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[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

Lordkiche
Le parquet et la porte grincèrent et c'est un visage, tiré par la fatigue, mangé par une barbe hirsute qui en dépassa...

Zartinkoff...ma dame...ne devrions nous pas tous être au lit ?... dit le garde avec une voix encore plus basse et bourrue à cause du sommeil
Killian
Killian se retourna vivement a l'entrée de sa marraine, il était en position de défense. Quand il vit qui était rentré il se détendit légèrement puis se remit en position souriant et dis :

EN GADE MAHHAINE !
Ombeline
EN GADE MAHHAINE !


Avec plaisir^^
Permettez fillio, que je me mettes à l'aise et me dote d'une arme afin que je puisse répondre à ce terrible défi.



Elle lui fit une révérence avec un sourire amusé et regard attendri puis alla se délester de sa robe de chambre qui ne fera que l'encombre dans ses mouvements. Elle prit tout de même soin de conserver la ceinture de cette dernière et la noua à sa taille. Balayant la pièce du regard, elle chercha l'arme adéquate pour cette confrontation et prit direction vers l'un des pans de mur où étaient accrochées celle en bois... pour pareil combat, l'une d'elle ferait l'affaire, le but n'était point de se blesser mais se divertir et enseigner. L'idée même de jouer ainsi avec Killian à cette heure avancée de la nuit était des plus plaisantes, et permettait un moment familial bien trop rare. Elle s'avança vers l'enfant, arme en main.


En garde damoiseau
Et digne, quoique jouvenceau
Défendez votre honneur
Attaquez sans peur
Défiez votre marraine
Mais sans haine
Feinte et saut périlleux
N'en soyez point frileux
J’esquiverai parade
et toute embuscade


A peine fini sur ses rimes d'armes, qu'un grincement de porte se fit entendre suivi de la voix de Lordkiche.

Zartinkoff...ma dame...ne devrions nous pas tous être au lit ?

Tournant la tête vers lui avec un franc sourire, elle lui répondit sous un ton enjoué.

Pas d'heure pour les braves, mon ami.
Un peu d'exercices ne peut faire point de mal et pis pour une fois, que nous allons nous amuser, nous aurions tord de nous en priver.

N'est-ce pas Killian ?
Et demain, journée rien qu'à nous aussi, tiens, allez, il est grand temps que nous passons du temps tous ensemble.
Pique nique et découverte de l'équitation, tout un programme...
Et Nathy sera bien entendu de la partie... d'autres, pourquoi pas.

Lord, reste si tu le souhaites^^ prend donc place dans le fauteuil en velours du fond.

Bien, assez de palabre !!!
Concentrons-nous.



Elle reporta son attention sur Killian.


Allez, allez,
Position de garde prenez
Distance raisonnable, maintenez
Une lame et demie dirons-nous
Votre bras, voyons !
Position demi fléchie
Bien, bien, la suite maintenant
Genoux fléchis et souples
Allez, allez souples, vous dis-je
Roooo, observez moi, jeune lige
Bon, pieds écartés, bien écartés,
Le Buste, quant à lui, en partie effacé,
En quelque sorte, protégé
Du maximum d’estocades
Oh, vaillant damoiseau
Que vous faîtes cher fillio
Vous apprenez là bien vite !


Passons aux choses sérieuses
Car je suis fort curieuse
Voyons donc votre prouesse
et votre jeune hardiesse
Mon cher fillio adoré
Attaques en règles, montrez
Et bottes secrètes, découvrez


Assaut !!!


Le duel démarra avec entrain et bonne humeur.^^
_________________
Lordkiche
Grommellements ininterrompus, alors que le géant prenait place dans un des fauteuils de la pièce.
Un regard fatigué vers les deux protagonistes, à peine déridé par les jambes nues de la baronne.


bonne chance mon p'tit gars, te laisse pas démonter quand tu peds, et retiens bien les choses !

Sa voix lui parut raisonner dans la grande salle du château endormi. Mais bientôt le claquement des épées de bois firent un vacarme bien pire...
Killian






Killian bien camper sur ses 2 pieds ce mis a tourner autour de sa marraine, lentement, sans la quitter du regard. Puis il se lança, Ombeline para le coup sans difficulté, mais Killian recula d'un bond souple, du moins aussi souple qu'il le pouvait a son age c'est a dire pas trop, puis il revint a la charge tenta une feinte comme il en avait vu en lice mais il se retrouva juste le nez contre le pied de sa marraine.
Ombeline
Et c’était parti pour un joli petit duel entre la marraine et son fillio.
Ainsi s’ensuivirent de nombreuses parades …


Killian, regarde et écoute avec attention …

Tu dois économiser tes gestes sinon à force tu t’épuises pour rien…
La garde et la main doivent rester immobiles, seule ta lame change de position, point les trois en même temps…

Bien bien … Allez passe à l’attaque quand tu te sens prêts…. Et n’oublie pas une chose surtout, nulle attaque ne peut être gagnée si tu as pitié de ton ennemi …

De plus, lorsqu'il s'agit de se défendre contre un adversaire et de le vaincre, lorsqu'il faut sauver sa propre vie, le hasard n'a pas sa place. Tous mes gestes sont importants, observe les.

Imagine que je suis ton croque mitaine, Killian, imagine cela … imagine ce monstre qui hantent tes rêves … Ne flanchis pas … Frappe !!! Frappe de toutes tes forces dès que tu vois une brèche … Frappe avec précision !!!



Le damoiseau, bien campé sur ses 2 pieds, tournicota autour de la Capitaine. Ombeline ne le quitta pas des yeux, observant le moindre mouvement de son fillio, attitude, geste, souffle … L’attaque arriva … Bien placée, mais point assez forte … normal encore pour ce petit qui n’était point encore la force d’un adulte.
Ce qui fit plaisir à la Baronne, fut de le voir tenace et ne point en rester là. Killian ne se démontait point et remettait cela avec plus de vigueur. Sur le coup, elle ne comprit point trop cette étrange attaque et le découvrit le nez contre ses pieds nus.
Plissement de nez … Regards intrigués vers ce petit bonhomme puis des éclats de rire joyeux retentirent, résonnant dans tout le château silencieux. Elle posa son épée et plia genou à terre afin de prendre le damoiseau dans ses bras l’aidant à se relever. Caressant doucement sa joue, elle s’adressa à ce dernier.


C’est l’apprentissage tout cela. Point trop mal ?

En tout cas, pour un début, tu ne te débrouilles point trop mal … aussi bien que Nathanael à ton âge, tu sais. Il faudra peaufiner cette petite attaque du pied, l'améliorer de quelques bricoles, elle pourrait sans doute déstabiliser ton adversaire.

Toutes ses techniques de combat sont des savoirs ancestraux. Rigueur, discipline, ténacité seront tes maîtres mots si tu désires devenir plus tard un grand combattant.

Viens avec moi, je vais te montrer un ouvrage sur quelques parades.


La jeune femme rangea son arme à sa place, puis attrapa l’un des ouvrages posés sur l’étagère, suivi de son fillio. Ils prirent place sur le second canapé près de celui de Lord. Ombeline fit donc lecture et commentaires, son fillio sur ses genoux et livre entre ses mains.


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Lordkiche
Un baillement au dessus d'eux, indiqua clairement qu'un troisième individu, regardait avec...l'attention qu'il lui restait, le livre...
Jehanne66
Jehanne avait entendu parler à de nombreuses reprises du domaine de la Capitaine.
Attirée comme une mouche par un pot de miel, la soldate errait dans le parc du château.
Hypnotisée par la lumière qui brillait encore au travers de quelques fenêtres, malgré l'heure tardive, elle ne vit pas le ruisseau devant elle, et y trempa ses deux bottines toutes neuves.


Grrrrrrrr ! ça commence bien...

Elle continua de s'approcher lentement dans la pénombre, lorsqu'elle trébucha sur une souche et s'étala de tous son long.

Ah ben, encore une grande idée que t'a eu là, de venir ici si tard...

Relevant son nez, elle crut apercevoir une sorte de trou dans le sol, caché par quelques ronces qui en barraient l'accès.

Oh !!!
C'est peut-être une cachette pour les sangliers ça !

Tirant sa dague de sa ceinture, elle se fit une petite ouverture et s'engouffra dans une sorte de tunnel après s'être consciencieusement faite griffouiller par les buissons.
Dans le noir le plus total, Jehanne avançait à tâtons sentant une construction faite en pierre.


Ben , ils ont des abris perfectionnés les sangliers de la Haute...

Poursuivant son périple durant un très très long moment, elle se retrouva face à un mur.

Et flûte !!!
Une impasse...


Elle s'adossa au mur, essayant de se faire une raison, quand elle sentit dans son dos, une pierre qui s'enfonça. Un bruit étrange retentit et une petite ouverture apparu comme par enchantement.

La curiosité s'emparant d'elle, elle se faufila au travers, et se retrouva dans un couloir.


Waouh...

Tout avait l'air calme, seul le grincement du plancher à chacun de ses pas troublait le silence qui régnait dans la demeure.
Elle avançait dans ces couloirs sur la pointe des pieds, espérant désespérément trouver ce qu'elle cherchait.


Mais où peut-il donc être...

Ombeline
[Quelques jours plus tard … assise à son bureau plume en main … alors que la soldate Jehanne explore le domaine en toute discrétion^^]



La Baronne d’Ytres était songeuse devant son journal intime, plume en l’air, main sur le menton … se remémorant ces derniers jours qu’elle n’avait point eu le temps de coucher sur parchemin. Elle avait un sacré retard à rattraper … Bigre … plus rien d’annoté depuis la campagne comtale flamande…. Feuilletant le journal, elle s’arrêta sur l’un des écrits … Hum … Plissement de nez … Il manquait quelque chose …. Hum Un titre, oui il lui fallait trouver un titre pour celui-ci … Humm … veillée trempée … hum nan … intempérie flamande … hum nan … retroussement de son petit nez … allez allons au plus simple, songe-a-t-elle … visite inopinée au manoir …

Elle s’appliqua avec soin sur les pleins et les déliés … puis relisant en diagonale cette soirée, Ombeline laissa son esprit vagabonder sur cette soirée … comme si elle se déroulait de nouveau devant elle …




Citation:
… Flask back …

La Baronne était à ce même bureau, étudiant un projet avec attention quand on toqua avec insistance à la porte … Ayant donné congé, ce soir là à toute la domesticité à part au bon vieux Rufus, elle n’eut point d’autre choix que d’aller voir par elle-même qui était l’opportun, sachant que son coursier aurait un wagonnet de retard.

Un homme venait de s’être présenté à l'entrée du fief d'Ystres proche de Bertincourt. Flamand d’après les couleurs, encapé comme dans les pires temps de pluie et de bourrasques salua le garde-portier aux allures sévères. son chapeau engoncé sur sa tête, le barbu ruisselait de l'humidité ambiante, patientant à la porte du domaine, toussant parfois sous les effets du rhume léger qui le tenaillait. Impensable, Rufus était là pour l’accueillir, songea la Baronne quand elle vit les deux silhouettes. Elle esquissa un sourire en reconnaissant l’homme et donna congé au vieux coursier, se chargeant elle-même du visiteur …


Oh, bonjour messire dit-elle avec une pointe de surprise.

La route a du être longue pour venir jusqu’ici. Quel bon vent vous amène ou plutôt bourrasque ? L’affaire était-elle grave ?

Il s'inclina trempé et dégoulinant de pluie. Le flamand sourit dans sa barbe ruisselante d'eau froide.
Il se glissa à l'intérieur, une fois invité et se décapa. L’homme ôta d'une main vive et précise son chapeau dégoulinant et confia manteau et chapeau à la Baronne qui les prit.



Ja.. L’on m'a dit que vous étiez passé proche de mon bureau alors que je n'y étais pas, Goeden Avond Mevrouw Van Ystres, alors je viens vous rendre la visite … Arff, Goetferdom quel temps! Cette fin de semaine ne nous est pas fort clémente coté météo


Elle l’observa quelques minutes pensive pendant qu’il se secoua légèrement et sourit grandement.

Effectivement, j’ai cherché à vous joindre. Guère vu de gardes, mais apparemment je ne suis point passé inaperçue. Rien ne pressait.
Enfin, pas au point de faire autant de route … mais ravie de vous revoir. Suivez-moi donc en mon bureau. La cheminée est allumée, vous pourrez vous y réchauffer et par la même, votre manteau et couvre chef seront vite secs.
Vous avez raison, temps de chien comme on dit si bien.



c'est gentil Dank U


Il emboita le pas de son hôtesse en se frictionnant légèrement les bras. Elle le guida vers la pièce en question et lui indiqua l’un des fauteuils devant l’âtre puis déposer les vêtements dégoulinant de pluie sur le rebord d’une chaise. Songeuse, le regarda quelques minutes… puis lui proposa de quoi boire et manger pendant qu’il prit place, tout en frissonnant sur le fauteuil, et remerciant la Dame d’un signe de tête poli.

Ja. Ca me fera du bien
je euh c'est fort aimable, j'avoue que je prendrais bien une collation mais je n'aimerais pas m'imposer.....


Je n’ai guère pour longtemps et après tout ce chemin, c’est la moindre des choses. Par contre, ce sera simple, comme l’autre fois, en mon bureau au château.

La domesticité n’est point là, alors, il ne faudra guère être exigeant sur mes qualités de cuisinière.


Alors dans ce cas je veux bien , Dank Wel
J'ai honte de vous faire travailler



Je reviens, Hum vous pouvez profiter de l’âtre ou des livres de la bibliothèque … y a de bons ouvrages sur le maniement des armes ou encore sur les étoffes … faîtes comme chez vous, enfin presque hein … A toute de suite.

L’homme rit de bon cœur et secoua doucement la tête. Le flamand préféra se rapprocher de l'âtre flamboyant que de regarder la bibliothèque. Pendant ce temps, la Baronne s’affaira en cuisine, sous l’œil médusé du vieux Rufus, ronchonnant que ce n’était pas une heure pour recevoir un tel étranger … qu’il ne bougerait pas des cuisines si besoin … La jeune femme leva les yeux au ciel, soupira, mais n’en dit point plus, n’ayant l’envie de se chamailler avec ce dernier, ayant décidé de jouer au chaperon…. Chaperon de quoi d’ailleurs … ce n’était pas son amant qui lui rendait visite … Enfin bref … Plateau prêt, constitué d’un potage chaud, du lard, de pommes et de noix, ainsi que d’une carafe de vin, elle retourna là bas tout en entendant au loin, ronchonner le bon vieux Rufus. Le Flamand se retourna doucement à son arrivée. L’homme lui sourit, les joues rougies par la chaleur du feu, s’inclinant légèrement dans sa tenue séchée. Arrivée à sa hauteur, elle déposa le plateau.

Désolé pour l’attente
C'est déjà fort beau de si bien me recevoir.
Oh peu de chose, et pis qu’on ne dise pas qu’en Artois, nous n’avons pas le sens de l’acceuil et l’hospitalité … Bien, donc potage et terrine … guère plus … j'ai fais avec les moyens du bord.

Oh mais j’y songe, piètre hôtesse, suis-je, vous devez être trempé aussi de la tête au pied … Je dois avoir des changes au besoin …


Déglutissement rauque et marmonnements rufulesques derrière la porte retentirent … Plissement de nez de la jeune femme … Vlà qu’il l’espionne sans vergogne … Va m’entendre, va m’entendre… ragea-t-elle intérieurement.

A part la cape épaisse et le chapeau de feutre vert, je suis déjà sec.


Parfait dans ce cas.
Il se passa doucement les doigts dans la barbe bigoudienne^^. Ses yeux bleu mer démontés admirent le plateau repas avec appétit, et s’y attaque dès qu’elle l’y invita.

Je vais rapprocher par contre le manteau devant l’âtre, il n’a pas l’air de séché rapidement.

Devant mais pas dedans^^ dit-il, riant doucement et souriant en coin
J’ai dis dedans ? Rooo, je dois fatiguer … journée chargée remarquez... quelques remplacements, et nouveaux dossiers...

Nee je vous taquine

Rooo, c’est souvent de votre part … Cessez de me faire tourner en bourrique et mangez donc, et entre deux, nous pourrons parler de la fameuse commande.
Dank Wel

Il inclina légèrement le buste arborant un sourire fin. Le Maistre Drapier déploie son couteau de chasse et commença à tailler des tranches de pains, puis sert deux verres de vins. Il coupa le pain, la terrine en plusieurs tranches fines. Il prit place à même le sol sur les peaux devant le feu, le plateau à son coté. Le flamand commença à manger tranquillement en admirant les flammes qui dansent dans la cheminée. Ensuite, reportant son attention sur son hôtesse, lui offrit la coupe de vin, qu’elle prit sans rechigner. Le flamand mâchouilla une tranche de pain couverte de terrine.

Après avoir tout englouti le reste du met délicieux, l’homme trinqua doucement avec son hôtesse bienveillante, tenant le pied du verre de ses doigts fins. L’homme sourit grandement en voyant que la dame avait retenu le toast flamand, le mêlant à celui de l’Artois. Il porta la coupe à ses lèvres et y prélève une courte gorgée après en avoir inspecté la teinte et humer.


je crois que je vais venir abuser de votre table plus souvent.
Et bien, cela fait plaisir de voir que quelqu’un apprécie.

Il acquiesça grandement. ses yeux bleu mer démonté détaillent son visage avec douceur. Ses lèvres s'étirèrent légèrement dans sa barbe devenu frisée par le séchage au feu de bois.

Les gens râlent-ils en sortant d'habitude?

Rires de la jeune femme.

En fait, je n’en sais rien, j’ai pas vraiment le temps d’inviter mes proches … Chose à laquelle je dois remédier… prendre du temps pour soi, c’est assez rare et pourtant si plaisant.

Euh vous n'avez pas trop le temps et moi qui me suis invité tout seul.

Il rosit et baissa lentement les yeux.

Ben, ce n’est rien, je décale ce que j’avais à faire, et voila^^ tant que tout est prêt pour demain et ce sera le cas. Rooo, et pis, après tout, vous savez, cela ne fait pas de mal non plus de prendre son temps et ne pas penser qu’au travail ou ses obligations … de toute manière, nous allons bien aussi tous deux travailler puisque nous allons discuter de la fameuse commande, enfin je suppose … et pis sans doute de vous et votre mie … hum et enfin de vos faits ou méfaits selon le point de vue d’où l’on se place … D’ailleurs, il me tarde de connaître votre propre version …

Rires amusés.
Le repas se poursuivit de manière bon enfant, abordant ainsi les divers sujets préoccupants les deux convives, enfin deux, l'on pourrait dire trois, car une paire d'esgourdes vinrent de temps à autre se coller à la porte vérifier que tout allait bien.

Divers sujets donc furent discutés ... Légionnaire ... Chasse ... Doornijk ... Affaires actuelles ... Homme de grand talent littéraire et psychologique ... la folie Artevelde ... Madeleines ... Esquisses commandées … Cours de marine ... festivités hivernales ...etc ... Le temps défila malheureusement trop vite, n'épuisant point tous les sujets ... Il se devait de déjà la quitter.



Je vous tiens éveiller fort tardivement et j'ai que trop profiter de votre hospitalité.
Oh, mais vous êtes un invité agréable. Vous avez assez mangé ? Point de pomme ?
J'avoue que la pomme proposée serait de trop, j'ai réellement bien mangé et je suis repu
Ah, ne faîtes pas de malaise, je serai bien en peine de vous porter.

Il rit de bon cœur et ajouta prenant une voix grésillante et vieillotte dans une pale imitation de son aïeul.

Papy disait souvent : Yountch, un sac vide, y tient pas debout, alors manges ta soupe!
yountch?
eh Wel, je puis vous promettrez qu'après ce soir, je vais tenir debout un moment!
euh Yountch c'est "gamin" en vieux patois flamand, c'est très affectueux.

Vous avez bien connu votre aïeul ?
Je n'étais pas l'ainé, donc j'ai passé plus de temps avec mes grands parents que mes parents et notamment mon aïeul. Mes parents ont privilégié l'éducation des ainés. Il fut un bon guide. J'ai appris à nager dans le port de Zee Bruges. On plongeait des quais. C'est meme très amusant. euh quand on est petit... J'ai appris bien d'autres choses d'enfants.

Quand on est petit ... Baliverne, je suis sur que même adulte, cela ne vous déplairez point de refaire cela.
Disons que maintenant je me promène avec une cible entre les omoplates, du coup j'evite de mettre nu pour aller nager
et avec la cotte de mailles ce n'est pas pratique du tout.^^

Rires fusèrent de nouveau.
Vous êtes un vrai bout en train quand vous vous y mettez finalement.
Disons que j'aime beaucoup dire des âneries. Et pis, c'est mieux d'en rire que d'en pleurer.


La discussion reprit finalement ...
Ce fut les marmonnements rufulesques et soupirs de fatigue derrière la porte qui mirent un terme à cela. Il la quitta sur un Anosteké et Goedenacht avant de s'en retourner en ses terres.



RP résumé et écrit à double mains.^^



***


Retour à la réalité...


Soupirs de la Baronne … Hum … Il faudrait qu’elle voit la finition de l’un des projets commandés pensa-t-elle soudain sinon rien ne serait fait dans les délais impartis … Déjà, que la récolte des portraits des membres de la soldatesque ne semblait pas une mince affaire …. Arffff, bon, nous verrons bien …

Allez, allez, pensons à autre chose que je note au moins quelque chose ce soir, sinon ce journal risque de garder ses pages blanches ... Humm … Ah tiens la fracassante arrivée de Lordkiche au Fort de Péronne …. Oui tiens, pourquoi pas … Reprenant sa plume, Ombeline la trempa dans l’encre, et rédigea un bref résumé …





Cher journal ... en cette semaine de mi-décembre, que ne fut donc pas ma surprise de découvrir en pleine cérémonie de remise de galons, mon garde du corps calaisien, Lord entrer avec fracas dans le bureau du Lieutenant, déplaçant telle une plume la pauvre soldate Demalay et crier sans se soucier des présents ni du lieu …

Ma dame ! Ma dame !
Rufus refuse d'aider la Marie à faire les corvées...la Marie dit que vous n'avez pas fait vôtre lit, qu'elle sait pas ce que vous trafiquez la nuit, mais que c'est tout un désordre...que personne l'aide dans cette maison...et du coup Nathy s'est mis à pleurer, et il a couru pour pas qu'elle le console...et Rufus était avec sa pipe, près de vôtre bibliothèque...et Nathy l'a pas vu...et...

Vous aviez des livres précieux ?...


J’en ris depuis, mais sur le coup … je peux assurer que c’était loin d’être le cas … D’une pour évoquer ce qui ne concernait en rien mes soldats présents et de deux, car cet incendie avait fait des dégâts … matériels certes, livres de stratégie militaire et livres précieux de poèmes, mais qui se remplacent aisément mais pas les personnes … Nathanaël eut une bonne frousse … Je dois encore le rassurer, surtout que tout cela lui a rappelé de sinistres souvenirs … moi qui pensait qu’il avait enfin oublié tout cela, il n’en ai malheureusement rien … Enfin … toujours est-il qu’une partie de ses cheveux a bien grillée … il ressemble à un petit mouton frisé noirci et Killian s’amuse à le taquiner de jolis surnoms adéquats … de vrais chenapans, ces deux là … Heureusement qu’ils s’entendent comme deux larrons en foire et que tout cela reste bon enfant entre eux. Et pis, les cheveux repousseront ce n'est pas comme s'il resterait ainsi à vie, faut le temps de s’y habituer par contre^^ … Lord, quand à lui a gagné de sacrées cloques sur les mains mais rien de bien méchant non plus …. L'une de ses conquêtes se fera certainement un plaisir de lui passer de l'onguent dessus. ... Par contre, notre bon vieux Rufus lui doit encore suivre les conseils avisés de Nefi …. Sa bouille fut quelque peu enlaidie… Ce n’est guère beau à voir … Avec le temps, de la patience et des soins, les brûlures sur le visage devraient disparaître … Depuis, il évite de sortir et est encore plus bougon que d’habitude, je n’aurai point penser cela mais … je mettrai plus cela sur le compte de se priver des visites de sa fameuse flageolette d’amour … Je ne le pensais pas si coquet … Enfin voilà, cher journal, pour cette petite journée …




La jeune femme tourna la page, prête à narrer une autre journée quand la fenêtre s’ouvrit en grand soufflant la chandelle de son bureau et renversant son petit pot d’encre. Frissonnant, elle se leva et accourut refermer la fenêtre quelque peu récalcitrante. Ombeline pesta contre elle-même de ne point l’avoir vu avant. … Elle eut un sursaut de surprise en portant son regard sur le paysage nocturne de son domaine. … Hum …. Cela devait être son imagination … Plissement de nez … Elle avait cru apercevoir une silhouette près du ruisseau … Nan, nan effet des ombres et lumières sans doute, se dit-elle afin de se rassurer … et pis peu connaisse cette cache … oui, peu … Allez, ne t’affole point pour si peu … et pis le manoir n’est point désert ce soir.... Rufus doit sans doute faire une partie de ramp avec Lord dans les cuisines. Elle retourna à son bureau, ralluma la bougie et se mit à nettoyer le désastre causé par son encre … Elle n'écrirait sans doute pas plus ce soir ...

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Leportel62
Lou avait toujours dit à la capitaine qu'il lui rendrait visite un jour afin de visiter son domaine.

Il lui avait fait parvenir un pigeon pour l'aviser de sa venue, la veille de noël.

Il avait longuement chercher quoi lui offrir. Il se souvint d'une conversation
où elle avait dit un jour qu'elle aimerait avoir son propre cheval. Il en avait été surpris, pensant qu'elle en possédait déjà une ribambelle.

Les jours précédents, il s'était rendu sur les hauteurs du lac d'azincourt où il savait que de nombreux chevaux sauvages s'y trouvaient. Enfin, il savait; façon de dire, c'est Tonnerre qui lui avait indiqué l'endroit indirectement. S'étonnant qu'il disparaissait parfois deux, trois jours, il l'avait suivi et était tombé sur cette horde.

Il se mit en quête de lui en attraper un avec l'aide de Tonnerre et c'est aprés plusieurs heures de chasse qu'il parvint enfin à avoir celui qu'il avait sélectionné.
Les jours suivants, il en avait profité pour qu'il s'habitue à sa présence et avait réussi par le débourrer.

Quelques jours avec Tonnerre et celui-ci était devenu docile à souhait. Sa robe était magnifique et il adorait ses deux couleurs qui lui donnaient un air unique.

Il était enfin temps qu'il se mette en route. Le voyage se passa sans encombre; le cheval ayant suivi tranquillement Tonnerre.

Arrivé devant le grand portail :

YA QUELQU'UN?


_________________
--Rufus
[Dans les cuisines d'Ytres puis en direction du Grand portail]




Rufus venait de rentrer de la cave et apporter d'un pas non challant une bonne bouteille de rouge aux cuisines. Avec tout son savoir faire pour ce genre de chose, il déboucha la bouteille. Un p'tit flop retentit dans les cuisines. Ses narines humèrent avec un plaisir non dissimulé l'arôme puis déposa la bouteille sur la table tel un trophée.

Il farfouilla dans l'un des placards et apporta le sauciflard qu'il s'était réservé en cas de famine^^ et surtout de temps calme sans personne derrière ses sabots. Sa moustache frissonna, son ventre gargouillait déjà rien que de voir ce petit encas. Il aiguisa son couteau, fantasmant déjà de se taper le tout. Une fine bave dégoulinait déjà le long de son bec. Lame aiguisée ... Il se mit à découper de jolies rondelles, tout en se sirotant un p'tit canon de rouge.

La clochette retentit ... Grognements de ce dernier d'être interrompu mais il poursuivit son travail ... Nouveaux coups de clochettes ... Nouveaux grognements ... Il fournit un intense effort en levant la caboche afin de vérifier de quel clochette, il s'agissait ....



GRumpfffff ... Non de mère ... Y-a-t-y pas idée de v'nir ... Les gens Zont d'un égoïste en ze bas monde, bondiousss !!! Peuvent pas penser, y a des gens qu'on envie d'être tranquille, hein chez soi ... pénard, vindious ...

... Retentissement de la cloche ...

Le vieux coursier persifla de plus bel et planta la lame d'un coup sec dans la table. Allez l'entendre zelui qui v'nait le faire suer en plein festin... Lui qui rêvait s'en faire péter la panse ...

Il fila en direction du portail, enfilant rapidement son gilet quelque peu rapiécé mais bien chaud par ce temps. (genre le gilet du Père Noël est une ...) Quelle ne fut pas sa surprise de voir la silhouette de l'Asticot devant le grand portail.


YA QUELQU'UN?



Tudieu ... Qu'est-ze qui vient fichtre là, zelui là ... zety qu'il se croit accueilli les bras grands zouverts ... Attends, zattends, foi de Rufus, vais t'le cueillir, moi, le Major de pacotille .... Zety quoi que le canasson en plus qu'il traine là.


Arrivée à la hauteur de Lou, il arriva tel le patron des lieux. Torse bombé, démarche chaloupé de conquistador, sourire édenté laissant entrevoir ses chicots noirâtres, et posant nonchalant le bras sur les grilles forgées.

ZA vient, za vient, y a pas le feu au lac, bondiousss.
Zety donc qui veut quoi ?
Leportel62
ZA vient, za vient, y a pas le feu au lac, bondiousss.
Zety donc qui veut quoi ?


Lou devina la silhouette qui se profilait. Non de dieu, c'était le comique de service. Sûr qu'il allait le faire suer pour rentrer.

Il l'avait vu bomber le torse et faire sa marche de guignol.

Il fallait jouer fin sur ce coup là s'il ne voulait pas poireauter un certain temps.

Bonsoir Sire Rufus, j'ai un pli trés urgent à remettre à la capitaine, en mains propres, émanant de la comtesse. Dépêchez-vous, non de diou, la sécurité de l'Artois en dépend. Vous ne voudriez quand même pas mettre en péril le sol artésien. Menez moi vite auprés d'elle s'il vous plait.

Prenez soin des montures. J'a i dû en prendre deux pour arriver deux fois plus vite ici.......
_________________
--Rufus
[Avec l'Asticot]




Rufus lissa sa moustache lentement d'un air supérieur, histoire de se donner de l'importance tout en le toisant de haut en bas ... zety que pareille attitude d'après ses connaissances rufulesques, za montrait bien qu'il cogitait sur la question ... Le faire entrer ou non, telle était la question^^, d'après ce que le gringalet lui contait. Zety qu'il le connaissait un peu le loustik ... bien bonimenteur sur les bords ... une p'tite frappe même ... Se remémorant la journée des pompommes où il avait eu la malchance de se prendre un direct sans raison aucune de l'Asticot ... qu'avait-il fait pour mériter cela ... Rien, hein, lui qui s'était comporté comme un héros, même la poilinetterouge l'avait dit.... et pis l'avait eu la pompomme alors hein, zety bien un héros de zes dames....zalors que l'autre que de la parlotte, hein, rien dans les tripailles ... tout mou, tout za ...

marmonnements rufulesques et cogitations intenses ... Il fit patienter le Major de pacotille dans son jus, avec un plaisir certain. Enfin, il décrocha quelques paroles rauques.


Zety bien vrai za ???
Zety pas qu' j veux pas vous croire, hein, mais bon, pli zurgent, pli zurgent, d'habitude, le gratin comtale zévite d'envoyer les baltringues pour zette tâche ...

m'demande zi zavait tout compris ... M'demande si j'fais bien déranger la patronne, là pour za ze trouve une zimple missive ... Grumphfff ...

M'enfin, vais faire preuve de mansuétude, hein


dit-il en appuyant bien sur les syllabes, de cette expression qu'il usait rarement.

Hein, vais vous l'ouvrir la grille, mais faudra me suivre, pas ze balader n'importe où ... zest pas le zoo zici ... y a des règles ... les bestios déjà aux zécuries, hein, si zest pas trop m'ander le reste, j'vous attends devant la porte des cuisines, l'entrée de la domesticité. faudra sans doute vous décrottez zun peu ... Le sol est tout juste lezzivé.

finit-il sous un sourire goguenard. Il ouvrit la grille, usant à outrance de grands gestes, et repartit en direction de la porte des cuisines de sa démarche de conquistador

... Cloué, le blanc bec persifla le vieux bougon J'te l'ai cueilli comme il fallait ... va comprendre chez qui, il est tombé là ... fera moins le larron ...


Bras croisé, tapotant du sabot, tout en mâchouillant une chique, il attendit l'Asticot.
Leportel62
Lou s'en serait douté, l'autre zouave prenait son temps et allait probablement le faire languir un peu de temps. Il avait pris la zen attitude le vieux, torse bombé et démarche chaloupée. Il devait s'y croire. Le maître des lieux allait bientôt entrer en service, il le sentait.

Il le faisait patienter. Je suis quasi sûr qu'il devait avoir une mini érection de le voir ainsi.

Maître Rufus si je suis ici, c'est en tant que connétable et non pas baltringue de service comme vous allez l'air de penser.

Si ça vous cause un soucis Rufus, je vais attendre ici et je ne lui remettrai que le parchemin demain. On verra bien.

Rufus et sa grande mansuétude ouvrirent enfin.

Vous remercierez votre mansuétude. Va-t'elle bien? Vous lui donnerez le bonjour de ma part.

Il s'y croyait le Rufus, il avait droit aux recommandations maintenant.

Sur ses indications, il préféra s'occuper des chevaux lui même. Un peu de fourrage et de l'eau. Il revint vers Rufus, tapant fortement des pieds sur le sol.
Il tapa fortement sur ses habits.

J'arrive, je décrotte et je dépoussiére. Je ne voudrai point salir la domestiquation.

Voilà Rufus, je suis prêt. Pouvons nous y aller?
_________________
--Rufus
[Avec l'Asticot]




Rufus lissa sa moustache lentement de son air rufulesque, tout en mirant l' Asticot se décrotter et se dépoussierer. Il faut dire que cela lui faisait grandement plaisir de lui donner des ordres à celui-là. Il cracha un magnifique mollard verdâtre au sol avec la chique en prime et ouvrit la porte à la volée.

Zest par là, za passe mon gars, m'enfin Connétable, j' veux dire, zallez pas vous offusquer hein, j'suis pas de la haute, moi monsieur le Connétable.

Il pénétra par la cuisine lâchant la porte sans crier gare ... Et bing, si l'autre gringalet ze la prenait, za ne lui ferait pas de mal, marmonna-t-il. Il ne pouvait pas le saquet l'Asticot, zavait pas pourquoi, mais c'était ainsi. Il jeta rapidement un torchon sur son sauciflard au passage, tant qu'à faire autant que l'autre ne lui marronne pas, puis prit à grandes foulées la direction de l'escalier principal avec en faisant de "légers" détours, histoire de l'essouffler ... dédales, diverses pièces, escaliers, dédales ... bref à en donner le tournis. Arrivée devant l'escalier en bois, il tourna la caboche en arrière...

Za suis toujours derrière ?
Zety zest grand zici, faut pas croire, hein ...
Pourrais ze perdre zans moi. Y en a qui y sont restés, desséchés de la couenne ... Allez y en plus pour longtemps ...


hop hop hop ... les marches furent vite grimpées et il l'emmena au bureau de la patronne. Il toqua trois coups bien sec et s'annonça tout en reprenant ses airs d'importance ... Et faut pas se laisser faire, hein, c'est LUI, l'homme des lieux, le manitou^^, allez lui montrer à l'Asticot qu'il savait parler. D'un geste impérieux, il lui indiqua de rester sur place. Une fois invité, il s'engouffra à l'intérieur, laissant la porte entrouverte.

Pa'tronne .... Devinerez jamais zety qui j'vous amène... Paraît que zest pour un pli d'une GRANDE importance .... d'Arras ... du castel ... J'ai bien dit que vous étiez occupée parze j'aime pas vous déranger pendant vos zécritures et pis zêtes au calme zici ... loin de tout le boniment ... mais zety qu'il a insisté le bougre .... vous savez l'Ati ... euu le Leportel ... Connétable, qu'il a dit qu'il était maintenant ... zety za, pa'tronne ???
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