Marzina
Une charmante petite discussion entre époux en taverne, à base de mots doux prononcés sur le ton propice: les O Mordha s'envoient des insultes à la gueule, le tout en s'assurant que tout le voisinage en profite.
Madame affirme qu'elle peut pas partir: pas tant que tout ne rentre pas. Monsieur s'énerve, et sa femme lui explique qu'elle ne peut PAS faire un choix. Le mari devient tout rouge et prêt à défoncer quelques tronches, avant qu'en se foutant largement de sa tronche, l'épouse lui explique qu'elle parlait de ses robes dans la charrette: pas assez de place. La poisse.
Solution toute trouvée par le comte consort: acheter un truc de plus. Sauf que voilà, Son Altesse ne voyage pas sur des rafiots tout pourris, "une barque tout juste bonne à aller pêcher" comme elle dit. Sans parler de sa phobie de l'eau, être sur le bateau ca va, s'imaginer qu'un bateau tout rafistolé puisse finalement couler et la faire atterrir au beau milieu de l'eau, là plus rien ne va.
"En plus il est même pas neuf, c'est de l'OCCASION! On n'est pas des pauvres pour acheter de la vieille merde!"
Finalement la situation s'arrange quand il vient à l'esprit irlandais l'idée de corrompre sexuellement sa femme. La réconciliation s'opère sur l'oreiller, jusqu'à ce moment précis de la matinée, celui où le soleil se lève et envoie ses rayons lumineux à travers les vitraux d'une grande maison vide. La blonde en chainse et les boucles blondes froissées observe son mari en attendant qu'il ouvre un oeil. Une fois ce mouvement détecté, elle lui annonce sans ambages:
"C'était formidable cette nuit vous savez -comme toujours quand il s'agit de nos ébats- mais vous savez...je suis désolée, je ne peux pas partir!"
Et de lui adresser un sourire ravageur pour achever de le convaincre, la séduction est probablement le meilleur atout qu'il lui reste pour désamorcer un Irlandais prêt à exploser.
"Je peux pas abandonner certaines de mes affaires. Je peux pas laisser ma maison vannetaise -vous imaginez qu'elle soit squattée cet hiver par des pauvres pendant que je serais pas là?! Je ne peux pas monter sur votre rafiot tout pourri qui risque de se faire manger par les crabes et les barracudas avant d'arriver à Angers! Je supporte pas vos mercenaires à la con de toute façon -sauf la femme qui était de mon avis là, comment elle s'appelait déjà? Enfin bref, je ne peux pas être angevine. Pas possible. Nann. Oubliez. J'y ai bien réfléchi, je viens pas."
Léger baiser déposé sur les lèvres de l'époux avant d'ajouter avec un sourire:
"Mais amusez-vous bien avec vos nouvelles recrues bras cassés!"
Là, elle en est sûre, le message va passer. Elle a été super diplomate, elle a déployé tous ses arguments! Ou peut-être pas...Coup d'oeil à son mari pour vérifier s'il est fâché.
Au pire, elle pourra toujours découvrir ses clavicules en cas d'urgence.
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Madame affirme qu'elle peut pas partir: pas tant que tout ne rentre pas. Monsieur s'énerve, et sa femme lui explique qu'elle ne peut PAS faire un choix. Le mari devient tout rouge et prêt à défoncer quelques tronches, avant qu'en se foutant largement de sa tronche, l'épouse lui explique qu'elle parlait de ses robes dans la charrette: pas assez de place. La poisse.
Solution toute trouvée par le comte consort: acheter un truc de plus. Sauf que voilà, Son Altesse ne voyage pas sur des rafiots tout pourris, "une barque tout juste bonne à aller pêcher" comme elle dit. Sans parler de sa phobie de l'eau, être sur le bateau ca va, s'imaginer qu'un bateau tout rafistolé puisse finalement couler et la faire atterrir au beau milieu de l'eau, là plus rien ne va.
"En plus il est même pas neuf, c'est de l'OCCASION! On n'est pas des pauvres pour acheter de la vieille merde!"
Finalement la situation s'arrange quand il vient à l'esprit irlandais l'idée de corrompre sexuellement sa femme. La réconciliation s'opère sur l'oreiller, jusqu'à ce moment précis de la matinée, celui où le soleil se lève et envoie ses rayons lumineux à travers les vitraux d'une grande maison vide. La blonde en chainse et les boucles blondes froissées observe son mari en attendant qu'il ouvre un oeil. Une fois ce mouvement détecté, elle lui annonce sans ambages:
"C'était formidable cette nuit vous savez -comme toujours quand il s'agit de nos ébats- mais vous savez...je suis désolée, je ne peux pas partir!"
Et de lui adresser un sourire ravageur pour achever de le convaincre, la séduction est probablement le meilleur atout qu'il lui reste pour désamorcer un Irlandais prêt à exploser.
"Je peux pas abandonner certaines de mes affaires. Je peux pas laisser ma maison vannetaise -vous imaginez qu'elle soit squattée cet hiver par des pauvres pendant que je serais pas là?! Je ne peux pas monter sur votre rafiot tout pourri qui risque de se faire manger par les crabes et les barracudas avant d'arriver à Angers! Je supporte pas vos mercenaires à la con de toute façon -sauf la femme qui était de mon avis là, comment elle s'appelait déjà? Enfin bref, je ne peux pas être angevine. Pas possible. Nann. Oubliez. J'y ai bien réfléchi, je viens pas."
Léger baiser déposé sur les lèvres de l'époux avant d'ajouter avec un sourire:
"Mais amusez-vous bien avec vos nouvelles recrues bras cassés!"
Là, elle en est sûre, le message va passer. Elle a été super diplomate, elle a déployé tous ses arguments! Ou peut-être pas...Coup d'oeil à son mari pour vérifier s'il est fâché.
Au pire, elle pourra toujours découvrir ses clavicules en cas d'urgence.
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