Cassandrenne.
Boire semblait se positionner sur le haut du podium dans les priorités de l'hémiplégique, ce qui pour l'occasion n'était pas pour lui déplaire. La gamine le suivit dans la vaste de salle dans pouvoir s'empêcher de jeter un regard par dessus de sa propre épaule pour observer ce que faisait le dénommé « Mog » : Il n'y avait rien à faire, elle n'avait jamais eu aucune confiance aux gens qui se trouvaient dans son dos simplement, parce que la nature ne lui avait guère octroyer une seconde paire de pupilles sur son échine qui aurait pu être bien pratique.
Cassandrenne ne connaissait pas de demi-mesures : Soit, elle parlait et sortait un nombre impressionnant de mots à la seconde, soit elle se taisait et se murait dans un silence presque inquiétant. De plus n'importe quoi aurait fait l'affaire pour reposer ses jambes et c'est avec un certain bonheur que son fessier rencontra un siège. Entre les maronnements du premier ou les ricanements du second, elle estimait que son silence avait été encore le plus judicieux.
Elle ne rechigne pas devant son godet, et se prend même à apprécier de savoir la bouteille à proximité alors qu'elle s'était jurée il n'y a pas si longtemps de ne plus boire de cette infamie. La première gorgée passe tout aussi mal que la première fois mais la seconde lui procure une sensation de chaleur qui lui semble plus agréable. Elle les regarde tour à tour lorsqu'il les présente : « Mog », ça serait facile à retenir mais l'autre, c'était déjà plus long. Puis, les irlandais, ce n'était pas tous des roux ? Peut-être qu'elle confondait aussi. Elle ne savait pas. Mais dans le doute, elle se tût.
L'énumération de ce dont elle allait avoir besoin se révélait être presque une liste de courses pour elle : Rien, absolument rien à lexception du poignard elle n'avait. Son cheval avait été sauvagement tué et abattu lorsqu'elle fuyait la Savoie : Depuis, elle marchait à pattes comme la fière vagabonde qu'elle était finalement. Sa peur apprivoisée pour les destriers n'était certainement pas à évoquer présentement surtout qu'elle savait y faire face, ne restant plus qu'un léger mal à l'aise à la vue de la bestiole.
Le plaisir de la chasse ou d'en faire une collection ? Les chasseurs avaient l'habitude de garder comme trophée la tête ou une partie du corps de l'animal : Il était probable qu'il fasse pareil aussi. Peut-être qu'il possédait dans une pièce ou dans une cour une foule de têtes piquées sur des bouts de bois qu'il montre à ses invités en les présentant « ça, c'est le petit Mainois qu'on a coursé pendant quatre jours lors de la partie de chasse l'année dernière » La gamine l'écoute et relève sa dernière phrase et vient à poser ses yeux sur lui fixement. Il est impossible de savoir vraiment ce qui se passe dans son esprit : Son expression sérieuse et attentive qu'elle possédait quelques instants plus tôt disparaît pour laisser place à une touche de naïveté digne d'une enfant. Son regard se vide pour se remplir d'une innocence qu'elle n'a plus avant de répondre d'un ton effroyablement neutre lorsque les deux individus eurent fini leur intermède.
Son godet fini, une petite moue se dessina sur son visage et elle se penche pour attraper la bouteille. La gêne, c'est une chose dont elle n'a pas conscience, ni des manières à tenir en public. Pour sûr, on lui a expliqué sans succès. Alors, elle se resserre et fait de même pour les deux autres au passage. Une compagnie, c'est bien joli mais qu'est-ce que c'est ?
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Cassandrenne ne connaissait pas de demi-mesures : Soit, elle parlait et sortait un nombre impressionnant de mots à la seconde, soit elle se taisait et se murait dans un silence presque inquiétant. De plus n'importe quoi aurait fait l'affaire pour reposer ses jambes et c'est avec un certain bonheur que son fessier rencontra un siège. Entre les maronnements du premier ou les ricanements du second, elle estimait que son silence avait été encore le plus judicieux.
Elle ne rechigne pas devant son godet, et se prend même à apprécier de savoir la bouteille à proximité alors qu'elle s'était jurée il n'y a pas si longtemps de ne plus boire de cette infamie. La première gorgée passe tout aussi mal que la première fois mais la seconde lui procure une sensation de chaleur qui lui semble plus agréable. Elle les regarde tour à tour lorsqu'il les présente : « Mog », ça serait facile à retenir mais l'autre, c'était déjà plus long. Puis, les irlandais, ce n'était pas tous des roux ? Peut-être qu'elle confondait aussi. Elle ne savait pas. Mais dans le doute, elle se tût.
L'énumération de ce dont elle allait avoir besoin se révélait être presque une liste de courses pour elle : Rien, absolument rien à lexception du poignard elle n'avait. Son cheval avait été sauvagement tué et abattu lorsqu'elle fuyait la Savoie : Depuis, elle marchait à pattes comme la fière vagabonde qu'elle était finalement. Sa peur apprivoisée pour les destriers n'était certainement pas à évoquer présentement surtout qu'elle savait y faire face, ne restant plus qu'un léger mal à l'aise à la vue de la bestiole.
- « C'est parce que j'ai été archère dans un ost »
La petite précision.
L'arc, c'était loin d'être inné chez elle.
Puis surtout, on estimait qu'elle aurait été la moins dangereuse à cette place.
Fallait croire que non finalement.
Le plaisir de la chasse ou d'en faire une collection ? Les chasseurs avaient l'habitude de garder comme trophée la tête ou une partie du corps de l'animal : Il était probable qu'il fasse pareil aussi. Peut-être qu'il possédait dans une pièce ou dans une cour une foule de têtes piquées sur des bouts de bois qu'il montre à ses invités en les présentant « ça, c'est le petit Mainois qu'on a coursé pendant quatre jours lors de la partie de chasse l'année dernière » La gamine l'écoute et relève sa dernière phrase et vient à poser ses yeux sur lui fixement. Il est impossible de savoir vraiment ce qui se passe dans son esprit : Son expression sérieuse et attentive qu'elle possédait quelques instants plus tôt disparaît pour laisser place à une touche de naïveté digne d'une enfant. Son regard se vide pour se remplir d'une innocence qu'elle n'a plus avant de répondre d'un ton effroyablement neutre lorsque les deux individus eurent fini leur intermède.
- « Son cou était trop épais pour que je le décapite comme une dinde »
Puis, on aurait pas pu le manger
Et ça aurait éclaboussé.
Elle hausse les épaules.
Son godet fini, une petite moue se dessina sur son visage et elle se penche pour attraper la bouteille. La gêne, c'est une chose dont elle n'a pas conscience, ni des manières à tenir en public. Pour sûr, on lui a expliqué sans succès. Alors, elle se resserre et fait de même pour les deux autres au passage. Une compagnie, c'est bien joli mais qu'est-ce que c'est ?
- « Vous êtes nombreux ? »
Dans la compagnie ..Pas dans la pièce,
J'sais compter
« ça consiste en quoi votre compagnie franche »
Ce n'est pas comme si le mot lui était inconnu.
Un ost, c'était clair.
Mais une compagnie, c'était pas de l'aléatoire ?
« Il y a des règles ? »
Je suppose qu'on doit éviter de sentre-tuer...
Puis, on a le droit de faire ce qu'on veut ? Ou pas ..
« On doit rester quelque part ? »
Ou a proximité ...
Les commissures de ses lèvres remontent une à la fois à tour de rôle
Pensive.
« Comment ça se passe en général ? »
La cambrousse, c'est bien pour être tranquille
Mais il n'y a rien à faire.
On apprend rien à part cultiver un champ et traire des vaches.
"Puis on est payé comment?"
ou avec quoi?
Juré, s'il disait qu'elle obtenait juste le droit de respirer
Elle fuirait.
*hips*
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