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Manoir

[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

Ombeline


A une trentaine de toises d’un vieux portail noir orné du blason artésien scindé d’une cravache, et au sol de deux statuettes de loups à l’effigie de la Guilde des PDA, se dressait le manoir de la Baronne d’Ytres & Dame d'Avesne-lès- Bapaume, Ombeline.

Un visiteur averti qui aurait profité de cette fin de journée ensoleillée aurait pu entendre, non loin de l’entrée du vaste Domaine, un petit cliquetis métallique répétitif. Le bougon de Rufus, paré d’une vieille redingote grise, remettait en état d’un bon coup de brosse et de gros pinceaux, les grilles forgées quelque peu rouillées. Même si le vieux coursier militaire se concentrait sur sa tâche, cela ne l’empêchait point de surveiller du coin de l’œil les deux jeunes garnements qui jouaient non loin de là. Depuis la tentative avortée d’assassinat à l’encontre de sa maîtresse, Ombeline, il était sans cesse sur le qui vive et l’inquiétude le taraudait continuellement. Sortirait-elle enfin de cette léthargie dans laquelle elle était plongée. Son sourire lui manquait tout comme, il ne l’aurait jamais cru possible ses tonitruants courroux.

L’escouade formée par Cyann, Néfi, Lord et Shazame, partie en quête des potentiels assassins n’avaient toujours pas donné signe de vie … Se signant, chose rare pour cet homme de peu de foi, il souhaita que rien ne leur soit arrivé durant leur expédition.

Son ouvrage accompli, il admira ce dernier avec grande fierté, se dressant de tout son long, et lissant sa belle moustache. Il se permit une petite pause salvatrice et se rinça avec entrain le gosier d'une de ses bibines fétiches, arrimée là, par le plus pur des hasards, dans l'une des poches de sa redingote usée. Ensuite, il rangea son attirail dans sa vieille sacoche puis longea l’étroit chemin empierré et tortueux, traversa le petit pont de bois tout en jetant des coups d’œil furtifs aux alentours. Les deux marmots n’étaient plus en vue …


Quelle bêtise étaient-ils en train de préparer ces deux asticots là, songea le vieux coursier. Le vice dans la pieau, j’vous l’dis, que du vice zà cet âge … za pense qu’à zaccager … Grffff, bon zest pas l’tout, j’ai tout za à ranger, mwoi et zest qui donc qui va d’voir nourrir la marmaille, humm, zesty encore pour ma pomm’. Arfff ... Grffumm.

Marmonnements incompréhensibles s'ensuivirent et moulinets du bras droit tandis que du gauche la vieille sacoche tanguait ...

L’homme s’arrêta devant les portes des écuries, se gratta la couenne tout en levant la tête vers les bois … Picotement au niveau de sa nuque … Une drôle de sensation venait de le frapper … Ecarquillant ses gros yeux globuleux, il scruta l’horizon mais ne nota rien d’incongru … se tapant le front, il ronchonna contre sa nouvelle paranoïa aigue, puis cracha un de ses magnifiques molards bien verdâtres au sol avant de s’engouffrer dans les écuries.

La nuit n’allait point tarder à tomber et bien des choses restaient encore à faire ...
Ombeline
[Des heures bien avant ... remontée du fil du temps...]

Cyann a écrit:



En provenance d'Ytres


Alors qu’un soleil d’hiver tentait d’étendre ses bras sur la toile cuivrée du ciel, le blanc tourbillonnant envahit l’espace et la neige se mit à voleter ci et là en des milliers de flocons aussi légers que le duvet des oisillons. Bientôt, sur la route, une nouvelle fine couche de neige, encore poudreuse, constitua un petit matelas sous le pas des montures et, absorba les bruits pour rendre les quatre cavaliers au silence feutré qui régnait soudain.

Son nez mutin au vent, Cyann goûtait le plaisir de la chevauchée, s’autorisant de temps à autre un petit trop. L’air frais la vivifiait et malgré le but de leur visite, le fait de sortir à nouveau du domaine , de partir à l’aventure l’excitait, la rendant à une partie d’elle même, enfouie depuis quelques temps sous des couches de mondanités liées à son image de « femme de lettre »… Et puis, sans se l’avouer, l’absence de son amie, Ombeline, allongée là, dans son lit comme Blanche Neige dans son cercueil de glace lui pesait lourdement. Et, ce n’était pas le mutisme de Shazame, l’enfermement de Lord qui allait l’aider. Non , elle tirait sa force de la présence de l’enfant, Natanaël. Pour lui, il fallait que la vie continue. La jeune femme tourna la tête et regarde Nefi juchée, elle aussi, sur sa monture à quelques encablure d’elle. La présence de son amie lui faisait beaucoup de bien et, nul doute qu’une médicastre serait une aide dans cette enquête périlleuse. Néfi lui jeta un regard interrogateur auquel elle répondit par un sourire et un hochement de tête, puis, elle regarda droit devant elle et réajusta son capuchon de laine. Enfin « périlleuse ». Peut être que leur enquête s’arrêterait au deux cadavres .. ou peut être pas …

Quelques minutes plus tard, les quatre cavaliers traversait le fameux bosquet évoqué par Lord dans son récit. Celui ci semblait très absorbé. Il observait des indices sur le sol, les arbres, Aristote sait quoi ! Toujours est il qu’il finit par descendre de sa monture, se baisser chercher à terre, se relever marcher plus loin. Puis, plus loin encore. Bientôt, il s’arrêta un air circonspect sur son visage. Il revint sur ses pas. Cyann arrêta sa monture et le laissa faire. Shazame et Nefi durent de même derrière elle et le géant vint les retrouver. Il dit de sa voix grave et profonde :


Je suis sur que c’est là est pourtant les cadavres n’y sont pas …

Tu les avais laisser sur la route elle même hein ?
* hochement de la massive tête de Lord *
…..... * hochement entendu de Shazame en retour ..
avec toute cette neige, on devrait peut être aller à l’autre bout du bosquet ? Cyann et Néfi, restez là : nous on inspecte plus loin ce chemin et on reviendar vous dire ...


D’accord oui.


Cyann regarda les deux hommes s’éloigner puis,,elle plongea son regard dans celui de Néfi, un sourire au lèvre :

Ah les hommes ! Bon va pas faire les potiches noon ?



Nefi a écrit:


elle n'avait pas voulu se retourner vers les deux enfants qui du perron les regardaient partir, ils avaient passé le portail et prient le chemin que lord ouvrait en tête de leur petite troupe, la neige se remit à tourbillonner autour d'eux changeant de direction selon le vent, fouettant les visages quand une bourrasque plus violente poussait d'un coup ses milliers de flocons virevoltants aveuglant au passage les cavaliers. Le flot n'était pas encore très abondant et Néfi souhaita qu'il en reste ainsi sinon la tache s'annonçait ardue. Resserrant étroitement sa cape de laine sur autour d'elle, elle croisa le regard azur de Cyann posait sur elle et fut surprise de son expression, l'interrogeant silencieusement du regard son amie lui sourit en retour et Néfi fit de même.
Chemin faisant elle réfléchit au traumatisme subit par Ombeline. elle savait d'expérience que si le corps faisait son œuvre pour se guérir et réparer les dégâts subit l'âme quant à elle avait un tout autre pouvoir provoquant de longue période d'immobilisme pas toujours compréhensible de l'homme. Elle en était à réfléchir au moyen à mettre en œuvre pour aider son ami quand ses compagnons stoppèrent leurs montures et mirent pieds à terre. De son regards de jade elle parcourut les lieux la neige était vierge autour d'eux indiquant que personne n'avait emprunté ce chemin depuis un moment. Mais la neige qui était tombé ses dernières heures avait évidement tout recouvert.

Le paysage était étrange d'une blancheur maculé contrastant avec le noir des arbres effeuillé qui prenaient en hiver cette allure sinistre et désolé, que réveillait cependant les reflets de lumière dans les cristaux de glace accrochés aux branches.

Imitant le reste de la troupe elle mit pieds à terres également faisant crisser la neige sous ses pas. Et s'approcha de Cyann la longe de guizmo dans la main. Celle ci observait lord qui cherchait les corps partout et visiblement ne les trouvait pas. Shazame le rejoignit et ensemble ils décidèrent d'allé plus loin leur demandant de rester sagement ou elles étaient. N’en croyant pas ses oreilles Néfi se tourna vers Cyann qui visiblement avait la même pensé qu'elle


Ah les hommes ! Bon va pas faire les potiches noon ?



nan surement pas, te jure, ils changeront jamais, regarde donc sur ta droite je regarde sur la gauche ils ne sont pas parti sur leur petites jambes nos gaillards ils ne doivent pas être loin à moins que leur compagnons ne soit venue les planquer un peux mieux c'est possible aussi...


revenant à l'entrée du bosquet Néfi sortit son épée de son baudrier en la conservant dans son fourreau et commença à sonder les fossé. Scrutant l'état de la neige et des branches basses à la recherche d'indice indiquant le lieu de lutte ou de déplacement possible. Quelques minutes passèrent ainsi chacune sondant les terrains alors que les hommes s'étaient éloignés, quand Néfi s'approcha d'un changement de relief dans le terrain. Le fossé laissait place à un petit chemin s'enfonçant dans le bosquet la neige plus tassé à cette endroit elle était recouverte d'une neiges plus poudreuse mais garder une nette emprunte plus compacte quelle découvrit en écartant un peux la couche superficiel et poudreuse qui laissait place à une couche plus compact et gelée. Se redressant elle observa les environs les branche autour étaient cassé et la cicatrice encore fraîche. Ce tournant vers Cyann elle siffla légèrement pour attirer sont attention et lui fit signe de venir quand celle ci se tourna vers elle l'œil interrogateur...


Cyann a écrit:


nan surement pas, te jure, ils changeront jamais, regarde donc sur ta droite je regarde sur la gauche ils ne sont pas parti sur leur petites jambes nos gaillards ils ne doivent pas être loin à moins que leur compagnons ne soit venue les planquer un peux mieux c'est possible aussi...

cinq sur cinq …

Les deux femmes rirent de bon cœur puis, elles entreprirent d’inspecter les parages. Chacune de leur côté. Après tout, Lord avait l’air sur que c’était bien ici qu‘il avait combattu les trois rufians. Comme disait Néfi, le troisième larron était peut-être revenu effacer les traces qui auraient pu les ramener à lui…Cyann t observa quelques instant la silhouette svelte et élancée de la brune Néfi qui s’enfonçait dans le bosquet., tout en méditant Elle même se décida à s’enfoncer sous les frondaisons du côté opposé. Sous ce ciel bas, les sous-bois, avec leurs arbres aux longs doigts nus frissonnant dans la bise glaciale, avaient comme un air un rien menaçant. Cyann resserra les pans de son manteau en peau de renard sur son corps et avança avec précaution dans cette pente un peu abrupte, tâtant le terrain de son pied avant de s’engager plus avant. La fine couche de neige fraîche, ajoutée à celles plus anciennes, craquait parfois sous ses bottes de cuir, si bien qu’elle s’enfonçait alors jusqu’au mollet dans cet océan poudreux. Elle scrutait ci et là mais, rien ne semblait indiquer quoi que ce soit. Point de traces de passage Elle avança donc encore, s’enfonçant plus loin , l’atmosphère se faisant chaque fois plus sombre, plus oppressante. POur faire fuir le sombres sans doute, elle s'écria tout de go :

Parbleu, avec toute cette neige, bien heureux celui qui suivra une piste !


Elle jeta un regard en arrière et jugeant qu’elle s‘était bien trop éloignée de la route ; elle décida de longer la route et de scruter cette fois entre elle et la route, à la recherche de traces. Après tout, si un complice était venu caché les deux corps, il n’avait sûrement pas pris la peine de les porter sur des lieues pour sur. Au milieu des craquements du bois sous la morsure du froid et de quelques rares galopades de petites pattes à l’abri des regards, Cyann avança silencieusement , tous les sens aux aguets. Son cœur battait la chamade et sa peau était tendue … Elle finit par remonter lentement vers la routes, ayant renoncé à trouver quoi que ce soit. Peut-être Néfi aurait elle été plus chanceuse. Avant d’arriver sur la route, elle eut une envie pressante, ben oui ça arrive même aux dames pardi ! Elle profita donc d’être cachée par le fouillis des branchages dénudés, envahis de lichens par endroit, pour ôter ses braies et se soulager. C’est une fois son affaire sur le point de finir qu’elle remarqua un étrange reflet dans la neige. Elle secoua ses nattes blondes, n’en croyant pas ses yeux. Voilà qu’elle s’imaginait voir une paire de fesses ….

Sa petite voix intérieure tonna : Ventrebleu, t’es drôlement obsédée crénom d’une bobine, j’sais bien qu’depuis qu’un homme t’as honorée ça r’monte à une paye mais tout d’même : d’la à voir des paires de fesses partout pffuit nan là vraiment tu baisses ma pov Cyann!


Cyann, d’abord surprise, renoua ses braies puis, ne prêtant aucune attention à sa voix intérieure, elle poussa du bout du pied la neige qui encadrait ce soi disant mirage.. découvrant ainsi le bas d’un dos puis, un bout de tissu qui devait être une chemise tachée de sang et enfin une chevelure noire et frisée.

C’est alors qu’elle entendit une voix au loin. Indubitablement c’était Néfi qui s'égosillait. Quant à savoir ce qu’elle disait, cela se perdait dans le vent. Trop absorbée par sa découverte, Cyann continua son ouvrage. Elle ôta toute la neige pour voir l’ensemble du cadavre rigidifié et heureusement maintenu par la neige et la température ambiante en un état acceptable. La jeune femme observa alors l’étrange spectacle. L’homme reposait sur le ventre. Manifestement, il avait été détroussé car il n’avait plus ni chausse ni braie ce qui expliquait que son postérieure eut jailli de la fine pellicule blanche.


Et ben mon gaillard, si c’est bien toi qui a mis mon Ombeline dans cet état, je suis fort aise de t’avoir pissé à la raie comme on dit …

Et oui même au moyen âge les actes manqué existait déjà faut croire … et quelle répartie pour notre poétesse célèbre pour ses rimes romantiques … Cyann entreprit alors de chercher des armes mais, il semblait bel et bien que le brigand n’avait sur lui que sa chemise, ce qui s’expliquait sans doute par son état lamentable.. il devait être blessé quelque part , Néfi se chargerait d’examiner tout cela bien mieux qu’elle se dit la jeune femme. Elle jeta un dernier coup d’œil au dos du macchabée et lui lâcha en guise d’oraison funèbres

Tu as joué et tu as perdu …

Elle rajouta pour elle même …

Mais je suis curieuse de savoir ce qui t’y a poussé … Bon on dit souvent que les morts ne parlent pas et tu as pas l’air du genre bavard sur … mais on va voir ça …


La jeune femme remonta la pente d’un pas alerte et arriva les joues roses en haut de la route où une Néfi la fusilla de son regard émeraude, les mains sur les hanches :

Ben alors ça fait des plombs que je t’appelle, tu es sourde ou quoi ?

Cyann sourit à Néfi se disant que le regard qui tue c’était pas trop le truc de Néfi quoique …


C'est le grand âge que veux tu ?
* sourire taquin*
Au lieu de rouspéter, viens donc ... je crois que j’ai trouvé ce qu’on cherche, en tout cas un. A nous de trouver le second.


Elle dévalèrent à nouveau la pente et Cyann guida Néfi à l’endroit précis ou gisait le macchabée.


Lordkiche a écrit:


Alord que Nefi et Cyann cherchaient, Lord s'était arrêté. Insensible au froid qui fouettait son visage, le géant, immobile, se remémorait chaque détails de la scène qu'il avait vécu ici...
La chevauché pour rattraper Ombeline. Les trois silhouettes : deux hommes et l'ancienne capitaine. Un cri et sa dame qui s'écroule ! Deux arbres plus loin, sur la gauche: le tireur. L'épée qui se lève pour s'abattre. Sa parade, Puis le combat autour du corps gisant. Se cacher de l'archer ! Les chevaux en écran ! Le premier mort...l'immense épée avait profondément tranché l'épaule, broyant l'omoplate...un râle, des gargouillis sanglants...
La peur dans les yeux de l'autre. Des attaques désespérées...
Un pas de trop en arrière et la botte d'Ombeline le faisant trébucher puis tomber... Le cheval effrayé. La ruade touchant le brigand à la hanche. Se relever. Tuer.

Des appels le ramenèrent au présent.
-Et bien ! Quelle voix cette Néfi...Pourquoi appelait elle ainsi Cyann ?

Un vague énervement le gagna...s'il ne s'était pas interrompu...Où était donc cet arbre ?!
Il réussit à ne traduire les noms d'oiseaux dont il abreuvait mentalement la brune et la blonde qu'en un sonore grognement...

Puisqu'il ne se souvenait plus pour l'instant, autant les rejoindre...
Ce qu'il fit.


Nefi a écrit:


elle avait voulu rester discrète sifflant simplement pour ne pas crier voyant la tête blonde de Cyann au milieu des branchages désolés par les longs mois d'hiver, elle pensait que celle ci l'avait entendu mais voilà qu'elle disparaissait soudain. Quelques peu soucieuse elle décida de la rejoindre ce serais plus simple et plus discret, ne la percevant plus mais entendant marmonner elle l'appela doucement.

Cyann tu es là, ... pas de réponse.


v'là qu’elle l'entendait maintenant parler à quelqu’un mais elle entendait que le son d'une seul voix.

Elle gatouille ou quoi la Cyann vin de diou.


Cyannnnnn... ou est tu ???


Une bourrasque de vent chargé de flocons de neige lui coupa le siffler lui remplissant la bouche de cristaux glacé qui de suite se transformèrent en eau.

pouawww v’là bien la seul fois de l'année ou j'aurais du de l'eau bon sang...

Se remettant tout juste de ses émotions gustative elle vit la blonde remonté à la surface la regardant d un air sévère et toujours contrarié de sa mésaventure elle accueillit la jeune femme avec son air des mauvais jours

Ben alors ça fait des plombs que je t’appelle, tu es sourde ou quoi ?


C'est le grand âge que veux-tu ?
* sourire taquin*
Au lieu de rouspéter, viens donc ... je crois que j’ai trouvé ce qu’on cherche, en tout cas un. A nous de trouver le second.


el'grand âge ben tiens, il a bon dos el'grand âge allé zou montre moi le gaillard qu'on voit ce qu'on peut en tirer...

Elles descendirent ensemble Cyann devant elle lui montrant le chemin...

Une fois arrivé Néfi se mordit la langue et fronça le nez. Voir le gaillard les fesse nue dans la neige violacé par la mord et le froid dans une position parfaitement grotesque manquèrent la faire éclater de rire si à ce moment une odeur d'urine chaude se mêlant à celle de la terre ne lui avait fait froncer le nez. Scrutant le sol rapidement elle trouva bien vite à deux pas de ses bottes les traces du délit qui sans nulle doute avait précédé la découverte. Ne disant rien par discrétion elle s'écarta cependant bien vite souhaitant ne pas avoir posé les bottes au mauvais endroit.

Ben on dirait bien que le détrousseur c'est fait détrousser il va avoir l air malin le bougre le cul au vent devant Aristote. Quoique mais avis il n’aura pas froid dans l'éternité celui là.

Allé aide moi donc on va le retourner histoire de voir ce qu'il peut encore nous apprendre.


À elles deux, elles parvinrent à le retourner dévoilant le reste du bonhommes qui dans son masque figé avait un air totalement absurde la bouche et les yeux grands ouvert le visage d'une couleur grisâtre maculée de bout et d'égratignures et sur lequel les flocons qui continuaient à tomber au travers des branches s'accrocher. Observant le reste du corps elle ne mit pas bien longtemps à découvrir la raison de son trépas l'épaule fracassé laissait paraitre une grande entaille qui avait du tout détruire sur son passage provoquant une importante hémorragie.

ma foi vu ce qu’il reste de lui il va pas nous apprendre grand choses. il s'est visiblement fait détrousser par des passants avant d'être balancé ici, regardant sa bouche aux chicots douteux elle montra à cyann regarde z'ont même du lui piquer ses dents en or regarde on voit bien il reste encore les trous...

Bon on sait jamais on va prendre sa description ça peux toujours servir pour la suite, tu as de quoi noter ? Une femme de lettre comme toi tu dois avoir de quoi non ?

Leurs regards se croisèrent, et elles se sourirent d'un air entendu. Elle sorti de sa besace un peu de papier grossier et une mine de plomb

Bon doit bien faire 6 pieds de haut le bougre et environs 170 livres, brun, yeux...

Se penchant pour regarder les yeux figés et vitreux...

ben dit-il à pas du faire des ravages de ce coté...

Sont marron on dirait même qu’il a une légère coquetterie sur le droit.
Il avait surement des dents en or... je dirais deux...

pfff et pas bien monté avec ça pfff... elle regarda Cyann en riant et se releva. Sinon rien de spécial. humm... faudrait qu’on trouve le deuxième maintenant...


Tout en parlant elle se redressa et scruta les environs puis repensant à la petite marre malodorante elle regarda ou elle se trouvait et fit bien vite un écart sur le coté. Certainement trop prompte puisqu’elle buta dans quelques choses tombant à la renverse et se retrouva bien vite au sol les jupes retroussé et tonnant comme un Chartier...



Cyann a écrit:


ma foi vu ce qu’il reste de lui il va pas nous apprendre grand choses. il s'est visiblement fait détrousser par des passants avant d'être balancé ici, regardant sa bouche aux chicots douteux elle montra à cyann regarde z'ont même du lui piquer ses dents en or regarde on voit bien il reste encore les trous...

des passants ? des faquins oui ! Lui ont même pas laisser ses braies, faut en vouloir quand même… elle devaient pas être bien propres …

Bon on sait jamais on va prendre sa description ça peux toujours servir pour la suite, tu as de quoi noter ? Une femme de lettre comme toi tu dois avoir de quoi non ?


Cyann sort de son éternel sac en cuir plus qu’élimé, un bout de parchemin froissé et note en levant parfois un sourcil, les remarques Néfi.

ben dit-il à pas du faire des ravages de ce coté...


C’est clair pas un mirliflor lui !

La jeune femme voit l’image d’un homme s’imposer à elle. Sa voix intérieure retentit telle le marteau du forgeron s’abat sur la lame brûlante: un mirliflor ! Cesse donc de penser à ce .. goujat ; elle regarde Nefi se relever puis, chercher du regard autour d’elle. Elle voulu éviter un truc et fit un écart puis, elle buta dans quelques choses et tomba à la renverse les jupes retroussées et tonnant comme un chartier... Cyann éclata de rire. Petites pluie de grelots qui vint percuter les arbres alentour comme endormis. Elle se mit alors à débiter un ptit air :

Elle est tombé par terre, c’est la faute au pépère
Le nez dans le pipi c’est la faute à bibi !
* Nouveaux éclats de rire *


Néfi ne se relevant pas, Cyann inquiète, s’approche de son amie d’un pas souple et agile

Tu ne t’es pas fait mal au moins ? * Se baisse tout en parlant * Tu as l’air empêtrée dans je sais pas qu ..
* La jeune prends un truc qui repose sur la fesses de Néfi et le lève tout haut enfin essaye , le truc qui s’avère être un main bleutée et cagneuses aux ongles rongés est relié à un corps .. une nouvelle fois du bout de sa botte, elle ôte la fine pellicule de neige et découvre un torse. *
ha ben même mort c’ui là, il te la fout au panier ! Pas croyabl’ ces hommes tout’d’meme !
C’est Chris qui a être content de savoir que tu préfères te faire peloter par le premier macchabée venu !


La plantureuse blonde éclate de rire devant la mine renfrognée de Néfi, enfin assise, ses cheveux bruns défaits cascadant sur ses épaules, le visage maculé de quelques traces noirâtres qu’elle essuie d’un revers de manche.


Lordkiche a écrit:


ha ben même mort c’ui là, il te la fout au panier ! Pas croyabl’ ces hommes tout’d’meme !
C’est Chris qui a être content de savoir que tu préfères te faire peloter par le premier macchabée venu !


Hum...désolé de déranger cette brillante poésie...-bien que je comprenne le bonhomme-

Le géant s'approcha et regarda le premier mort
Oui c'est un de ceux avec qui je me suis battu. Mais il était plus habillé : Une capeline noire , un pourpoint de couleur bordeaux je crois et armé d'une épée assez courte.
L'autre était habillé avec des habits de lin élimés. C'est lui ?
Oh attention mesdames il semblerait qu'un renard ait pissé par là !

J'ai retrouvé l'arbre où devait se tenir l'archer qui a blessé Ombeline...J'ai dû casser la flèche pour la transporter...ça devait être par là bas, sur le bord du chemin...dans la boue...
Pauvre dame...raah si j'avais été là plus tôt !!!

Le colosse serra les points.


Nefi a écrit:


pestant toujours en essayant de redresser elle entendit soudain la vois clair de Cyann.

Elle est tombée par terre, c’est la faute au pépère
Le nez dans le pipi c’est la faute à bibi !
* Nouveaux éclats de rire *


puis un éclat de rire suivit.

Non de non vient donc m'aider au lieu de glousser, tes points discrète.


Elle entendit plus qu’elle ne vit la jeune femme s'approcher.


Tu ne t’es pas fait mal au moins ?
Tu as l’air empêtrée dans je sais pas qu’ ..

ha ben même mort c’ui là, il te la fout au panier ! Pas croyabl’ ces hommes tout’d’meme !
C’est Chris qui a être content de savoir que tu préfères te faire peloter par le premier macchabée venu !


Entendant ça et comprenant le sens de ses paroles elle se releva d'un bon comme piqué par un essaim d'abeille après s'être servit dans une ruche....

Une fois sur ses pieds et se retournant elle découvrit ce qu'elle avait deviné suite au parole de son amie. Elle avait découvert le second larron. Quelques pas dans sa direction suivirent d'un floc floc évocateur d'une terre détrempé, petite parcelle de neige fondue sur laquelle elle baissa les yeux découvrant une fois de plus ce qu'elle cherchait à éviter depuis le début. Maudissant mentalement dame nature et Cyann elle grogna puis se déplaça bien vite, contournant le corps que la blonde avait commencé à déneiger elle se pencha sur lui.

Il avait visiblement subit le même sort que son comparse et mais la chemise certainement en meilleur état avait elle aussi été emporté par les détrousseurs.

Donnant comme pour le premier une description du corps que Cyann prenait en note au fur et à mesure le regard de Néfi fut attiré par une ombre noirâtre sur l'avant bras du cadavre.

ohh voilà qui peux être utile, ce n'est point banale un homme tatoué... ah tu déjà vue ce symbole ?


Cyann a écrit:


Au cours de la conversation des deux femmes, les deux hommes surgirent. Au moment ou Lord dit

Oh attention mesdames il semblerait qu'un renard ait pissé par là !

La plantureuse blonde manqua s'étouffer et vira au rouge. Elle grommela un brin puis se concentra sur son bout de parchemin ou d'ailleurs, elle avait fait une tache d'encre pffuit.


ohh voilà qui peut être utile, ce n'est point banal un homme tatoué... as-tu déjà vu ce symbole ?


Cyann leva le nez de son parchemin, le roula et se releva pour s’avancer et contempler d’un oeil pensif le tatouage du vilain. La blonde fronça les sourcils.

Ca ressemble à une pieuvre non ?
*Fronce ses sourcils blonds. Silence méditatif, son regard océan se drape de voiles puis, un éclat métallique brille dans ses prunelles*
Ca me fait penser à la pieuvre noir… mais bon ça fait belle lurette que le clan a disparu… il n’y a guerre qu’une pro –fesseuse d’histoire surnaturelle pour se souvenir d’un truc aussi vieux que mes robes ! A moins que …
*lève son visage de porcelaine vers Lord puis cherche Shazame du regard et l’aperçoit à peine, caché qu’il est par la carrure immense de Lord*

Peut-être ces messieurs sont-ils plus au fait que nous en matière de brigands et d’assassins ? Avez vous déjà vu ce tatouage ?


La jeune femme se penche à nouveau sur son parchemin et reproduit le symbole. Elle n’a pas fini de le dessiner que la voix de Shazame s’élève.

Une pieuvre noire ? Oui, ça me dit quelque chose. Y’a un groupe de
Coupe-jarrets plutôt respecté qui se réunit souvent au lupanar de la vieille Genièvre… des gars pas aristotéliciens pour deux sous et pas facile à approcher … C’est pas une bande de brigands, nan… c’est un groupe organisé qui agit sur ordre. Après, pourquoi eux s’attaquerait-ils à Ombeline ? A –t elle contrarié leur plan d’une manière ou d’une autre ou … ont ils été payés pour l’éliminer ? Une seule chose st sur. Ils ne rigolent pas. Pis. Si c’est eux, cela ne s’arrêtera pas là.


Une ombre passa dans le sous bois. Cyann frémit et referma les pans de son manteau en peau de renard sur elle.

La bonne nouvelle, c’est qu’on a une chance de les trouver. La mauvaise c’est qu’il nous faut faire vite et que c’est pas gagné …

Sur ce , Cyann enfourna son matériel dans son vieux sac en cuir élimé et jeta un dernier regard vers Néfi toujours penchée sur le second cadavre.

Tu tiens à passer la nuit avec ce sycophante ou tu préfères ma joyeuse compagnie, ma belle ? Allez faut pas mollir, c’est qu’on a un lupanar à visiter !
* Regard mi-rieur mi-inquiet, la blonde se tourne vers Shazame*
Dites-moi vous en connaissez de bien beaux endroits cher Shazame …
*Cyann laisse peser son regard sur la nuque de l’homme qui se dépêche de remonter la pente, l’air de rien …*


Tout le petit groupe suit et bientôt, voilà nos quatre cavaliers en route pour le fameux lupanar.


Lordkiche a écrit:


Un Lupaquoi ?

Le regard interrogateur du géant passa de l'un à l'autre...
Hum à voir la rougeur sur les joues de Cyann, soit on y boit beaucoup, soit il y a là bas quelqu'un qui l'émeut, soit Shazame fréquente des lieux qui font rougir les dames hum ?

Il observa un moment le feu aux joues de Cyann avant de la croquer de l'oeil un instant: il la trouva jolie à ce moment...
Haussant les épaules il attendit la réponse


Shazame a écrit:



Dites-moi vous en connaissez de bien beaux endroits cher Shazame…

En effet, simplement une petite mission de soldat ! Je possède un informateur dans ce lieu. Mais, hélas il est mort depuis plusieurs mois. Et puis bon… il faut dire que la bière n’est vraiment pas mauvaise là-bas.

Shazame avait prit la tête du cortège. La boule de poil qui l’accompagne dans toutes ses missions était en boule au fin fond de son manteau. En soldat expérimenté, il revoyait la scène… Ombeline, Lord, les brigands puis le drame… Le coup avait été bien préparé par ces vulgaires marauds. Omby méritait bien mieux que ces individus. La tristesse le submergea quelques minutes avant que son sombre regard ne reprennent le dessus. Durant ces quelques instants, il frappa plus fort son cheval pour accélérer la cadence. Ils devaient arriver au plus vite au lupanar. La nuit allait bientôt tombée, les chemins n’allaient pas tarder à devenir dangereux. Et puis au fond de lui-même il avait besoin de connaitre la vérité sur l’attaque de sa douce capitaine.

Ne trainons pas !

Il donna un nouveau coup à son cheval pour augmenter la rapidité de déplacement. Il toucha le pommeau de son épée. Elle était là prête à faire son office.



Nefi a écrit:


Tu tiens à passer la nuit avec ce sycophante ou tu préfères ma joyeuse compagnie, ma belle ? Allez faut pas mollir, c’est qu’on a un lupanar à visiter !
* Regard mi-rieur mi-inquiet, la blonde se tourne vers Shazame*
Dites-moi vous en connaissez de bien beaux endroits cher Shazame …
*Cyann laisse peser son regard sur la nuque de l’homme qui se dépêche de remonter la pente, l’air de rien …*


Regardant la blonde avec un sourire ironique, puis les deux hommes qui les avait rejoins, elle se redressa jetant un œil au bras de du premier corps pour vérifier si comme semblait le penser Cyann il s’agissait bien du tatouage d une organisation, elle retroussa la manche sur ce bras raide et eu de suite confirmation.

Ma foi z’avaient les mêmes goûts en matière de peinture… ils portent le même tatouage c’est deux la.
Allé allons y et tu sais bien que ta compagnie est toujours des plus agréable ma chère Cyann et comment résister à l’appel d’un lupanar…


Finit-elle sur un ton quelque peu sarcastique. Puis souriant d’un air entendu au deux hommes.

Ahhh messieurs, elles ont bon dos les missions de l’ost, pour sur que sans cela vous n’y auriez point mit le bout d’une chausse !!!

Elle laissa échapper un petit rire tout en montant en selle puis elle suivit ses trois compagnons.

Le silence s’installa un instant laissant Néfi dans une intense réflexion, puis elle lâcha soudain brisant la léthargie de chacun que seul le croassement lugubre des corbeaux troublait par intermittence.

Dites moi … le lupanar c’est bien mignon mais comment on va faire une fois sur place ??? Je doute que les informations nous tombent toute cuite dans le bec. Et que l’homme qu’on recherche s’il s’y trouve vienne de bonne grasse nous donner les informations que nous cherchons.
D’ailleurs lord sauras tu le reconnaître si on le trouve ?



Shazame a écrit:
Dites moi … le lupanar c’est bien mignon mais comment on va faire une fois sur place ??? Je doute que les informations nous tombent toute cuite dans le bec. Et que l’homme qu’on recherche s’il s’y trouve vienne de bonne grasse nous donner les informations que nous cherchons.
D’ailleurs lord sauras tu le reconnaître si on le trouve ?


Alors que Shazame était perdu dans ses plus sombres pensées, il entendit Nefi se questionner sur la stratégie à aborder. En tant qu’ancien soldat et connaissent bien ces brigands, il ne pouvait s’empêcher de proposer un plan d’attaque. Il reprit une cadence moins rapide afin de se retrouver au milieu de ses camarades d’aventure.

Voilà, l’OST connaît mal ces brigands, nous n’avons que peu d’information. Une chose est sure, ils sont brigands et donc naturellement il aiment deux choses : la boisson et les femmes. Le Lupanar est un bar ou plutôt une auberge. Et comme dans toute bonne auberge, ils y proposent de la bière, des femmes et des lits. Leur petit plus… être détroussé une fois sur deux ! En effet, le gérant de cette auberge est le chef de cette bande de vermine. Il reste bien sagement donc son auberge et négocie les contrats pour sa bande. Si ils ne sont pas en mission, ils sont là-bas. Nous savons aussi une dernière chose : ils partagent le butin à la fin de chaque pleine lune, la bande est alors à son complet.

Malheureusement ou heureusement, nous sommes un de ces soirs là ! A nous de jouer donc !

Voilà se que je propose ! Impossible de les attaquer de front, avec nos deux épées… ils auront vite fait de nous tuer. Par contre leur point faible est simple ! Boisson et jolies femmes… Cyann, Néfi… Je suis vraiment désolé, mais je pense que nous n’allons pas avoir le choix. Pour parvenir à récupérer cet homme, votre charme féminin est indispensable à cette mission.

Qu’en pensez vous ?


Lordkiche a écrit:


Lord avait écouté attentivement. Il restait assez impressionné par la somme de renseignements dont se souvenait pour cette affaire, qui devait être une sur des centaines...peut être le lupanar en question l'avait il marqué ?
Lorsque Shazame aborda le sujet de la stratégie d'approche, le géant fût d'autant plus attentif: et oui, comment allaient ils faire ? Shazame devait être connu comme le loup blanc, lui-même avait été vu par l'homme qu'ils cherchaient...
mais quand Shazame proposa que Néfi et Cyann usent de leur charme, il ne pu se retenir et un rire tonitruant monta dans l'air, un de ces rires irrépressible qui vous secoue dans tout le corps, qui vous plie en deux et vous laisse sans forces pendant de délicieux instants...
Ombeline
[suite la traque]

Cyann a écrit:


A nous de jouer donc !

Voilà se que je propose ! Impossible de les attaquer de front, avec nos deux épées… ils auront vite fait de nous tuer. Par contre leur point faible est simple ! Boisson et jolies femmes… Cyann, Néfi… Je suis vraiment désolé, mais je pense que nous n’allons pas avoir le choix. Pour parvenir à récupérer cet homme, votre charme féminin est indispensable à cette mission.

Qu’en pensez vous ?


Le regard bleu métallique de Cyann pesait lourd sur les épaules du géant qui ne cessait de rire. Une fois qu'il eut fini de s'esclaffer, la jeune femme se redressa légèrement sur sa selle et adoptant son port le plus digne, elle s'adressa à eux tous d'une voix claire et ferme où tonnait un air orageux

Parce ça vous fait rire ? Vous envoyez d'honnêtes femmes se .... ses joues s'empourprent humm.... faire peloter par les grosses peluches sales et malodorantes de ces vils coupes-jarrets et ce avec un petit "Qu'est ce que vous en pensez ?" Et bien je vais vous dire ce que j'en pense moi !
Tout d'abord, comment voulez vous que nous passions pour des femmes de mauvaises vies hum ? Rien qu'à nous regarder, les hommes savent tout de suite que nous sommes des femmes tout ce qu'il y a de plus honnêtes ...


Rires de Lord, regard hautain de Cyann sur sa silhouette

Lord, oseriez vous prétendre le contraire ?

Lord retrouve son sérieux d'un coup sous ce regard aussi acéré qu'une lame...

Je te vois très bien affublé de quelques menues tenues sirupeuses et fastes, et, avec quelques touches de fards ici ou là, le tour est joué, vous aurez un succès fou !

Rires cristallins dans l'air du soir qui vient. Les deux topazes de la blonde se font rieurs en voyant la tête déconfite de Lord à cette évocation et surtout de se l'imaginer ainsi vêtu ... Cette vision des plus drôles se voit bientôt interrompue par la voix grave de Shazame

Merci Cyann pour cette brillante explication, vous venez de nous donner la solution à cet épineux probl7ème? Comment transformer deux honnêtes femmes en filles de joie .... d'un soir, d'un soir hein e me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ce ne sera que pou quelques heures minutes mêmes hein et pour la bonne cause ventrebleu ! Et puis avec vos talents d'actrices chère maitre troubadour, je ne doute pas que vous nous exécutiez ce numéro avec brio...

Cyann se mordit la langue. Et flute tu viens de perdre une occasion de te taire ... La jeune femme grommela elle a bon dos la bonne cause pfuit tu parles !

Oui et bien si vous croyez mon cher Shazame que je me promène avec mon petit nécessaire à faire la... ahhum..." fille de joie", vous vous trompez...

Et puis , heuu... je tiens à ma réputation. Imaginez que jeeeuuu .... enfin que là bas quelqu'un me reconnaisse humm ? De quoi aurais-je l'air ? C'est que enfin bon jeeuu voudrais pouvoir un jour être courtisée autrement que par un "Combien tu prends ma jolie" hummm et pis jvois pas comment être "recrutée "dans ce gente de bouge et pis comment ferais je si un homme heu enfin vous voyez quoi ??


Soudain, la voix du coquelicot tremblote, les yeux perdus dans le lointain

Mais c'est jute un rôle Cyann, pour la bonne cause, ne t'inquiète pas on te servira de partenaire et on s'occupe du reste, on s'occupe de tout, tu sera juste actrice ce soir

Pffuit tu parles d'un rôle ! Et pis, "on s'occupe de tout " et pis quoi encore hein ?? Vous avez la partie belle pas vous qui allez vous faire tripoter par des goujats nomeeoOOO !



Shazame a écrit:


Pffuit tu parles d'un rôle ! Et pis, "on s'occupe de tout " et pis quoi encore hein ?? Vous avez la partie belle pas vous qui allez vous faire tripoter par des goujats nomeeoOOO !

Ecoute Cyann, cela ne m'amuse pas de vous laisser rentrer dans ce genre d'endroit avec des tenues... Enfin, crois moi bien que si je pouvais faire autrement, je l'aurais fait sans hésiter.

Mais, soyons réaliste ! Nous n'avons aucune autre solution.

Dans un premier temps, Lord doit retrouver notre homme et vous le décrire. Ensuite c'est à vous de jouer, un peu de charme, rien de trop ! Et notre homme tombe dans vos filets. Puis vous ramener le bandit entre nos mains à moi et Lord. Nous nous occupons de lui tirer les vers du nez.

Franchement Cyann, tu penses franchement que ton futur époux fréquente ce genre d'endroit? Et ne t'inquiète pas... impossible de trouver un lecteur fanatique de ta prose au Lupanar !


Shazame commençait à imaginer la belle journaliste en tenue... enfin en petite tenue. En quelques secondes, le rouge lui monta au visage.

Par Aristote... Quelle vision !

C’est sur ces dernière paroles, qu’ils arrivaient dans le coin en question. Le Lupanar était situé sur une petite colline entourée par la vaste forêt d’Artois.

Pieds à terre, et cachons les montures…


Nefi a écrit:


Shazame se mit à leur niveau après avoir entendu sa réflexion et puis leur expliqua de quoi il retournait, elle l’écoutait attentivement, habitué en tant que soldate à enregistrer les informations et les analyser rapidement mais quand il poursuivit en s’adressant à Cyann et à elle leur exposant son plan elle faillit s’étouffer.

Voilà se que je propose ! Impossible de les attaquer de front, avec nos deux épées… ils auront vite fait de nous tuer. Par contre leur point faible est simple ! Boisson et jolies femmes… Cyann, Néfi… Je suis vraiment désolé, mais je pense que nous n’allons pas avoir le choix. Pour parvenir à récupérer cet homme, votre charme féminin est indispensable à cette mission.

Qu’en pensez-vous ?

Les derniers mots lui semblèrent absurde et résonner en écho dans sa tête « qu’en pensez-vous » avec en font sonore le rire rauque de lord qui semblait il en perdait le souffle lui aussi…

Le regard noir et rouge de colère et de confusion mêlé à l’idée présentement exposé elle ne pu s’empêcher de se pencher pour ramasser de la neige et l’envoyer en plein dans la face de lord toujours hilare.

Ressaisissait vous lord, je vois pas ce qui vous semble si drôle dans cette histoire…


Puis elle entendit Cyann répondre tout aussi offusqué qu’elle-même et se tut pour la laisser parler. Le regard toujours aussi noir et les doigts crispés sur la crinière de guizmo.
L’évocation que son amie fit de lord affublé de jupon la décrispèrent de suite mais se mordant la langue elle retient son rire.

En effet, il est inconcevable qu’on puisse passer pour ce genre de créature, et je suis épouse et mère, je n’ai point la trempe de ce genre de manège…

Shazame habillement souligné les talents de comédienne de la jeune troubadour, argumentant de plus belle sur leur présence en tant que partenaire. « Mais qu’es qu’il faut pas entendre… » Pensa t’elle…
Ils avaient poursuivit leur chemin ainsi Shazame tentant de les convaincre de la cohérence de son plan. Puis soudain il stoppa


Pieds à terre, et cachons les montures…


Regardant autour d’eux elle se rendit compte qu’ils étaient arrivé au milieu de nul par une longue bâtisse d’où s’échappaient des rires, des cris, des chants, était largement éclairé dans le crépuscule naissant. Il n’était pas encore très tard mais les journées si courtes de cet interminable hiver raccourcissaient grandement les jours. Mettant pied à terre et camouflant leurs montures derrière un bosquet ils se regroupèrent.

C’est bien gentil ton plan shaz mais comment compte tu t y prendre dit moi ? Nous sommes au milieu des bois. Et nos tenues dans l’hypothèse qu’on suive ton plan ne sont pas franchement des plus affriolantes. Et l’une comme l’autre n’avons rien d’autre sur nous… alors à moins d’allé piller la malle d’une de ses donzelles je vois pas comment nous allons bien pourvoir faire.
Et puis toujours dans l’hypothèse qu’on règle se problème il va falloir qu’on travail un peu plus concrètement se plan. Si on arrive a nos fin va falloir l’attirer dehors peux être… et puis c’est pas dit qu’on soit à son gout dans l’hypothèse qu’il soit la bien sur…

Un plie barrait son front, les objections, arrivaient les une après les autres, son cerveaux reprenant comme à son habitude le rythme fou des idées qui se bousculent les une les autres, analysant la situation, leurs besoins, les risques, le meilleurs moyen de s’organiser… à tout ceci l’image de son Chris de ses jumeaux s’interposaient aux scènes qui ne manqueraient pas de suivre dans ce lieu de débauche ou jamais elle ne devrait avoir à mettre les pieds…



Lordkiche a écrit:


Alors voilà voilà que déjà tancé par la blonde poète, on lui envoyait de la neige ! Ce n'était pas de sa faute si c'était le seul plan !
Pourtant une onde de rire le reprit, tudieu il allait tout faire râter ! S'il est vrai que l'envie de se battre le démangeait depuis un moment, il n'avait pas à engager des dames là dedans !

Il répondit aux plaintes de ces dames à voix basse


Hey oh mesdames ! De quoi vous plaigniez vous ?! C'est vous qui aurez les caresses et les sourires édentés ! Alors que nous dehors nous aurons bien plus froid que dans les chausses de ces vauriens ! Et puis ce n'est pas la plus mauvaise partie ! Je vais devoir tout décrire de vos gestes et de vôtre anatomie à ce vieux pervers de Rufus pour qu'il me lâche ! Ah non croyez moi vous avez beau jeu !

Un large sourire amusé se dessina sur son visage, ah oui il y allait un peu fort, mais il fallait bien qu'il y ait un idiot dans la bande...
Haussement d'épaules...


On pourrait déchirer et raccourcir un peu tout ça ? Désignant vaguement les habits des dames de son immense épée
Ca irait tu crois Shazame ?


Shazame a écrit:


On pourrait déchirer et raccourcir un peu tout ça ?

Shazame avait terminé de camoufler les chevaux de l'ensemble du groupe. Il revenait voir Lord et les deux jolies comédiennes. Son épée et son bouclier étaient maintenant sur lui. Kalagan était assis près de lui.


Ca irait tu crois Shazame ?

Shazame avait posé l'une de ses mains sur sa courte barbe, l'homme était en pleine réflexion. Il changea rapidement de position et fit de ses mains un carré afin de mieux observer les jeunes femmes sous différents angles.

Mmmmh... Euhh...
Cyann puis me permettre quelques changements?


La femme n'était pas rassurée mais elle accepta la proposition d'un geste de la tête.

Bon d'accord, simplement quelques modifications.


Shazame prend son couteau rangé dans sa botte. Il commence par tailler un peu la robe, un peu trop longue à son gout. Puis il continu en coupant la jolie robe.
Il améliore son décolleté à l'aide d'un coup de lame bien placé. Il fait retomber ses bretelles sur les épaules. Enfin pour terminer l'ensemble, il détache ses cheveux de la journaliste.

Tout le petit groupe regardait Shaz faire son petit "relooking".


Et voila, magnifique !

Il se tourne vers Lord.

Ton avis?
Excusez moi les filles, mais l'avis d'un homme est bien plus important pour ce genre... de lieu !


Lordkiche a écrit:


C'est un colosse mi-amusé mi-envoûté qui regarda les étapes de la transformation de Cyann

Ton avis?
Excusez moi les filles, mais l'avis d'un homme est bien plus important pour ce genre... de lieu !


Raah la question piège !...
Bon tant pis...à l'honnêteté... on dit toujours que ça paye...


Hum et bien...

Le géant éssaya vainement de garder ses yeux dans ceux de la dame...trop tard....
Tant pis du coup, il l'étudia...oh oh ! oui ça allait marcher ! Etrange comme elle pouvait être atti...stop !


pour être franc, vous êtes terriblement envoûtante ainsi dame Cyann, et bien au dessus de la clique que vous croiserez là bas ! A croire que les habits révèlent vos...hum terribles charmes...mais que vôtre personnalité reste...hum...au dessus, disons...classe...

Pfiooou, il espéra s'en être bien tiré...il avait rosit...il se retourna regardant ailleurs, mais ses yeux reviendraient bientôt couver la nouvelle Cyann...

Il ajouta pour essayer de détendre un peu l'atmosphère...

Mais il est certain qu'il ne faudra pas que Rufus vous croise ainsi, sinon le pauvre pervers en aura une attaque !


Cyann a écrit:


Mmmmh... Euhh...
Cyann puis me permettre quelques changements?


Cyann hocha la tête, un rien mal à l'aise, qu'aurait-elle donner pour être maitre de la situation ? La femme de tête n'avait pas l'habitude de dépendre de qui que ce soit ...Elle se mordit la lèvre inférieure puis bougonnat un

Bon d'accord, simplement quelques modifications.

Shazame se pencha et sorti de sa botte, un couteau. La jeune femme réprima ses instincts naturels et le laissa approcher. Elle se tint droite comme un I, la nuque raide et ferma les yeux. Elle sentit l'homme se mettre à genou en terre devant elle puis tout à coup, ses jambes, Oh par tous les saints ! Ses jambes étaient à demi dénudées ! Elle rougit faire pâlir un coquelicot et serra les poings jusqu'à ce que ses phalanges en deviennent blanches. Le guerrier se relève, elle sent son ombre sur elle, puis sa main qui ôte son armure de cuir et se pose sur le fin tissu de sa chemise blanche et tout à coup, là voilà qui se sent là aussi à moitié nue. Elle se force à respirer calmement. Allez ce n'est qu'un rôle , un de plus, un de moins qu'importe ?
Le fines bretelles glissent sur ses épaules, elle frissonne. Croyant, "les petits changements à leur terme, Cyann rouvre les eux et pose son regard bleu océans sur Shazame, un peu inquiète. Mais voilà que celui se penche vers elle, elle sent son souffle si proche, son cour bat trop fort dans sa poitrine, elle se force à rester calme, et voilà que ses cheveux déferlent en cascade autour de son visage de porcelaine sur sa bouche ronde et médusée. C'est là un honneur qu'elle offre à peu d', elle en a le souffle coupée et se tait tandis que les hommes devisent sur elle comme d'une jument.


Et voila, magnifique !

Ton avis?
Excusez moi les filles, mais l'avis d'un homme est bien plus important pour ce genre... de lieu !

Hum et bien...

pour être franc, vous êtes terriblement envoûtante ainsi dame Cyann, et bien au dessus de la clique que vous croiserez là bas ! A croire que les habits révèlent vos...hum terribles charmes...mais que vôtre personnalité reste...hum...au dessus, disons...classe...

Mais il est certain qu'il ne faudra pas que Rufus vous croise ainsi, sinon le pauvre pervers en aura une attaque !


Cyann tança les deux hommes du regard

Vous, Lord, rangez vos yeux car si vous continuez de lorgnez mes heu "atouts, "ce n'est pas d'une attaque dont vous mourrez je vous le garantie ! Quant à Rufus ce vieux débris, j'espère bien par tous les saints que jamais au grand jamais il ne me verra ainsi !

Quant à la fascination que je puis exercer, je n'en ai jamais douté, c'est juste que hum... je la réserve généralement pour l'élu de mon coeur et n'est pas pour habitude de la monnayer ... *légère teinte rosée sur les joues*

Sur ce, afin de rentrer tout à fait dans le personnage ... il me faudrait mmhh ...


La jeune femme s'accroupit alors et ôta les deux lanières de cuir qui retenaient à ses fines chevilles deux poignards aux manches finement ciselés. Elle les posa à terre et saisissant un des poignards, elle le passa dans sa paume et y fit naitre une perle de sang qu'elle porta ensuite à sa bouche. Ses lèvres habituellement d'un rose nacré prirent une teinte cerise qui rehaussait encore son teint de lait et sa chevelure d'or. Elle se releva ensuite, jupons aux vents et confia ses poignards à Shazame.

Cela effraierait le client.. et puis, avec cette tenue, je ne puis plus cacher grand chose ...

Cyann ne le dit pas non, mais dans ce geste, elle venait de remettre sa vie entre les mains de ces deux hommes... et elle détestait ça ... C'était chose faite, elle ne pouvait reculer, l'assassin d'Ombeline courait toujours et la vie de la baronne était peut etre encore en danger.

La jeune femme fit quelques pas et posa son pieds nu délicat sur un tronc d'arbre qui servait de banc, dévoilant ainsi une partie de sa cuisse. Une fois que les deux hommes furent complètement happés par cet vision, elle leur jeta une oeillade et dit d'une voix un peu criarde


Ceto qu'on a de beaux lots là hein faudrait y pas que ça se perdent pour sur ! Alors qui qui n'en veut d' la Blanche mmhhh ?

Devant le regard médusé des deux hommes Cyann éclata de rire

Dites donc z'avez pas oublié un truc là ? mmhhbh ! allez reveillez vous, j'y vais pas sans Néfi moi hein alors arrangez lui tout ça hein ^^Et dépêchons, on pas toute la nuit nomeeeoooooooOO


Nefi a écrit:


elle s'était mise en retrait pour une fois bien silencieuse mais les méninges tournants à plein régime sur les événements à venir. Elle repérait les lieux regardant au travers les branches du bosquet qui les cachait à la vue de tous. une fois fait et entendant son nom prononcé par la voix bien connue de cyann dont l'accent était revenue bien vite, comme un souvenir du temps passé, petite musique à ses oreilles qui apporta un sourire sur ses lèvres.
sourire qui disparue bien vite quand elle vit la transformation de cyann et les yeux inquisiteurs des deux hommes se posaient sur sa personne. elle en eut une sueur froide qui lui parcourant l'échine la fit frissonner. le temps se suspendit ainsi sous les prunelles de ses compagnons dans lesquels elle pouvait lire tout un tas de choses qui lui disaient rien qui vaille. mais restant la face à eux comme une biche effaré par le sort qu'on lui réserve mais résignée à faire face...


Lordkiche a écrit:


Pfff ah c'est bien les femmes ça ! Non ne regardez pas ! Et hop je vous montre mes jambes !
Moui enfin Cyann ne prenez pas la grosse tête hein, c'était des compliments par pure solicitude...fascination...qu'est ce qui faut pas entendre...

grommela le géant s'arrachant avec difficulté à la belle vision blonde...
se tournant
Puis pour Rufus je crains que...n'as tu pas remarqué qu'il a l'oeil en forme de serrure ?

Hum bon hum bref...je pense qu'en plus de leurs...attraits naturels, Cyann et Nefi bénéficieront du fait d'être de nouvelles têtes...
Il va falloir jouer serré...être attirantes, mais sans attirer l'attention du patron...il doit connaître toutes ses catins...
Quand à moi, si je me montre je risque d'être vite remarqué...et celui que nous recherchons m'a déjà vu...


Devisant, le colosse s'était retourné, et faisait signe à Cyann qu'elle devrait lisser ses cheveux maintenant détachés

Et comment vont elles procéder ? Il va falloir qu'elles arrivent à voir si l'homme à aussi un tatouage...
Elles devraient garder des armes non ? Ca serait plus prudent...et puis c'est assez habituel dans ce genre de lieu...


Shazame a écrit:


Dites donc z'avez pas oublié un truc là ? mmhhbh ! allez reveillez vous, j'y vais pas sans Néfi moi hein alors arrangez lui tout ça hein ^^Et dépêchons, on pas toute la nuit nomeeeoooooooOO

Shazame fit plusieurs pas de coté. Il n'était pas bien fier de la terrible transformation de Cyann. Et il ne voulait surement pas remettre cela avec Nefi. A moins que la raison était Chris. Le mari de Nefi qu'il connaissait bien pour avoir fini rond plusieurs fois dans son auberge... Non il ne pouvait décidément pas transformer Nefi en une catin de première zone.

Aller à ton tour Lord de... transformer... Nefi... !

Il manque une belle peau bien clair à ces deux la. Je vais vite remédier à cela pendant que tu... enfin que tu l'aide quoi...

Shazame prit plusieurs pierre de calcaire qu'il trouva par terre. Il commença à les broyer sur une solide roche. une fois la poudre parfaitement écrasée, il fit face à Cyann.

On ferme les yeux !


Il souffre alors la poudre blanche sur le visage de la belle journaliste, comédienne d'un soir...

Elles devraient garder des armes non ? Ca serait plus prudent...et puis c'est assez habituel dans ce genre de lieu...

Je suis d'accord ! Un poignard chacune ! Je ne veux pas prendre de risque ! Je m'en vais les affuter un peu !

Shazame prenait chacun des poignard afin de rendre la lame parfaitement coupante. Il avait sortie de la selle de son cheval une pierre utilisé à cette fin. il en profita pour en donner un coup sur sa propre épée.


Lordkiche a écrit:


Aller à ton tour Lord de... transformer... Nefi... !

Qu..quoi ?...Bien...bien...

Déposant son immense arme, le gaillard prit le couteau dont s'était servit Shazame.
Il observa la robe de Néfi...


Bon bah...

Il trancha le tissu en biseau de la moitié de la cuisse droite jusqu'au mollet gauche. Puis il fit une fente le long de la jambe gauche.

Ca devrait aller pour le bas...

Reprenant, le géant coupa un grand triangle de tissu au niveau des hanches remontant vers le cou, dévoilant le nombril et le bas des formes de Néfi. Puis il découpa les manches de la robe au niveau des épaules, les raccourcis puis les fit glisser le long des bras de la jeune femme, en faisant d'étrange brassières.

Hum...je, voilà...
Si vous n'aviez pas été si pressées, nous aurions pu trouver des choses dans les placards de dame Ombeline...enfin pas aussi...mais...


Il haussa les épaules...


Nefi a écrit:


les deux hommes parlaient d'elle comme d'une chose, ne prenant même pas le soin de lui demander son avis les foudroyant du regard elle n'eut cependant pas le temps de dire quoique ce soit que déjà le géant arrivait sur elle et saccager sa houppelande cramoisie la laissant à moitié nue sous leurs yeux. point qu'elle soit pudique une cambraisienne ne peut point l'être et surtout pas l'ex tavernière nue du bar pop mais ce temps était révolue depuis bien longtemps. elle retient avec peine les pans de son bustier qui ne pourrait jamais tenir en place vu ce que le géant en avait fait. elle grelottait de froid ainsi vêtu dans se manteau neigeux et se crépuscule naissant.

elle baissa les yeux sur elle même. la taille de son jupon en biseau laissait paraître sa cuisse m'étant à la vue de tous la longue cicatrice brune qui barrait de part en part souvenir indélébile de compiègne. sur cette même cuisse deux lassés de cuire fixait un fourreau dans lequel était niché depuis sa fuite de normandie une dague ouvragé cadeau de son maître d'arme.
remontant le regard vers ce qu'il restait du col de sa houppelande elle perçut sur son épaule son second souvenir de compiègne autre trace brune sur sa peau blanche comme le lait laissé par la pointe d'une épées ennemie sur laquelle venait se perdre la marque encore cuisante de la brûlure qui parcourrait son épaule et la naissance de son cou, lourd tribut payé aux flammes qui avaient ravagé sa propriété pour avoir voulu sauvegarder la vie de son précieux compagnon Guizmo.

je crois que je ressemble plus à un champs de bataille qu'à une catin. et vous avez quelques peu abusé sur la taille du décolté lord cette robe ne pourra jamais tenir ainsi.

Retirant le ruban qui entrelacer sa natte et se munissant de sa dague elle fit quelques trous à intervalle régulier dans le tissu de velours de feu sa houppelande et passa le ruban resserrant légèrement les pans pour les maintenir et stoppant à la naissance des seins mettant plus en valeur leurs doux vallonnement.

remettant sa dague à sa place le long de sa cuisse, retirant ses bas de laine fine tout en grelottant de plus belle elle laissa apparaître de fine cheville qu'elle gaina de nouveau des lacets croisé de ses chaussures de cuire souple donnant une allure de vestale à ses longues jambes.

une fois finit elle redressa la tête croisant les yeux écarquillés des deux hommes.

bon on va pas rester la à ce peler, sinon vous allez geler le bec ouvert. il est grand temps d'y allé.
nan mais je vous jure ce qu'il faut pas faire heureusement que Chris n'est pas ici.


un profond soupir, suivit d'une petite prière à Aristote et elle pris le chemin du bordel finissant d'ébouriffer ses long cheveux bruns qui conservaient encore l'emprunte de sa tresse...



Cyann a écrit:



Je crois que je ressemble plus à un champs de bataille qu'à une catin. et vous avez quelques peu abusé sur la taille du décolleté Lord cette robe ne pourra jamais tenir ainsi.

Cyann observe son amie tresser s arobe sous les seins puis dit

Et bien si tous les champs de bataille te ressemblait nul doute que tout homme voudrait de ce pas s’enrôler et partir à la guerre ! rire mutin*

bon on va pas rester la à ce peler, sinon vous allez geler le bec ouvert. il est grand temps d'y allé.
nan mais je vous jure ce qu'il faut pas faire heureusement que Chris n'est pas ici.


Je suis sure au contraire le connaissant qu’il aurait fort goûté au spectacle … * rire en grelots*

Shazame avance vers elles deux et leur tend les deux poignards aiguisés et les lanières de cuir pour les fixer. Cyann passe la main sous ce qui reste de ses trois jupons sous la jupes et fixe sous « la secrète », celui en tissu fin transparent les lanière avant d’y enfourner le coutelas.

Zêtes sur quand même que cela sera pas louche ?

Seul le martèlement des bottes sur le chemin lui réponds. La blonde dodeline de la tête. Si Shazame le dit, après tout , elle n’y connaît rien, elle ne peut que lui faire confiance… Toutefois, elle lui jette un regard en biais songeuse…

La bâtisse insalubre se profile au bout d’une ruelle non moins insalubre. Des détritus jonchent la route de terre battue, des hommes saouls s’entassent ci et là, chantant faux et riant trop fort de leurs bouches édentées. Une affreuse odeur d’urine et de sueur mêlées flotte dans l’air. La jeune femme plisse les narines et tremble un instant. Elle se force à respirer amplement et se tance intérieurement « entrer dans le personnage … ».

Voilà notre blonde qui déambule au cœur de la ruelle, balance ses hanches au milieu des regards inquisiteurs et des quolibets.


Foutredieu, r’gardez moi ce cul par l’grand cornu ! Y’a ben d’la place pour deux ! La ribaude me fait le braquemart en furie ! rgardez ça les gars !

A ces propos outranciers et sous les regards lubriques de ces mâles en rut, elle ne puis empêcher son visage de porcelaine d’adopter la teinte des coquelicots ; toutefois, la maitre-troubadour ne se démonte pas et fixe l’homme du regard puis, la plantureuse blonde se rapproche lentement en oscillant bien son bassin, avance langoureuse et prometteuse espère-t-elle, elle lance une œillade de ci de là et passe la langue sur ses lèvres cerises.

En effet, y’a là d’la belle matière
* lorgne un endroit précis que je ne saurais nommer ici et se mord la lèvre inférieure* Mais, je vois que vous avez de la concurrence
*lorgne alentours les bosses sur les braies, la gorge soudain sèche, le cour battant de son audace *
Erf je me demande qui aura l’honneur de la culbute qui a la plus grosse bourse mmh ? Nonnon c'soir c'est mon premier pardi : ça se joue pas aux écus sonnants et trébuchants ceto qui a l’plaisir pour sur ! Mais ….dites moi voir j’n’aime que les hommes qui ont des muscles comme hercule vous savez le gros balaise là, faut que ça roule sous la chemise, c’est comme ça que j’les aime moi ! Alors montrez moi voir vos bras que je mate vos biscoteaux !


Un des gars tend sa grosse main calleuse aux ongles noirs de crasse et la pose sur sa cuisse tentant de l’attirer à elle. Cyann le toise et glousse

Ohh r’gardez l’vilain tricheur ! tsssitt stiiiiistt Il veut garder l’magot sans montrer avoir à l’gagner tsssit pas du jeu hein les gars ?^^!

L’homme retire sa pogne devant le regard courroucés des autres puis, ils relèvent les bras de leur chemise crasseuse les uns après les autres, devant Cyann qui tente de ne pas laisser transparaître son soulagement en voyant que son petit stratagème improvisé fonctionne. Elle dandine, se penche, découvrant ainsi ses siens blancs qui flottent dans le corsage. Sa main caresse la peau rugueuse et sa bouche comment le spectacle.

Ah mais c’est que y’a du répondant là dessous mazette, ç roule sous les doigts
* Se penche vers un autre*
Oh et ceux là on dirait de la pierre tellement ils sont durs ! Ah si le reste est à l’avenant ….
* Se signe intérieurement, pourvu que l’un d’entre eux ne la viole pas sur place, se mord la lèvre inférieure et recommence son petit manège, elle commence à désespérer au moment où un avant bras révèle enfin un tatouage ; elle s’approche et caresse le bras mais la déception st là, ce n’est point une pieuvre …*

On sent le marin dans ses bras là ça sent la morue pardi !

* petit rire suivi de gros rire gras, l’homme grogne, peut-être a t elle été trop loin ? Elle ne rêve que de sortir de ce cauchemar et surtout en vie et mieux avec toute sa vertu parbleu ! Elle jette un regard, un peu désespéré sans doute, à Nefi qui approche elle aussi.*



Nefi a écrit:


A mesure qu’elle avançait dans le chemin rendu boueux par le piétinement de la neige, Néfi réfléchissait à toute vitesse sur l’attitude à adopter, à mesure elle faisait le vide dans son esprit ne pensant plus qu’au rôle qu’elle devait endosser. Pas après pas, son visage changeait d’expression affichant un masque plus provoquant, un rictus cynique, l’attitude devenait plus vulgaire, les hanches, en marchant, accentuer leur balancement en une invitation muette, mais visiblement bien perceptible des mâles qui croisaient son chemin vu les quolibets et autres invitation graveleuse prononcer par des voix fortement aviné qui refoulé jusqu'à son nez délicats leurs relans nauséabond de chicot pourrit et de vieille vinasse…

Elles entrèrent enfin dans le bouge, grande bâtisse crasseuse à l’atmosphère surchargée d’odeurs mêlées qui lui donnèrent la nausée, regardant Cyann qui aussitôt fit son petits numéro. la regardant en se marrant, elle s’adossa au mur y appuyant son pieds à hauteur de genoux afin de dégager sa cuisse de ce qu’il restait de ses jupons. Attirant quelques regards gourmand qu’elle soutient l’air dédaigneux et provoquant à la fois. Jaugeant les personnes présente elle avisa un musicien non loin. Il jouait d’une sorte de guitare espagnole qu’elle avait déjà eu l’occasion de voir dans les mains d’un rom. Une idée lui vient soudain et elle remercia mentalement ce couple de bohémien d’avoir un jour croisé son chemin.

S’approchant de lui le sourire aguicheur et dardant un regard chaud comme la braise, elle l’entoura d’un bras enjôleur se plaçant derrière lui et se penchant sur son oreille, le frôlant de sa poitrine largement offerte elle lui susurra d’une voix suave à l’accent trainant.

Ditttt moiiii monnn mignonnnn, me f’rrrrrais tou le plaisirrrr, d’oune mousique ennnndiabléééé….


Tournant son visage il n’eut pour vision que les deux vallons de son buste laiteux et sourit béatement.


Tous’qu’tu veux ma jolie, ma va f’lloir m’payer en nature.


Sur ses mots il tenta de glisser sa mains sous ses jupons. Surprise du geste elle le retient vivement prête à le gifler puis se ressaisit bien vite.

toi d’aborrrrrd et enssssuite je serrrrais touttt à toi…


Il la regarda d’un air béa qui se vit gratifier d’un sourire enjoleur. Puis elle se redressa…
De loin elle voyait Cyann lui jeter un regard inquiet et lui répondit d’un clin d’œil, alors que déjà les premières notes s’égrainaient. Sans perdre une minute elle sauta sur l’une des grandes tables et commença à prendre le rythme de la musique, le bougre avait bien compris ce qu’elle voulait et le son se fit d’abord lancinant et envoutant, se souvenant des gestes de Tatiana elle fit de même donnant à son corps souple des gestes ondulants s’accompagnant des bras dans des gestes sensuel. Tous les regards se portèrent sur elle de sifflement retentir ainsi que quelques commentaires salaces mais elle ne se perturba pas, suivant toujours la musique dont le rythme devenait plus soutenu. C’était donc le moment idéale et s’approchant des poivrots autour de sa table elle commença à allé vers les uns et les autres certains portant les manches retroussé sur les avants bras lui facilitèrent la tache, mais d’autres plus frileux les cachets de leur manche de chemise ou de mantelé, elle dut donc user de tout ses charmes dansant tout contre eux pour pourvoir avoir la chance de trouver l’objet de sa recherche. Certain essayaient bien de la retenir contre eux mais d’une pirouette elle se dégageait bien vite poursuivant sa danse, plus sensuel à mesure du tempo qui devenait tantôt langoureux tantot endiablé. Le guitariste devait quand à lui y prendre gout car il enchainait les notes sans plus s’arrêter lui donnant toute la marge pour poursuivre son inspection. Elle commençait d’ailleurs à désespérer quand un nouveau groupe s’attabla dans la salle. Ils ne venaient pas de l’extérieur mais d’une autre pièce dont la porte se situer sur le coté du comptoir. Les accueillants de ses charmes volant au passage une étole de vilaine mousseline à une cocotte qui la regarda d’un œil mauvais elle en enlaça un se frottant contre lui d’une manière aguichante et découvrit sur son bras nue la pieuvre de son souvenir. L’homme visiblement satisfait la laissa faire. Alors qu’elle jetait une œillade discrète à Cyann espérant que celle-ci comprendrait.

Continuant sa danse elle approcha son visage de celui de l’homme caressant de son souffle chaud sa joue mal rasé et remontant vers l’oreille elle lui susurra toujours de sa voix suave à l’accent slave…

Hummm, voiilllla biennn un hommme comme je les aimes,…

Profitant de ce corps de femme offert il lui enlaça la taille…


Ben ma jolie j’tais jamais vu ici.


Puis lui pressant la fesse de sa grande pogne…


V’la qu’j’testerais ben tout ça c’qu’ça ma l’air ben ferme tout cha…


Avec une œillade aguicheuse elle lui répondit.

Maiiis je souisss à ton serrrrvice. Et je connais un endrrrroit bien plous conforrrtable. Si tou veux me souivrrrre…


Attendant une réponse elle continua à se trémousser.

Elle le vit se tourner vers les autres hommes et partir d’un rire gras.


J’crois la donzelle à kek’choses pour mouais les gars j’crois ben que j’va la suivre.
Allé ma mignonne, j’te suis…


Hallucinant que ce soit si simple et priant pour que ce soit le bon bonhomme elle partit d’un rire cristallin et l’entourant de l’écharpe chapardé, elle l’entraina derrière elle œil toujours aguicheur et plein de promesse passant devant Cyann non loin de la porte d’entrée elle lui fit signe de la suivre discrètement et sortit l’homme sur les talons docile comme un enfant à qui on promet une friandise…


Lordkiche a écrit:


[En haut de la rue dans une taverne mal famée- mais non point mal femmée -]

Vous êtes sûr qu'on les verra sortir ? On n'y voit goutte, et avec toutes ces catins qui arpentent la rue...

Attablé à une table branlante, dans une atmosphère où les relent de vomit irritaient le nez autant que le picrate des godets brûlaient les papilles, les deux hommes scrutaient la rue.

Hé les zamiiis...zauriez pas du rab d'gnole desfois ?!...allez faites pas les vaches...

Pour cette fois un regard froid du colosse et la vue de l'immense arme posée bien en vue suffit à faire partir l'ivrogne...

Faudrait pas trop trainer...

Des souvenirs lui revenaient en mémoire...à l'époque où sans le sous, ce genre de lieu était le seul refuge contre le froid...Cette période n'avait pas durée, mais il se souvenait qu'être de sa carrure n'était pas un avantage pour rester tranquille dans ce genre d'endroit...
Tous les nouveaux admis dans les bandes de mandrins fêtant leur entrée, venaient le provoquer pour prouver leur bravoure à leurs nouveaux compagnons...
Il en avait donné des coups...et reçu aussi quelques uns bien sentis...
Il n'avait pas toujours eu le dessus d'ailleurs...s'en sortant par quelques coups tordus alors que l'autre levait déjà les bras en signe de victoire...
Et puis les nuits par terre, roué de coups par toute la bande...laissé pour mort...


Non faudrait pas trop trainer...
J'espère qu'elles s'en sortent...de la chair fraiche dans ce genre d'endroit...
Je crains que de durs souvenirs leurs resteront après celà...si elles ne perdent pas toute sensibilité ou ne deviennent pas hystériques ou prostrées....


Cyann a écrit:



Alors que Cyann interroge Néfi du regard, la voilà qui se rend près des musiciens et, après quelques conciliabules, se met à danser telles les gitanes. Ondulations envoutantes de son corps souple à la peau cuivrée, tout le contraire de Cyann qui est si blanche qu’on l’en croirait transparente ! Cette dernière profite que tous les regards se tournent envieux vers la mère de famille méconnaissable pour qui ne la connais pas et continue son inspection de bras velus en jouant les poules gourmandes et assurée alors qu’elle tremble comme une feuille en dedans. Un des trous commence à la peloter, passant sa main sur son corsage entrouvert

Roule ma poule, c’est ton jour d’chance c’soir, c’est moi plus beau d’t’façon et je vais t’offrir l’grand frisson pour ta première t’vas voir ça par le grand trident

Il lui sert un sourire édenté à l’haleine putride de chicots infestées de vermines et de pue, qui suinte d’ailleurs, vert, entre deux trous noirs, la jeune femme ne peut retenir un froncement de narines.

T’emballes, t’as pas encore gagné la marchandise ! regardes l’autre là comme il est barraque !


Alors que la jeune femme tente d’esquiver le gros bras, elle sent se refermer sur sa taille un bras, l’homme la serre contre lui, écrase son torse qui pue la sueur te l’urine imbibée de mauvais alcool à vingt mères, et pose sa main sur son sein. Elle frémit, l’autre en est ravi et la regarde d’un œil lubrique, la bouche entrouverte où s’écoule un filet de bave. Elle, dégoûtée, se rassure en sentant le contact de la lame contre sa cuisse et cherche le regard de Nefi. C’est alors qu’elle voit ses signes. La tatoué file devant elle. Il est temps de partir. Alors qu’elle se compose un visage de circonstance, elle sent un regard acéré se poser sur elle puis sur Néfi. L’homme est dans un recoin, elle ne voit que le bas de ses brais, le reste est dans l’ombre. Le gus collé à elle tente de l’embrasser à pleine bouche, elle recule vivement et jette :

Palsembleu ceto qu’il me veut, j’crois ben qu’t’as gagné mon gars ! Mais pas touche, faut d’abord payé ! Allez pas d’cochonnerie ne public , y’a les chambre pour ça sinon l’patron va m’foutre une rouste …avoue que ça serait dommage d’abîmer ce ptit cul non . ? * Elle se désengage de lui et lui montre le dit popotin. Le badaud bandant aviné et branlant se lève lourdement et la rejoint sous les rires gras et les regards envieux des hommes attablés alentour.


Le gars suit le cul de la Cyann comme le curé le bon Dieu et elle le conduit droit vers le recoin où sont censés attendre Lord et Shazame. L’homme l’attrape soudain. Il la serre violemment contre lui. Lla plaque contre un mur de pierre. Cyann prit intérieurement. Son coeur bat trop fort. Elle se force à inspirer. La lame...
Lordkiche
[Suite la traque]

Shazame a écrit:


Je crains que de durs souvenirs leurs resteront après celà...si elles ne perdent pas toute sensibilité ou ne deviennent pas hystériques ou prostrées....

Arrêtes tes foutaises… Il ne leurs arrivera rien !

Shazame continuait d’observer le manège des filles. Plusieurs minutes passèrent, le temps devenait vraiment long, Ils étaient à leur deuxième chope de bière. Une bière coupée de vraiment piètre qualité. Les hommes dans le bar commençait à trouver leurs invités un peu bizarre. Surtout le colosse, il n’avait pas la tête de l’emploi. Shaz avait sentit les regard se tourner vers eux. Il fit un signe à Lord.

Je pense que nous sommes repéré… Enfin surtout toi ! Nous devons partir rapidement !

Les deux hommes se lèvent, Shazame en profite pour prendre sa chope comme pour demander une deuxième tournée. Les hommes commencent à encercler le géant. Un homme si grand, c’était pas habituel dans le coin. Shaz ne pouvait plus attendre Lord. Il s’approcha de lui et lui glissa ces quelques mots.

Je dois rejoindre les filles… Excuse moi… Mais tu va devoir te les faire seul !

Puis il prit la tangente vers le point de rendez vous. Shaz avait décidé d’abandonner son bouclier au profit de sa simple épée qu’il portait dans son dos afin de pouvoir garder toute sa souplesse. Il avait récupéré un vêtement qu’il portait. Ce dernier lui donner l’avantage de couvrir son visage. il marchait donc rapidement afin de rejoindre Cyann et Nefi. Il pensait à Lord ! Il devait absolument mettre un sacré gros foutoir dans ce bar. Afin de porter l’attention sur cet endroit et pas sur eux. Mais il devait aussi réussir à s’en sortir !

Une ruelle plus loin, Shazame retrouva Nefi et Cyann. La dernière était déjà en très mauvaise posture. La belle journaliste à le dos au mur. Pas d’échappatoire ! Non pas une seconde fois… pas elle…
Shazame accélère le pas. Il double rapidement les passant dans la rue. Il doit absolument arriver à temps. L’homme profite de la jeune femme.

Plus que quatre mètres, ses pas étaient de plus en plus rapide.
Trois mètres, il pose sa main droite sur son gantelet gauche.
Deux mètres, il sort une très fine lame de seulement quelques centimètres.
Un mètre, il se faufile derrière l’homme !

Il retourne le bras de l’homme afin de le positionner dans son dos. Il remonte celui ci jusqu’à entendre un léger craquement. Dans le même temps, il dépose sa lame sur le cou de l’individu.


Silence… Pas un mot…

Son regard se plongea dans celui de Cyann. Il lui demandait pardon ! Tout devait très bien se passer. Juste quelques mains baladeuses avait il promit au deux femmes. Il baissa son regard, lorsque les yeux bleus de Cyann transperça son visage.


Lordkiche a écrit:


Je dois rejoindre les filles… Excuse moi… Mais tu va devoir te les faire seul !

Foutredieu ! pensa le géant, serait ce un lâche ?...
Pas le temps de se demander plus longtemps...

Eh bah , il s'en va t on copain mon gros ?!...Où qu'il court comme ça ?...
- J'aime pas trop sa bobine qu'est ce qu'il fout là ?
-C'est vrai s'qui dit "Bignol" t'as une sale bobine...


Un cercle de regards suspicieux était maintenant posé sur lui, sa stature lui faisant gagner quelques instants...mais s'il ne trouvait pas une idée rapidement l'issue serait la même...un poignard dans le dos et une ruelle sombre et sale comme dernier lieu...
Vite...vite, une idée...


Fermez là faces de truie ! Tonna le géant
Ce n'est pas mon ami, et savez vous pourquoi il court ?
Petit silence
Parce qu'il a la chaude-pisse ! cria un des ivrognes
Profitant des rires gras, le colosse passa discrètement sa main sur la lame de son arme, se coupant la paume. Il en fit gouter le sang dans une de ses poches..., Lord reprit
Oh que non...il court pour aller chercher ce qu'il me doit et sauver sa p'tite femme...
Qu'est ce tu racontes le gros ?
Oh c'est simple...tu vois quand on m'paie pas...
Lord sorti lentement de sa poche un étrange collier, poisseuses de sang une trentaine de mèches de longs cheveux y étaient attachées...
Petit mouvement de recul chez les marauds...Vite, il fallait pousser sonn avantage !

Alors si "Bignol" et ta trogne veulent pas voir les ch'veux d'leur femmes, d'leurs enfants et les leurs sur mes comptes, v'nez pas dans mes pattes !
Le petit discours avait fait effet, le plus virulent lui jeta bien un: Si t'crois qu'tu m'fais peur ! de bravade, mais "Bignol" le retint par l'épaule.
Ouf. Ne pas sortir tout de suite. Rester assi et finir son godet, lentement, très lentement. Les regards disparaissaient peu à peu. On l'oubliait. Attendre encore...Il aurait préféré une bonne bagarre, on ne sentait pas ses nerfs craquer dans le feu de l'action. Mais crever dans un des pires coin d'Artois...
Il se leva, jeta deux piécettes sur le comptoir, et avança lentement vers la porte, regardant droit devant lui. Il tenait l'immense lame à nue, se servant du reflet sur l'acier pour avoir de bref aperçus de ce qu'il se passait derrière. Rien. Il ouvrait la porte lorsqu'il saisit un bribe de conversation: "T'inquiète Bignol, on s'en charg'ra après du gros..."
Mais lors qu'il remontait la rue boueuse...personne ne le suivait.
Il passa pourtant devant Cyann, Shazame et un homme, sans s'arrêter...


Cyann a écrit:


Le mur de pierre. Cyann prie intérieurement. Son cœur bat trop fort. Elle se force à inspirer. La lame... Alors que l’homme pressé de profiter de ce qui lui a été promis passe sa main calleuse aux ongles cassés dans le corsage et que la belle serre les dents en glissant ses mains lentement vers le contact froid de l’acier contre sa cuisse, le visage de l’homme se métamorphose, un bras autour de son cou. Une voix emplie l’espace.[/i]

Silence… Pas un mot…

Shazame. Le regard de ce dernier plongea dans celui de Cyann. La jeune femme, le corsage entrouvert sur sa poitrine blanche, fixait quant à elle un point au delà des deux hommes et avança tout à coup d’un pas décidé. Elle n’eut pas le temps de se demander ce que signifiait le regard de Shazame, ni de penser que la décence aurait voulu qu’elle referme les lacets de sa chemise, non. Elle passa sa main, habile, sous ses jupons trop courts et se carra derrière l’homme qui tentait de prendre Nefi, qui au demeurant faisait une drôle de tête. Faut croire qu’elle préférait son Chris …

Le poignard sous la gorge du bonhomme eut l’effet escompté. Il arrêta net son mouvement qui consistait manifestement à sortir de ses braies sa heu enfin Surtout ne pas lâcher sa lame car Cyan ne donnait pas cher ni de leur vertu ni de leur vie au demeurant si l’homme prenait le dessus… Cyann pressa la lame sur la peau du cou large comme celui d’un taurreau, ce qui eut pour effet de créer une légère estafilade.


Range tes effets personnels avant que l’envie de te les esquinter me prenne mon beau ! En fait la joli brunette ci présente n’a pas vraiment envie de profiter de tes charmes mais plutôt de papoter avec toi, nous trouvons que ton tatouage est très intéressant à dire vrai….


Heureusement, l’homme était plus large que haut, si bien que la maîtresse troubadour qui elle ; était du genre élancée et plutôt grande, le dominait d’une demi tête. Elle pouvait donc jeter ici et là un œil, tout en priant de voir enfin surgir leur deux compagnons macsulins. Mais qu’est ce qu’ils foutent bordel ?Néfi, quant à elle, enfin libérée de la pression de ce corps par trop encombrant … allait enfin pouvoir jouer du couteau. Rien ne rassurerait plus Cyann que de se sentir hum épaulée … Elle avait toujours préféré la plume au arme même lorsqu’elle était soldate…


--Altahir a écrit:


Pendant ce temps là, un homme avait suivi ce qui se passait, il avait vu les deux femmes entrée au lupanar mais leurs attitudes n’étaient pas celles de filles de joie, immobile dans un coin, observant les dites catin, il remarqua que leurs intérêt c’était porté sur le tatouage qui signifiait l’appartenance au groupe, c’est donc discrètement tout en continuant d’observer la scène qu’il cacha le sien.

Son camarade n’avait rien remarqué, trop attiré par les attributs de la Dame pour pouvoir penser à autre chose, il remarqua deux hommes qui buvaient ce qui ressemblait à de la bière, ces deux la n’avaient de cesse de regarder les femmes, il compris très vite que quelque chose n’allait pas, le regard que leurs portaient ces deux là n’était pas celui de simples voyageurs venant chercher quelques plaisirs, il y avait trop d’inquiétude et de tendresse dans leurs yeux.

C’est en silence et en prenant soin de ne pas se faire remarquer que l’homme suivit les deux femmes ainsi que son comparse jusqu’à une rue boueuse, là il se tapi dans l’ombre et observa ce qui se passait mais il pris soin de sortir son arc au cas ou l’autre voudrait parler et attendit la suite des évènements.


Nefi a écrit:


Entrainant l’homme derrière elle, elle espérait vivement que Shaz et lord réagisse vite, toute à ses pensées elle se sentit d’un coup plaqué contre un mure froid et rugueux qui érafla la peau encore fragile de son épaule brulée, ce qui lui arracha un crie de douleurs. Puis le poids de l’homme l’écrasa soudain. Elle sentit son souffle chaud contre son cou alors qu’il gouttait à sa peau avec gourmandise. Un frisson de dégout la parcouru retenant un hurlement qui aurait pu la trahir. Elle regarda par-dessus son épaule et aperçu Cyann en mauvaise posture et Shazame venant à son secours soulagé de voir son amie secourut elle reporta son attention sur l’homme qui la serrer contre le mur.

Mais c’essst qu’il est biiiien prrrréssé cce beauu gaillarrrrd. Attennnd mon mignonnnn…

Elle ne put finir qu’il lui fermer la bouche sous la sienne, une forte nausée la prit et elle s’écarta, mais il la retient bien vite par les cheveux tirant violement et la bousculant contre le mur commença à fourrager ses braies.

Ou qu’tu compte aller comme ça ma jolie viens donc la voir ce que j’ai pour toi. Tu m’as promit une surprise et j’te trouve ben gironde. Pour sur qu’c’est toi qui va l’avoir la surprise.

Elle lui répondit d’un sourire tentant par tous les moyens de garder la maitrise d’elle-même.

Ayant les mains libre et faisant semblant de relever ses reste de jupon elle saisit sa dague discrètement la sortant de son fourreau elle la garda caché le long de son avant bras.

C’est à ce moment qu’elle vit Cyann derrière l’homme pointant d’un de ses petit coutelas le coup taurin de celui-ci.



Range tes effets personnels avant que l’envie de te les esquinter me prenne mon beau ! En fait la joli brunette ci présente n’a pas vraiment envie de profiter de tes charmes mais plutôt de papoter avec toi, nous trouvons que ton tatouage est très intéressant à dire vrai….


Elle sourit à Cyann et d’un geste habille de sa dague la glissa sous les attributs au garde à vous de sa conquête qui les avaient depuis sorti au grand air lui donnant un air bien ridicule.

Humm tu vois cette lame mon mignon je sais fort bien la manier, et elle est aiguisé comme le rasoir du barbier t’auras même pas le temps de crier qu’on t’appellera madame. Alors tu vas bien vite répondre à mes petites questions. Une embuscade à eu lieu sur la route entre Arras et le domaine d’ytre. Qui la commandité ? Ton tatouage nous indique que tu étais lié au deux assassins qui ont finit le nez dans la boue.


Qu’ek tu crois la belle que j’va t’répondre, encore une donzelle qui joue les amazones avec c’est p’tit bras d’femelle. Té juste bonne a’te faire culbuter. J’va t’montrer moi si on m’appel madame.


Un sourire carnassier se déssina sur les lèvres de nefi quand elle accentua la pression sur les bourses du vantard. Faisant couler un filé de sang sur sa mains et retomber directe ses ardeurs masculine.

Et maintenant gros malin dit moi je finis de la tailler ou tu parle.

Cyann toujours derrière lui accentua aussi la pression la regardant avec de grands yeux surpris. Elle ne dit rien de plus préférant garder toute son attention vers les gestes de leur proie pour pestant intérieurement sur leurs deux compagnons qui n’arrivaient pas.


Shazame a écrit:


Une fois Cyann hors de danger, Shaz retourne l’homme afin de voir ses yeux. Il baisse rapidement les yeux pour observer son bras. Rien, pas de tatouage. Cet homme était inutile à leur mission. Il leva donc bien haut sa main renfermant la lame. Il fait tomber lourdement le pommeau de la dague sur le crane du pauvre homme. Le bruit du choc fut sourd et très certainement très désagréable. Le premier choc fut aussitôt suivit d’un second coup. L’amateur de jolie dame s’effondra comme une masse.

Shazame le tira à quelques mètres de là, dans un coin sombre. Il cacha sa tête pleine de sang sous quelques tonnelets de bière. Impossible de voir en cet homme effondré, une victime du groupe qu’il formait avec Cyann, Nefi et Lord. On ne pouvait que voir un simple alcoolique en train de décuver.

Shazame se dirigea vers les deux femmes, elles s’en sortaient à merveille avec le dernier lascar.


Et maintenant gros malin dit moi je finis de la tailler ou tu parle.

Si celui-ci était encore en vie, c’était qu’il devait très certainement être l’homme qui nous intéressait. Pas le moindre signe de Lord, il devait encore taper sur quelques têtes. Shaz se place aux cotés de Cyann.


Oula… Si j’étais à ta place, je parlerais rapidement. Elles n’ont pas l’air de rigoler.


Shazame dépose sa main contre le mur, afin de mieux voir le visage de l’homme.

Crois-moi… Parles-nous…


Cyann a écrit:



Jvois pas bien pourquoi que j’vous parl’rais catins ! ça s’rait signer mon arrêt d’mort ! Et vous l’savez … Chez les chuchoteurs ça s’fait pas ! j’préfère encore avoir les burnes en moins. D’façon j’comptais pas fair’d’batards ! *rire jaune sur fond d'haleine de hareng pas frais*

Cyann ne fronça même pas les narines, elle sentait les muscles de l’homme tendus, un animal prêt à bondir à la moindre ouverture, elle se concentra sur la traque ; Et, lui c’était son métier. Tuer. Elle ne l’avait fait que sur les champs de bataille, tuer des hommes mais, ... à froid là comme ça. Non. L’homme n’avait pas du tout l’air décidé à lâcher le morceau et il était leur seule piste. La jeune femme resserra son emprise sur l’homme, pressant sa jugulaire de son poignard au manche ornementé. Elle lui chuchota à l’oreille :

Mon gaillard, on te laisse le choix : mourir tout de suite ou prendre le risque de nous parler et là tu pourras filer. Ça te laisse une chance qu’ils n’en sachent jamais rien ou que tu sois déjà loin quand ils le comprendront… une mort certaine contre une chance de t’en sortir, alors tu choisis quoi ?

L’homme sembla hésité un instant se demandant sans doute si les deux gueuses étaient prêtes à mettre leur menace à exécution. fut ce l'air sauvage de néfi en cet instant ou la lueur métallique dans le regard du soldat, toujours ets il que l'homme ouvrit la bouche et lâcha d'en voix rauque.

Moi j’sais pas grand chose d’t’façon ! Il se dit qu’il y a un contrat sur la baronne. Et que le coup a foiré. Que deux des gars sont morts et que le troisième, l’archer, ben on doit le tuer à vu. Il a raté son coup. C’est le prix a payé.

Quel est le nom de l’archer ?


J’en sais rien ! J’vous l’jure, on l’appelle juste l’archer. C’est àa cause qui l’tire un moineau à 100

Le visage de Néfi afficha se figea soudain sur un air inquiet et elle lâcha sa prise sur le ridicule bout de peau qui pendait entre ses doigts. Elle se décala tout à coup et poussa la blonde.

Cyann !

Mais, le corps de l’assassin l’avait gêner quelques secondes de trop, si bien que le temps qu’elle contourne l’obstacle, la mairesse sentit que son épaule était étrange tout à coup sans bien comprendre ce qui se passait vraiment puis, une douleur fulgura dans son ventre et la coupa nette en deux, son souffle expulsé dans un râle autant de surprise que de douleur conjuguée. Elle vait mainetant l’impression qu’on lui fouaillait l’épaule avec une lame et en jetant un œil, elle vit enfin une flèche dépasser. Le malandrin avait foutu le camp et autour d’elle c’était le branle-bas de combat. Néfi avait sûrement aperçut le tireur car elle était partit en quatrième vitesse. Cyann chercha une alcôve dans cette rue, inutile d’offrir une cible trop facile. Déjà qu’elle avait échappé leur seule chance de retrouver leur assassin. Quoique. IL ne devait pas être bien loin à en juger par la flèche planté dans son épaule dénudée. Lord aurait tôt fait de leur dire si c’était là le même empennage. En regardant la pointe sortir de son épaule gauche, Cyann remercia intérieurement les réflexes de la soldate Néfi, sans son intervention, la flèche se rait planté dans sa nuque, sous ses boucles blondes ... L'homme était remarquablement précis et donc très dangereux. la mairesse se pencha et jeta un œil au delà du mur de pierre poyr voir ou en était les autres. De toute façon, il lui fallait repartir, elle ne pouvait restée là... Elle savait où aller. Ils n'étaient pas assez bleus pour ne pas s'être donné un point de rendez-vous en cas de grabuge. Les chevaux. Par contre, la question du comment restait entière. Une fille de joie avec une flèche plantée dans l 'épaule se ferait vite repérée ...


Shazame a écrit:


Shazame vit la flèche traverser Cyann. Il regarda au même instant Nefi lui venir en aide. Il ne pouvait plus rien pour elles. La femme de l'OST aiderait très bien Cyann a survivre à sa blessure. L'ancien Sénéchal avait une toute autre mission devant lui.

Il devait maintenant partir à la recherche de l'archer. Il était la clef de toute cette affaire. Lui seul pouvait rendre justice à Ombeline. C'est dans cette optique, que Shaz parti sur sa trace. Il déboucha à l'intersection de la première rue. A cette heure plutôt tardive, le monde était relativement important dans les rues. Il serait donc difficile de retrouver cet homme. Après une courte séance d'escalade, Shaz se trouvait sur le toi d'une maison.

De son point d'observation, il scruta les environs jusqu'à localiser sa cible. Trouvé ! Il fit quelques enjambé pour le retrouver. Il avait son arc à la main. Par mesure de sécurité, Shaz rangea sa lame pour trouver sur sa ceinture, un couteau de lancer. Cette technique de combat n'était pas habituelle pour le soldat. Mais dans ce genre de situation, on laisse son orgueil au placard. Il lance son couteau qui se plonge dans une porte juste devant l'archer. La manoeuvre était sensé le faire stopper net.

Bien au contraire... Il prit une flèche avec la plus grande agilité et commençait à bander son arc. Shaz préparait son second couteau, qu'il arma avec lui aussi une grande rapidité. Flèche et couteau ratèrent leurs cibles... Shaz n'avait plus rien au moment de l'impact avec le rôdeur. Il lui sauta dessus. Le choc fut violent. Les deux hommes étaient à terre. L'archer dissimulait une lame dans sa botte. Il allait frapper Shaz. Ce dernier réussit à contrer le coup.

Dans ce genre de situation, on aime avoir reçut de longues heures d'entraînement au sein de la caserne de Cambrai. Les techniques de combat devenaient des réflexes... Mais l'homme était lui aussi chevronné à l'art du combat. Alors que Shaz avait apprit à faire la guerre, lui avait apprit le combat de rue.

L'homme prit le dessus sur Shaz. Sa dague allait bientôt se planter dans le corps du vieux soldat. L’impact était à coup sur pour son ventre... C'est alors que Kalagan fit son entré dans le combat. Il s'interposa courageusement dans ce duel. Le pauvre compagnon canin reçu le coup de couteau à la place de son maître. Shaz prit alors l'initiative. Il sortit la lame qu'il cachait depuis le début. Il lança à l'homme un coup de couteau sur son visage lui prenant son œil droit.

Pendant ce temps, le petit chien tomba lourdement sur le sol. Shazame courut le récupérer. Il leva les yeux... L'homme avait déjà filé.

Il devait fuir de cet endroit. Rapidement... Les femmes devaient déjà se trouver aux chevaux. Il ramassa Kal et courut en direction du lieu de rencontre.


Cyann a écrit:


Tout en marchant, pour ne pas dire « tout en courant », Cyann se concentrait sur la pensée la plus agréable qui soit afin d’oublier la douleur. Elle vit un visage. Un homme. Son cœur battit plus fort . Elle le revit lui dire qu’il l’aimait et sourit tout en passant dans les sous bois derrière Néfi. Puis, elle se souvint qu’il était pris et qu’il l’aimait aussi. Cela lui arracha une grimace et un petit cri de douleur. A vrai dire, en guide de flèche Saint Valentin l’avait déjà servi et quel tour lui avait-il jouer ! Elle rumina quelques minutes son sort de femme amoureuse d’un type fantastique et pris …. A force de marcher à vive allure et ce, depuis la ruelle insalubre où elle avait eu la mauvaise idée de prendre une flèche dans l’épaule, la jeune femme commençait à être essoufflée. Elle s’appuya contre le tronc d’un arbre. Néfi ne la sentant plus derrière elle, à croier qu’elle avait un troisième œil dans le dos, riva un regard tout à la fois inquiet et professionnel sur elle puis, elle lança :

Cyann, ça va ?

Hochement de tête de la blonde.

On y est presque là.

La brune repartit à une allure plus modérée. De toute façon, elle étaient désormais bien loin de la ville et à couvert des sous bois. Un hennissement se fit entendre. Elles y étaient. La mairesse de Bertincourt se laissa lentement glisser et s’assit à même le sol couvert d’un épais tapis de feuilles mortes abandonnées là par l’hiver et les vents mauvais. Son épaule la lançait, la douleur lui vrillait les tempes, il n’était pas facile de penser dans ses conditions. Elle s’y efforça cependant. Attendre Shazame et Lord. Elle ne l’avait pas vu mais elle savait par Néfi que Shazame s’était lancé à la poursuite de l’Archer. Quant à Lord, Seul Aristote sait ou il était parti ! La plantureuse blonde se leva avec difficulté, fou ce qu’on sous estime l’importa ce de l’épaule ! – en sentant tous ses muscles raidis par tant de tension, devenus ankylosés au repos. Elle se dirigea vers son frison et lui flatta l’encolure. Elle fourragea ensuite dans ses fontes et en sortit une cape de laine brune et voulu la mettre puis se ravisa et s’approcha de son amie.

On va les attendre ici en espérant qu’il ne tarde pas trop
* regard qui en dit long sur l’inquietude* .
En attendant peux-tu m’aider à
* fit un geste éloquent de sa main valide*
C’est que je tiens pas particulièrement à reste plus que de raison dans cette …. « tenue » affriolante nommeooOOO : Imagine que je croise quelqu’un de recommandable dans ce bois mmhh ? J’serais grillée ! Remarques bien que des gens recommandable doit pas y en avoir des masses à c’t’heure ci dans ces sous bois m’enfin


Cyann plisse ses yeux sur une lueur malicieuse. Néfi après avoir déposer la cape sur les épaules de la jeune femme, dégage l’épaule et observe la blessure d’où émerge le bois de la flèche.


Ca peut attendre qu’on soit arrivé à Ytres ?



Nefi a écrit:


rapidement soutenant son amie quelques peu chancelante et bien couverte de leurs capes improvisées elles sortirent de l atelier ou elle s'étaient réfugier mais Néfi craignait, l'homme qu'elle avait attiré n'était pas seul et désormais mort elle se demandait si ses acolytes ne la chercheraient pas pour venger l'un des leurs allé savoir les brigands ont un code de l'honneur bien a eux et une catin reste une catin même si c'est une fausse... tête basse le capuchon de fortune baissé sur leur visage, le masquant au maximum, elles avançaient dans la ruelle quand maladroitement ne voyant trop ou elle posait les pieds sa cheville vrilla sur un objet au sol qui se dérobant sous elle la fit choir lourdement dans un hamas de détritus le long du mur pestant dans un langage qui lui était peu familier elle regarda l'objet de sa misère se tenant la cheville douloureuse qui lui provoquait des sueurs froide et de vive douleurs...

Regardant si Cyann était toujours debout elle fut rassuré elle ne l'avait pas entrainé dans sa chute c'était déjà une bonne chose.

Pestant encore en tentant de se relever elle glissa légèrement sur une pelure de carotte qui devait avoir déjà quelques jours mais réussi à se stabiliser posant le pied par terre elle fit une grimace de douleur.

c’est bien ma chance te jure, quel journée de défection. Allons-y et prions qu’on nous importune pas.

Quelques pas lui arrachèrent un gémissement. Stoppant un instant elle réfléchit cette mésaventure de plus la freinerait immanquablement. Puis une lueur passa dans ses yeux et un sourire malicieux suivit lorsqu'elle fit volte face. Saisissant l'objet qui avait provoqué sa chute et qui n'était autre qu'une crécelle d'enfant. La faisant tournée un coup elle fut satisfaite elle était intacte pas comme sa cheville qui déjà bleuissait. Ce souvenant de la peur qui l'étreignait enfant quand elle entendait ce son criard synonyme dans son esprit de la lèpre, elle revient vers Cyann souriante et la soutenant autant que celle ci pour le coup lui servait de béquille, elle commença à faire tourner la crécelle dans sa mains. Égrenant un son criard et insupportable, mais faisant de suite son effet car sur leur passage les gens s'écartaient la mines effarés, on pouvait lire dans leur yeux la peur voir la terreur, la haine, le dégout mais de partout les gens s'écartaient détaler même, un môme essaya bien de leur lancer quelques cailloux mais une gifles magistrale d'une grosse matrone le fit bien vite rentrer dans une maison délabré. C’est ainsi qu'elles arrivèrent sans encombres à la sorti du village. Hâtant le pas au maximum. Jusqu’au point de ralliement. Cyann avait finit par ce détacher un peux d'elle il est vraie que marcher ainsi leur était pénible se trouvant un long et fin rondin de bois Néfi s'en était fait une canne continuant à faire tourner la crécelle. Elles marchèrent encore un peu, puis elle sentit bien que Cyann ne la suivait plus se retournant elle la vit appuié le long d'un arbre.

Cyann, ça va ?

On y est presque la


L’inquiétude devait se lire dans son regard devant le teint de plus en plus pale de sa blonde amie. Repartant plus modérément elles arrivèrent enfin au campement.

Posant ses fesses sur un rocher elle pu enfin soulager sa cheville devenue énorme et bleue.

Manquait plus que ça grommela t elle tout bas...

Puis relevant la tête elle vit Cyann fouiller dans les fontes de sa monture.


On va les attendre ici en espérant qu’il ne tarde pas trop
* regard qui en dit long sur l’inquiétude* .
En attendant peux-tu m’aider à
* fit un geste éloquent de sa main valide*
C’est que je tiens pas particulièrement à reste plus que de raison dans cette …. « tenue » affriolante nommeooOOO : Imagine que je croise quelqu’un de recommandable dans ce bois mmhh ? J’serais grillée ! Remarques bien que des gens recommandable doit pas y en avoir des masses à c’t’heure ci dans ces sous bois m’enfin


riant de sa remarque elle la regarda d'un air malicieux.

Oui je doute que beaucoup de gens fréquentable traine encore par ici à cette heure.


L’aidant à remplacer la couverture par une cape un peu plus coquette elle en profita pour dégager l'épaule et inspecter l'emplacement de la flèche.


Ca peut attendre qu’on soit arrivé à Ytres ?


il va falloir Cyann je suis désolé mais la retirer ici alors que j ai peux de moyen serais une folie. Tant qu’elle est en place tu ne risque pas de faire d'hémorragie. Notre retour n'en sera que plus facile.






Lordkiche a écrit:


Hmmm, oh que v'la des belles bien appétissantes par ici ! tonna une voix dans l'ombre près des deux jeunes femmes

On dit que lorsque vient sa mort on voit défiler sa vie devant ses yeux. Lord se demanda un instant ce que voyait l'homme dont il tranchait la tête à ce moment...

Il savait qu'on serait derrière lui. Et les sifflements d'alerte des bandits n'avaient pas tarder à le suivre pas à pas. Il ne s'était donc pas arrêté devant ses compagnons du moment. Le géant avait prit au hasard les rues du faubourg, espérant sortir avant que le signal de l'attaque ne fût donné...
mais les sifflements avaient céssé, non loin quatre torches avaient percé la nuit dans un cliquetis d'armes et un pas saccadé. Une patrouille ! Répit d'un instant et reprise du souffle. Plus un bruit. Sauvé ? Peut être...


Hé l'gros ! montre toi on a une surprise pour toi !

Surprise en effet que la voix provocatrice vienne d'une lumière tremblante. Lumière toute proche. Lumière seule et qui tournerait bientôt le coin de cette rue...Lumière qui crépita dans la boue lorsque qu'elle tomba...L'embuscade du géant avait fonctionné. L'immense lame avait tourné le coin de la rue pour rencontrer la jugulaire de la voix porteuse de torche.
A peine le temps d'un soupir de soulagement, puis Lord se baissa pour ramasser la torche, c'est là que sa propre vie défila devant ses yeux...



"Bignol" se rappelait souvent de la fois où se surnom était arrivé dans sa vie. Trapu et diforme il avait toujours eu une grande rancoeur envers la vie. Cette rancoeur l'avait suivit jour après jour. Dans son échoppe minable où il vendait une viande avariée dont l'odeur le rendait malade. Dans le lit où il avait trouvé une femme laide et plus stupide qu'un troupeau d'oie. Dans les coups qu'il s'était mit à distribuer à ses enfants, chaque soir. Dans le vin qu'il buvait à s'en brûler le gosier pour éssayer de s'embrumer la mémoire. Et chaque fois cette rancoeur grandissait, et chaque fois il devenait plus violent. Jusqu'au jour où François Bineau, eût cette dispute de trop avec sa femme.

-Va me chercher les quartiers d'veau, immonde morue !
-Va z y toi même hey sac à vin merdeux ! C'est pas avec le poids qu'te pèse tes p'tites roubignolles !


Il l'avait éventré, ou égorgé comme une truie, avait il suivit des incisions de boucher ? Lui même ne se souvenait plus. Tout ce dont il se rappelait c'est que les deux clients dans son échoppe à ce moment là. Au lieu de s'enfuir, avait prononcé la phrase qui avait changé sa vie.

Hé bien Bignol, tu as la rage on dirait...sais tu que cette rage pourrait te rapporter un paquet ? Allez cache cette grosse truie derrière et vient ce soir au "chien qui pisse".

Il avait fallu faire ses preuves, mais Bignol n'était pas un abruti lorsqu'il n'était pas ivre, et il grimpa rapidement les échelons. Bientôt il fût l'aide de "Marcus le chauve". Bien sûr, il y avait le sale boulot. les coups qu'on prenait. Mais il y avait le vin à l'oeil et puis les catins ou les viols. Ainsi Bignol perdit il le peu de conscience qu'il avait encore.


Lorsqu'ils décidèrent de suivre "le gros", Bignol finit lentement sa pinte, partant presque le dernier. Il ne sifflait pas pour donner sa position, gardant à l'oeil la torche de cet abruti d' "Eugène grand'dents". Les sifflements s'arrêtèrent, puis les bruits de fuite, lui apprirent que ses compagnons détalaient. Il porta son regard en avant: une patrouille. Cette bande de froussards, jura t il intérieurement. Mais peu après que les quatre points lumineux des torches des hommes du guet se soient évanouis, la torche d'Eugène fit un étrange mouvement avant de retomber. Le bruit que fit la boue lorsque le corps tomba ne laissa pas de doute. Il était très près. Un long soupir. Vraiment près. Bignol serra le crochet à poisson qui lui servait d'arme pour cette fois. Une immense ombre se baissa vers la lueur au sol...maintenant ! Jaillissant devant l'ombre il lança son crochet dans un grand mouvement remontant vers le cou.

Un choc magistral se retransmit dans tout son avant bras le faisant jurer de surprise et de rage: ça n'avait rien de la sensation d'une arme entrant dans les chairs !
Lord rouvrit les yeux en entendant un juron. les anges ne jurent pas se dit il. Pourtant il avait vu l'étincelle du métal remonter vers son cou...
Miraculeusement, dans son habitude de prendre appuis sur son immense arme, le crochet avait agrippé la solide garde de la claymore.
Bignol ne manquait pas de ressources, et son premier coup manqué, il envoya au géant un puissant coup entre les jambes. Lord en eût le souffle coupé, et la douleur lui fit lâcher son arme. Bignol envoya alors son crochet vers la tête dans un immense balancement. Lord se laissa tomber dans la boue évitant le dangereux instrument une fois de plus. Bignol enrageait. Quand sa poisse s'arrêterait elle ? Lui hurlait sa rancoeur.
Un coup de pied bien appuyé dans la caboche "du gros", lui donna l'avantage. Il lança une nouvelle attaque de son arme. Cette fois le sang jaillit. Le crochet c'était profondément ancré près de l'épaule gauche du colosse. Le hurlement de douleur ne rassura pas Bignol lorsqu'il croisa les yeux brûlant de haine de Lord... Il fallait frapper vite encore ! Il voulut retirer le crochet mais une poigne d'acier lui saisit la gorge. Il étouffait.
Lord dans son immense colère abattit l'ancien boucher sur l'arme qui gisait au sol. Frappant plusieurs fois la tête de Bignol contre la garde...laissant à chaque fois un peu plus de sang...puis il jeta le pantin désarticulé que l'homme était devenu.

Il se releva, tomba...et recommença...serrant les dents, trainant son arme dans la boue et son bras gauche pendouillant.

C'est dans cet état, à demi inconscient derrière l'arbre où était attaché les chevaux que Lord lança sa phrase vers ses deux belles amies d'aventure...


Shazame a écrit:


Shazame et Kal courait tous les deux en direction du point de rendez-vous. Le sang de la bête coulait sur son maître. Arrivé devant Cyann et Nefi, l’ancien soldat avait la chemise teinté de rouge. L’équipe était en bien piteux état. Ils devaient au plus vite rentré au risque de devoir rendre des comptes à leurs poursuivants.

Tout le monde est là ?

Shaz observa dans un premier temps Cyann avec son bras ensanglanté, puis Nefi dont sa jambe n’était pas en meilleur état. Seul le robuste Lord arrivait à avoir bonne figure. Enfin... En effet, sa figure n'était pas mal mais le reste de son corps laissait à désirer. Il était très certainement le mieux loti de cette bande.

En scelle !

Shazame déposa la petite bête dans une sacoche attachée à la croupe de son cheval. Il prit soin de rapidement bander la blessure de son compagnon à quatre pattes. Il prit le temps d’aider Cyann à monter sur son cheval. Lord aidait dans le même temps Nefi à faire de même. Une fois tous à cheval, ils prirent la direction du manoir.

Au loin on pouvait entendre leurs poursuivants en train de faire de même. Les hennissements de leurs montures ne pouvaient pas signifier autre chose. Fort heureusement, la petite troupe avait pour eux quelques minutes d’avance. Ils devaient les mettre à profit pour semer leurs adversaires.

La course poursuite était lancée ! Impossible de dire combien de brigand, il avait sur le dos. Et aucun d’eux ne voulait s’arrêter pour les compter. Ils devaient absolument gagner quelques minutes en gênants ces hommes.

Shazame eu alors une idée lumineuse !
Il avait dans son autre besace attaché à sa monture, un objet bien particulier. Qu’il avait construit dans sa forge de Cambrai. Cette arme était destiné à l’OST. Il prit donc dans sa main une pleine poignée de cette arme au combien redoutable à cheval. L’objet était quatre pointes de métal reliés entre elles. Une fois à terre, l’objet se relevait être une arme terrible pour leurs chevaux. Les pauvres bêtes ! Mais à la guerre comme à la guerre. Shazame lança sur leurs traces ces petites pointes.

Au loin, il entendirent le cris des hommes et le fracas de leurs montures.

Dans quelques heures, il seraient tous au château.


Désolé pour le retard, plusieurs problèmes IRL.


Nefi a écrit:


Humm, oh que v’là des belles bien appétissantes par ici !

Entendant une voix d’homme tout prêt d’elles, le cœur de Néfi rata un battement, se saisissant de sa dague elle se tourna vivement et vit au sol le dos contre un gros chêne la carcasse impressionnante même dans ce positon de lord. S’approchant de lui elle le découvrit bien mal en point lui aussi. Sont bras pendant lamentablement le long de son corps. Saisissant sa besace elle s’accroupit prés de lui non sans quelques grimaces vu l’état de sa cheville qui la rappela une nouvel fois à l’ordre puis elle sortit du sac de cuir une flasque de calva quel lui glissa sur les lèvres.

Bois ça l’ami tu y verras plus clair. C’est pas le moment de flancher, je vais regarder ton bras.


Elle l’aida ainsi à boire une gorgée. Puis se glissant derrière lui retenant un juron sous le coup d’une nouvelle douleurs elle examina l’épaule de lord.

Pfff, ben je sais pas avec quoi on ta fait ça mais c’est un vraie carnage. Je vais te faire un pansement de fortune.
As-tu vu shaz ?


Lui tendant un morceau de cuir.

Tiens mords donc la dedans ce n’est pas le moment de hurler.


Elle lui colla d’office le morceau dans la bouffe et en parlant elle versa de l’alcool sur la plaie, puis sortant de la charpie d’un sac de toile elle l’enduisit d’un onguent au plantain et banda le bras et lui immobilisa le long du torses.

Les gestes étaient rapides et précis et il ne lui fallut que quelques minutes pour s’exécuter.

C’est à ce moment que Shaz arriva en courant un paquet dans les bras la chemise rougeoyante de sang elle comprit vite de qui il s’agissait mais il ne s’arrêta pas lâchant avec précipitation le signal du départ.


Tout le monde est là ?

En scelle !

Alors que les quatre s’entraider pour monter en scelle Néfi approcha sa monture de Shaz qui pansait tant bien que mal kalagan inerte dans ses bras et lui tendit la même préparation de charpie qu’elle avait utilisé pour les deux autres.

Tiens mets ça pour stopper l’hémorragie il s’affaiblira moi. On rentre vite pas de temps à perdre.

Déjà dans le lointain on entendait les bruits des sabots et les cries des hommes qui se mettaient à leur poursuite. Eperonnant guizmo, Néfi suivit le groupe galopant à un train d’enfer sur le sol neigeux et gelé de cet hiver interminable en direction de ytre…
Ne se retournant pas elle savait, elle entendait derrière eux la meute à leur trousse, puis des cries des hennissements de terreur, de douleurs, ne cherchant pas à comprendre sachant que les siens étaient tout les trois avec elle, elle talonna de plus bel sa monture qui prit encore de la vitesse…



Cyann a écrit:



Cette même nuit, au petit matin, Ytres,
dans les environs de Bertincourt en Artois


A travers le rideau de douleur que lui envoyait ses sens et lui brouillait la vue, Ytres se profila enfin à l’horizon. En cette aube pâle, le manoir émergeait d’un nuage de brume qui lui donnait des airs fantomatiques. Sa massive silhouette fit pourtant pousser un soupire de soulagement à nostre blonde Cyann, cela sentait bon le chez soi… tandem. Le soulagement fût de courte durée. Ce qu’elle avait tout d’abord pris pour de la brume, en avançant se fit plus âpres et plus noir : de la fumée. Ytres brûlait ! Bien sur , elle avait supposé il y a de ça quelques heures que le seul moyen pour un assassin de survivre était de finir son contrat. La tête de l’assain qu’il poursuivait, l’archer, était mise à prix. Il était donc tout naturel qu’il se soit rendu à Ytres. Ses pires pressentiment étaient confirmées. Elle avait juste espérer qu’ils arriveraient avant lui, mais non. Il était déjà dans la place. Le cœur de Cyann se serra en pensant à Natanael, Laureline et Ombeline, des êtres innocents et sans défense , laissé exposés à la vindicte d’un criminel sans scrupule. Jamais ils n’auraient du les laisser seuls ! Leur groupe voyageint en silence depuis un moment bien sur car ils ét
aient épuisée set inquiet. Mais des que le manoir fut en vu, le silence se fit lourd.

Dépêchons! Regardez la fumée là ; l’aile droite brûle ! les chambres d’Ombeline et des enfants sont dans l’aile gauche étrange … mmhh Tout el moned doit être en train de manier des sots d’eau. Une diversion ! Il est dans la place t fait diversion ! Pourvu qu’ils oit seul !

Ils talonnèrent tous leurs montures malgré leur harassement et les douleurs variées et partirent au galop en direction des portes du manoir. L’élan de son destrier arracha un petit cri à la jeune femme quand son épaule se mit en mouvement avec la flèche qui l’habitait désormais. Elle tressailli et sentit ses forces partir puis serra les dents et dans un effort de volonté garda conscience. Même les gardes n’étaient plus là. Ils y rentrèrent comme dans un moulin ! Cyann pesta et entendit Lord et Shazame lâcher des jurons. Ils descellèrent en quatrième vitesse et Cyann regarda ses compagnons.

Sur les marches de l’entrée, point de Rufus, personne. Ils étaient tous là as au feu à n’en point douter ! la blonde grimaça puis lâcha d’une voix à al fois ferme où perçait l’inquiétude :

Shazame et Néfi entrez dans cette baraque et trouvez moi les petits, Lord va au chevet d’Ombeline, je file voir ce feu, Rufus doit y être il me dira ce qu’il en est. On se retrouve au chevet d’Ombeline après, par pitié mais remuez moi cette baraque pour trouver les petits !



Code:
[color=darkred][/color]
Ombeline
[Au sein du Manoir d'Ytres]

Laureline_squire a écrit:
[[A Ytres ou Le sommeil n'est pas un lieu sûr.]]


Les petits dormaient paisiblement auprès d'Ombeline, ils avaient tout deux passé la veille à piéger la maison pour se protéger et protéger la maman de nath.

Mais une sensation bizarre vint réveiller Laurie, la blondinette sortie de sous le drap qui la recouvrait.
Son premier reflex fut de regarder autour d’elle, mais rien, le néant.
Quelques chose n'allait pas, la gamine le sentait et voulait en avoir le cœur net, mais elle ne voulait pas que quelque chose arrive à Nath ou même sa maman...
La pensée de réveiller Nath ou pas travailla la môme un moment, elle eut un instant de réflexion car il dormait tel un ange et était en sécurité au près de sa mère mais il y avait aussi un risque à le laisser seul dans cette pièce...

Laureline finit par prendre la décision de réveiller Nath.


Nath... Nath...

Réveille toi. Y a un truc qui cloche ici...

Vient faut qu'on aillent voir...


Une fois Nath sortie du lit la môme l'entraina dans les couloir du domaine, en lui tenant fermement la main.
La fillette avait tout prévue et avait pensée à prendre sa dague avec elle, elle avait aussi collé un bâton dans les mains du petit baron et serré wiwitte le caillou magique dans sa main tout le monde était paré et la.

Avant de quitter la chambre les deux garnement avait protéger Ombeline en la cachant bien sous les couvertures pour que personne ne la trouve.
Puis Laureline avait pris le temps d'expliquer les choses à Nath qu'il n'est pas peur, Il fallait aller voir pour protéger Ombeline que la gamine y avait dit.

C'est donc la peur au ventre que les deux enfants parcouraient les couloirs du domaine à la recherche du moindre soucis.
Plus ils avançaient plus une odeur bizarre se faisait sentir et laurie savait que c'était loin d'être normale ...




--Altahir_dicte_l_archer a écrit:


A pas de renard, l’Archer avançait vers sa proie. La chambre se situer dans l’aile gauche. Il avait entendu les domestiques causer et la cuisinière envoyer un page porter une corbeille de linge propre. IL fronça à peine les narines. Dans les couloirs du manoir, une odeur de fumée légère planait. Il avait mis le feu quelques minutes plus tôt afin d’avoir le champs libre. La manœuvre avait parfaitement fonctionné : toute la domesticité comme un seul homme avait accouru dans l’aile touchée par les flammes. Il avait pris soin de choisir une pièce à même d’alimenter le brasier un moment. Il avait mis le feu non loin de la pièce on l’on entreposait les denrées sèches par opposition à la cave où l’on conserve les denrées qui ne craignent en rien l’humidité. Un sourire étira ses lèvres minces. Le puits étant au beau milieu de la cour, la maisonnée d’Ytres avait formé une longue file pour porter des sots et tenter d’éteindre le brasier avant qu’il ne se propage à tout le manoir. C’est dans cette atmosphère de fébrile excitation mêlées de crainte et d’incertitude qu’il s’était glisser au cœur même u manoir, munie de ses dagues si fines dans leur petit sac ajusté à son corps souple, qu’elles en étaient invisibles sous sa chemise. Nouveau sourire sardonique. Ca y est il était dans la bonne aile. Il ouvrait les portes au fur et à mesure qu’il avançait dans les couloirs. Un geste brusque, un coup d’œil suffisait à savoirs i la chambre était occupée et surtout celle de la baronne serait reconnaissable au premier coup d’œil. Non ces précautions, il les prenaient au cas où il y ait un quidam encore au pieux alors que tous s’affairaient à faire les pompiers. Il fit claquer sa langue. En quel cas il n’aura d’autre solution que de l’éliminer. Ses yeux brillèrent. Il s’enfonçait toujours davantage au cœur même du château. La traque avait repris. Ses instincts de tueurs prenaient le dessus. Une calme excitation l’envahissait aiguisant ses geste affûtant ses sens. Ce soir la baronne serait morte. Et le petit baron en prime. Ça ne faisait pas parti du contrat à la base mais il voulait montrer à sa caste qu’il n’avait failli que pour mieux réussir…

Des bruits de pas. Il se dissimule derrière le rideau de velours cramoisi dans une alcôve. La lame prête. Les petits pas s'éloignent quelques chuchotements et le silence revient. Il avance encore ouvre grand une lourde porte en bois. Rien, elle est vide. Elle a un grand lit défait ce qui prouve qu'elle a été occupée. Le reste ne sont que des meubles habituels pour une chambre de noble. Il se rapproche c'est certain. Un détail attire son attention. Un château fort en bois avec des petits soldats sculptés. Un rictus se forme sur son visage. Ca doit être la chambre du mioche. La chambre de sa mère doit être la suivante. IL referme la porte dans un bruit étouffé et s'insinue vers celle qui jouxte celle ou il a pénétrée. Il met la main sur la poignée et pousse la lourd ventail. Les gonds grincent légèrement. Son visage s'éclaire : Un lit à baldaquin occupe le centre de la pièce plongée dans la pénombre. Un visage de marbre entourée d'un halo de cheveux d'un noir de jais émerge de la courtepointe brodée. Sa proie, enfin. Et seule avec ça. Sa main droite glisse sans précipitation vers l'une de ses dagues. Il s'approche du lit en longeant le mur du côté droit.
Ombeline
[Dans la chambre d'Ombeline]


Talonnant à brides abattues son hongre noir, elle espérait être arrivée au manoir au plus tôt. La troisième missive reçue ne pouvait attendre et surtout permettrait de rendre enfin le sourire à sa fidèle amie. Cette dernière pourrait enfin faire table rase de son passé.

La cavalière ne ménageait point sa monture et avait sans mal distancée son garde du corps, qui devait sans doute la maudire de ne pas prendre plus soin de sa sécurité en ses temps troublés. Aucune escorte à part Lordkiche paré de son fidèle claymore. Ombeline comptait sur ce laps de temps afin de se remettre de la lecture de son propre courrier qui l’avait chamboulée, et pourtant elle devait s’attendre à pareille nouvelle … depuis le temps … mais non, rien n’y faisait, trop optimiste sans doute ou sentimentale … Et Nathy dans tout ça … Bien trop à ses pensées, et à sa cavalcade, chevelure de jais au vent, elle ne vit donc rien venir …

Son cri retentit quand la flèche s’enfonça non loin du cœur. D’une main, elle tira brusquement sur les rennes afin de faire volte face, et de l’autre attrapa le pommeau de St-Ange, mais ce fut le tour de sa monture d’être la cible de cet archer invisible. Les genoux de l’hongre percutèrent violemment le sol et l’animal s’écroula de tout son poids sur sa maîtresse. Cette dernière avait tenté de l'éviter, mais sa jambe était restée bloquée, la cheville accrochée à l'étrier. Sa tête ricocha sur une pierre, perdant son souffle, la jeune femme sombra alors dans une semi-insconcience, son cœur ralentissant au fur et à mesure que le temps s'égraina.

Elle sentit une partie d'elle-même glisser puis s'élever doucement … elle se vit ... Là, étendue sur le dos, la tête en sang, les yeux mi-clos … la jambre prise sous le flanc de l’hongre. La bête pourtant robuste fut estourdi dans un premier temps puis très nerveux, se releva, s’éloignant d’elle avec difficulté ..... Impression d'être un simple morceau de papier flottant audessus de ce duo blessé qui contrastait avec son ressenti. Elle était ailleurs et là en même temps. Un voile noir obscurcit soudain sa vue.

Cris, cavalcades, bruits métalliques … un combat s’engageait autour d’elle … La voix de Lord résonna dans ce bois … poids brusque sur sa bottine … chute lourde et métallique … éclats de voix … lutte … puis le silence, un silence pesant et si long … des bras l’emportèrent tout à coup … et puis les brumes de l’inconscience l’enveloppèrent à nouveau.


***

Bouleversée, fiévreuse, en quête d’air, la jeune femme se débattit sous le flot de couverture dont les jeunes enfants l’avaient recouverte … Ouvrant les yeux, elle reprit peu à peu son calme dans cette chambre silencieuse. Mauvais rêve … non, souvenirs fugaces qui ne la quittaient plus lors de ses nuits … La jeune femme glissa inconsciemment ses fins doigts sur sa poitrine … Sa blessure lui faisait encore bien mal, mais ce n’était rien comparé à son émoi. Comme si la vie l’avait quitté depuis … coquille vide, vide de sentiments, vide d’émotions … Elle avait perdu toute envie, toute étincelle qui faisait d’elle ce qu’elle était, se laissant depuis docilement soigner, manipuler telle une simple poupée de chiffon. Ni les paroles de son entourage, ni les sanglots de sa propre chair au creux de son cou n’avaient point encore trouvé en elle, l’écho tant espéré par tous.

D'un regard vague, elle fit le tour de sa chambre. Malgré son atonie, elle se rendit toutefois compte de l’absence des deux petits garnements qui ne la quittaient que très rarement. Pour la première fois depuis l’attentat, un sentiment la tarauda … sentiment mêlé de curiosité et d’inquiétude … Où étaient-ils donc passé ? Une nouvelle douleur vrilla sous ses tempes. Une brève grimace s’exprima sur son visage avant qu’elle ne rechuta dans l’apathie offrant ainsi un faciès de nouveau inexpressif. Elle aurait tant voulu que tout s’arrête … Elle ferma les yeux.

Elle crut percevoir un lointain grincement de porte … sans doute les enfants, réussit-elle à songer … La jeune Baronne resta immobile dans le lit à baldaquin, prêtant toutefois l’oreille malgré la fatigue.
--Rufus



Rufus enfila à la hâte ses galoches et ses braies sans son braïeul dès l’alerte donné par l’un des jeunes pages. Au départ, il avait cru à une menterie de la part du jeune freluquet mais ses soupçons furent vite dissipés au vu de la trombine du page et de l’odeur de cochon grillé qui se dégageait de la chevelure de ce dernier.

C’est donc cheveux hirsutes, et un brin débraillé qu’il déboulonna en trombe dans l’aile en proie des flammes, manquant de peu de s’aplatir sur le dallage en percutant un éventaire* en osier abandonné sans doute durant la cohue. Cela ne fit qu’augmentait sa colère devant le fléau. Il s’époumona à corps et à cris, invectivant toute la domesticité sur son passage, râlant, maugréant sur leur mollesse, leur manque d’initiative à éteindre ce satané feu, et surtout sur la malemaisnie qui en était l’auteur… enfin guère le temps de songer à celle-ci pour l’instant, le feu d’abord, grogna-t-il.


Bondiou de vain dieu, une ligne, faîtes moi zune ligne, crénom de non !!!
Pas bien compliqué que zette affaire là, j’vous d’mande pas la lune.

Allez, du puit à zette partie …

Vite, vite, des zeaux, des bazzines, remuez-vous,tudieu !!!



Crachat de molars verdâtres familiers à l’homme entre deux invectives, puis, suivi par d’autres, il se rua vers les cuisines, farfouillant dans les placards sans vergogne, ni délicatesse sous les yeux effarés de la cuisinière, en quête des fameux baquets ou tout récipient qui pourrait s’avérer utile afin d’éteindre l’incendie au plus vite. Jeté à la volée, les objets trouvèrent preneur et passèrent ainsi de main en main. Le vieux coursier poursuivit son flot d’ordres …

Allez, zon y va, zon y va … là, et hop toi là bas, non hep par ici, allez, allez ...



Moulinets du bras, tapotements des mains. L’homme enrageait, à force de se sentir si impuissant, de ne point pouvoir faire plus. Les flammes s’étendaient hors de la pièce des denrées sèches, léchant goulûment les poutres de bois, se dirigeant sans difficulté vers la partie plus habitée du manoir. C’est avec des intonations paniquées, que Rufus happa le jeune page... au milieu de la cour, tout cela le dépassait, il manquerait de bras.


Allez toi, là, oui, toi, tâche d’allez quérir du monde au bourg, et mainemain*, crénom de corne de bouc…
Allez, file, j'te dis !!! Perds pas de temps, ou j'm'occupe d' ton cas !



Jetant un dernier regard au page qui courait ventre à terre en direction du Bourg de Bertincourt, il se gratta la couenne. Le vieux coursier porta soudain son attention sur l’une des ailes du bâtiment. Son sang ne fit qu’un tour…

Tudieu, la marmaille et la baronne !!! Zont tout zeul, là-haut !!! Crénom de non !!!

Il détala comme un fou.



*(un eventaire: panier d'osier sur lequel on présente les marchandises /mainemain: sur le champs)
--Nathy
Nathanael dormait paisiblement près de sa mère, les doigts entrelacés dans ceux de cette dernière.

Nath... Nath...

Réveille toi. Y a un truc qui cloche ici...

Vient faut qu'on aillent voir...



Hummm ???

Le jeune garçon émergea doucement de ses rêveries, et plongea son regard clair dans celui de la jolie Laureline.

Hum, de quoi ?

Il sortit du lit à baldaquin, en frissonnant, regrettant déjà de quitter ce nid si douillet mais il était fort piqué par la curiosité, et désira suivre son amie. Prestement, sa comparse de jeu lui colla un bâton, intriguant encore plus le jeune garçon.

Voulait-elle jouter ? Hum, nan...

Il l’observa de plus en plus curieux. Elle se munissait de sa dague et même de son objet fétiche. Cela n’avait pas l’air d’être une simple ballade nocturne entre les murs du manoir.

Il se haussa sur la pointe des pieds afin d’écouter les murmures de son amie, fronçant les sourcils au fur et à mesure des explications. Nan, ça n’avait vraiment pas les airs de leurs excursions habituelles pour tourner en bourrique le vieux bougon de Rufus ou tout autre domestique de la maisonnée.

Ensemble, ils dissimulèrent sa chère mère, sous un lot de couvertures brodées, puis quittèrent à pas de loup la chambre.

Un nœud à l’estomac tenaillait Nathy mais il suivrait jusqu’au bout Laureline... d'ailleurs, il la suivrait bien au bout du monde ... elle fourmillait toujours d'ingénieuses idées et avait plus d'une corde à son arc. Ils longèrent le grand corridor. Le petit Baron était sur le qui vive, mirant chaque ombre, et s’arrêtant pour mieux observer les statues ou armures décorant le couloir baigné dans une semi pénombre. Son imagination était en pleine roue libre. Il talonnait de près sa comparse.

Une désagréable odeur titilla ses narines. Il tira la jeune gamine vers lui et chuchota assez bas pour qu’elle, seule, entende. Sait-on jamais les murs ont des oreilles, enfin… expression souvent entendue dans la bouche de sa mère, jadis lors de leurs excursions dans les forts militaires ou autres lieux foulés et qu’il n’avait point oublié ... comme bien des choses, bien rangées dans sa petite caboche.


Tu sens ? Ca puir jusqu’ici. Ce n’est pourtant pas l’heure de préparer le p’tit déjeuner, tu crois que la Marie, elle fait des essais culinaires ? Beurrrrrrrrrrrrg, j’en ai la nausée, rien que de r’penser à la dernière recette de la Marie. Tu te rappelles, hein ? Sa crêpe aux orties cramoisie et sa cramaillote épicée … Rufus était rouge, alalala, ouaip, rouge comme une tomate, d’avoir tout gobé, hein, en une seule bouchée. Beurgggggggg, raaaaaaagoutant, des fois ces trucs.

Nathy accompagna ses paroles de mimiques bien théâtrales : langue déployée, menottes tremblotantes portées à son cou, et lui prêt à dégobiller et s’évanouir … puis il partit dans un fou rire mais se reprit en se souvenant qu’il était avec la belle dans une sorte de mission. Il se devait de garder un tant soi peu de sérieux, après tout c’était lui « l’homme » dans ce duo de choc et l'homme comme lui avait enseigné son tuteur Shazame se devait de protéger sa compagne.

Serrant plus fermement son arme, il tendit le cou, puis huma de nouveau l’air.


Et quand même, Lauri, comme dirait Rufus, hein ça puir sacrément vain dieu.

Il se pinça le nez.

C’est pas possible que ça soit la Marie là, tout de même.
Laureline_squire



[[ toujours a Ytres dans une expédition périlleuse de choc flamboyant...]]

La blondinette éclata de rire devant le discours et les mimiques théâtrale de Nath. Quand celui- ci repris son air sérieux Laurie en fit de même, celle-ci ne pouvait pas nier que cela sentait vraiment mauvais et ceci ne lui inspirait rien de bon.

Le nez pincé comme son compagnon de jeu Laureline Affirma les dires de son jeune baron.


M'étonnerai Bort que ce soit la Barie qui cuisine.

Mais ça puir braiment comme tu bis...

Les deux compères avaient repris leur expédition mais La fillette n'était pas rassuré, plus l'odeur sentait fort plus elle avait peur elle s'arrêta à nouveau.
Son regard inquiet posé sur nath, elle ne savait que faire la peur au ventre, son inquiétude tout cela angoissait la gamine.


Nath j'ai beur on bait quoi, on rebourne dans la bambre ou on ba boir.


Sur ces dernières paroles Laurie et Nath inconsciemment avait repris leur périple vers l'odeur. La môme espérait que Nath voudrait faire demi tour ou qu'il croiserai un adulte digne de se nom pour leur dire quoi faire.

Quelques instants plus tard ses pensées avait du être entendu puisque c'est un Rufus cheveux hirsutes, et un brin débraillé qui détala devant eux à grande vitesse heurtant la petite qui tomba sur son séant entrainant Nathanaël qu'elle tenait par la main dans sa chute.
Une grimace, un plissement de nez plus tard un grognement Laurelinesque se fit entendre.


Groumph

La blondinette adressa un regard furieux couleur noir sévère au vieux bougon avant de se redresser sur ses deux jambes, la chute violente fit naitre une douleur sur son petit derrière Squirien.
Une fois debout la gamine frotta celui-ci avec entrain, attendant quelques explications sur la course intense de Rufus, l'odeur qui entrainé une peur certaine chez les deux enfants.

Nefi


ils avaient chevauché à brides abattue pendant de longues heures et enfin les toits de ytre dans la brume pointer ses piques et ses créneaux. le coeur battant ils talonnèrent de plus belle lorsque cyann remarqua tout haut.

Dépêchons! Regardez la fumée là ; l’aile droite brûle ! les chambres d’Ombeline et des enfants sont dans l’aile gauche étrange … mmhh Tout le monde doit être en train de manier des sots d’eau. Une diversion ! Il est dans la place t fait diversion ! Pourvu qu’ils soit seul !


elle avait raison l'âcreté de la fumée, au fur et à mesure de leur approche leur piquait les yeux et irritait les gorges. un coup d oeil à cyann lui fit craindre qu elle ne s'effondre sous la douleurs de son épaule mais celle ci se repris, la volonté à une force bien souvent insoupçonnable.

leur montures étaient bien que fatigué ne relâchèrent pas la cadence et c'est même sans réticence qu elles pressèrent le galop sous le talonnage de leurs cavalier.
ils passèrent enfin les grilles béante et anormalement exempte de garde ce qui ne fit qu'accentuer leurs angoisse montante. stoppant dans la cour intérieur ils mirent pied à terre.


Shazame et Néfi entrez dans cette baraque et trouvez moi les petits, Lord va au chevet d’Ombeline, je file voir ce feu, Rufus doit y être il me dira ce qu’il en est. On se retrouve au chevet d’Ombeline après, par pitié mais remuez moi cette baraque pour trouver les petits !


les paroles étant inutile et une boule d'angoisse étreignant sa gorges, nefi bien que chancelante sur sa cheville blessé se précipita dans la maison épée au clair et faisant fi des élancements qui irradier sa jambe elle pris la direction des étages à la recherche des petits. se dirigeant vers les chambres qu ils occupaient l une à coté de l autre elle entra dans celle de nath fracassant la porte à la volé dans la précipitation et se trouva stoppé net par une douche glacé, trempé et revenant de sa surprise elle découvrit la pièce vide le lit bien fait. sans tarder elle se précipita dan sla chambre voisine mais avant d entrer elle poussa la porte de la pointe de birgit, laissant tomber un seau de farine. sourire en coin, saluant l ingéniosité des deux enfants elle jeta un oeil dans la chambre qu elle trouva dans le même état que la précédente.
réfléchissant un instant et restant sur ses gardes elle comprit que les petits avaient de leurs petit moyen piègé toute la maison. remontant le couloir elle prit la direction de la chambre d ombeline ou les enfants avaient du trouver refuge.
regardant ou elle mettait les pieds elle évita de justesse quelques perles rependu sur le long tapis qui courait le long du couloir et poursuivit son chemin.

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porte de l'"Auberja Amoreta" ouverte à tous
--Un_page_distrait
Après les éclats de voix du vieux débrit de Rufus et vu la situation au château, l'adolescent laissant son seau à terre se mit à courir. Pas le temps d'écouter le bruit du ruisseau ou le chant des oiseaux, il fallait courir et vite ! de toutes façons le brasier rugissait couvrant tout son...

Après avoir reprit deux, trois fois son souffle, le blondinet aperçu les premiers toits de Bertincourt. Mais chose curieuse, il y avait aussi devant les remparts de la ville, quelques tentes : un campement...

Surmontant l'aversion qu'il avait pour le bruit et qui le rendait si souvent muet, il inspira profondément pour hurler:


A l'aide !!!! Au feu !! Le domaine d'Ytres est en feu !!! Aidez nous ! Aidez nous !

Pour appuyer ses dires il désignait tout en courant la fumée noire qui maintenant dépassait des arbres.
Il fit plusieurs appels devant les tentes, avant de reprendre sa course vers la place de la ville, continuant de crier des demandes d'aide de sa voix qui changeait parfois d'octave...
--Nathy
[ Dans les couloirs du manoir d'Ytres dans une expédition périlleuse avec sa jolie comparse]





M'étonnerai Bort que ce soit la Barie qui cuisine.

Mais ça puir braiment comme tu bis...


Nathanaël acquiesça et reprit avec sa comparse leur expédition. Un nœud à l’estomac se formait peu à peu, il n’en menait tout de même pas large car cette odeur le préoccupait mine de rien. Il songea à sa maman et reprit courage, elle n’aura pas baissé les bras, elle, pour si peu. Il en ferait de même. Laureline s’arrêta sans crier garde et le regarda d’un air inquiet.

Nath j'ai beur on bait quoi, on rebourne dans la bambre ou on ba boir.

Quoi demi-tour ? On va pas reculer pour si peu, songea-t-il … Ah nan, maman n’aurait pas fait ça, nan nan … Hum.
Il secoua la tête vigoureusement et poursuivit sa route dans le couloir, serrant entre ses doigts avec fermeté son bâton de bois et de l’autre main, la paume de Laureline.

Boummmmmmmmmmm


D’un coup, sans comprendre ce qui venait de lui arriver, il se retrouver les quatre fers en l’air, chute amortie toutefois par le corps de sa comparse. Se redressant pour la laisser respirer et quelque peu gêné de s’être ainsi appuyé sur elle enfin sur certaines parties d’elle, le rouge lui monta aux joues… Il entendit un grognement Laurelinesque, ce qui ne présageait rien de bon pour lui… Il allait en faire les frais et pourtant ce n’était pas de sa faute.

Il allait s’excuser quand il la vit les yeux furieux, bondir sur ses pieds, frotter son derrière et … grogner après … Ah, mais non point lui, elle venait de prendre pour cible Rufus.
C’était donc lui, la cause de leur cascade aérienne. Il allait ouvrir la bouche afin de ronchonner à son tour comme sa camarade quand …
Ses pieds furent soulevés du sol …
--Brandu
brandu entendit un homme, un homme jeune apparament, appelait à l'aide pas trop loin du campement. Il monta avec précipitation sur une echelle contre la pallissade pour voir ce qu'il en était et aperçu, courant vers la ville,bune silouhette.

Brandu étais cabalerons au sein de la garde artesienne et avait a ce titre le droit de ses choix et de ses actions du moment que ceux-ci étaient aristoteliciens.

Il redescendit aussi vite que monté l'échelle et enfourcha son destrier pour rejoindre au galop le jeune homme. Une fois a son niveau il demanda a l'homme ce qui se passait pour que celui-ci s'égosille de la sorte.
Ombeline
[Dans la Chambre de la jeune Baronne, au manoir d'Ytres]



Un bruissement à peine audible… Des pas furtifs…
Les deux garnements étaient bien trop discrets… guère habituel que cela…
Raclement de gorge.

Ce n’était peut-être pas grand-chose. Un son bien anodin et familier. Rufus, peut-être, quoiqu’il ne lui semblait guère être doué dans l’art de la discrétion au contraire, elle l’aurait déjà entendu marmonner dans sa barbe. Sa mouche ? Non, bien trop tôt pour que cette dernière revienne de sa mission prise de son propre chef … Bien qu’elle était l’ombre d’elle-même cette nuit là, elle se souvenait encore de ses paroles et son regard déterminé. Il avait même juré sur son honneur d’homme de main de retrouver coûte que coûte le commanditaire et s’était éclipsé. Non, impossible que cela soit lui, il n’aurait pas prit la porte.


Silence pesant … Nouveaux pas furtifs plus proche cette fois-ci du lit à baldaquin …


Second raclement de gorge.


Ombeline se décida à tourner la tête vers le visiteur et ouvrir les yeux.
Son regard clair tomba sur la lame scintillante d’une dague tenue dans la main droite de l’homme puis se posa sur le sourire satisfait et un brin sadique de ce dernier. Le propriétaire de l’arme jubilait certainement d’avoir déniché sa proie. Un frisson lui parcourut l’échine. Ainsi, il était venu jusqu’à elle afin d’achever le travail. Ce commanditaire se donnait réellement beaucoup de mal pour l’aider à rejoindre le royaume des morts. Mais pourquoi ? Ah, éternelle question, restée encore jusque là sans réponse logique. Elle ne comprenait pas, en quoi était-elle une gêne … et si tout simplement ce n’était qu’un simple pari lancé entre brigands pour tester leurs comparses… Elle ne savait pas et ne le saurait sans doute jamais.

Elle se tenait là immobile dans ses draps brodées, les yeux rivés sur son bourreau. Qu’il fasse son office après tout, que pouvait-elle bien attendre dorénavant de la vie ? Des déceptions et encore des déceptions. Ainsi, elle pourrait rejoindre ceux que la Faucheuse lui avait jadis ravis sans scrupule. Ironique le destin, ce dernier lui jouait encore un vilain tour. Dire qu’elle aurait pensé mourir sur un champ de bataille, St-Ange en main, et bien non. Ce serait là, d’un coup de dague sur son propre lit, en son manoir.

Elle s’assit, le visage impassible, les mains jointes. Un sourire serein se dessina sur ses lèvres … Elle était prête à l’accueillir… oui, prête… mots qu’elle murmura à son meurtrier… surpris de l’entendre parler avec un tel détachement.


Je suis prête…

L’archer tenait en l’air sa dague … Involontairement il dirigea tout l’éclat de la réverbération des rayons du soleil sur le visage de la jeune Baronne. Par réflexe, et gêne, elle ferma les yeux.

Le visage de son propre fils se dessina. Une frimousse souriante, joviale et riante avec bonheur. Elle avait pu longuement l’épier de sa fenêtre de chambre et se souvint d’une scène attendrissante parmi tant d’autres. Nathy jouait les acrobates devant sa comparse Laureline, près du petit ruisseau traversant le domaine. Shazame non loin du duo, accueillant Cyan, quelque peu énervée … Nathanaël avait une fois de plus séché ses fameux cours de lettres et de maintien … L’ancien Sénéchal, passant une de ses mains dans sa chevelure, tentait de calmer la préceptrice, avec difficulté trouvant sans doute une excuse au chenapan indiscipliné. Elle ne sut ce qu’ils se racontèrent mais au final, ils rirent tous de bon cœur. Quelle jolie famille, ils faisaient. Nathy était entre bonnes mains.
A quelques encablures de là, Rufus, le vieux coursier ronchonnait comme à son habitude, après Lordkiche, le garde du corps familial avec de grands gestes théâtrales. Oui, entre bonnes mains, il ne serait pas seul. Elle pouvait partir sans crainte.

Toutefois, un doute s’immisça en elle … crainte naturelle d’une mère pour la chair de sa chair… Et si …
Relevant la tête en direction de l’Archer, plongeant son regard dans le sien, elle s’adressa à lui d’un ton monocorde.


Messire, je n’opposerai aucune résistance, je suis résignée comme vous le voyez.
Mais avant d’achever votre mission, respectez la demande du dernier condamné que je suis à vos yeux.
Laissez mon fils et mes proches, ne les touchez point. Promettez le moi, jurez sur votre honneur. Jurez le.


Un rire tonitruant et dépravé accueillît ses dernières paroles.


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pnj
Pour qui elle se prenait elle cette femelle ? « laissez mon fils et mes proches le les touchez point ! La lèvre supérieure de l’homme se releva dans un rictus faisait apparaitre sur son visage buriné mangé par la petite vérole un mépris suprême mêlé de quelque chose qui faisait briller son œil. Il rit à nouveau tout en passant le doigt sur le fil de sa lame.

Dans tes rêves femme ! J’ai été payé pour une mission et je ne vais pas m’en faire remontrer par une traînée qui bavasse au fond de son lit à ct’heur par les bourses d’Aristote le poilu ! L’client est Roy et l’client y veut ta tête et celle d’ton fils !

Cette pétasse s’imaginait quoi ? Qu’il épargnait qui il voulait quand ça lui chantait ! Un assassin, ça a son code de l’honneur et, sans honneur dans la profession, on survit pas bésef ! Tout contrat doit être rempli sous peine de mort. Encore une de ces nobles idiotes, mères de famille de surcroit, qui passe son temps à élever sa progéniture en rêvant pour eux à des mariages ambitieux tout en brodant. Tout juste bonne à se faire troncher ! Un air concupiscent s’installa sur sa face. Il la regarda d’un œil soudain empli de désir.

Femme ! Qu’es tu prête à m’donner pour que j’épargne ton fils ?

Il laissa glisser ses yeux chafouins sur le haut de la chemise de nuit de la baronne où l’on entrevoyait à travers l’étoffe le renflement de la poitrine et, il avança sa lame entre les liens qui refermait l’habit et d’un mouvement sec du poignet le coupa libérant ainsi un passage vers l’objet de son désir. Ou la baronne choisissait de se donner à lui et il la baiserait avant de la tuer ou les deux en même temps c’était tellement meilleure * souvenir souvenir, cet instant précis ou la petite mort rejoignait la grande pure jouissance ! * ou elle se débattait et il pourrait aisément la maîtriser vu son état de faiblesse, cela n’en serait même que meilleure, il savourait déjà l’instant où il placerait tout le poids de son corps sur elle pour la pénétrer avec avidité. Il passa la langue sur ses lèvres pour les humecter et sourit de toutes ses dents enfin celle qui lui restaient, à la jeunette fébrile et alitée.
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