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[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

Sate
[Du portail à la chambrée squattée.]

Ouaip, pour zur, j'lui zarrange parfois, deux, trois tuyauteries quand elle a bezoin. Elle zait à qui ze fier, bour des taches délicates. M'enfin, zety komme pour tout, hein, faut savoir chez qui qu'on va.
Allez, assez causé, elle va m' suivre.


Des tuyaux?La capitaine a des soucis de plomberie?Première nouvelle....Il était drôle cet homme,on le comprenait pas trop....Et qu'est ce qu'il marmonnait!


[dans la chambre]

Sate fut introduite dans la chambre par Rufus.

Patronne, vl'a la dame qu ' je vous amène là.
Elle d'mande entretien.


Mais elle n'eut même pas le temps de piper mot que jehanne lui avait sauté dessus!

Oh Sate !!!
Il manquait plus que toi !


elle la réceptionna et la bisouilla!elle pouvait paraitre sauvage,mais elle avait du coeur sa soeur!Surtout pour faire des bétises,elle y mettait vraiment tout son coeur!"Le coeur à l'ouvrage"pour employer la formule consacrée....Une fois les effusions familiales finies,Sate présente ses hommages à la comtesse.

Bonjour Comtesse,et merci de me recevoir dans votre belle demeure.

Puis se tournant vers Lou,elle le salua aussi

Bonjour Sergent Lou dit-elle en souriant,repensant à la soirée en taverne sur Amiens....
_________________
Ombeline
[Chambre de Lou]

Non ça ira comtesse, à part une crémaillère, un chaudron et si vous êtes d'accord, j'ai repéré quelque part une ancienne baignoire que je m'engage à remettre en état afin de m'en servir. A part cela, tout est parfait.

Bien, je ferai mander tout cela à Rufus. Hum … une baignoire ??? Ah bon, ici ?? Dans une remise, peut-être ??? Enfin, si elle ne fait point défaut à personne, autant que vous la preniez.

Lou remplit de nouveau les verres et ils poursuivirent à discuter de tout et de rien. Rufus revint au bout de quelques temps en compagnie de Sate.

Patronne, vl'a la dame qu ' je vous amène là.

Elle d'mande entretien.


Après les retrouvailles joyeuses entre Jehanne et Sate, cette dernière se présenta.

Bonjour Comtesse,et merci de me recevoir dans votre belle demeure.


Bonjour Sate. C’est avec plaisir que je vous reçois. Prenez donc un verre.

Ah au fait, Rufus, il faudra que vous trouviez pour agrémenter cette chambre, une crémaillère, un chaudron. Nous devons sans doute avoir cela. Et hum, si vous pouvez filer un coup de main pour transporter la baignoire que Lou remettra en état, ce sera parfait.


Alors Sate, quel bon vent vous amène ?
Jehanne vous a peut-être évoquer son futur travail ici ? et éventuellement une collaboration à deux ?

_________________
Sate
La Comtesse était détendue et très en beauté,dans ce cadre simple.

Bonjour Sate. C’est avec plaisir que je vous reçois. Prenez donc un verre.

sate accepte avec joie,ça lui donnera une raison de se taire

Ah au fait, Rufus, il faudra que vous trouviez pour agrémenter cette chambre, une crémaillère, un chaudron. Nous devons sans doute avoir cela. Et hum, si vous pouvez filer un coup de main pour transporter la baignoire que Lou remettra en état, ce sera parfait.

le rufus avait pas l'air ravi....


Alors Sate, quel bon vent vous amène ?
Jehanne vous a peut-être évoquer son futur travail ici ? et éventuellement une collaboration à deux ?


euh oui elle m'a dit qu'elle allait devenir nounou comtale et je me suis demandé si éventuellement je pourrais pas participer...
_________________
Ombeline
[Chambre de Lou]

euh oui elle m'a dit qu'elle allait devenir nounou comtale et je me suis demandé si éventuellement je pourrais pas participer...

Nounou comtale ????

La Comtesse se retint de rire de bon cœur. Un je ne sais quoi, lui disait qu'elle allait l'apprécier un peu plus en la côtoyant.

Et bien, effectivement, enfin le poste, même si je ne serai plus Comtesse, sera du même acabit, mais certainement avec moins de sortie.

Comme je l'ai dis à votre camarade, cela consiste à me tenir compagnie^^, aux enfants aussi, détail d'importance à ne pas oublier. Et pis si vous désirez trouver une occupation particulière, il y a de quoi faire au domaine et ...


La jeune femme s'interrompit en voyant la fatigue se lire sur le visage de Lou alors qu'il observait le crépitement des flammes. Elle toussota et reprit.

Bien, il se fait tard et nous avons un peu trop "squatter", la chambrée.
Lou, nous allons vous laissez prendre vos marques dans votre nouvel espace. Votre journée a du être longue, et je viens seulement de m'en rendre compte.
Pardonnez-nous de jacasser devant vous alors que vous aimeriez certainement prendre votre bain, ou dormir ou je ne sais quoi.

Jehanne, Sate, nous allons aller au salon.
Désirez-vous rester cette nuit au manoir ? Et le cas contraire, prendre au moins une collation avant de filer ?


Elle alla vers la sortie tout en parlant aux jeunes femmes.
_________________
Jehanne66
Jehanne salua Lou avant de prendre congé pour qu'il puisse se plonger dans un bain, tel un navet dans un bouillon d'légumes... Tout en ne comprenant pas vraiment le plaisir que cela puisse procurer.

Dormir au manoir, voui... Pourquoi pas...
C'est si gentiment proposé !


Et puis ça la changerait de passer ses nuits dans le parc du manoir, à l'affut des sangliers.
Mais quand Ombeline parla de ripailles, Jehanne n'hésita pas une seconde !


Mais ne peut-on avoir une collation aussi ?!?!
C'est que ça donne faim les émotions !
Pour une fois que je ne rate pas un poste...

Voyant les sourcils de sa sœurette se froncer, Jehanne essaya de comprendre ce qu'elle avait encore fait... peut-être que demander plus qu'il n'était proposé n'était pas d'une grande délicatesse.
Zut ! Ça commençait bien !!!


Pour détourner l'attention et faire oublier son manque de savoir vivre, elle s'empressa d'ajouter:

Sate !
Tu n'es pas venue avec Caligula ?!?!


Leportel62
Bien, il se fait tard et nous avons un peu trop "squatter", la chambrée.
Lou, nous allons vous laissez prendre vos marques dans votre nouvel espace. Votre journée a du être longue, et je viens seulement de m'en rendre compte.
Pardonnez-nous de jacasser devant vous alors que vous aimeriez certainement prendre votre bain, ou dormir ou je ne sais quoi.


Dormir serait bien tentant mais une baignoire pour prendre un bain serait bien pratique aussi.
Allez les enfants vous venez me donner un petit coup de mains.
Rufus, veux tu bien nous accompagner, en tant que régisseur du domaine, tu seras le mieux à même de me dire si je peux prendre la baignoire que j'ai vue et où je peux trouver un chaudron et une crémaillére.


Euh comtesse, oui ce serait sympa une petite collation ensuite, j'ai une faim de loup.

Chacun quitta la chambre. Les dames se dirigérent vers le salon. Les hommes allérent vers la sortie.

Voilà Rufus la baignoire que j'avais repérée. OK alors, si pas de problémes, je vais la monter la haut aprés l'avoir nettoyée un peu Vous nous donnerez un peu d'aide Rufus, vos muscles ne seront pas de trop.

Quelques brosses, produits et huile de coude et en peu de temps la baignoire fut rutilante. Un peu d'arrosage un peu par ci, un peu par là et tout le monde était légérement trempé comme une soupe.

La montée de la baignoire ne fut pas triste non plus Elle pesait son poids et à plusieurs reprises, il crut perdre Ruru et les enfants. Enfin, elle était dans la chambre, voilà déjà bien l'essentiel.
Ruru était repartit chercher le chaudron et la crémaillére que Lou installa de suite.

Merci à vous trois, sans vous je n'y serai jamais arrivé. Bon, il ne me reste plus qu'à monter l'eau.

Lou ne demanda de l'aide à personne sur ce coup là mais tout le monde l'aida à remonter les seaux. Même Ruru mis la main à la pâte, malgré quelques injures filtrant au travers des moustaches.

Allez, je vous retrouve au salon tout à l'heure.

En attendant que l'eau chauffe, lou enleva ses habits mouillés et s'allongea sur le lit, appréciant le confort de sa nouvelle couche. En entendant l'eau crêpiter, Lou commença à remplir la baignoire et fit le complément avec le restant d'eau froide.

Il alla dans sa besace et en sortie une petite bouteille qu'il avait dû acheter un jour sur le marché. Il en versa quelques gouttes. Cela sentait , hum...hummm.. enfin cela sentait bon.

Il se prélassa un bon moment avant de se débarbouiller. Il s'habilla légérement, braies, chausses et chemise ouverte sur le torse. Ah! il se sentait merveilleusement bien. Il regarda par la fenêtre et admira la vue sur la verdure. Il se dirigea ensuite vers le salon en essayant de ne point se perdre.

Il retrouva les trois jeunes femmes qui buvaient tranquillement.

Hum....j'arrive au bon moment, je crois......
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Ombeline
[Dégustation de nectar^^]


Ombeline embarqua Jehanne et Sate faire la tournée du manoir^^, elles furent des plus intéressées par les cuisines. Les attendant dans le couloir, la jeune femme du les rappeler un peu à l'ordre afin de pouvoir poursuivre la visite. Elle avait cru entendre quelques crash grum hum ram ... machouillages ...

Elle se retourna à plusieurs reprises d'un air perplexe mais les deux comparses semblaient revêtir un visage d'ange. Elle mit cela sur le compte de sa fatigue ... Il fallait qu'elle revoit Néfi, dare-dare si maintenant elle se mettait à entendre des bruits. Déraillait-elle ? Petite ride sur le front, cela tracassait tout de même un chouilla ça ... Manquerait plus qu'elle entende des voix ...

Le petit groupe fit un détour à la cave, remontant quelques bricoles à tester, et termina dans la grande salle à vivre, où trônait une immense cheminée. Ombeline les laissa quelques instants afin de quérir nouvelles du bain et du repas des enfants. Ces derniers, exténués de leur journée, après deux trois calins, s'envolèrent rapidement dans les bras de morphée. Une fois, chandelle soufflait dans les chambrées, elle s'en retourna rejoindre Sate et Jehanne.


***


Elles étaient là à discuter de tout et de rien, devant l'âtre, dégustant les nectars récoltés. Les verres se remplissaient vite, les joues rosissaient tout autant, et les langues allaient bon train dans les palabres, et point toujours bien clairs compréhensibles.

C'est un peu pompette que la jeune femme leva son verre vers Lou qui venait de faire son entrée.


Hum....j'arrive au bon moment, je crois......


Ohohoh ... regardez hip's les filles hip's .... Vl'a l'homme !!!
Alors, propre hip's comme un hip's sous neuf ?
L'on va pouvoir hip's passer à table.


Elle se leva non sans mal de la bergère, ben oui, il était bien confortable ce fauteuil, et la chaleur du feu tout comme les effets du vin point désagréable ... Elle mira la table prête, où la Marie et Rufus avaient déposée plein de bonnes choses ... pâtés, sauciflards, terrines, sanglier, etc ... puis zieuta la zone où elles avaient pris toutes trois place devant le feu. Humm ... pourquoi pas pensa-t-elle ... Sourires aux lèvres, elle se tourna vers ses comparses qui comme elles avaient pris quelques verres.

Oh et si nous mangions à la bonne franquette devant le feu ?
Il suffit de déménager ce qui nous intéresse sur cette petite table. On a déjà les fauteuils, et verres et bouteilles.^^

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Leportel62
Ohohoh ... regardez hip's les filles hip's .... Vl'a l'homme !!!
Alors, propre hip's comme un hip's sous neuf ?
L'on va pouvoir hip's passer à table.


Lou regardait les trois femmes. Nom de diou, elles avaient l'air d'avoir chargé la mule.

Oh et si nous mangions à la bonne franquette devant le feu ?
Il suffit de déménager ce qui nous intéresse sur cette petite table. On a déjà les fauteuils, et verres et bouteilles.^^


Devant une telle proposition, Lou s'empressa de ramener le nécessaire devant la cheminée. Il n'avait jamais croisé la Comtesse un peu pépête et ignorait tout de ses réactions.

Ne bougez pas Comtesse, je raméne tout. Restez assise.

Il découpa quelque morceaux de pain et en distribua à chacun.

Vous devriez manger un morceau, cela vous fera le plus grand bien, je pense.

Lou remplit à nouveau les verres se demandant bien comment aller finir la soirée......
_________________
--Rufus


***



***


Le vieux coursier du domaine avait les sens tout retourné. La patronne satisfaite de sa prestation lors de la cérémonie de l’Ordre du chevalier du Cygne lui avait confié une nouvelle mission et point des moindres. Celle-ci allait prendre place au domaine même. Du monde allait venir dans la bâtisse et rien que ça c’était une nouveauté… Et pis point n’importe qui, de la noblesse artésienne en serait les principaux protagonistes. C’est qu’il avait intérêt à soigner le manoir comme un sous neuf. Il n’aimait guère qu’on vienne piétinait sa tranquillité sur SES plates bandes mais bon, une fois la nouvelle digéré, il avait pris les choses en main car y’avait que lui qui pouvait tenir la baraque ici, point l’Asticot qui avait déménagé ses guêtres icelieu.


Le manoir d’Ytres, aux abords de Bertincourt, avait donc revêtu ses parures de festoiement. Aux fenêtres étaient fichés bannières armoriées, et l’un des murs en bois, installé pour l’occasion étaient tendues draperies floquées des armes des nobles qui allaient en découdre.


Pour la première fois, l'immense prairie du domaine d’Ytres avait été clôturée, puis aménagée afin que les nombreux nobles, leurs mesnies, leurs amis très proches et invités par la préséance de la Baronne d’Ytres puissent se mettre à l'aise en y plantant tentes et autres mobiliers pour leur confort sans pour autant se tasser les uns sur les autres.

Sur deux des cotés, avait été disposé, des tentes de gardes aux couleurs du domaine afin de veiller à la sécurité des lieux. Un emplacement avait aussi été prévu pour l'équipe médicale.

Les gardes et autres personnes affrétées pour l’occasion veilleraient à la bonne marche et à la bonne ambiance. Ils aideraient avec Rufus et Lou à guider la mesnie d'un noble à son carré d’herbe verte qui lui été dévolu. Pour les spectateurs ou curieux^^, était aménagée une énorme tente en toile aux couleurs de l’Artois, avec le confort adéquat : tablées, bancs, tonnelets …etc.

Dans la cour principale du manoir, le vieux coursier Rufus s’agitait, donnant moult d’ordres à la mesné d’Ytres.




Allez, zallez, fauty pas molasser.

Du nerf, du nerf, qu’j’ vous dis !!! Toi, là, zembarque tous les tonneaux près d’grand muret.

Et toi là , pour sur, oui toi !!! File vers le terrain, va t’rencarder zety zavoir zou zest q’za en es.


Il frappa dans ses grosses paluches afin de faire activer tout ça et se donner de l’importance surtout^^. Puis d’une démarche chaloupée alla jusqu’aux grilles afin de les laisser grandes ouvertes pour l’arrivage des équipages et tout le tatouin. Il écarquilla les mirettes en voyant qu’une chariote bouchait l’entrée, le cocher sonnait vigoureusement sur la clochette.

Oh za va za va, y’ a ty pas l’feu au lac, hein bonté de mère, alors qu’est ze donc qui vl’a là ?

Le vieux coursier reconnut tout à coup Lou. Ba quelle entourloupette, il lui faisait ce dernier zencore ??? D’habitude, zavait les clefs l’Asticot … Grimaces et quelques tics rufulesques suivirent ses pensées des plus gentilles.

Fauty donc j’lui zouvre,

Zety pas zencore faire za le Major, m’enfin non le Sergent maintenant.

Zencore bezoin du grand Ruru. Allez pouzz toi d’là !


Il fit rouler un peu les mécaniques rufulesques puis ouvrit la grille en grand afin de faire passer l’Asticot et les premiers convois. Après quelques grimaces rufulesques au gringalet et courbettes de bienvenue aux premiers arrivés, il irait voir où en était les préparatifs à la prairie.


Lieu qui servira pour les vies et péripéties lors des festivités prochaines sur le domaine d'Ytres :
- arrivées des participants et curieux en tout genre^^
- installation des tentes des nobles artésiens
- installation de la tente des infirmiers, des gardes, des taverniers etc etc ...
En parallèle, un autre lieu sera crée pour le terrain de joute et l'autre animation prévue.
Leportel62
Arf....son installation était récente, il n'avait pas encore tous ses repéres dans cet immense domaine mais avait néanmoins déjà installé une petite fauconnerie où il aimait bien aller traîner avec ses bleuzailles (Nathy et Killian pour les non-habitués).

Cela faisait d'ailleurs quelques jours qu'il ne s'y était point rendu et il n'avait pas vu Mascotte. Avait elle appréciée ses nouveaux quartiers? Il verrait ça par la suite.

Bon, c'est pas tout ça, mais la baronne avait eu l'envie soudaine d'organiser une joute en son domaine. Quelle idée. Probablement une idée de cotoyer quelques nobles ou de rechercher un prétendant. Bien que depuis quelques jours, il trouvait qu'elle était radieuse et toujours de bonne humeur. Il n'avait pourtant rien remarqué d'anormal. Le fait de ne plus être comtesse devait la soulager ainsi que de cotoyer un peu plus souvent son fils Nathy et son fillot Killian.

C'est donc de bon matin, qu'il embarqua une citrouille à roulettes et se rendit sur le marché.

La chariotte déjà bien chargée, il alla ensuite chez le forgeron où il devait prendre possession d'une nouvelle armure pour la baronne.

Ce brave homme lui tendit pièce par pièce en lui indiquant sa fonction d''un air grave. Lou essaya de mémoriser tout cela mais bon.......

Il osa une petite note humoristique en lui demandant s'il avait pensait à la notice de montage mais voyant son air méchant et son marteau tomber violemment sur l'enclume, il ne demanda pas son reste et s'acquitta du travail effectué.

Doucement, il regagna le domaine. Arrivé devant la grille fermée, il chercha en vain la clé et dû se résoudre à actionner la cloche.

D'autres personnes arrivaient déjà.

Il regarda Rufus premier arriver. En voyant sa tenue, il manqua d'éclater de rire.

Salut mon bon Ruru, je suis désolé, j'ai oublié les clés de la grille. Je sais que tu es pressé et que tu as une grande mission à remplir mais tu seras un amour de m'ouvrir l'entrée de ton domaine.
J'ai de plus, un petit bonjour à te donner. Ta flageolette d'amour pense à toi et a hâte de te voir en ces lieux dont tu es le maître.


Lou n'y était pas de mains mortes mais au plus où le ruru se sentait indispensable au plus où il vous laissait tranquille. Là, il savait qu'il ne l'aurait plus sur le dos pendant un bon bout de temps.

Il se dirigea vers les cuisines et donna un coup de main à la Marie pour descendre les victuailles.

N'apercevant pas la baronne, il hurla sous sa fenêtre :

Baronne, auriez-vous quelques instants à me consacrer et bien vouloir m'accompagner aux écuries. J'ai récupéré votre armure mais il faudrait que je repositionne toutes les piéces avant d'avoir oublié.

Nathy et Killian sautérent dans la chariotte en attendant que la baronne arrive.

Super la bleuzaille, vous me pesserez les morceaux. Je vous expliquerai.

Arrivés aux écuries, Lou invita la baronne à monter sur un banc afin qu'elle soit à sa hauteur.

Allerz les enfants, passez moi les piéces une par une que j'essaye de me retrouver. Vous, Baronne, vous faîtes l'épouvantail, vous écartez les bras et vous ne bougez plus; merci. Allez, les bleuz, envoyez :

Euh! ça fastoche, le heaume sur la tête et hop. Ah! ça c'est un gorgerin, pour protéger le cou et le menton et hop. Ta ta ta, ça une spalière, c'est pour l'épaule. Le haubert , c'est la côte de mailles. Ah, une rondelle, ça c'est pour protéger et faire beau sur la spalière. La cubitière, c'est pour le coude. La canon d'arrière-bras, c'est pour protéger le petit muscle de là; le canon d'avant-bras, c'est pour mettre devant le bras. Ah!les gantelets, c'est pour les mimines.
Les jambières sont là pour protéger les papattes de derriére; la genouillère pour les genoux comme sont nom l'indique. Euh....la grève pour les tibias et le solet pour la protection du pied. Ya plus rien. Bah! vous êtes jolie comme ça. Oh! pardon, on va ouvrir l'heaume, au moins, vous nous verrez. Hum, pas mal. Je ne sais pas si vous allez gagner avec ça mais personne n'abusera de votre corps, je puis vous l'assurer.


Il éclata de rire.

Pour cette joute, je me suis permis de prendre des équipements pour protéger Tonnerre. Vous n'avez guére monté votre nouveau cheval que j'appelle d'ailleurs toujours cheval car il n'a pas de nom.

Je préfére vous voir sur Tonnerre. J'espére que vous en prendrez soin. Une baronne ça se remplace pas un pur sang tel que Tonnerre......

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Ombeline
[De la fenêtre de son bureau.]


La jeune femme, parée de sa robe de chambre en dentelle flânait tout simplement en cette belle matinée de printemps. Elle n’avait point à se presser pour courir au castel d’Arras... Fini les responsabilités de Comtesse ... Elle avait apprécié avec délice cette nuit salvatrice et surtout cette divine grasse matinée. Cela faisait si longtemps. Plus Comtesse, ni Capitaine, elle allait pouvoir profiter un peu plus de son entourage et penser à sa propre personne. Installée à son bureau, elle rangea les missives lues auparavant, et déposées quelques heures plus tôt par son bougon de coursier Rufus. S’étirant de tout son long, et baillant aux corneilles, elle se leva et prit cap vers la fenêtre donnant sur les grandes grilles en fer forgé d’entrée.

Quelle agitation en bas !

Bou, cela lui donnait presque le tournis. Elle vit une espèce d’hurluberlu chapeauté d’une coiffe grenat, gesticulant en tout sens.
Qu’est-ce donc que ce gugusse là ?

Écarquillant les mirettes, elle reconnut entre toutes cette familière moustache et pis les grimaces rufulesques.

Parbleu, mais mais … oula, quelle transformation, crénom d’une bobine !!!

Elle l’observa sous un sourire attendri et amusé, donnant une flopée de directives tel un chef d’orchestre. Il l’étonnera toujours malgré ses airs d’homme des cavernes, il avait de la ressource. Ah si seulement, il pouvait être moins désagréable avec certains et pis moins ronchonner … Quoique non, un Rufus sans ronchonnade, ce n’était plus Rufus, songea-t-elle. Elle le vit soudainement prendre la direction du grand portail, braillant quelque chose sans nul doute… Toute personne autour de lui avait disparu bien vite. De là, où elle était, elle eut du mal à distinguer l’identité du propriétaire du convoi de tête. Lorsqu’elle l’identifia, la jeune femme fit volte face, les bras brassant l’air, puis elle se précipita vers la porte de sortie.

Crénom de nom, le revoilà déjà et je ne suis pas encore habillée, mazetteeeeeeeeeeeeeeeeee, vite, vite … J’vais me faire traitre de mollassonne …. Ralalalalala ….

Les portes s’ouvrirent à la volée avec fracas … Cavalcade dans le couloir, évitant l’une des domestiques du manoir, ruade dans la chambre …



[Chambre de la Baronne.]


Pas précipité sur le dallage … Claquement de porte … La robe de chambre virevolta dans la chambrée, retombant sur le lit à baldaquin. Un bruit métallique retentit dans la pièce quand son pied buta sur quelque chose, mais cela ne l’arrêta point dans son élan. Elle fouilla bien vite dans son armoire afin de récupérer de quoi se vêtir … Se prélasser dans un bon bain chaud et revigorant serait au programme mais remis à plus tard. Vêtements en main, elle se hâta. Elle n’en était qu’à l’étape de démêlage de sa chevelure quand le hurlement d’une voix familière provenant de dehors, retentit.

Baronne, auriez-vous quelques instants à me consacrer et bien vouloir m'accompagner aux écuries. J'ai récupéré votre armure mais il faudrait que je repositionne toutes les pièces avant d'avoir oublié.

Brosse en main, elle ouvrit en grand la fenêtre, penchant la tête vers la cour. Flûte, il est déjà là !!! Songea-t-elle en se mordant la lèvre au passage. GRgrgr, ça fait mal, bondiou… Grimaçant, elle répondit tout de même rapidement d’une voix vive à Lou.

J’arrive, j’arrive !!! J’ en ai plus pour longtemps, un euuu un léger retard du euuu un soucis d’armoire. J’arriveeeeeeeee.

Elle aperçut les enfants le rejoindre et grimper dans la charriote. Refermant bien vite la fenêtre, hop hop, dernier coup de brossage, puis elle attrapa sa veste, l’enfila et retira une poussière imaginaire dessus. Un dernier regard sur l’ensemble de sa silhouette grâce au miroir au dessus de l’âtre de la chambrée. Cette petite tenue de cavalière lui plaisait beaucoup, et rehaussait l’éclat de ses prunelles. Satisfaite de l’image qu’elle renvoyait d’elle, elle esquissa un doux sourire. Oohhh, elle se berçait ses derniers temps à la coquetterie. Pfff, devrait-elle aller à confesse pour cela ? Humm … Oh, cela attendra bien encore.^^ Elle se dirigea vers la porte de sortie, quand elle buta une nouvelle fois sur un objet métallique. Ce dernier finit sa course sous le lit. La jeune femme jeta un œil, hésita à vérifier … Elle avait déjà pris du retard et le connaissant, il risquait de perdre patience. Finalement, elle referma la porte et partit les rejoindre. Direction la cour et ensuite les écuries.


[Cour ~~ Écuries du domaine d'Ytres]


La voilà qui s’avançait vers eux, les joues rosies et la respiration saccadée. Grumphhh, elle s’était hâtée, dévalant les marches deux par deux. Être assise dans la carriole le temps de rejoindre les écuries, lui permettrait de reprendre son souffle.

Je vois qu’il y en a de l’équipement et ben … tout cela …. Piouffff.

Ils descendirent et entrèrent dans les écuries. Aidée de Lou, elle se hissa sur un banc.

Vous êtes certain de l’ordre ? Vous trompez pas, sinon, d’après ce que l’on m’a dit c’est pire qu’un puzzle, une partie mal agencée et cela fiche tout le reste en l’air, faut tout reprendre depuis le début et pis …

Point le temps de finir sa phrase, que l’habillage d’acier débuta … L’on ne put entendre que des groumphhh, soupirs et murmures étouffés de la Baronne et les rires des trois garnements autour d’elle prenant un malin plaisir à la ferrailler de partout. Elle se sentait lourde, lourde … étouffant quasiment la dedans … et pis cela sentait la sueur, berkkkkk ….

(…) Bah! vous êtes jolie comme ça. Oh! pardon, on va ouvrir l'heaume, au moins, vous nous verrez. Hum, pas mal. Je ne sais pas si vous allez gagner avec ça mais personne n'abusera de votre corps, je puis vous l'assurer.


Elle respira une grande goulée d’air alors que Lou riait comme un fou.

Moquez-vous, moquez-vous !!! Pffff, j’aimerai vous y voir vous la dedans. J’ peux plus bouger, ça c’est clair que je ne risque rien !!!

Pour cette joute, je me suis permis de prendre des équipements pour protéger Tonnerre. Vous n'avez guère monté votre nouveau cheval que j'appelle d'ailleurs toujours cheval car il n'a pas de nom.

Je préfère vous voir sur Tonnerre. J'espère que vous en prendrez soin.


Oh, quelle délicate attention de sa part … c’était si, si …

Une baronne ça se remplace pas un pur sang tel que Tonnerre......

Plissement de nez …. Marouffff, va …. Second plissement de nez …

Moui, pour sur … vaut mieux sauver la bête que l’enquiquineuse de service, n’est-il pas ?
Hum … pour un peu, je serai vexée. Bien, allez, maintenant que vous m’avez habillé de pied en cap, ôtez moi tout cela, je vous prie. Allez, allez, j’ai l’impression de peser une tonne … et pis arrête de te fiche de ma pomme comme ça.


Finit-elle par lui dire en usant involontairement du tutoiement … Toussotement de la jeune femme, montrant bien vite par quelques mouvements que tout cet attirail l’engonsait plus qu’autre chose et insista par des gestes sur le poids sur ses épaules. … Soupirs de la jeune femme … Elle tourna de nouveau son visage, dissimulé à moitié par le heaume vers lui.

Humm … Chevaucher, et le prendre bien en main … Oui, tiens …. Faire plus ample connaissance de ses traits de caractère enfin tout cela quoi. Oui, cela m’aiderait surement à …. Hum, oui plus facile pour donner un nom. Hum .. Vous m’écoutez là ??? Et pour Tonnerre, comment cela s’est-il fait ?
Ombeline
[Les idées loin d'être claires]


Ne bougez pas Comtesse, je raméne tout. Restez assise.

La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois et se calla de nouveau confortablement dans le fauteuil. Un léger coup de barre l'avait soudainement pris lors de cet effort ... Pioufffff ... Elle avait peut-être un trop trop dégusté du nectar. Bon, guère grave, elle n'avait pas de route à faire et n'était qu'à quelques pas de sa chambre, enfin presque quelques pas. Lou lui tendit un morceau de pain.

Ohhh, hip's, pas deux, un seul hip's me suffira amplement. hip's

Elle attrapa finalement les deux morceaux de pain tendu par Lou puis les mira étonnée de n'en avoir qu'un au final. Etrange ...

Vous devriez manger un morceau, cela vous fera le plus grand bien, je pense.

Ohhhhhhhhh, hip's, vous avez hip's des talents de hip's magicien vous !!! Hip's ...Quel joli tour, encore, encore ... Et pour sur hip's, nous allons hip's nous remplir hip's la panseeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuu !!! Hein, les filles !!! allez, hip's, pas de quartierrrrrrrrrrrrrrrr !!!

Dit-elle bien plus joyeuse qu'à l'accoutumée. Elle attrapa une fourchette et piqua avec force dans un morceau de terrine.

Allezzzzzzzzzzzz tayooooooooooooooooo tayooooooooooooo hip'sssss !!!

Les verres défilèrent tout comme les rires durant ce repas à la bonne franquette, les langues se délièrent aussi parlant de tout et de rien^^. Le sommeil commençait à les gagner. Ombeline s'extirpa du fauteuil avec bien des difficultés. Elle commençait à distinguer Jehanne en double. Pardiiiiiiiiiii deux !!! Vision cauchemardesque, une déjà , pas facile mais deux cannibales, ça devenait dangereux.

Elle avança de quelques pas, et se rendit compte qu'elle avait bien de la peine à garder son équilibre et était contrainte de se tenir un chouilla sur le dossier du fauteuil. Toutefois, ses voisines ne semblaient pas mieux qu'elles. Gardant les yeux le plus grand ouvert possible, luttant contre le sommeil, elle sortit quelques paroles entrecoupée.


Bon, hip's crois qu'zest plus hip's raisonnaple ............
que hip's vous ........ pioufffff que hip's vous gromiez zici, ............ les donzelles.
Le vaillant gars ............ qu' vl'a là,
désignant Lou. va .... hip's ..... oui, va vous conduire hip's à ..... la ..... la ...... la chamgrée et pis ...

Crénom d'une bobine, c'est qu'elle avait bien du mal à aligner tous ses mots là ... Bouuuuu ... Et pis, les filles ne lui facilitaient pas la tâche à se mouvoir sans arrêt ... tiens tout comme les meubles, za avait l'air de tanguer, songea-t-elle.
Leportel62
Le repas se déroula dans une bonne ambiance bien arrosée. Lou avait beau enchaîner les verres, ils n'arrivaient pas à rejoindre l'état des trois alccoliques.

Bon, hip's crois qu'zest plus hip's raisonnaple ............
que hip's vous ........ pioufffff que hip's vous gromiez zici, ............ les donzelles.
Le vaillant gars ............ qu' vl'a là, va .... hip's ..... oui, va vous conduire hip's à ..... la ..... la ...... la chamgrée et pis ...


Il rattrapa Omby et la cala dans le fauteuil.

Grrrrr, toi tu ne bouges pas d'ici.

Il quitta le salon pour ouvrir quelques portes afin d'atteindre une chambre d'amis. Il revint chercher Jehanne qui dormait déjà à point fermé. De sa chaise, à ses bras, il l'emmena dans la chambre. Même opération pour Sate.

Il retourna chercher Omby qui tenait des propos incohérents. Nouvelle charge à porter et hop direction sa chambre. Lou avait l'impression de tourner en rond, impossible de trouver le lieu de repos de la maîtresse de maison. Elle commençait à peser sec. A force de tourner, il pris la décision de grimper encore d'un étage. Arrivé, dans sa chambre, il posa la Baronne sur son propre lit. Aprés lui avoir enlevé ses bottes, il lui remonta le duvet sur elle.

Lou remit quelques bûches dans l'âtre, installa un fauteuil devant la cheminée et se cala dedans.

A force de regarder les flammes, il finit par s'endormir en se disant que c'était bien la première fois qu'il avait une belle femme dans son lit et qu'il n'était pas à ses côtés. Son titre de Don juan en prenait un coup là.......
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Lunadeltounette
Le domaine apparut sous ses yeux, sa grandeur parut anormale aux yeux de Luna.
Elle, la paysanne, qui n'avait connu que la modeste échoppe de son père dans un petit village frontalier jusqu'au jour ou elle avait pénétré dans le chateaux d'Arras .
Luna savait que les nobles ne vivaient pas dans des masures, ou même dans les petites maisonnettes comme la sienne. Pourtant , elle était loin d'imaginer de tel .... grandeur.
Bouche bée... Elle ne pouvait imaginer l'ancienne Capitaine adepte de la cravache vivre en ces lieux.
Un frisson parcouru son échine, elle allait s'y perdre à n'en point douter. Elle regarda le dos de la médicastre avec insistance


* Ne pas la perdre ... ne pas la perdre.. *

Luna venait non pas pour se divertir du spectacle de la joute , elle était présente pour faire office d'infirmière et aider Néfi aux soins .
Cela lui permettrait d'oublier pour un jour, une après midi, une heure, un instant le grand vide qu'avait laisser sa séparation d'avec Pegas.

Tu n'es qu'une cruche ma fille.

Luna se fustigea, il fallait qu'elle se reprenne. La jeune femme suivait donc la Doc avec beaucoup d'attention jusqu'à la tente prévu pour leurs services.

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Sergent de l'Ost , ne te fie pas à l'eau qui dort
Nefi
[préparatifs à l'hôpital ]

depuis l'annonce des joutes nefi avait provoqué une tornade dans l'hôpital, bien que l'équipe soit habitué à ce genre d'effet Squirien quand la médicastre le mettait en fonction préparatifs, ils soufflaient tous péniblement pour la suivre. elle avait donné à chacun une liste de choses à faire et à rassembler mais elle ne les lâchez pas d'une semelle contrôlant tout ce qui arriver pour être chargé dans les charrettes.

romi et benji, vous vous occuperez de la tente, vérifiez qu'elle est en bon état, et complète, je vous charge de la monter sur place. et pensez aussi au mobilier, brancard et autres matériels indispensable. tenez voilà la liste complète.

elle leur tendit un parchemin et poursuivit.

luna et sate vous venez avec moi pour rassembler les remèdes dont nous aurons besoin.

poilinette tu prends les jeni et noéliana avec toi et vous vous occupez des linges pansement charpie etc.


l'hôpital se transforma bien vite en une ruche au printemps un jours de grand soleil. et les charrettes furent bien vite remplies.



[arrivée au domaine d'ytres]

ils avaient bien fini par tout charger, priant pour ne rien oublier, vérifiant au moins trois fois d'avoir tout ce qui se trouvait sur les listes, ils avaient pris gaiement la route, par chance le temps était au rendez vous et c'est après quelques heures de trajet qu'il arrivèrent la veille des joutes au domaine de ombeline afin de s'installer et être prés à porter les premiers secours aux jouteurs.

pendant le voyage elle avait expliqué à chacun ce qu'elle attendait d'eux et espérait que tout ce mettrait bien en place. elle leur faisait confiance pour cela.

ils arrivèrent enfin devant les grilles les trois chariot composant le convoie passèrent sans que personne ne leur demande rien les grilles étant grande ouverte, elle fit tinter la cloche tout de même pour signaler leur arrivée quoique le bruit des roues sur le chemin aurait réveillé toute la maisonnée sans problème, mais elle avait envie de taquiner le rufus qui s'en nul doute bougonnerait certainement de se voir dérangé en plein préparatif. connaissant un peu les lieux pour y être venue il y avait de cela quelques temps déjà elle guida sa troupe vers le prés situé en arrière du castel.
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porte de l'"Auberja Amoreta" ouverte à tous
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