proche par la plume, au moins le suis-je par la pensée et par le coeur.

    Récemment, en Normandie, je vous ai aperçue, aux joutes. Je fus démise lors de la première passe d'armes et je ne suis pas restée, j'ai fait lever mon campement immédiatement tant il me tardait de rentrer à Seignelay où mon époux était malade. Aussi ne suis-je pas venue vous saluer, j'étais par trop inquiète, il fallait que je retourne au chevet de Kéridil, je n'aurais pas supporter qu'il s'en aille sans que je sois à ses côtés. Car il s'en est allé depuis, il est parti auprès du Très Haut, au Paradis Solaire. Ses souffrances furent longues et ce fut presque un soulagement qu'il puisse être libéré de sa vie terrestre. Cependant, il m'est difficile de me dire que je ne le reverrai plus jamais, qu'il ne m'attend plus à Seignelay ou à Chartres, que je ne l'attendrai plus non plus, espérant son retour de l'armée.
    Je voulais vous apprendre la nouvelle avant que vous ne l'appreniez par d'autres personnes, après tout, vous êtes ma seule Grand-Maman.
    L'organisation des funérailles n'est pas encore déterminée, mais vous serez prévenue, à nouveau, j'y tiens.

    Mais assez pleurniché sur mon sort, j'espère que pour vous, tout va bien et que vous êtes en pleine santé et heureuse. Me donnerez-vous de vos nouvelles ? Je le souhaite, de tout coeur.

    J'ai quitté la Bourgogne pour m'installer quelques mois au Prieuré de Sainte Illinda, en Guyenne. Je m'y trouve très bien, j'y retrouve avec plaisir la vraie valeur des choses, je travaille et je prie, je consacre la plupart de mon temps au Très Haut et j'en ressens une grande sérénité. Revenir à la simplicité est une expérience très enrichissante.
    Et vous, où êtes-vous, où vivez-vous ? Etes-vous à Paris, avec votre fils le Roi ? Quelle fierté vous devez ressentir en le voyant sur le trône de France ! Je vous envie, même si c'est une vilaine chose que l'envie, je dois avouer que si mon Clément était Roi, je serais comme un paon ! J'ai quelques charges à Paris, au Parlement mais je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer le Roi que je pourrais presque appeler...que je réfléchisse, il est le fils de ma Grand-Maman, donc...mon oncle ! Hé oui, le roi est mon oncle. Oui, le raccourci est un peu gros mais cela me plait de considérer le Roi comme un parent.

    L'heure avance et voici que j'entends l'appel des cloches, pour les vêpres. Il me faut cesser là ma lettre et aller rendre grâce au Seigneur pour cette journée qui s'achève.

    Il me tarde d'avoir de vos nouvelles, Chère Grand-Maman.

    Que le Très Haut vous bénisse.

    Votre Petite Fille,



_________________

En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
Chère Matthea,

Bonjour !

Comment allez-vous ?
J'espère que vous accepterez d'excuser mon inquiétude à votre sujet, ma lettre précédente étant restée sans réponse, je me tourmente à votre sujet.

Mais peut-être est-ce seulement du à un pigeon un peu trop volage ou qui aura servi de dîner à un épervier.

Peut-être en avez-vous entendu parler en Bourgogne, si vous y êtes, mon époux est décédé début janvier, des suites d'une longue et très pénible maladie.
Nous avons pu rentrer à temps, heureusement, les enfants et moi, à Seignelay où je suis restée à ses côtés jusqu'à la fin.
Je compte repartir à Sainte Illinda dès que les funérailles auront eu lieu et une nouvelle fois, je vous invite à m'accompagner, sait-on jamais.

En attendant, si cette fois mon pigeon veut bien arriver à bon port, donnez-moi de vos nouvelles, je vous en prie.

Que le Très Haut vous bénisse.

DdAE.


Citation:
Chère Ecume, mon Amie,

Bonjour !

Comment vas-tu, depuis ton retour en Bourgogne ?
Est-ce que tout se passe bien, là-bas ? Je ne te manque pas trop ? Toi, tu me manques, comme beaucoup d'entre vous, mes Compagnons. Tu ne m'en veux pas de ce repos forcé que je vous inflige ?

Si tu es en Bourgogne, tu as du apprendre peut-être que mon époux était décédé début janvier. Il était très malade et rien ni personne n'a pu le tirer des mains de la Faucheuse, hélas. Mais j'étais là, près de lui et cela me soulage qu'il se soit éteint en paix. Je sais qu'il est au Paradis Solaire, auprès du Très Haut.

Me donneras-tu de tes nouvelles ?
Viendras-tu me rendre visite au Prieuré ? L'endroit est calme et reposant, j'y retrouve une vie sereine et mon deuil ici, sera moins douloureux, portée par la prière.

Je t'embrasse, mon Amie.

Que le Très Haut te garde.

Della

Citation:
Elijah, mon Ami.

Bonjour !


Boudez-vous ?
Je le pense.
Vous avez sans doute un peu raison de bouder, juste un peu, pas trop.
Je sais que vous avez été déçu que je ne vous ai pas tenu au courant du voyage à Toulouse, cet automne. J'en suis désolée, vraiment.

Depuis, je me suis installée au Prieuré de Sainte Illinda, en Guyenne. Je vous en avais averti. J'y suis bien, j'y trouve une vraie paix et je redécouvre les joies simples d'une vie tranquille dévouée au Très Haut.

Cependant, j'ai du rentrer en Bourgogne juste à la Saint Noël, mon époux était à Seignelay, très malade et il me réclamait. J'ai pu l'accompagner jusqu'au seuil du repos éternel. Il est décédé début janvier. Vous n'étiez pas là et cela était bizarre de ne pas vous voir. Reviendrez-vous un jour auprès de moi ? Reprendrez-vous cette place que nul autre n'occupe depuis que vous êtes parti en Normandie ? Viendrez-vous me rendre visite à Sainte Illinda où je retournerai dès que les funérailles de Kéridil seront terminées ? Vous y serez le bienvenu, mon Ami, et cela me réjouirait de vous voir.

Ecrivez-moi, Elijah, je vous en prie.

Que le Très Haut vous garde.

DdAE

Elijah a écrit:
A vous Della;

C'est avec surprise que je reçus votre lettre,je ne vais pas le cacher je n'attendais plus de nouvelles après un certain temps depuis ma dernière lettre qui n'avait reçut de réponse.C'est plus justement cela qui m'a le plus disons chagriné car je ne pensais pas que vous resteriez muette et déclineriez mon aide,ma présence auprès de vous;car je vous avais proposé de vous rejoindre apres un certain temps vu que j'avais d'autres obligations et que vous a ce temps la vous aviez les vôtres...

Je reconnais ne pas toujours avoir été présent,peut être étais je trop présent que par présence et non par actes ,mais néanmoins je vous considérais comme ma famille ,je ne suis certes ni prince ni roi mais pour avoir ce statut a mon coeur ce n'est pas chose aisée ,mais comme vous pouvez le savoir je ne juge nullement par bourse ni parole mais par acte et je m’octroie ce respect envers ma personne d’être bien entouré ou bien d’être seul.

Della,je suis navré pour votre mari je ne connais pas les dernières lignes concernant votre famille mais j’espérais que vous seriez heureux tous deux,peut être le serez dans une autre vie,ou bien le serez vous avec un autre qui vous donnera plus ou bien autre chose;même si je pense que a cette heure ci vous ne pensez qu'a vos enfants.
a mon retour en Bourgogne je viendrais vous rendre visite,et vous présenterais mes condoléances,ca serait la moindre des choses.
D'ici la prenez grand soin de vous et de votre famille tel est le lien indéfectible .

Elijah;


Citation:
    Bonjour mon cher frère.

    Comment allez-vous ?
    J'ai appris que vous étiez du Conseil Ducal en Alençon, félicitations !
    Comment se porte votre épouse ? J'ai été très heureuse de la rencontrer, l'autre jour, au Parlement. Elle m'a fait l'effet d'une femme de caractère, j'aime ça ! Remettez-lui mes salutations, s'il vous plait.

    Me pardonnerez-vous de ne pas avoir donné de mes nouvelles plus tôt ? Je remets si souvent à demain et demain est chargé chaque jour davantage, ainsi je ne tiens pas assez serrés les liens familiaux. Et pourtant, je suis si heureuse de vous avoir, si vous saviez comme vous connaître me fut une joie !

    Je me suis installée au Prieuré Sainte Illinda, depuis la fin de l'automne, j'avais besoin de retrouver une vie paisible et je ressentais le besoin de me consacrer au Très Haut. Mon époux devait me rejoindre mais il fut appelé encore dans l'armée de son père, les Lances d'Amahir et il ne vint pas. Au contraire, il me fit rentrer rapidement à Seignelay où il agonissait. Depuis longtemps, il souffrait d'une vieille blessure qui jamais ne semblait devoir guérir, sa jambe était comme morte mais la douleur était intense. Là-dessus, il a développé un autre mal qui l'a dévoré lentement et plus douloureusement encore. Il perdait la notion des choses, ne pouvait plus s'alimenter, avait des accès de fièvre terribles et sa peau séchait comme si on l'eut tannée. Enfin, une nuit de début janvier, il fut délivrer et s'en alla rejoindre le Très Haut. Mon chagrin est immense mais ce fut une délivrance de me dire qu'enfin, il ne souffrait plus.
    Je suis désolée de vous annoncer cette nouvelle mais vous êtes mon frère et il est normal que je prévienne ma famille de ce deuil.

    Répondez-moi, mon frère, donnez-moi de vos nouvelles, je vous en prie.

    Que le Très Haut vous bénisse.



Citation:
Ma chère sœur,

J'ai failli moi aussi. Décidé cette fin d'année passée à prendre de vos nouvelles, mais oublieux , occupé, préoccupé je ne me suis acquitté de ce geste simple qu'est l'écrit rassurant et curieux. Je ne puis que vous pardonner de ne l'avoir fait plus tôt.

La lecture de vos mots encrés sur le papier me rappelle O combien j'aimerais être à vos côtés pour vous prendre dans mes bras et apporter le simple réconfort d'une présence sans mots inutiles.
L'immensité de vôtre chagrin me trouve en peine de ne pouvoir rien faire, spectateur des œuvres du Très Haut qui rappelle trop tôt à lui ceux qui nous sont chers.

Bien que je ne connaissais que de nom vôtre défunt mari, au mieux un visage rapidement observé, si vous veniez à souhaiter ma présence à ses funérailles je ferai mon possible pour venir et vous apporter mon soutien.

Quant à donner de mes nouvelles...J'ai peur de ne guère vous apporter de ces petites touches réjouissantes qui pareilles à des étoiles percent la nuit obscure de notre affliction.
Depuis un mois tout est chamboulement et précipitation, à la mesure d'un rouage infernal qui se serait mis en branle. A peine venais-je de prononcer les mots du témoin au mariage de mon suzerain le vicomte de Longny avec la baronne Erwelyn Corléone de Jeneffe dite Dame Poney rose qu'il passait de vie à trépas quelques jours plus tard, fin décembre. Je ne saurais dire quels sentiments m'habitent depuis, la politique et le bien des alençonnais oeuvrent comme il se doit pour m'éloigner de cette préoccupation. Mon épouse supporte mes changements sans faillir, notre couple se pare de cette liberté toute en complicité que nous tardions à instaurer.

Fraternellement,

Sabaude Renard

_________________

En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Et parce que cette lettre était en souffrance depuis plusieurs jours déjà...

Citation:
    16 janvier 1462.

    A Vous, Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.
    De Moi, Della d'Amahir-Euphor,


    Le bonjour vous va !


    Votre Grandeur,


    C'est avec du retard que me voici à vous féliciter pour votre reconduction sur le trône comtal de la Toulouse. Pardon.

    Il se fait que le lendemain de votre élection, une première missive fut écrite mais sans sa conclusion, il était tard et je remis alors au lendemain de signer et sceller mon courrier. Hélas, le lendemain je dus quitter le Prieuré Sainte Illinda où je vis depuis l'automne ; mon époux était chez nous, en Bourgogne et se trouvait très mal. Ma priorité alors fut de me rendre rapidement à son chevet afin de le soigner et de le veiller pour finalement l'accompagner vers le Paradis Solaire où il repose à présent.

    Reprenant maintenant le cours de ma vie, je retrouvai cette prime lettre que je devais vous faire parvenir et l'envie de vous écrire me prit. Ce que je fis donc.
    Ayant quelques tâches à Paris, au Parlement notamment, mais vous le savez puisque nous nous sommes déjà croisés là-bas, j'ai eu vent de votre allégeance au Roi, de son refus puis de votre accession finalement au sein des Feudataires. Je dois avouer que cette chute me fit sourire. Je sais qu'il est de mauvais ton de médire d'un monarque parce que tôt ou tard, ce que l'on peut en dire lui revient aux oreilles par quelques tours de magie. Cependant, je veux vous dire mon plaisir à savoir que vous avez osé lui tenir tête. Je vous sais homme de parole et d'honneur, j'ai moi-même pu constater votre valeur et la façon dont vous meniez la Toulouse. Refuser à un homme tel que vous son allégeance est un affront à travers lequel l'on peut lire non pas le désir des intérêts du comté de Toulouse du roi mais la vengeance et l'acharnement d'un homme envers un autre. Ce qui n'est pas digne d'un roi, justement. Les rois passent, trois petits tours et puis s'en vont...Les gens dignes et respectables restent. Vous resterez, il passera.

    Mais j'abuse de votre temps aussi vais-je terminer ma lettre en vous souhaitant un mandat prodigieux et en vous assurant de mon respect et de mes meilleurs sentiments.

    Que le Très Haut vous garde.






La réponse plut énormément à Della...

Citation:
    À Della d'Amahir-Euphor,

Cara dòna,

Ne vous excusez point d'avoir retarder la rédaction de cette missive dont la tournure et le contenu me réjouisse l'âme, me réchauffe le coeur et me flatte l'esprit. Eussiez-vous été présente que vous m'auriez enivré, si j'étais aussi sensible aux compliments qu'à vos charmes. Hélas... Trois fois hélas. À peine écris-je ces quelques lignes, que je ne saurai renier, je me constate grossier, pour ne point dire vulgaire. Plutôt que de vous présenter mes condoléances et de vous assurer l'élévation de prières en la mémoire de votre défunt mari dont vous devez encore porter le deuil, je loue vos charmes. Aussi je vous prie de m'excuser pour les lignes qui précèdent et ne saurai vous inviter, comme c'était mon intention, à me rendre visite à la cour de Toulouse, ni à vous dire toutes les qualités que je vous trouve. Je ne voudrai vous faire mentir lorsque vous m'affirmez digne et respectable.

Que Dieu vous accorde sa protection.

    Jean de Cetzes.

Toulouse, le 16 janvier 1462.

_________________

En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
A vous, ma chère petite-fille,
De moi, votre grand-maman,

    Salutations,

    d'abord, toutes mes condoléances, vraiment. Je suis tellement peinée pour vous d'apprendre le décès de votre époux. La vie est une garce ! Sachez en tout cas que je suis là, comme une grande-maman peut l'être. Être en compagnie des nones du Prieuré de Sainte Illinda doit vous apporter un peu plus de paix, dans ces moments affreusement difficiles. Je n'ose aussi imaginer la peine que doit ressentir le prince Lexhor, perdre un enfant est une douleur incommensurable. Je viendrai à l'enterrement, soyez-en sûre. Je prierai pour vous également, ainsi que pour vos enfants. Vous avez en tout cas été bien courageuse d'accompagner votre époux jusqu'à la fin. Nul doute qu'il aura rejoint le Soleil, car tous les échos que j'ai eu de lui étaient bons et biens. Pensez-vous de votre côté rester encore longtemps au Prieuré ?

    Il me fait plaisir en tout cas que vous ayez pris la plume pour me donner des nouvelles, même si elles sont bien tristes. Pour ma part et bien, beaucoup de chamboulements sont advenus dans ma vie. Et je songe d'ailleurs à vous faire part de certaines choses, qui se sont passées entre votre grand-père et moi. A l'époque, je n'osais en parler et puis, il était difficile pour moi de m'intégrer à la famille Mirandole. Mais depuis, de l'eau a coulée sous les ponts, et il me semble important de me confier à vous.

    Vous allez aussi, sans doute, pester contre moi, me penser femme de petite vertu, mais je vous assure que ce n'est pas le cas. Il y a quelques mois, alors que mon mariage avec grand-papa était en cours de dissolution, j'ai rencontré un homme. Oh je vous l'avoue, étant encore mariée, je me suis refusée à le laisser me faire la cour. Même si, il faut bien l'avouer, mon union avec Vaxilart était vouée à l'échec depuis bien longtemps. Nous avons échangé quelques missives, aucunement amoureuses, je vous le jure, et toujours, je me refusais d'imaginer mon cœur s'ouvrir. Et puis, j'ai appris quelque temps après qu'il était malade, que ses jours étaient comptés. Je lui ai fait la promesse de l'accompagner pour son dernier voyage, avec la folle espérance qu'il guérirait. La guerre a ensuite éclatée en Normandie, j'ai été retenue quelques semaines en Maine et quand j'ai enfin réussi à le rejoindre en Champagne, force était de constater que la faucheuse ferait bientôt son office. Et voici qu'il m'a fait une proposition complètement folle. Je n'ose pour l'heure entrer dans les détails, en parler est encore fort douloureux. J'ai refusé plusieurs jours, car voyez-vous, il souhaitait m'épouser... Mais l'épouser alors qu'il allait rendre l'âme quelques jours après était pure folie ! Et puis, folie pour folie, je me suis dit que je me devais de profiter de ses derniers instants, de répondre à sa demande, de lui faire vivre cela avant qu'il ne décède. Nous nous sommes mariés un froid lundi de décembre et il a quitté notre monde à peine deux jours plus tard. Je vous l'avoue Della, je me suis rendu compte à ce moment à quel point mon amour pour lui avait été vrai et intense.

    Me voici aujourd'hui veuve, mon époux enterré et malgré toutes ces personnes qui m'entourent, je ressens comme un grand vide à l'intérieur de moi. Aussi, même si je n'ai pas passé autant de temps que vous aux côtés de mon époux, croyez bien que je comprends tout à fait ce que vous ressentez. J'espère, en tout cas, que vous ne me jugerez pas mal après ce que je viens de vous conter.

    Bien sûr que je suis fière de mon fils, même si je sais qu'il a énormément de détracteurs. Les Rois et Reines qui se succèdent ont un lourd poids sur les épaules, les critiques vont bon train, assurément. Mais je crois que nul ne peut comprendre ce qu'une telle charge représente. Et il est si facile de juger lorsque l'on a jamais porté telle couronne... Enfin, en tout cas oui, mon cœur de mère déborde de fierté. Toutefois, je ne suis que très rarement à Paris bien que j'aille voir mon fils au Louvre de temps en temps. J'ai dû parcourir Normandie, Artois puis Champagne lors de l'épisode Fatum, puis durant quelque temps mes pas m'ont poussée vers l'Orléans. J'ai ensuite posé mes malles en Alençon pour enterrer mon époux et j'apprends à mieux connaître sa mesnie dont j'ai dorénavant la charge. Sa pauvre fille, maintenant orpheline, est encore si jeune, à peine six ans. C'est un âge bien bas pour se retrouver sans parents. Aussi, j'ai fait promesse que je veillerai sur elle jusqu'à sa majorité.

    Voilà ma vie, ma chère Della.


Que le Très Haut vous garde et surtout, prenez grand soin de vous,
Votre grand-maman,
Erwelyn





Citation:
    A Vous, ma Chère Grand-Maman,
    De Moi, Della, votre Petite Fille.


    Bonjour.


    Combien de fois ai-je relu votre lettre ? Je ne les compte plus. Cette romance est si belle, des larmes de joie et de chagrin se mêlent toutes à la fois. Je suis heureuse pour vous de savoir que vous avez connu un si bel amour et tellement triste que nous partagions le même état de veuvage. J'aurais aimé connaître cet homme qui semble vous avoir comblée de bonheur même si cela fut bref. Votre "oui" fut un geste magnifique et je suis absolument certaine que son départ fut moins douloureux de savoir qu'il laissait derrière lui, une épouse aimante. D'ailleurs, vous ne m'avez pas cité son nom. Est-ce pour mieux conserver son souvenir en votre coeur ?
    Je partage votre peine, Grand-Maman, sachez-le. Je sais les ravages de la perte d'un être aimé. Mais je sais aussi que nous ne pouvons nous laisser abattre, ne serait-ce que parce que nous avons des enfants et des gens qui nous aiment. Vous avez une Petite Fille qui vous admire.

    Nos débuts furent difficiles, je traînais alors une vraie rancoeur, le fantôme de l'assassinat sous mes yeux de ma chère Béatrice. Notre prime rencontre fut mémorable, il faut bien l'avouer ! Les médisances d'Angélyque sur votre compte n'aidaient pas à ce que je vous vois sous un oeil favorable. Malgré tout cela, nous avons réussi à nouer un lien et à entretenir une relation parfois ténue mais toujours présente et sincère. Je réalise à quel point je tiens à vous et à quel point vous comptez dans ma vie. Toutes ces épreuves que nous traversons, nous pauvres femmes, nous rendent plus fortes et ont pour effet de nous rapprocher. C'est cela que je retire de chacune des étapes de notre drôle de relation. Sachez que vous pouvez compter sur moi, comme si j'étais de votre sang.

    Etre à Sainte Illinda, il est vrai, m'aide beaucoup à surmonter ma peine. Je trouve dans la prière et la communion un soutien que je ne peux définir avec des mots parce que cela touche mon âme directement. Chaque jour, je me sens fortifiée et je sais que lorsque je m'en irai, je pourrais redémarrer une vie nouvelle, écrire une nouvelle page de mon existence. A cette heure, je pense demeurer ici jusqu'au printemps au moins. Il fait si doux en Guyenne, le froid hivernal y est moins vif et moins piquant que dans le nord du Royaume. Je peux même me promener au dehors sans rentrer frigorifiée. Cela n'est pas pour me déplaire. Après, je ne sais pas. Il faudra que j'aille en Orléans afin d'y installer des intendants dignes de ce nom pour la gestion des duché et vicomté de Kéridil. Ensuite, j'ignore si j'aurais envie de revenir à Seignelay ou si le Sud m'attirera plus.

    Je me demandais si j'oserais vous poser une question indiscrète. J'hésite à la poser mais je me la pose régulièrement depuis quelques jours et je n'ai pas encore trouvé de réponse qui me satisfasse, alors si jamais vous vous posiez la même, peut-être que nous pourrions nous conseiller l'une l'autre. Voilà, je me lance. Concevez-vous, à cette heure où le deuil vous touche encore profondément, d'un jour à nouveau vous unir à un homme par les liens du mariage ? Avec ou sans amour. Cette question m'obsède, elle revient à mon esprit malgré moi. Pourquoi ? Vous devez me trouver bien sotte ou même futile. Le suis-je, peut-être ?

    Que le Très Haut vous bénisse. Je prie pour vous.

    Votre Petite Fille,
    Della.


_________________

En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
Elijah,

Bonjour, mon Ami.


Une lettre sans réponse ? Mais quelle lettre ? Je n'ai reçu aucune lettre de vous dernièrement ! Je suis navrée, vous avez pensé que je ne vous avais pas répondu mais cette lettre ne m'est sans doute jamais parvenue. Peut-être s'est-elle perdue entre la Bourgogne et la Guyenne ou le messager a-t-il préféré aller dépenser sa solde dans une taverne, je n'en sais rien mais je vous assure que je n'ai pas reçu cette lettre.

Je comprends dès lors votre déception et cela m'attriste.
Mais que dites-vous donc ? Vous, pas présent ? Mais vous avez toujours été là quand je vous le demandais ! Pourquoi pensez-vous que vous me manquiez ? J'avais pour habitude de vous savoir, là, près de moi, prêt toujours à me rejoindre si j'avais besoin de votre présence et ce, quelque soit la raison. Vous êtes mon Ami, Elijah et j'espère que je suis toujours la vôtre car votre amitié m'est précieuse.

J'ai hâte de vous revoir.

Vous ne me dites pas où vous êtes actuellement. Est-ce trop indiscret ? Si tel est le cas, pardonnez ma question. Sinon, parlez-moi de vous.

Amitiés.
Que le Très Haut vous garde.

DdAE

_________________

En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
A Vous, Jeroen, Duc de Guyenne.
De Moi, Della d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan, Soeur du Prieuré Sainte Illinda.


Le bonjour vous va !


Soyez remercié, votre Grâce, pour le temps et l'attention que vous voudrez bien accorder à cette missive.

Si je me permets de vous écrire ce jour, c'est dans le but de créer un rapprochement entre le Prieuré Sainte Illinda et le reste de la Guyenne.
Je me suis installée au Prieuré il y a quelques semaines déjà et j'ai eu l'occasion de remarquer notre isolement. Je ne connais pas la genèse de ce fait et je ne souhaite pas ressasser d'éventuels désaccord, j'ai le désir, soutenue par mes soeurs et frères, de ce rapprochement.
Je l'ai d'ailleurs un peu entamé en prenant accord avec Dame Aiguemarine, je suis la personne responsable de la récolte des plantes médicinales dans le cadre de la Banque Médicinale. C'est un petit début mais un début tout de même.
J'ai d'autres projets que j'aimerais vous soumettre, notamment pour ce qui peut concerner un approvisionnement de blé et de maïs. Mais il faut encore le peaufiner et surtout savoir si de votre côté, vous seriez favorable à ce genre de relations. Ensuite, si nous nous engagions dans la même voie, celle de l'alliance plutôt que la méfiance, j'aurais une requête à formuler. Là aussi, je préfère attendre votre prime réponse avant d'aller plus avant.

Et pour terminer, je vous invite, Votre Grace, ainsi que tous les Conseillers Ducaux à la fête de Sainte Illinda, qui aura lieu le samedi 25 janvier 1462. Ce serait une très grande joie de vous y accueillir, doublée d'un grand honneur. Nous pourrions ainsi faire plus ample connaissance.

Vous trouverez ci-joint, l'invitation signée du Frère Bardieu, notre Recteur.

Foi et Raison vous guident.

Della d'Amahir-Euphor.

-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-


Citation:




En ce saint dimanche 19 janvier de l'an de grâce mille quatre-cent soixante deux,
A tous les guyennois,
A tous ceux qui ont la foi,
A tous ceux qui veulent célébrer, avec nous, la sainte Illinda,


      Nous, frère Bardieu, recteur de l'ordre cistercien, et tous les moines du prieuré Sainte Illinda du Rivet, invitons chaque guyennois et chacune des personnes qui lira cette annonce à venir célébrer avec nous la sainte Illinda.
      Cette cérémonie marque l’avènement d'une nouvelle période pour le prieuré et celui d'un cycle, qui prendra apogée à la saint Arnvald, en juin.

      La cérémonie débutera le 25 janvier prochain, au prieuré.


Foi et raison vous guident,

Frère Bardieu




Citation:


Expéditeur : Jeroen de Lorraine
Date d'envoi : 20/01/1462 - 20:10:56
Titre : Re: du Prieuré Sainte Illinda
Bonsoir,

j'ai transmis votre demande et invitation au conseil.

Nous sommes en discutions, et l'on vous tiendra informé de ce qui sera possible de faire, mais sachez que notre volonté est de trouver une solution et de pouvoir colaborer aux mieux avec St illinda.

Cordialement,

Jeroen, Duc de Guyenne

Citation:
Votre Grâce,

Le bonjour vous va !

Permettez-moi de venir quérir quelques nouvelles quant à l'invitation que je vous envoyai il y a quelques jours à vous ainsi qu'au Conseil Ducal tout entier.
Pensez-vous être des nôtres, pour la fête de Sainte Illinda ? Et vos collègues ?
Voici que nous sommes dans les préparatifs et nous aimerions savoir si le Duc sera parmi nous.

Foi et Raison vous guident.

Soeur Della d'Amahir-Euphor


Citation:
Bonjour Soeur Della d'Amahir-Euphor,

Veuillez m'excuser pour le retard, mais je suis actuellement très pris de toute part et ne puis répondre aussi vite que je le souhaiterai aux différentes solisitions.....

Je suis actuellement avec mon armée sur Marmande et j'attend des hommes parti en mission. J'accepte avec joie votre invitation, mais j'aurai un peut de retard, je pense etre chez vous d'ici 3 jours environs, et croyez bien que je suis navré de ne pouvoir venir plus tôt.

L'invitation a été transmise au conseil, et nous sommes sur le point d'avoir finaliser le groupe de travail sur st Illinda qui rencontrera une déléguation du Prieuré afin d'ouvrir des discutions que nous esperons tous fructueuse pour notre avenir commun.

Fait à Marmande le 25 janvier 1462

Jeroen, Duc de Guyenne


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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
    A Vous, Cher Niall
    De Moi, Della.

    Bonjour !

    Comment vous portez-vous ?
    Etes-vous plus à l'aise lorsque vous portez votre petite ?
    Vous êtes très bien dans le rôle de père, savez-vous.

    Trêve de plaisanteries !
    Je vous écris parce que je suis quelque peu inquiète.
    Le 7 décembre 1461, j'envoyai un messager vers la Bourgogne, porteur de mon allégeance écrite, signée et scellée à la duchesse Keltica.
    Or, je n'ai point encore reçu de réponse, de sa part et voici qu'à présent, une autre duchesse est élue.
    Jusque là, je n'ai jamais eu de problème avec les différents ducs et duchesses, ils m'envoyaient en réponse, l'acceptation de mon allégeance. Et voici que celle-ci semble ne pas se décider à m'envoyer sa missive. Y a-t-il eu un souci, concernant ma missive ? Ne serait-elle pas arrivée ou ai-je commis quelque erreur d'écriture ? Ou alors, Keltica est-elle trop occupée pour daigner honorer son devoir ? Dois-je faire connaître la situation à la Hérauderie de façon officielle ? Ou n'est-ce là qu'un retard de messager ?
    Pardonnez-moi de vous ennuyer avec ceci mais je sais quels mauvais tours certains sont prêts à jouer pour dénigrer et démettre ceux qui ne sont pas de leurs amis de cour. Je préfère prendre les devants. Vous comprenez, j'en suis certaine.

    Remettez mon bonjour à Margot et embrassez votre fille pour sa marraine.
    Amitiés.

    Que le Très Haut vous garde.

    Della.


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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
A Vous, messire Nataction, Bailli de Guyenne
De Moi, Soeur Della.


Le bonjour vous va !

Comment allez-vous, messire ?
Avez-vous encore sculpté d'autres objets en bois ?

Voici une semaine que je récolte les plantes que les moniales et les moines de Sainte Illinda cueillent, selon ce qui a été convenu avec Dame Aiguemarine.

J'ai ainsi récolté toutes ces plantes (il y en a pour environ 160 écus, si mes calculs sont justes):

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4 Fleurs Pavot Blanc
32 Brins de Marjolaine
30 Fleurs de Partenelle
32 Feuilles de Tilleul
42 Branches de Céleri
41 Brins de Lavande
42 Fleurs d'Anis
4 Brins de Romarin
3 Branches de Thym
2 Morceaux d'écorce de Saule Blanc
1 Brin d'Angélique
5 Fleurs de Bourrache
5 Feuilles de Menthe
9 Fleurs de Camomille
6 Baies de Sureau Noir
-------------------------
Ca fait un joli panier, je vous assure !

Pourrais-je, s'il vous plait, recevoir un mandat afin de pouvoir faire parvenir cette belle récolte à la Banque Médicinale ?

Peut-être pourrions-nous convenir de pratiquer ainsi chaque semaine, afin de nous organiser au mieux.

D'avance, merci.

Foi et Raison vous guident.

Soeur Della


Citation:


Expéditeur : Nataction de Cahors
Date d'envoi : 20/01/1462 - 12:57:03
Titre : Re: Banque médicinale
Bonjour Demoiselle

Ravie de recevoir une de vos missives.

Je vais plutôt bien et vous ?

J'ai demander confirmation aux personnes chargé de la banque médicinale n'y connaissant pas grand chose en plante a part certaines aux effets hallucinogène dont il est préférable que j'évite de parler a une dame d'église.


Pour se qui est de nos futur transactions si je reçoit l'aval je serait ravit de voir cela avec vous selon vos disponibilité bien-sur .

Cordialement Nataction

Citation:


Expéditeur : Nataction de Cahors
Date d'envoi : 20/01/1462 - 18:45:48
Titre : Re: Re: Re: Banque médicinale
Rebonsoir demoiselle

Désoler de l'attente mais vous savez se que sait l'administration et encore plus quand il s’agit de débourser de l'argent .

Je vous achète vos plantes sauf les fleurs d'anis car apparemment elles ne sont pas utiles pour le moment du moin d'après dame Aiguemarine .

Je vous envoie donc le mandat pour vos autres plantes au prix convenu .

Merci à vous

Au plaisir de recevoir de nouvelles missives de votre part , Bonne soirée .

Cordialement nataction

Citation:
Bonjour messire.

Voici, je vous envoie les plantes (mandat rendu).

Etant donné que les prix des simples courantes était plus élevé que celui que m'avait indiqué Dame Aiguemarine et que certaines plantes venaient de mes propres cueillettes, j'ai pu ajouter 44 fleurs d'anis sans dépasser le budget, mieux, il reste 1.80 écus à la place de 0.50 écu. Avouez que je ne suis pas trop mauvaise comme femme d'affaires ! Je ferai part de ceci à Dame Aiguemarine également.

Je vous remercie en tout cas pour la diligence avec laquelle vous avez oeuvré, l'on reconnaît ainsi la droiture dont vous faites preuve pour honorer la charge qui est la vôtre.

Ce sera, pour moi, un plaisir d'à nouveau avoir contact avec vous, pour la prochaine récolte.

Foi et Raison vous guident.

Della d'Amahir-Euphor.

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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
Bonjour ma très chère amie,

j'ai récemment appris que votre vie venait de prendre un tournant, que vous aviez perdu votre marie. Je vous écris pour vous présenter mes plus sincères condoléance.

Même si nous avions échangé une ou deux lettres il y a quelques temps, je ne sais rien de votre état actuelle, à mon grand désarroi. Notre rencontre en mon armée il y a un an de ça avait laissé un sentiment fort.

Vous n'êtes pas sans savoir que je suis seul, mise à part mon armée, je n'ai pas de conjointe. Vous qui êtes maintenant seul, si vous auriez besoin de parler, je serais plus qu'heureux de vous rencontrer et discuter de tout et de rien.

Encore une fois, mes pensées les plus sincères vous accompagne,

White de Tiallaz


Si ce courrier avait eu pour effet d'offusquer Della dans un premier temps, elle avait préféré laisser passer quelques jours avant d'y répondre. Le temps de réfléchir et de prier afin de bien choisir les mots qui seraient écrits, se refusant à blesser ou à vexer qui que ce soit. A force de lire et de relire les mots, elle y vit enfin le message que le Très Haut voulait lui envoyer : il y avait des gens, hors du Prieuré, qui pensaient à elle et ces gens-là, en pensant à elle, l'aidaient à traverser son deuil. Il fallait les remercier et rendre grâce au Ciel, pour leur présence. A White, elle écrirait cette amitié et cette reconnaissance qu'elle avait envers lui.

Citation:
Cher Général White.

Le bonjour à vous !

Votre sollicitude me touche énormément et je reçois vos condoléances comme une preuve de notre amitié. Soyez en remercié.

Je me sens à la fois flattée et terriblement gênée par vos compliments sur le sentiment que j'ai pu vous laisser. Il est vrai que je vous apprécie grandement et que je vous ai déjà à plusieurs reprises félicité sur la façon dont vous meniez les Septs. Vous êtes un homme loyal et droit, c'est un fait.

J'ignorais que Jusoor et vous n'étiez plus liés. Je vous pensais mariés, pour tout vous dire et je suis navrée d'apprendre votre séparation.

Soyez assuré que je vous compte parmi les personnes sur qui je peux compter si jamais j'éprouve quelques difficultés ou si jamais la tristesse devenait trop douloureuse. Pour cela aussi, je vous remercie.
Heureusement, ici, au Prieuré, je suis bien entourée et petit à petit, à force de prières et de méditations, je peux penser à mon avenir d'une façon moins pesante. L'absence de mon époux restera une épreuve mais je sais qu'il y aura un demain et que ce demain aura un beau matin la couleur de la joie de vivre. Pour l'instant, j'ai tout ce qu'il me faut ici, votre lettre fait partie de ce tout.

Prenez bien soin de vous, cher Général et continuez à pourchasser les méchants !

Que le Très Haut vous bénisse.

Della d'Amahir-Euphor.


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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
A Vous, Aegon de Valyria, Cardinal National Suffragant,
De Moi, Della d'Amahir-Euphor, Soeur Converse du Prieuré Sainte Illinda du Rivet.


Eminence, le bonjour vous va !


Il y a bien longtemps, dans une province que vous et moi aimions profondément, nous avons eu la joie de travailler ensemble. Cela me paraît tellement loin, aujourd'hui.

J'ai appris votre récente nomination et je tenais à vous féliciter tout en soulignant le chemin parcouru.

Peut-être avez-vous été mis au courant du décès de mon époux, Kéridil d'Amahir-Euphor, peut-être pas. Voilà, c'est fait.

Je vous souhaite une bonne continuation, mes prières vous accompagnent.

Que la Foi et la Raison vous guident jour après jour.


Soeur Della.

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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
Messire Bailli,


Le bonjour !

Comment vous portez-vous ? Au mieux, je le souhaite sincèrement.

Me revoici avec toutes mes plantes, à venir vous demander de bien vouloir me confier un mandat afin que je puisse renvoyer nos récoltes au grenier du Duché.

Vous trouverez copie des plantes dont je dispose et n'ayez crainte, je garde les fleurs d'anis.

Que la Foi et la Raison vous guident.

A bientôt.

Soeur Della

*-*-*-*-*-*-*-*-*
7 Fleurs Pavot Blanc (10.50)

61 Brins de Marjolaine (24.4)

61 Fleurs de Partenelle (24.4)

71 Feuilles de Tilleul (28.4)

46 Branches de Céleri (18.4)

62 Brins de Lavande (24.4)

11 Brins de Romarin (16.5)

12 Branches de Thym (18 )

9 Morceaux d'écorce de Saule Blanc (13.5)

20 Brins d'Angélique (30)

7 Fleurs de Bourrache (10.5)

9 Feuilles de Menthe (13.5)

8 Fleurs de Camomille (12)

17 Baies de Sureau Noir (25.5)

==>> 270 écus

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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:

    Très chère Della,

    Voilà bien longtemps que je n’ai plus pris ma plume pour vous écrire. Et suite à la disparition de votre tendre époux, je culpabilise de ne pas avoir pu le sauver, mais il était déjà fort atteint par la maladie pour que je puisse le guérir hélas. Malgré tout, je m’en veux, je rumine comme l’Ours et sa bouilloire. Je sais cela n’est pas bien mais c’est la première fois que je perds un patient.

    Je vous remercie d’être venu à Rome aux funérailles d’Uriel, même si je savais que vous viendriez. C’est en quelque sorte le lien qui nous uni tous les deux, un ami qui a beaucoup comptez pour vous, un père qui a beaucoup compté pour moi. J’espère que nous arriverons à sanctifier notre ami car dans mon cœur, il reste un Saint, un exemple à suivre sur le chemin difficile de la Vertu.

    J’aurais beaucoup de choses à vous raconter mais je vais aller à l’essentiel. Depuis que la grippe d’Alexandrie est revenue, j’ai dû ouvrir mon cabinet médical à Autun prématurément pour soigner le Clan Joker qui ont cherché à ce que je leur vende au rabais mes essences curatives, invoquant l’esprit de charité, alors que ces brigands n’en n’ont pas eu eux quand ils ont détroussés les biens de leurs victimes.

    Cette nouvelle charge m’a permis de connaitre mes limites et j’ai décidé après sept mois de travail à la mairie, de céder ma place à un autre autunois d’autant plus que ces derniers semaines, des nouveaux arrivés sont motivés à s’investir pour leur ville, et cela me fait plaisir. Cela va me permettre de réaliser mon projet de tour de la Bourgogne afin de missionner dans chaque ville, aller à la rencontre des fidèles, mais aussi de soigner les malades, et enfin si je peux ramener quelques denrées pour Autun, ce serait bien. Comme Monseigneur Aegon a beaucoup de travail à Rome, il m’a laissé aussi la charge en tant qu’archidiacre de gérer le diocèse en son absence. Je tente à faire de mon mieux en attendant son retour.

    Quant à l’hospice, sa construction est terminée, il ne reste qu’à le meubler. La salle des malades est déjà ouverte pour y accueillir les humbles pendant l’hiver. Angeline s’occupe de superviser les derniers travaux, de trouver literies, couvertures et meubles. L’hospice pourra bientôt ouvrir ses portes.

    Il ne reste plus qu’à officialiser l’étendard à la hérauderie et demander à sacraliser la chapelle, pour que tout soit prêt et en ordre. J’ai déjà recruté quelques médecins qui souhaitent travailler à l’hospice. Le Seigneur Bisac, Sœur Asselyne et Lana.

    D’ailleurs, à propos de la chapelle, j’ai entamé pas mal de démarche de mon côté avec le concours de son Eminence Aegon, (oui, il vient de recevoir le pourpre). En effet, comme la chapelle de Cheny est sur les terres du diocèse de Nevers, il faut l’autorisation de son évêque pour que la chapelle soit rattachée au diocèse d’Autun. Après une longue attente et quelques péripéties, cette autorisation, nous venons de l’obtenir de la part du nouvel évêque. En effet, comme elle était rattachée au diocèse de Nevers, j’aurais dû déménager dans le diocèse et démissionner de mes charges rattachée au diocèse d’Autun. Ce qui comme à Son Eminence Aegon, comme à moi, ne nous arrangeait pas, pour lui de perdre son seul clerc actif en son diocèse, et moi de devoir déménager d’une ville que j’apprécie beaucoup.

    Par contre, son Eminence souhaiterait un document officiel certifiant que vous accordez la sacralisation de la chapelle de l’hospice de Cheny. Et comme nous avons toutes les autorisations à présent, je vais vous expliquer les démarches à accomplir pour son inscription. Il faut d’abord remplir le formulaire ci-dessous que je me suis permis de remplir pour vous faciliter la vie. Dites-moi si cela vous agrée.

      Nom du domaine (si possible avec l'url direct) Hospice Ste Hildegarde de Cheny ( http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=9587 )
      Autorisé par : (nom iJ et rp, chargée interne à l'archidiocèse d'intérêt) Le cardinal-évêque Aegon
      Prélat responsable : Le cardinal-évêque Aegon
      Consécration faite le : ?
      Officiant de la Consécration : Le cardinal-évêque Aegon
      Chapelain : Frère Ambroise. de Blanchimont
      Ville ou fief dans lesquels la chapelle se lève : Cheny sise Seignelay en Bourgogne (Seigneurie issue de mérite sise la baronnie)
      Diocèse de lequel la chapelle dépend : Autun

    Il semblerait qu’une fois votre autorisation officialisée par écrit, Monseigneur Aegon pourra venir consacrer la chapelle, et c’est seulement ensuite qu’elle sera enregistrée par vos soins auprès du Préfet de l'Office des chapelles à Rome, dans les bureaux de la Congrégation pour la Diffusion de la Foy.

    Voilà, je pense n’avoir rien oublié. Nous pourrons alors y célébrer toutes les messes et sacrements que nous voudrons sous la protection de Ste Hildegarde.

    J’ai également une autre bonne nouvelle à vous annoncer. Ma demande d’appel a été accepté par les procureurs royaux du Tribunal du Palais.

    J’espère que cette lettre vous trouvera en bonne forme malgré les circonstances.

    Avec ma profonde amitié, mes pensées et mes prières,

    Ambroise.


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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
    Mon Ami,


    Le bonjour vous va.


    Non, ne culpabilisez pas. Kéridil était, il est vrai, très malade et très affaibli par sa vieille blessure à la jambe. La maladie qu'il a contractée n'a trouvé aucune défense tant il était fatigué par sa dernière mobilisation. Vous n'auriez rien pu faire d'autre pour lui, rien de plus que ce que vous avez fait et qui sans doute a limité ses souffrances. Son heure était là, le Très Haut l'a appelé à Lui et Kéridil est parti. Il est en paix, désormais, je le sais à présent.

    Je ne pense pas que Kéridil connaissait Uriel. Peut-être s'étaient-ils déjà rencontrés mais sans plus. Je lui en avais souvent parlé par contre et je me plais à penser qu'aujourd'hui, ils sont tous les deux, à veiller sur nous et à mieux se connaître. Nous irons à Rome à nouveau, s'il le faut, pour porter notre cher Uriel au rang de Saint. Je suis prête à tout faire, à tout tenter pour atteindre ce but ; car oui, Uriel est un Saint, il l'a toujours été et il le restera.

    Comme cela a du être délicat pour vous de laisser la mairie entre d'autres mains. Je sais que vous avez fait d'Autun ce qu'elle est aujourd'hui, cette belle ville accueillante. Mais je vois que vous avez de nouvelles responsabilités, que Monseigneur Aegon vous délègue les siennes. Je lui ai écrit, pour le féliciter mais je n'ai pas reçu de réponse. Je gage qu'il court après le temps, lui aussi. Cela me fera plaisir de le revoir à Cheny lorsqu'il viendra sacraliser la chapelle car je compte bien rentrer pour l'occasion. Après ce courrier, je rédigerai l'autorisation et vous la trouverez en annexe.

    Je suis tellement heureuse de vous avoir confié cette terre, ce que vous y érigez est tellement beau et tellement charitable ! Quel beau témoignage de la Vraie Foi et de l'Amitié Aristotélicienne. Merci pour tout cela, Ambroise. Merci, du fond du coeur.

    Quelques mots à présent pour vous dire que je vais très bien, que je vis ici dans une sérénité sans pareil, parmi des personnes vraies. La prière et le travail nous portent, nous sommes un sous le regard de Dieu. Il n'y a pas de mots pour exprimer ce que je ressens en mon âme, cela est indescriptible tant c'est beau et fort.

    Portez-vous bien, mon Ami.
    Embrassez Angeline, pour moi, ainsi que votre belle-soeur.

    Que la Foi et la Raison vous guident.

    Della.



Citation:
    A Vous, Aegon de Valyria, Cardinal National Suffragant,
    De Moi, Della d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly.


    Le bonjour vous va, Eminence.


    Par la présence, Moi, Della d'Amahir-Euphor, Baronne de Seignelay, déclare souhaiter que la Chapelle Sainte Hildegarde, sise sur les terres de Cheny, fief dans la mouvance de Seignelay, soit sacralisée. J'autorise son Eminence Aegon de Valyria à officier lors de cette cérémonie.

    Qu'il en soit ainsi.

    Rédigé et scellé à Sainte Illinda en Guyenne, le 3 février 1462.


Citation:
    Nom du domaine (si possible avec l'url direct) Hospice Ste Hildegarde de Cheny ( http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=9587 )
    Autorisé par : (nom iJ et rp, chargée interne à l'archidiocèse d'intérêt) Le cardinal-évêque Aegon
    Prélat responsable : Le cardinal-évêque Aegon
    Consécration faite le : ?
    Officiant de la Consécration : Le cardinal-évêque Aegon
    Chapelain : Frère Ambroise. de Blanchimont
    Ville ou fief dans lesquels la chapelle se lève : Cheny dans la mouvance de Seignelay en Bourgogne (Seigneurie issue de mérite sise la baronnie)
    Diocèse de lequel la chapelle dépend : Autun

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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
Della
Citation:
    4 février 1462.

    A Vous, Jean de Cetzes, Comte de Toulouse.
    De Moi, Della d'Amahir-Euphor,


    Le bonjour vous va !


    Votre Grandeur,


    La dernière fois, j'étais en retard. Cette fois, me voici en avance !
    Hé oui, que voulez-vous, on ne se refait pas, j'ai beau vivre dans un Prieuré, la disparition d'un monarque et les élections de son successeur, la politique en général d'ailleurs - inutile de ma le cacher - m'intéresse toujours. Savoir que vous êtes candidat au trône laissé vide me plait énormément. Si vous veniez à diriger le Royaume comme Toulouse l'est sous votre main, alors la France retrouverait de son panache. Mais il ne faut pas vendre les oeufs avant qu'ils ne soient pondus et la patience, une grande patience, est de rigueur.

    Il est une chose pourtant que me navre vous concernant, sachez-le. Que vous ne m'invitiez pas chez vous et que vous refouliez les mots que ma personne vous inspire. Tant pis pou moi, je n'aurai pas le bonheur de passer quelques moments en votre compagnie, il me faudra me contenter de prier le Très Haut pour vous et suivre avec intérêt l'évolution des élections.

    Que le Très Haut vous bénisse, malgré tout.




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En Deuil, Paix à l'âme de Jean.
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