Anne_sophie
Effet premier "Bleudi Tzvätchgge kkou**"(Ou quand abuser des plantes peut devenir franchement flippant)
Anne Sophie, le nez dans loreiller essayait en vain de chercher le sommeil, elle tournait et retournait dans son lit, trop de questions envahissaient son esprit. Suite à un coup de poing rageur dans le coussin de plumes, elle se leva et entama des allers et retours, ses pieds nus effleurant le bois doux du parquet.
La chose était impossible, « Søren vivant », et « qui se trouverait à Castillon ». Elle devenait folle et toute cette peine qui était à fleur de peau remontait et lui lacérait à nouveau les entrailles. Si elle avait bien déjà entendu ce genre de rumeurs à son retour du domaine du Chesne, elle les avait rejetés dun revers de main, chassant cette folle idée de son esprit.
La toute première fois, lorsqu' elle avait entendu ces propos répétés par la cousine de la sur de la bonne qui le tenait elle-même du voisin de son frère, son cur avait bondi de joie, mais sa raison avait pris le dessus. Elle le revoyait, allongé en léglise Sainte Lucie, mort il était mort subitement, tout avait été si vite ensuite. La scène défilait encore sous ses yeux, lentrée des poneys, de sa sur Una réclamant sa dépouille pour lemporter au clan, son invite à les suivre et ensuite larrivée de cette folle femme échevelée qui voulait fermer des portes déjà éclatées. Mêmes ses funérailles avaient été folles comme ce qui il aimait dire de lui, il aurait adoré cela. Ce jour-là, elle navait pu en supporter plus, on se battait son corps, alors quelle ne voulait que le pleurer voir le suivre dans lau-delà pour calmer cette douleur tellement insupportable. La mort devait être douce en comparaison.
La fuite, le froid, le vent et survivre, ne plus parler, devenir lombre delle-même. Après des mois dans le Berry où ses gens avaient fait en sorte quelle salimente et loblige à sortir de sa chambre pour apprendre à survivre. Étrangement le corps shabitue à tout même aux peines les plus denses. Et puis pas une chaude journée dété, elle était revenue affronter Bergerac et ses souvenirs. Tous les soirs par tous les temps elle montait sur ce qui restait de remparts et guettait au loin. Ses yeux souvent se fermaient et elle avait limpression de sentir ses mains sur sa taille fine, remontant sur ses flancs et un geste léger dégager sa blonde chevelure. Son souffle venir chatouiller sa nuque, ses lèvres déposer des baisers qui faisaient germer sur sa peau mille graines de plaisir.
Mais ce soir, mille questions sans réponse lassaillaient, Renlie et son courrier quelle lui avait demandé de lire, Robins et cette lettre étrange, demandant si elle avait été lépouse du Danois, et ceci dans le but de rassurer une amie à lui qui daprès ses dires allait convier en juste noces avec « Son » Blond. Elle avait pris la missive et la lisait et relisait, il ne mentionnait pas lavoir vu, pouvait-il se tromper de personne. Si Søren était vivant pourquoi ne lui avait pas écrit, pourquoi nétait pas venu la voir comme tout être aimant. Car de lamour, entre les deux blonds il y en avait. Une merveilleuse histoire, et puis il y avait eu son accident, lincendie, mais malgré cela toujours autant damour comme au premier jour. Car depuis ce maudit jour ce que savait avec certitude, Anne Sophie, cétait que le vrai miracle, ce nest pas la vie. Elle est partout, grouillante. Le vrai miracle cest lamour. Même si sur le coup le fait quil soit en vie, serai un miracle en soit.
La blonde Normande se passant le film à lenvers, à lendroit et de travers, nen pouvant plus et désirant ne pas attendre la réponse de Robins que son frère devait lui faire, se débarrassa de sa chemise et enfila braies et pourpoint, des bottes au cuir souple avant de dévaler dans les escaliers pour rejoindre les écuries. Elle partirait sur le champ pour la ville rebelle, et ce même si elle devait tomber nez à nez avec les armées protégeant la ville. Mais elle voulait savoir, le voir pour le croire Ou bien démasquer cet homme qui usurpait son nom.
Une longue échappée, passant au galop les plaines, les collines, au grès de la lumière de lastre lunaire, ralentissant à peine le train, pour franchir un pont enjambant la Dordogne. Aux premières lueurs du jour, la ville de Castillon apparaissait, elle commença seulement à relâcher les rênes. Il fallait se faire discrète. Dun mouvement léger, elle descendit de sa monture, pour marcher au pas, franchissant la porte Est de la ville. Et si tout cela était vrai, la peur, la joie, se mêlait. Elle ralentit son allure, « Ralentir » était un euphémisme, elle aurait pu à peine doubler une palourde à marée basse.
Et se stoppa enfin. Observant les tavernes venant douvrir. Elle commença par la première « La Bottine souriante ». Un pas vers le comptoir, trois mots au Tavernier.
Bonjour ! Auriez-vous vu un homme blond, sappellant Seurn MacFadyen Eriksen.
* stupide prune ou bien Débile
"Chrüterchraft" = "la force des plantes"
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Anne Sophie, le nez dans loreiller essayait en vain de chercher le sommeil, elle tournait et retournait dans son lit, trop de questions envahissaient son esprit. Suite à un coup de poing rageur dans le coussin de plumes, elle se leva et entama des allers et retours, ses pieds nus effleurant le bois doux du parquet.
La chose était impossible, « Søren vivant », et « qui se trouverait à Castillon ». Elle devenait folle et toute cette peine qui était à fleur de peau remontait et lui lacérait à nouveau les entrailles. Si elle avait bien déjà entendu ce genre de rumeurs à son retour du domaine du Chesne, elle les avait rejetés dun revers de main, chassant cette folle idée de son esprit.
La toute première fois, lorsqu' elle avait entendu ces propos répétés par la cousine de la sur de la bonne qui le tenait elle-même du voisin de son frère, son cur avait bondi de joie, mais sa raison avait pris le dessus. Elle le revoyait, allongé en léglise Sainte Lucie, mort il était mort subitement, tout avait été si vite ensuite. La scène défilait encore sous ses yeux, lentrée des poneys, de sa sur Una réclamant sa dépouille pour lemporter au clan, son invite à les suivre et ensuite larrivée de cette folle femme échevelée qui voulait fermer des portes déjà éclatées. Mêmes ses funérailles avaient été folles comme ce qui il aimait dire de lui, il aurait adoré cela. Ce jour-là, elle navait pu en supporter plus, on se battait son corps, alors quelle ne voulait que le pleurer voir le suivre dans lau-delà pour calmer cette douleur tellement insupportable. La mort devait être douce en comparaison.
La fuite, le froid, le vent et survivre, ne plus parler, devenir lombre delle-même. Après des mois dans le Berry où ses gens avaient fait en sorte quelle salimente et loblige à sortir de sa chambre pour apprendre à survivre. Étrangement le corps shabitue à tout même aux peines les plus denses. Et puis pas une chaude journée dété, elle était revenue affronter Bergerac et ses souvenirs. Tous les soirs par tous les temps elle montait sur ce qui restait de remparts et guettait au loin. Ses yeux souvent se fermaient et elle avait limpression de sentir ses mains sur sa taille fine, remontant sur ses flancs et un geste léger dégager sa blonde chevelure. Son souffle venir chatouiller sa nuque, ses lèvres déposer des baisers qui faisaient germer sur sa peau mille graines de plaisir.
Mais ce soir, mille questions sans réponse lassaillaient, Renlie et son courrier quelle lui avait demandé de lire, Robins et cette lettre étrange, demandant si elle avait été lépouse du Danois, et ceci dans le but de rassurer une amie à lui qui daprès ses dires allait convier en juste noces avec « Son » Blond. Elle avait pris la missive et la lisait et relisait, il ne mentionnait pas lavoir vu, pouvait-il se tromper de personne. Si Søren était vivant pourquoi ne lui avait pas écrit, pourquoi nétait pas venu la voir comme tout être aimant. Car de lamour, entre les deux blonds il y en avait. Une merveilleuse histoire, et puis il y avait eu son accident, lincendie, mais malgré cela toujours autant damour comme au premier jour. Car depuis ce maudit jour ce que savait avec certitude, Anne Sophie, cétait que le vrai miracle, ce nest pas la vie. Elle est partout, grouillante. Le vrai miracle cest lamour. Même si sur le coup le fait quil soit en vie, serai un miracle en soit.
La blonde Normande se passant le film à lenvers, à lendroit et de travers, nen pouvant plus et désirant ne pas attendre la réponse de Robins que son frère devait lui faire, se débarrassa de sa chemise et enfila braies et pourpoint, des bottes au cuir souple avant de dévaler dans les escaliers pour rejoindre les écuries. Elle partirait sur le champ pour la ville rebelle, et ce même si elle devait tomber nez à nez avec les armées protégeant la ville. Mais elle voulait savoir, le voir pour le croire Ou bien démasquer cet homme qui usurpait son nom.
Une longue échappée, passant au galop les plaines, les collines, au grès de la lumière de lastre lunaire, ralentissant à peine le train, pour franchir un pont enjambant la Dordogne. Aux premières lueurs du jour, la ville de Castillon apparaissait, elle commença seulement à relâcher les rênes. Il fallait se faire discrète. Dun mouvement léger, elle descendit de sa monture, pour marcher au pas, franchissant la porte Est de la ville. Et si tout cela était vrai, la peur, la joie, se mêlait. Elle ralentit son allure, « Ralentir » était un euphémisme, elle aurait pu à peine doubler une palourde à marée basse.
Et se stoppa enfin. Observant les tavernes venant douvrir. Elle commença par la première « La Bottine souriante ». Un pas vers le comptoir, trois mots au Tavernier.
Bonjour ! Auriez-vous vu un homme blond, sappellant Seurn MacFadyen Eriksen.
* stupide prune ou bien Débile
"Chrüterchraft" = "la force des plantes"
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