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[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

--Nathy
[Drôle de rencontre sur le pas de la porte ... Adieu belle brioche si alléchante ... ]




Nathanael se retrouva donc les quatre fers en l'air .... le pantalon déchiré, les bras marqués par sa chute ... Sa petite brioche roula au sol au loin ... Il la regarda dépité ... mais guère longtemps car derrière lui, un gamin plus jeune que lui s'était mis à pleurer à chaud de larmes ... Il le regarda avec des yeux ronds, se demandant pour quelle raison pouvait-il larmoyer à ce point, il n'avait pourtant pas l'air de saigner quelque part ... Il ne lui fallut point longtemps pour comprendre que c'était peut-être lui la chose molle sur laquelle il avait chuté ... Il alla vers lui.

J't'ai fait mal ???
Pardon, pardon, j't'avais pas vu mais faut pas pleurer comme za.
Tu vas alerter les Grands pour rien, za vais être ma fête après.
On va d'mander à la Marie ou même m'am de t' soigner, mais pleurniche pas comme za, hein .
Moi, c'est Nathanael, j'vis zici, et toi ?
J'tavais jamais vu avant, t'es du village ?
Killian
Le petit bonhomme entendant le mot pleurer s'arrêta tout de suite et dévisagea celui qui se trouvait devant lui, puis il se redressa,essuya ses larmes et bomba le torse.

Na m'appel Killian. Ze viens de Nomandie paque ma maman elle voulait que ze sois elevé en Atois. puis plus bas ça les gands qui l'ont dis.

Et ze pleu pas d'abo, na suis un gand et na suis tes fot moi.


sur ces mots il mit ses petits point en avant comme pour se défendre.
Lordkiche


Le parquet grinça lourdement, indiquant l'approche d'un "grand" voir même d'un "très grand ?". C'est les jambes de Lord que les enfants aperçurent en premier, celui-ci semblait essayer par tout les moyens d'empêcher le parquet de geindre sous son poids. Le géant barbu se baissa pour être à la hauteur des enfants - autant qu'il le pu du moins -

Bonjour petit, je m'appelle Lord dit il à mi-voix

Il ne faut pas pleurer, il y a Rufus qui fait sa sieste. Et dame Ombeline aussi s'est endormie sur ses dossiers. Et s'ils se réveillent... on ne pourra pas jouer au jeu amusant que j'ai trouvé... Il regardait les deux enfants d'un air malicieux, attendant que le plus jeune soit remit de ses émotions.
--Nathy
[Drôle de rencontre sur le pas de la porte ... Adieu belle brioche si alléchante ... mais un nouveau copain ...]



Na m'appel Killian. Ze viens de Nomandie paque ma maman elle voulait que ze sois elevé en Atois. puis plus bas ça les gands qui l'ont dis.

Et ze pleu pas d'abo, na suis un gand et na suis tes fot moi.


Nathanael le regarda puis lui répondit.

Killian ???? ze nom za me dit quelque choze....
J'crois ma maman m'avait parlé d'un Killian ...


Tête de garnement en plissement de nez, et main sur le menton.... grosse réflexion et cogitation dans sa petite caboche afin de se rappeler ce que sa m'man avait dit sur le Killiot, ou killian, enfin az devait être Killian apparemment .... Soudain, l'illumination naquit^^ Son regard devint brillant tout content de sa découverte.

Roooooooooo, z'esty toi mon camarade de jeu, m'man m'en avait parlé... Elle attendait son fillio ... Ben za alors... j'te voyais plus eu plus enfin moins eu moins et eu comment dire euu...

gestes accompagnant les paroles... mais tout à coup, leurs échanges furent interrompus par l'arrivée du garde du corps.


Bonjour petit, je m'appelle Lord.

Il ne faut pas pleurer, il y a Rufus qui fait sa sieste. Et dame Ombeline aussi s'est endormie sur ses dossiers. Et s'ils se réveillent... on ne pourra pas jouer au jeu amusant que j'ai trouvé..


Arff, sa maman dormait ... il s'inquiétait ces temps-ci pour elle... Il la voyait, mais la trouvait moins joyeuse, enfin elle avait toujours le sourire en sa compagnie, mais il voyait bien que quelque chose était différent...Et pis, elle se reposait pas souvent, ça c'était pas bon, même la doc lui avait dit de se ménager... Soucieux, il en avait oublié le géant.... c'est son voisin qui le lui rappela... Relevant la frimousse vers Lord, il lui répondit.

Quel jeu ? Zun jeu bien ?
Killian
en Voyant le géant arrivé Killian n'entendis plus l'autre enfant :


MOMAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNN CALUUUUUUUUUUUUUUU UNNNNNN MOOOOONNNNNNNNNNNNTTTTTTTEEEEEEEEEEEEEEEEEE


il se réfugia derrière Nathy
Lordkiche
Un long soupir résonna....
Le colosse laissa un peu hurler l'enfant...
"espérons que Nathy saura le calmer..."

Lord n'était pas étranger à ce genre de réactions. Lors de sa longue fuite, ses passages avaient été souvent déclenché ce genre de cri...
Lord n'en était pas vraiment enchanté, mais sortir des bois, sale, griffés par les branches, ses beaux habits en lambeaux et des peaux de bêtes mal préparées sur le dos...forcément celà n aidait pas...

Revenant au présent, Lord écouta afin de savoir si le cri avait fait réagir les autres habitants de la maison...

Il referma sa grande main sur l'objet qu'il tenait...
Killian
Killian regarda Nathy qui avait envie de rire, puis il tourna son regard vers le géant et l'examina en détail, puis après un certain temps il sortis de derrière Nathy et souris :

Toi za zuis zu qua t'a ete Lodkisse, moman me palait de toi, elle disait que t'étais un sacé combattant et qu'elle avait toujous beaucoup de mal a te batte et qu'a Calais tu étais le seul a lui teni tête en combat.
Sokarius


La nuit tombait doucement. Une nuit froide, mais paisible, calme, sereine.

Tout au loin, dans les brumes, une silhouette se dessinait, une silhouette ressemblant à un cavalier. Il semblait chevaucher à une allure modérée, jusqu'à son arrivée devant les grilles du grand manoir.

Le cavalier, revêtu d'une tenue militaire, certainement un officier, mit pied à terre. Il enleva doucement son heaume, laissant sa longue chevelure châtain tomber sur ses épaules. Il prit quelques instants pour regarder tout autour de lui, sans doute stupéfait de la beauté des lieux.

Il prit les rennes de sa jeune jument à la robe blanche, et à la crinière grise, et avança le long du petit chemin de terre.

Il libéra sa monture, qui semblait rester non loin de lui, puis, d'un pas lent, s'avança vers la grande porte de bois.

Il frappa trois coups secs, puis attendit ...
Lordkiche
Calu ?...
Calu était une bonne guerrière; mais nous ne nous entrainions pas souvent ensemble. Elle était du guet et pas moi, mais desfois je...


La petite conversation fût interrompue par trois coup à la grande porte.
Lord regarda par la fenêtre...il faisait déjà nuit...endormit comme toujours Rufus avait oublier d'aller coucher les enfants et la dame Ombeline soit travaillait encore, soit était tombée de fatigue sur un dossier...

Le géant mit un doigt sur sa bouche en regardant les enfants. Puis il se dirigea vers la porte. Il sortit son arme et ouvrit...


DA ? Qui être ? Quoi vouloir ?
Sokarius


La porte s'ouvrit. Derrière elle, un homme d'une taille impressionnante, une arme à la main.

Le jeune officier recula, une main sur le fourreau de son arme.

Fronçant les sourcils, il regardait l'homme.


Lordkiche a écrit:
DA ? Qui être ? Quoi vouloir ?


Le jeune homme répondit, avançant et laissant tomber sa main du pommeau de son épée.

Salutations ... Je suis Sokarius Valandil, Connétable d'Artois. Et vous ...? A qui ais je "l'honneur" - accentuant sur ce mot - de parler ?

Le jeune officier fixait l'homme, attendant une réponse claire.






Ombeline
La pièce servant de bureau à la Baronne d’Ytres était coquet, douillet et bien chauffé. L’âtre avait été remis en service en raison du retour des fraîches journées. Par l’une des fenêtres du bureau, tout visiteur pouvait distinguer la prairie et les bois qui se dessinaient au pied du manoir. Mais la Baronne n'était pas en pleine observation de ce paysage. Assis sur l’une des bergères devant la cheminée, l’on pouvait contemplait les flammes qui dansaient. La Baronne n’y était point non plus… Nan, elle s’était simplement endormie sur la pile de ses dossiers qui jonchaient son bureau. Ce fut le craquement sec d’une des stères qui la ramena en ces lieux.

Quelque peu endolorie par la mauvaise position prise, elle s’étira lentement et bailla, une main devant ses lèvres. Elle soupira devant la dernière missive encore en attente de réponse. Pffff, que de temps perdu dans les bras de Morphée… mais elle n’avait pu s’y soustraire, ce dernier l’avait comme happé. Ces derniers temps, elle avait sans doute un peu trop tirée sur la corde … Que lui avait pourtant dit sa médicastre à ce sujet… Soupirant de plus belle en songeant à cette dernière et ses sermons, elle attrapa la lettre cachetée et en prit connaissance. Diverses mimiques apparurent sur son visage … Plissement de nez, froncement de sourcil, sourire ensuite … En voilà, une nouvelle intéressante… Voyage, divertissements… Hum, pourquoi pas après tout, dit-elle à voix haute…

Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre tout en mettant son châle sur ses épaules. Il faisait déjà nuit !!! Par Aristote, les enfants… La Marie les avait-elle couchés ? La vl’a qui n’était encore point présente ni pour le bisou du soir, ni l’histoire … Elle allait encore les entendre lui en faire reproche et ils avaient bien raison. Elle n’était pas assez présente. Chagrinée, elle se hâta de quitter le bureau et prendre la direction des chambres. Une fois le tour fait des diverses pièces, et renseignée par l’un des employés de la maison, elle se rendit aux cuisines où les garnements avaient été vu en compagnie du garde calaisien.
C’est ainsi qu’elle dirigea d’un pas vif dans les cuisines, scandant le nom de Lord et Rufus.



Lord, Lord !!!

Rufus !!! Où êtes-vous ? Qu’est-ce que vous traficotez encore tous deux ???

Les enfants devraient être couchés à cette heure !!!


Elle pénétra dans la cuisine, vit les enfants non loin du colosse. Lord se tenait devant la porte entrebaillée... Hum, se disputait-il encore avec Rufus, le menaçant de le laisser dehors ???? Plissement de nez, elle s'approcha.

Lord ? Est-ce Rufus dehors ?
Avec qui discutes-tu ?

_________________
Lordkiche


Pas Rufus dehors ma Dame ! Etre homme j'crois j'ai vu dedans un d'vos casernes !...Mais...être la nuit...pas heure on frappe chez l'gens !!

Le colosse avait une furieuse envie de mettre un coup de pied aux fesses de l'arrivant, de fermer cette porte, et d'aller s'allonger dans le lit que la Marie lui aurait trouvé...il ne bougea pas d'un cheveu: bien qu'il soit resté très impulsif, son rôle de garde du corps lui avait appris à retenir tout celà...à vivre parfois intérieurement en somme.
Ombeline
Pas Rufus dehors ma Dame ! Etre homme j'crois j'ai vu dedans un d'vos casernes !...Mais...être la nuit...pas heure on frappe chez l'gens !!

un homme de mes casernes, dis-tu ???

Froncement de sourcils de la jeune femme puis sourire amusée en l'entendant parler de l'heure tardive... une vraie mère poule, celui-là...

Peu importe l'heure, tu devrai le savoir à force de me côtoyer.
Bon, voyons donc, qui viens ici, écartes toi, un peu, afin de le laisser passer.


La Baronne reconnut aisément le Connétable Sokarius... Hum, le sujet devait être d'importance pour venir à une heure aussi avancée... Elle le salua de suite et le fit pénétrer dans la pièce.

Entre, entre, voyons.

Une fois, l'homme dans la pièce, Ombeline se tourna vers le garde calaisien.

Lord, veille à ce que la Marie couche les enfants, je passerai les voir. A cette heure d'ailleurs, cela aurait du être déjà fait... Hum, tu as du leur raconter des histoires encore ... C'est important à l'heure âge de dormir à des heures fixes. Bon, je m'occupe de notre visiteur, ne t'en fais point et une fois les enfants endormis, faudra dénicher Rufus, je suis étonnée de ne pas le voir... Possible qu'il soit encore dans une de ses tavernes clauques à jouer au ramponneau.. Hum ...

Elle leva les yeux au ciel, puis reporta son attention sur Sokarius.

Bien, allons à mon bureau.
Cela sera plus pratique et pis, j'aimerai ton avis sur l'un de nos dossiers. Avec cette route, tu dois avoir faim, en tout cas, je n'ai point encore dîner pour ma part. Je nous ferai porter quelque chose.


Ils se rendirent donc en direction du petit bureau où ils palabrèrent à la fois de tout et de rien. La jeune femme le laissa déguster le plateau préparée par La Marie, le temps d'aller voir les enfants et s'assurer que tout était en ordre ainsi que de faire préparer une chambrée pour leur visiteur inopiné s'il désirait rester. La conversation reprit bon train une fois qu'elle fut revenue. Quand, il quitta le bureau, la jeune femme le regarda partir, espérant qu'il ne regretterait pas son choix sachant que tout cela lui tenait à cœur. La vie n'allait vraiment pas toujours dans le sens que l'on désirait, songea-t-elle tout en chassant rapidement le blues qui venait de nouveau l'envahir, en reportant son esprit sur une missive reçue tôt dans la matinée. Arffff, tiens, oui, elle devait y répondre .... Elle s'y attela.
_________________
Killian


[quelques semaines plus tard, un soir agité au manoir]


Killian refusait de dormir, après avoir fais un cirque pas possible, il accepta enfin de se coucher. Il resta éveillé, surveillant Nathy. Et quand il certain que celui-ci dormait il se releva et sortis doucement de la chambre, se promenant discrètement dans les couloirs, se cachant quand il entendait un bruit. Il se dirigea vers la salle d'entrainement, pris sa petite épée de bois et commença a s'amuser.
Ombeline
[Quelques semaines bien plus tard ... Dans le bureau de la Baronne, devant la cheminée.^^]


La jeune femme était confortablement installée devant sa cheminée, en chemisette et robe de chambre, s’accordant pour une fois un temps bien à elle à ne rien faire, mazette, que cela était agréable… pas de missive, pas de dossier, pas d’enfants qui ronchonnent, pas de Rufus dans les pattes, pas de casse bonbon, bref le pied … Elle se mit à songer à ces dernières semaines, riches en rebondissements et surtout en rencontre… L’une d’elle lui avait laissé un agréable souvenir, et lui avait donné l’envie de réitérer la chose que cela soit avec le même visiteur ou un autre ami… ces moments conviviaux avaient le don de lui redonner la pèche dont elle avait bien besoin… elle esquissa un sourire, fermant les yeux, se remémorant cette intéressante visite en son bureau… qui s’était faufilé à l’insu des gardes, dissimulés sous une cape et un chapeau vert.




*** Flash back ***


La jeune femme en pleine paperasse sursauta en entendant toquer à la porte. Et voilà, une rature … screugneugneu … Bon peut-être que c’était son cher scribe venant quémander un peu de corvées^^.

Oui, qu’est-ce ?

L’homme se présenta et souhaitait comme il le disait bien souvent dans sa langue maternelle, une brève audience Mevrouw Van Ystres… Mevrouw Van … Elle avait encore un peu de mal, mais commençait à s’y faire à cette langue et ses visites. Elle se leva afin de l’accueillir avec courtoisie.

Une audience ? Hum, oui oui entrez, donc je vous prie.

L’homme pénétra dans le bureau, s’inclina en uniforme or frappé du Lion noir. La Baronne le salua en retour tout en lui jetant des regards intrigués, s’interrogeant sur l’objet de sa visite.

Goeden Dag Mevrouw Le Capitaine Van Artois.
Je ne vous dérangerais que le moins possible.
J'ai bien reçu votre petit mot touchant, en rien il ne fallait vous excuser, j'avais bien compris que vos obligations vous avez rappelé. Je vais aller droit au but pour surtout ne pas vous faire perdre du temps. J’ai eu entretien avec Meneer …. Blablablabla ^^(…)


Discussions à bâtons rompus commencèrent sur l’affaire délicate qui l’amenait donc à son bureau… affaire à la fois commerciale et militaire … Ombeline laissa de côté cette partie de la soirée, qui n’avait guère été de tout repos, étant donné que les deux protagonistes étaient aussi pointilleux l’un que l’autre sur certains détails et pis cela avait dérivé sur des faits passés, rien de reposant … bref elle préféra s’attarder sur la fin de cet entretien qui l’avait nettement plus détendue.

Hum, désirez-vous boire quelque chose afin de poursuivre plus en avant notre conversation ?

Avec plaisir, par contre à partir de maintenant, on évite l'officialité et le boulot si vous êtes d'accord ?

Oui, bien entendu. De toute manière, je ne peux rien faire de plus ce soir pour cette affaire, je dois attendre des réponses donc passons à autre chose.^^

Tout à l'heure quand je suis entré, je voulais bien vous signifier que c'était une visite officielle mais derrière le costume, il y a toujours le Drapier, en aparté et sans rentrer dans le détail, notre Maison, on a commencé à travailler sur votre robe.

La jeune femme se dirigea donc vers un petit meuble à l’angle de son bureau et en sortit verres, et bouteille. Elle fit volte face et disposa le tout sur son bureau.

Dank U
Il regarda le liquide qui trône dans la bouteille avec une certaine curiosité.
Quel breuvage est-ce Mevrouw Ombeline?

Oh quelque chose de simple. C’est hum un p’tit muscat.

Elle déboucha la bouteille et versa le liquide dans les verres. Son visiteur sourit à la vue du liquide dorée, et les paroles qui suivirent de ce dernier, fit naître un sourire envers son interlocutrice… puis elle lui tendit un verre.

Je sens son fruité d'ici. Il semble prometteur.
Dank U


Il prit le verre en inclinant la tête en remerciement puis porta le petit verre sous son nez et huma doucement. Un sourire enjoué naquit dans sa barbe roussie et bien taillée. Ils finirent par trinquer ensemble.

Vivat
vivat
L’homme préleva une fine gorgée du bout des lèvres du somptueux muscat. Le sucre se déposa sur le bout de sa langue et l'alcool léger se développa dans sa bouche attisant ses papilles. Le regard bleuté du flamand s'éclaira, sa tête hocha sans dire un mot dans une approbation totale. Durant tout ce temps, la jeune femme ne dit mot et l’observa attentivement, puis goûta à son tour le nectar récemment obtenu par un proche conseiller.

Puis je vous lancer une proposition puérile? dit-il en souriant à la Dame tout en tenant son petit verre d'une main habile.

hum ?
Eu c’est à dire puérile ?
Pourriez-vous être plus explicite dans vos propos ?
répondit-elle, fort curieuse d’écouter la suite.

Jouette
Je vous ferais visiter nos ateliers quand un peu de rangement aura été fait et à l'inverse vous me ferez visiter votre cave. C'est puérile jouette mais ça peut être très sympathique et riche de découverte
dans l'un comme dans l'autre.
affichant un grand sourire amusé.

Et bien, pourquoi pas. Même ce sera avec plaisir. Toutefois, ne vous attendez pas à découvrir une cave somptueuse, au contraire, elle simplette.

J'y crois fort. Comme mes ateliers.

Je dois vous confesser quelque chose tout de même… Je me sers rarement dans ma propre cave personnelle… Hum, comment dire… C’est délicat, quoique les propriétaires le savent^^ et pis tant que je n’abuse point de ce petit privilège, je ne me fais point disputer pour cela… voilà, je vous avoue tout, je déleste de temps à autre, les caves militaires d’une ou deux bouteilles^^ notamment celle de mon propre Fort de référence.

Nous n'en avons pas , nous sommes soutenus par la Blonde Van Leffe ou la Blanche Van Bruges. Je parle pour les casernes. Coté cave personnelle, nous y retrouvons évidement ces bières mais aussi de la Fribourgeoise brune, quelques calvados, un peu de cognac, un cru de Bourgogne que je réserve pour une grande occasion quelques vents blancs des contreforst d'Auvergne mais un peu vert j'avoue. Il y a aussi du cognac mais c'est une relique de mon Compagnonnage en Limousin donc il vieillit. Nous avons en réalité peu de vin et des grands encore moins.

Pas de cave en vos casernes donc… Et bien, par chez nous, c’est différent je dois dire. Nos casernes ont même pour certains des spécialités. Certains recèlent des pigeonniers avec des volatiles d’élite^^, des potagers, des près et écuries de premier ordre pour les chevaux, oh même une fosse à purin dans l’un des Forts et hum, sous peu un fauconnier … enfin pleins de petits choses qui font que les casernes vivent. J’adore m’y promener et les visites sont pour moi, toujours enrichissantes, et aucune ne se ressemble.

C’est avec des yeux devenus brillants et pétillants qu’elle badinait sur un domaine qu’elle avait à cœur, tandis que le visiteur buvait les paroles de la dame avec autant de curiosité qu’il a eu à gouter le muscat. Soudain, rouge de confusion, elle s’interrompit.

arffff … Je vous parle travail, veuillez me pardonner de cet écart …

Il la regarda avec deux grands yeux.
Fin là c'est à bâton rompu, mais si vous préférez éviter, je suis votre choix.

Oh point que je veux éviter le sujet mais je ne veux point vous ennuyer en parlant de l'ost. .. parce que quand je suis en plein badinage sur l’Ost … et ben, cela peut s’avérer être assez fastidieux pour l’interlocuteur en face ..

Je ne suis pas fan je le confesse.
Je ne suis pas soldat dans l'âme. J'ai une question de curiosité.


Hum … Oui ? plissement de nez, froncement de sourcils de la Capitaine.

Où Ystres se situe t il ?

Et bien, près de Bertincourt.

A l'autre bout de chez moi alors.

Hum à quelques jours, effectivement… mais je n’y suis pas souvent… enfin, je n’y passe malheureusement pas mes journées entières. Je navigue la plupart du temps entre les casernes, le haut conseil … Mais et vous, vous êtes d’où exactement ?

Le Manoir est son fief attenant est entre Bruges en Doornijk.
C'est théoriquement ma sœur aînée, qui est censé y vivre.


censé ?
Ce manoir est à ma sœur aînée mais c'est moi qui occupe le manoir, elle a préféré vivre longuement dans la Capitale à l'Hotel de son futur le Vicomte Doudou Van Audenarde, elle est très urbaine et comme je suis le dernier de la fratrie à vivre, c'est moi qui gère le quotidien
sans être noble. En fait son beau (niveau 4) a un somptueux hôtel dans Bruges Capitale. Ma grande sœur est une Mevroux de ville, par contre, moi, j'ai une préférence campagnarde. On a des pratiques bizarres.
avoua-t-il en souriant à la dame.

je crois qu'au lieu de vous avoir éclairé, je viens de vous embrouiller dans un méli mélo opaque.

Oh que nenni. J’ai bien compris que vous occupiez un bien beau manoir en campagne, préférant la vie au calme que celle citadine. La campagne, c’est joli, effectivement. Pour ma part, actuellement, je suis
souvent aussi sur Arras, en raison de mes occupations comtales … mais cette dernière est quelque peu désertique…


voilà l'essentiel, les terres sont siennes, le manoir est mien
et du Manoir je veille sur ses terres le bordant. On a le sens pratique dans notre joyeux bazar.


Je vois oui.

Le visiteur rit dans sa barbe faisant trembler doucement son verre avant de poursuivre.
Comment est le domaine Van Ystres ?
boisé , etendu, lacustre?
Aquoi votre coin de campagne ressemble t il ?


Et bien … restant songeuse quelques instants puis enchainant à son tour sur le sujet.

Vous y entrez par des grilles forgées, un chemin vous mène à une petite cour, où trône en son centre, une jolie fontaine. Aux alentours, il y a une prairie et un bois, hum ainsi qu'un ruisseau qui parcourt en zigzag le domaine. Hum … Concernant le manoir en lui-même …. Hum … Disons que j'ai une aile qui a besoin de ... Hum …. d'être réparée suite à un incendie criminel…

L'homme regarda la dame avec une attention accrue. Le flamand se lissa finement la barbe de sa main libre.

Sinon il est plutôt modeste pour une Baronnie. Je n’ai guère un grand nombre de personnel … Je fais dans la simplicité comme on dit.

Est ce que cela vous suffit à vous évader et à souffler ?

Le manoir ?
Le fief en général.
Un petit ruisseau délicat et tortueux, un bois pour respirer, une prairie ou se prélasser.
Ça doit être agréable et délassant, ou me ferais-je une fausse idée ?


Quand j’en ai le temps oui, mais ca fait bien des semaines que je n’ai pu en profiter.

Oh. Cela vous manque t il ?

Hum disons que j’ai toujours fait passer le devoir avant tout, alors je préfère ne pas me poser la question.

Le visiteur hocha de la tête comprenant et avale une nouvelle gorgée de ce nectar qui lui émerveille les papilles.

Mais bon, il est vrai que le devoir ne fait pas tout, cela occupe l’esprit certes. Et pis, souvent l'on dépense beaucoup d'énergie pour peu de chose …enfin, par moment, c’est mon impression … sans doute guère patiente pour certaines choses, ^^
Hum, une autre gorgée ?


Je n'ai pas fini mais je veux bien. dit-il sous un sourire comblé en tendant doucement son verre, tandis qu’elle le resservit.
par contre je m'arrêterais à deux verres, sinon je risque de ne pas rentrer droit.
Il rit doucement en inclinant la tête en remerciement, une fois le verre à nouveau plein. Elle ne s’oublia point et remplit le sien aussi.

Oui fort possible si vous ne tenez pas l'alcool … et pis guère prudent surtout ici^^
Remarquez j'ai peut être quelques choses à grignoter.

Je ne veux point trop déranger.

Un de mes sergents m’a déposé un panier ce midi, je n'y ai pas encore touché…
Oh, mais nan pensez vous.


vous n'avez pas manger ce midi....

Eu …. Et bien … cela m'arrive oui … Hum… l’esprit occupé au travail et l’heure tourne sans que je m’en rende compte … Pour cela qu'il m'apporte de temps à autre de quoi me sustenter^^. Certains veillent au grain.


deux poulardes pour 6 ce midi avec du maïs bouillis mais croquant. [color]

Tout cela pour vous ?
[color=blue] ja
pas moi seul, on était 6 à table


Elle se leva et alla quérir le panier en question et farfouilla dedans.

Alors, alors, voyons donc ce que j’ai là .
Hum, ah il m'a laissé de la terrine et du pain de campagne, cela peut très bien aller avec le muscat.
Quand pensez vous ?


Le visiteur afficha un sourire radieux.

je ne pense plus^^
je suis conquis par le met qui se profile.


Oh, ce n’est que de la terrine, mais au moins, je vois que vous appréciez les bonnes choses sans fioritures.
Hum par contre, je ne vois pas le couteau… flûte… d'habitude il met tout …

c'est embêtant.

Toute chagrinée pourtant pour peu de chose, elle soupira et farfouilla encore et encore le panier… sait-on jamais qu’un couteau apparaîtrait par miracle ... Pendant ce temps, son interlocuteur regardait le coupe papier de la Capitaine mais ne disait rien.

J'avoue que venant au château Van Arras, je laisse mes armes à l'entrée, je ne puis vous dépanner. J'ai souvent un couteau de chasse bien pratique mais là il est à la herse au bon soin d'un garde.

oui et vous faîtes bien … pffffffffffff… flûte … Et pis bon mon épée ce n’est pas l'idéal pour ce genre de tâche … je n'ai pas pris mes dagues …

rires du visiteur.
vous feriez un massacre en voulant trancher la pauvre terrine d'un coup de lame


Oui un massacre pour sur …. Le rire du sieur est vite communicatif et elle suivit rapidement puis reprit souriante.
Pauvre terrine et le repas pour nous fera triste mine …
Oh mais si, que suis-je étourdie, ah nan mais vraiment, je vais passer pour sotte ce soir…

Elle se tapa le front puis souleva rapidement le bas de sa jupe et jupon, et attrapa la petite dague dissimulé au niveau supérieure de sa bottine pourpre.
aplatie , elle n'en serait pas moins goutu mais bon.
répondit-il puis sourit en apercevant la lame salvatrice. Le flamand bénit du regard l'objet qui sauvera le repas. Ombeline prit un chiffon et nettoya avec précaution la lame avant de s’en servir puis lui tendit l’arme.

Dank Wel

Tenez , montrez moi donc de quoi vous êtes capable face à cette terrine qui nous nargue.

Il prit délicatement le coutelas fin et découpa des tranches soigneusement. Le flamand s'appliqua avec méticulosité. Il attrapa d'un geste ample le pain de campagne, le signe de la pointe du couteau, très religieusement et en affine d'épaisses tranches gourmandes. Elle se décida à s’assoir et rangea tous ses dossiers de son bureau afin d’éviter toute tâche inopinée dessus qui ferait mauvais genre. Le visiteur déposa
les belles tranches de pain entre le Capitaine et lui. Le flamand avança la terrine découpée soigneusement, laissant la lame du coutelas sous la première tranche.


il n'y a plus qu'à se régaler, je pense.

Oui y a plus qu'a …

Elle se servit et posa son regard sur lui… il semblait ailleurs. Elle passa une main devant ses yeux.

Vous êtes dans la lune?
Je vais tout manger sinon et tant pis pour vous.

Il sourit à son geste.
Pardon j'avais les tête aux modalités encore.

aux modalités ? Et si vous qui me disiez de ne point parler de l’officiel et de travail
Hum …


Plissement de nez, froncement de sourcils de la Dame.

Je refaisais un point dans ma tête du coté pratique et …
je n'en parlais pas mais j'y songeais


hum hum tout comme.

Mine boudeuse de la jeune femme. Il prit une tartine épaisse et y étala une bonne tranche de terrine. Le flamand la croqua à pleine dents et reprit ensuite.

Toutes mes excuses Mevrouw Van Ystres. Excellente terrine.

Il avala une gorgée de muscat pour accompagner l'agréable bouchée et en accentuer le gout.
Elle fit de même.


hum je dirai du lièvre, mais je ne suis pas certaine, j'ai oublié de lui demander.

Tant qu'il n'est pas frelaté ! riant dans sa barbe.

Elle resta quelque peu estourbie, le regardant étonnée.

Frelaté... je n’ai jamais usé de cette expression pour du lièvre. Vocable flamand ?

faisandé mais ça n'aurait pas le même sens.

Il sourit en s'apprêtant à gober une seconde bouchée gourmande. Il se regalait doucement du met très campagnard. Ayant fini sa première tartine, il avala une lente gorgée de muscat. Votre bureau est très calme quand la porte est fermée. Vraiment calme.
Songeuse à ces propos, elle fronça les sourcils.


Affirmatif, et c’est rarissime… anormal même je dirai.

Sourires malicieux à la dame.

Et quand on déguste, on entendrait presque les mouches voler si il y en avait.

Cela fait du bien de profiter d’une pause de cette manière.
Sourire en coin, un brin taquin de l’interlocuteur.
Ma présence vous offre une pause ?
Il la regarda avec curiosité en ballant imperceptiblement sa tête de coté.

Eu et bien oui, une agréable pause, j'avoue
vous êtes tombés a pic en fait. Toutefois, je ressens l’inquiétude me tarauder, il est anormal que personne ne toque a ma porte ce soir … étrange… à moins que …


Il rosit doucement alors que ses lèvres s'étirent en un sourire fin dans sa barbe ordonnée.

Serait ce un complot?

dit-il avant de se pencher lentement en avant et murmurer

en fait tout juste avant d'entrer, j'ai mis sur votre porte un écriteau....

Quoi ? Comment cela un écriteau ? Parbleu, qu’avez-vous écris ?

La regardant avec les pommettes d'un coupable.


Ne pas déranger, séance d'essayage.
Le sieur blaguait mais tentait de ne pas trop le montrer, content de son tour.

Hein d’essayage ? La jeune femme ne sait que dire …. Faisant le poisson encore étonné d’une telle manœuvre puis enfin quelques paroles sortent de sa bouche.

Etes-vous fou. Que va-t-on imaginer encore … que vont imaginer les potentiels visiteurs ??? Parbleu, les ragots vont aller bon train encore ….

Oh, que vous faites vos emplettes^^

dit-il riant de plus bel dans sa barbe.

Des emplettes ? Les yeux de la Capitaine devinrent ronds comme des soucoupes.

biensur
Qu'un artisan quelconque est venu vous faire essayer je ne sais quel produit.
Les imaginations iront bon train.


Mes proches savent tous que je ne suis pas une férue des emplettes… faudrait déjà en avoir le temps… loisir que je ne peux me permettre… pfffff, des emplettes, non mais vraiement …

ça depend des quelles ? Imaginez que je sois par exemple …. Il se gratta la barbe et regarda le plafond, instant de grandes réflexions…

coutelier par exemple, oui coutelier.
vous pouvez apprécier les bonnes lames
Et vous n'aurez rien à justifier Mevrouw Van Ystres de qui vous recevez en vos murs.


Plissement de nez…

Oui, vu sous cette optique... je peux dire que j’achète des armes, ca paraitra plus possible
ou bien des accessoires pour Samot. Ah oui tiens, pour Samot. C’est mon grand duc, je suis en train d’apprendre à chasser avec. Piouffff, guère évident que cela. C’est un de mes soldats qui m’enseigne cela. D’ailleurs, dernièrement, il m’a accompagné avec sa conjointe à un concours de chasse en Touraine.
Hum, oui pourquoi pas donc … enfin bon, étrange tout de même de mettre un écriteau …


En réalité je n'ai mis aucun écriteau. avoua-t-il tout sourire en la fixant de ses yeux bleu mer démonté légèrement taquin.

Roooo quel bonimenteur vous faites donc !!!
Vous m’avez fait courir et bien en plus … noméoooo, vraiment alors …


Un vrai marchand de tapis. dit-il en rougissant mais en ria de bon cœur.
Nous avons simplement de la chance surtout ce soir.
Sur cette phrase, il reprit une bonne tartine couverte de terrine en conservant son regard jovial.
C'est vrai, pour une fois je vais en profiter et point m’en plaindre. Des fois, je me demande si je ne suis pas né sous une mauvaise étoile surtout ces temps-ci… pffff … les gens deviennent de moins en moins patient, exigeant et je finis par suivre le mouvement mais de manière plus irrité et pire sur la défensive. Ouaip, mauvaise étoile surement.

Levant les yeux au plafond, il reposa ensuite son regard sur la Dame.

Vous devriez percé un trou pour mettre une verrière
Certes il ferait froid mais vous auriez votre dose d'étoiles.


Sourire amusée de la jeune femme à ces dires.

oui une dose d’étoile pour agrémenter mes soirées ET une dose de curieux.
Je serai bien avec un qui tomberait de la verriere sur mon bureau… Imaginez la scène, en pleine paperasse et hop, badaboum …

Rire du sieur.
Vous croyez que des curieux oseraient ?
Oh que oui !
J’en ai déjà qui parfois écoutent aux portes … Rien que mon coursier Rufus… un sacré loustik.


Il regarda la capitaine avec ébahissement.
Et bien oui. Vous n’avez pas de curieux par chez vous ? Sans que ces derniers veulent du mal, hein, mais bon histoire de savoir ce qui se traficote dans ce bureau…
Euh nee , des curieux qui questionnent, ja, certains qui regardent au fenêtres parfois.
ou alors je ne les ai jamais surpris … c'est parce que vous êtes Capitaine… forcement ça doit attirer les curieux. Fin vous seriez Juge ou autre ça serait pareil aussi … La charge attire toujours les curieux.


Hum… possible

Dank pour ce bon repas.

Il but la fin de son verre et le reposa sur le bureau, puis inclina le buste dans sa chasuble or frappé du Lion avec grâce et remerciement.
Ce fut très appréciable.

Oh, vous partez déjà ? Pressé ? le lièvre était donc frelaté ?

nee fin … sauf si vous me mettez dehors.

Du tout vous pouvez rester, mais remarquez j’ai pris pas mal de votre temps.

nee … par contre j'aimerais, si vous me l'accordez pouvoir allumer ma pipe
sauf si vous ne supportez pas l'odeur des feuilles de maïs séché…


Plissement de nez.

Nan, ça ira, je vais entrouvrir une fenêtre. Faîtes, faîtes.

Ce dernier la devança et se leva tout en tirant sa pipe de sa poche. Le flamand se dirigea vers la fenêtre en bourrant son instrument de mort lente, de feuilles de maïs séché et haché.
Il se place à la fenêtre en la remerciant d'un sourire.


La fumée partira plus vite.
Je ne veux surtout pas vous indisposer. C'est gentil de tolérer mon travers.


Elle acquiesça et le regarda allumer sa pipe et en tirer une longue bouffée que sa bouche laisse fuir par la fenêtre. Elle ria quelque peu en ajoutant d’un air taquin qu’elle tiendra le choc face à cette brume qui envahissait son bureau peu à peu. Le visiteur esquissa un sourire amusé et s'adossa à la rambarde. Il fuma tranquillement sa pipe en contemplant sereinement la Capitaine qui avait repis place à son bureau. Elle avait rangé toute leur vaisselle, panier et autre attirail qui avait servi pour leur repas. Se sentant observée, elle releva la tête en sa direction.

Hum, je ne vous propose pas d’autre verre sinon vous allez zigzaguer hein et là, les gardes risquent de vous alpaguer plus facilement n’est-ce pas.^^
Il toisa la dame au travers des volutes de fumées grises, mesurant, jaugeant les courbes de son corps devinés sous l'uniforme. Ses yeux habitués en sculptent les mensurations avec une expertise toute discrète qui rien ne ferait penser qu'il travaille encore. Le barbu acquiesça avec un sourire et refusa poliment d'un geste de la main.

2 me suffisent Mevrouw Van Ystres.

Parfait, dans ce cas, je range tout. Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle revint s’assoit, prenant au passant une missive à laquelle elle devait répondre…. Elle pouvait faire les deux après tout, du moins tenter.

Hum vous avez souvent du temps libre pour venir ainsi ?
J'en ai épisodiquement.
Je fais beaucoup de petites choses mais forts variées
Des vêtements, des négociations commerciales, les faits de la Prévôté de l'armée du recrutement etc etc…
Quand j'etais moins gradé, j'étais Sergent recruteur, et donc ja je le fais encore.
J'aime beaucoup aider les petits jeunes qui rejoignent nos rangs, les guider et leur apprendre les bases
C’est très intéressant à la fois de les connaitre et en même temps de tenter de leur montrer que leurs officiers ne sont pas des gens fermés et inaccessibles.


Oh, je suis tout à fait de cet avis aussi. Important de leur montrer que l’on n’est pas inaccessible, et surtout de se souvenir d’où nous venons.
Il tira une longue bouffée de sa pipe, puis sourit avec la pipe dans le coin du bec.

Gérez-vous votre propre caserne? Arggg, je reparle travail …. Navré …

je suis le .....
Un volatile se faufila par la fenêtre, interrompant leur conversation. Ce dernier se posa sur le bras gauche de l’homme qui décroche le fin message de la patte du bel animal, tout en s’excusant. D’un air navré, il se leva.

L’on me réclame.
Je vous présente mes excuses Mevroux Van Ystres
Anosteké en Goedenacht, ce me fut un très agréable moment et j'espère le renouveler.


Il éteignit sa pipe et salue respectueusement la dame assise à son bureau. Le flamand , l'air désolé, se dirigea vers la porte. Il passa la porte à regret et partit en foulée rapide vers là, où il était réclamé. La jeune femme eut tout juste le temps de le saluer, et le regarda filer… elle marmonna quelques paroles sur les impératifs de travail… puis esquissa un sourire amusée… elle n’était pas mieux non plus, la dernière fois, c’était bien elle qui l’avait laissé en plan… Elle reprit donc son travail tranquillement…


*** fin du flash back^^ ***


Retour au présent devant la cheminée…

Cet épisode l’avait fait sourire et ne ressemblait en rien à la rencontre suivante qui démarra par des claquements de porte et courroux virulents de la jeune femme. Elle avait du lui apparaître cette fois, sous le visage d’une harpie. Il fallait dire qu’il n’y avait pas été de main morte pour la mettre en rogne. Finalement, après quelques échanges tanguant, la conversation redevint bien vite civilisée. Discussions d’étoffes, froufrou et chiffons avaient même parsemés la fin de la conversation…cocasse au final… Hum … riant toute seule, elle se leva, et s’étira devant l’âtre. Il était temps de retourner en sa chambrée. Elle quitta le petit bureau et déambula dans les couloirs. Elle se faufila dans la chambre des enfants afin de s’assurer de leur bien être et surtout de leur présence… L’incident hivernal la tenaillait encore, et elle avait toujours gardé une boule d’angoisse depuis, peur de perdre son fils et maintenant son fillio. Lui aussi était devenu une partie de sa vie. Elle déposa un baiser sur le front de Nathanael puis se dirigea silencieusement vers celui de Killian. Plissement de nez, froncement de sourcils, son visage arbora une ride inquiétute… Le lit était défait et vide… Passant une main rapide sur les draps, elle sut qu’il n’y avait pas si longtemps que cela qu’il avait déguerpi la chambrée. Elle sortit de la pièce et se mit en quête du garnement qui n’en rater pas une pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Parbleu, les deux faisaient bien la paire.


Des bruits attirèrent son attention quand elle se rapprocha de la salle d’entrainement. Poussant la porte doucement, elle tendit le cou à l’intérieur et observa les lieux. Soulagement de la Baronne… Il était bien là. Elle le regarda les yeux attendris par ce petit bonhomme qui pensait déjà être homme, se bataillant avec sa petite épée de bois… Sourire amusé, elle entra dans la pièce.


En garde soldat, voici un adversaire pour vous servir, si vous le désirez ?
Etes-vous partant pour un petit entraînement personnel avec votre marraine ?



flash back écrit en duo LJD Omby et LJD visiteur^^

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