Kronembourg
« Il n'est rien de plus urgent que d'apprendre la patience, le plaisir de se perdre, la ruse et le détour, la danse et le jeu, pour se retrouver capable de façonner sa vie comme une ironique oeuvre d'art. »
Jacques Attali
Jouer.
Tous les deux ne savait faire que ça. Jouer. Jouer et se jouer, l'un de l'autre autant que l'un avec l'autre, abattre leurs cartes, miser sur leurs atouts, tenter parfois le bluff et espérer remporter le pot in extremis sur la dernière mise.
C'est ainsi que leur relation avait commencé. Jeu dangereux, liaison dangereuse, flirt et badinage les ayant conduits Elle contre le mur d'une taverne Bordelaise, et Lui immergé sous sa robe. Par jeu. Jeu de séduction, de surenchère qui vous entraîne dans l'audace.
Et à chaque moment de jeu, les cartes et les ruses se voyaient redistribuées dans une nouvelle donne déconcertante. Lorsque la Sirène se renversa au sol, bouche entrouverte et main sur son visage, son coeur chavira et il faillit céder à la facilité terriblement tentante de la recouvrir et de faire céder peut-être trop rapidement le verrou de cette robe qui, de par sa position allongée, laissait maintenant entrevoir une jambe pleine et une cuisse ferme, dont il arpenta la peau jusqu'au genou, avant que sa paume recouvre l'articulation puis remonte vers l'intérieur en traçant quelques sillons du bout des ongles.
Auprès de Cyrinea, rien n'était jamais conquis d'avance. On pouvait la croire en position de capituler au moment même où elle reprenait le dessus.
Il n'échancra donc pas la robe davantage qu'elle ne l'avait laissée au naturel, mais les sillons de ses mains atteignirent rapidement une peau plus fine et ô combien plus sensible dont il se joua, évidemment et indécemment sous l'étoffe, avec le plat du doigt.
L'autre main qui avait capturé son poignet l'amena à hauteur de son entrejambe. Son regard s'ancra définitivement dans le sien.
Montrez-moi ... Souffla-t-il pendant que déjà le doigt profanait à outrance l'intimité sacrée.
Ne pas voir la cause mais en voir les effets, voilà qui lui semblait tout à fait jouable, comme mise en bouche.
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Jacques Attali
Jouer.
Tous les deux ne savait faire que ça. Jouer. Jouer et se jouer, l'un de l'autre autant que l'un avec l'autre, abattre leurs cartes, miser sur leurs atouts, tenter parfois le bluff et espérer remporter le pot in extremis sur la dernière mise.
C'est ainsi que leur relation avait commencé. Jeu dangereux, liaison dangereuse, flirt et badinage les ayant conduits Elle contre le mur d'une taverne Bordelaise, et Lui immergé sous sa robe. Par jeu. Jeu de séduction, de surenchère qui vous entraîne dans l'audace.
Et à chaque moment de jeu, les cartes et les ruses se voyaient redistribuées dans une nouvelle donne déconcertante. Lorsque la Sirène se renversa au sol, bouche entrouverte et main sur son visage, son coeur chavira et il faillit céder à la facilité terriblement tentante de la recouvrir et de faire céder peut-être trop rapidement le verrou de cette robe qui, de par sa position allongée, laissait maintenant entrevoir une jambe pleine et une cuisse ferme, dont il arpenta la peau jusqu'au genou, avant que sa paume recouvre l'articulation puis remonte vers l'intérieur en traçant quelques sillons du bout des ongles.
Auprès de Cyrinea, rien n'était jamais conquis d'avance. On pouvait la croire en position de capituler au moment même où elle reprenait le dessus.
Il n'échancra donc pas la robe davantage qu'elle ne l'avait laissée au naturel, mais les sillons de ses mains atteignirent rapidement une peau plus fine et ô combien plus sensible dont il se joua, évidemment et indécemment sous l'étoffe, avec le plat du doigt.
L'autre main qui avait capturé son poignet l'amena à hauteur de son entrejambe. Son regard s'ancra définitivement dans le sien.
Montrez-moi ... Souffla-t-il pendant que déjà le doigt profanait à outrance l'intimité sacrée.
Ne pas voir la cause mais en voir les effets, voilà qui lui semblait tout à fait jouable, comme mise en bouche.
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