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[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

Leportel62
Lou emboîta le pas rufesque. Il évita de justesse la porte; pour la peine, il prit le saucisson, en passant, que le débridé venait de cacher sous un torchon.

Le vieux avait encore la forme, il galopait comme un cabri à travers couloirs, pièces et escaliers. Le château était grand, semble-t'il mais là il paraîssait démesurément grand. Il s'intéressa un peu aux tapisseries et tableaux qui ornaient les murs et remarqua qu'ils passérent deux, trois fois devant les mêmes.

Oui, oui, ça va Rufus. Heureusement que vous êtes là, sinon je crois que j'aurai marché beaucoup moins.

Enfin, il étaient arrivés devant le bureau de la capitaine. Devant l'ordre de rester là, Lou claque des talons et lui fit signe de la tête que oui. Il s'adossa sur le mur, prit le saucisson récupéré sur la table et sortit sa dague pour s'en couper quelques rondelles.

D'une oreille un peu distraite, il écoutait le baragouinage du maître des lieux tandis qu'il se régalait de l'offrande rufuesque......
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Ombeline
[Près de son bureau torchon en main … alors que la soldate Jehanne explore toujours le domaine en toute discrétion^^]


Ombeline venait de terminer de nettoyer ce qu'elle pouvait ... Le résultat n'était guère des plus concluants ... parchemins à mettre au feu, tâches bleutées sur la manche et sur les mains ... Elle marmonna, décapant au mieux le bureau ... Heureusement son livre avait été épargné de ce petit cyclone ... Trois coups à la porte interrompirent sa tâche ... A la manière dont ceux-ci étaient rythmé, elle reconnut aisément son bon vieux coursier et su qu'il n'était certainement point seul ... Ahhhh la fameuse silhouette près du ruisseau alors ...

Hum ??? Oui, entrez


Pa'tronne .... Devinerez jamais zety qui j'vous amène... Paraît que zest pour un pli d'une GRANDE importance .... d'Arras ... du castel ... J'ai bien dit que vous étiez occupée parze j'aime pas vous déranger pendant vos zécritures et pis zêtes au calme zici ... loin de tout le boniment ... mais zety qu'il a insisté le bougre .... vous savez l'Ati ... euu le Leportel ... Connétable, qu'il a dit qu'il était maintenant ... zety za, pa'tronne ???


une missive ... missive urgente ... le connétable ... Lou .... et Rufus qui baragouinait alors que cela semblait urgent ... Plissement de nez ... Froncement de sourcils ...

Mais où est-il là ??? Enfin Rufus ! Si c'est à caractère urgent, dépêchons, faites le entrer.
Et pis, je vous prie de cesser vos phrases alambiquées, allez à l'essentiel, on y gagnera du temps, vous savez. Allez, allez vite ... Allez le chercher ...


M'enfin, zallez pas le recevoir zainsi tout de même toute barbouillée de bleu et pis d'abord, qu'est-ze donc que vous zavez traficoté ???


Il s'avança vers le bureau et écarquilla derechef d'un grand coup les noeilsnoeils ... main sur le bec et airs affolés, moulinets avec ses grosses paluches suivirent rapidement.

Tudieu, IL va se faire péter la rate... si Lord voit comment vous zavez massacrer son meuble... zety qu'il y tient à zes œuvres, le mastodonte ... Bonté de mère, z'il voit za. Za va s'entendre ... J'donnerai ma mise pour voir le spectacle.... pis pas fut fut qu'il est, serait bien capable de croire que c'est moi l'artiste.

Il suffit Rufus !!!
Chaque chose en son temps .... Je ne l'ai point fait intentionnellement, que croyez-vous ... Nonméo, vous n'allez vous mettre à me faire la morale ce soir. Allez me chercher de suite Lou, que de le faire attendre bêtement et jouer les oiseaux de mauvais augures là.


Le vieux coursier bougonna mais ne répliqua point. Toutefois, il resta enraciné au plancher, pointant le doigts en sa direction, avant de filer sans demander son reste dès qu'il aperçut de familières mimiques sur le visage de la patronne.

QUOI encore ????

Plissement de nez ... Froncement de sourcils ... En quelques pas, elle se mira dans une glace ... Elle se retint de rire en voyant qu'elle avait réussi à se peinturlurer sur le front et le nez ... Vite ... Nettoyant prestement, elle était de nouveau présentable ... Bon pour les manches, plus le temps de vêtir autre chose et pis la missive a priorité sur n'importe quel degrés de coquetterie. Elle fit volte face au moment où son coursier sortait afin de mander Leportel. Elle put aisément entendre sa voix grave.

Bon ... Zety que vous en avez de la chance. Elle va vous recevoir. J'reste dans le secteur hein. J'vous file même le train, histoire de voir za. Zety là l'entrée. ... Bondioussssssssssss, mon sauciflard, espère de blanc bec ... Vais t'apprendre à me maronner moi !!!

Un chahut pas possible se produisit du couloir. La Baronne, ni une ni deux, rejoignit les lieux d'un air courroucé et fit claquer sa cravache qu'elle venait de reprendre en main.

Nonmais, c'est fini !!!!!!!!!!
Vous vous croyez où là tous deux ???
Rufus, descends me trouver Lord.
Lou, entre.


Rugit-elle puis sous un dernier coup de cravache, et s'engouffra en son bureau.
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Leportel62
Non de diou, à peine sorti du bureau et voyant son saucisson, vlà ti pas que le rufus lui saute dessus.

Lou se dépêche d'avaler le dernier objet du délit, range sa dague et esquive cette attaque subite.

A le temps de l'empoigner au colbac, le gardant ainsi à distance. Rufus tentant de lui donner des coups en faisant tournoyer ses bras.

Rufus, calmes-toi vieux. Qu'est ce qu'il y a?

Au même moment :

Nonmais, c'est fini !!!!!!!!!!
Vous vous croyez où là tous deux ???
Rufus, descends me trouver Lord.
Lou, entre.


Lâche Rufus et se dirige dans le bureau de la Capitaine.

Voilà votre parchemin, capitaine.......
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Ombeline
[Entrevue en son bureau]


La Baronne d'Ytres reprit place derrière son bureau et indiqua un siège à Lou.

Voilà votre parchemin, capitaine.......

Merci bien.
Voyons donc un peu de que tu enfin vous rooo tu, bref m'apportes là.


Avec minutie, elle décacheta l'enveloppe et commença à prendre connaissance de la dicte missive. Dès les premiers mots, elle eut un léger tressaillement, en reconnaissant l'écriture. La jeune femme s'interrompit, regardant le porteur du message puis se leva d'un bond, et alla terminer sa lecture près de la fenêtre, à l'abri de toute regard indiscret. Elle désirait en prendre connaissance en toute tranquillité et prit le temps de la relire une seconde fois, voir une troisième afin d'être certaine d'avoir compris toute la portée de cette missive. Malgré l'agitation interne de ses pensées, elle essaya d'arborer un visage le plus impassible possible. Elle plia avec méticulosité le parchemin, le remit dans son enveloppe ... ne disant pas un mot durant tout ce laps de temps... Elle revint vers Lou, et déposa le parchemin dans l'un de ses tiroirs, puis reporta son attention sur lui.

Je hum je donnerai réponse personnellement.
Je te remercie vivement de t'être déplacé toi même.
Encore toutes mes excuses pour Rufus, mais je crois qu'en définitif, il ne t'estime guère, lui... ça arrive... rivalité masculine ? ... peut-être qu'avec le temps, cela s'apaisera. Qui sait de quoi l'avenir sera. Hein ?


... Petit silence ... Légers toussotements de la Capitaine ... Cette dernière se leva avec agilité et apporta un plateau chargé de verres et d'une carafe de vin.

Le temps que je rédige ma réponse, prend donc un verre ?
Sers toi, tranquillement, veux-tu.


Elle esquissa un sourire puis reprit place sur son fauteuil, et attrapa sa plume qu'elle trempa dans l'encre. Concentrée, elle rédigea avec soin sa réponse.
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Lordkiche
Mais si que j'te dis qu'zety préssant ! Fallait bin qu'te réveille ! Pis zety pas qu'tu dors tout l'temps en s'moment ?! Qu'est ce tu fiches donc pour t'fatiguer toi ?!!

- Zartinkoff ! C'est toi qui m'fatigue ! pouah ! me parle pas si près du nez !! Un ces jours j'vais décoller tes derniers chicots et... le colosse ne continua pas...Rufus avait prit ses yeux de cocker et il est vrai qu'avec cette vilaine brûlure sur la figure faire des menaces sur son physique déjà bien ingrat n'était pas bienvenue....

Il n'y avait pas d'amitié à proprement parler entre les deux "aides" de la capitaine, mais une sorte de statu quo c'était établit. Lord était devenu plus patient et un rien moins sauvage, pour pouvoir rester au service de dame Ombeline. Quand à Rufus, il avait apprit les limites qu'il ne pouvait dépasser. Parfois les bobards du vieux coursier réussissaient à amadouer Lord ou la baronne et il obtenait gain de cause. Parfois l'intimidation du géant calaisien lui faisait gagner la partie.


Dame ?

Habillé à la va vite, il se tenait à la porte du bureau. Cependant un élément essentiel semblait manquer au tableau: son immense lame...
Jehanne66
Jehanne avançait depuis un long moment déjà dans ce dédale de couloirs, entrant dans quelques pièces et en ressortant.
Une petite faim faisait gargouiller son ventre... pas pratique pour la discrétion...
Sa bouche sèche lui rappelait sans cesse qu'elle avait soif, et une petite envie commençait à poindre, mais aucun petit coin à l'horizon...


Elle ne cessait de marmonner, qu'elle était mieux chez elle dans la forêt, sur son lit de mousse, avec le lac à droite pour le poisson, le bois à gauche pour les sangliers, sa réserve de bière et de victuailles pas loin de son oreiller et les pissotières à quelques pas de là.
Elle ne comprenait pas l'intérêt d'habiter un château où rien ne semblait à portée de main.
Elle doit se faire pipi dessus la Capitaine des fois !
C'est pas possible d'arriver aux latrines assez vite ici, c'est sûr !!!


Continuant son périple, elle décida de s'y prendre différemment pour éviter de repasser deux fois au même endroit, ce qu'elle avait déjà dû faire plusieurs fois.
Toujours tourner à gauche à chaque intersection, en voilà une astuce qu'elle est bonne !
Fière du trait d'intelligence qui venait de la traverser, Jehanne avançait d'un pas décidé vers on ne sait quoi...


Leportel62
Lou pris place assis. Il attendait que la capitaine finisse de lire son parchemin. Cela devait être important, vu le temps qu'elle mit à le lire.

Il en profita pour regarder la décoration et fut surtout intrigué par les tâches bleues qu'elle portait.

Aprés lui avoir indiqué qu'elle s'occuperait elle même de la réponse, elle s'excusa pour Rufus.

S'abstenant de lui dire qu'il lui avait piqué son sauciflard, il rétorqua : ce n'est pas bien grave, une petite animosité, mais rien de bien méchant.

Le temps que je rédige ma réponse, prends donc un verre ?
Sers toi, tranquillement, veux-tu.


Il remplit deux verres et en déposa un devant elle. Levant son verre, pour la remercier, il but quelques gorgées.

Discrétement, il posait un oeil sur elle et la regardait écrire. Elle semblait trés concentrée.

Il attendait tranquillement qu'elle en termine.
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Ombeline
[Bureau de la Baronne d'Ytres]


La jeune femme leva sa plume sous un sourire, et se relut.
Elle tourna la tête en direction de Lou.


Bien, plus qu'à trouver une enveloppe, la cacheter et je vous la confierai.

Elle ouvrit le tiroir du milieu et se munit de ce dont elle avait besoin. La missive une fois pliée, elle la glissa dans l'enveloppe. Ombeline positionna sur son bureau son cachet dans le bon sens par rapport à sa missive, de manière à le saisir et à l'appliquer sur la cire rapidement. Elle
approcha son bâton de cire rouge à cacheter tout contre la flamme de sa bougie. Dès que la cire à cacheter commença à couler, elle l'éloigna un peu afin d'éviter que la cire ne noircisse.

Avec soin, elle fit couler la valeur d'une pièce d'un denier en cire puis avec le bout du bâton, elle forma un joli rond pour étaler la cire à cacheter fondue. Piouffff ... Elle commençait à être de plus en plus habile à ce genre de manœuvre ... enfin, elle n'avait pas encore fini, et le fait d'être observée, rendait sa concentration quelque peu plus difficile ...

Elle appliqua rapidement son cachet en le centrant le plus possible et le maintint pendant 10 bonnes secondes puis le souleva délicatement, admirant toute fière son travail... les yeux brillants ... Bon, bon bon, allez hop une chose de faite ... Elle retourna l'enveloppe, glissa une dernière fois les doigts dessus ... Elle tendit enfin l'enveloppe à Lou.


Voilà. Prenez en soin.lui dit-elle en souriant.

Dame ?

C'est à cet instant qu'arriva Lord quelque peu débraillé. La jeune femme le regarda étonnée de sa présence puis se rappela soudain l'avoir fait mander à Rufus ... Parbleu oui les tâches ...

Bsoir Lord.
Hum ... Je hummm ... J'vous ai fait mandé mais euu, vous dormiez ???
Hum, navré de vous avoir déranger pour si peu mais humm enfin, je hum enfin ne me suis point rendu compte de l'heure ....

Enfin bref, vl'a, je suis toute à fait navrée, mais j'ai fait preuve d'une grande maladresse... Voilà, mon encre bleue s'est déversée sur le bureau que vous m'avez sculpté.

J''ai de suite nettoyé le plus gros mais je ne sais quoi mettre pour éviter que l'encre ne reste imprégné dans les nervures du bois. Peut-être que vous, enfin comme c'est votre présent .... et que vous l'avez vous même fait ... auriez-vous une solution miracle ... Bref, venez voir cela ...

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Lordkiche
Grognements sourds

De l'encre...mouais...

Il vint examiner les dégats, lâchant des "Pfff" et des "Ohlala"...Puis, se relevant de toute sa hauteur, il toisa Ombeline d'un air déçu...

Comme le travail est encore neuf, et que le bois n'est pas encore pâtiné...je vais reprendre le bureau et tailler de nouvelles pièces pour remplacer celles qui ont été tâché...
Mais je vous avais dis de demander à Rufus d'appliquer d'abbord du vernis, puis de la cire...ainsi, ce genre d'incident ne nécessitent qu'un simple nétoyage ou au pire un ponçage des tâches...
Leportel62
Il reposa son verre et s'amusa à fixer la bougie. A la lueur de celle-ci, associés aux gestes lents de la capitaine, il sentait ses paupières devenir lourdes.

Le volcan venait de se mettre en éruption. Il bavait et sa lave commençait à jaillir, dégoulinant le long du flanc de la montagne. La chaleur se faisait sentir et Lou courrait désespérément vers il ne sait quoi. En se retournant, il remarqua que la lave s'était arrêtée. Il fit de même. Au même moment, quelquechose vint l'écraser.

Dame.

Il sursauta légérement se demandant ce que la capitaine faisait devant lui. Un grognement d'ours se fit entendre. Le voilà qu'il rêvait de nouveau. Mais d'où sortait encore ce plantigrade?

De l'encre...mouais...

Ce n'était que lordZartinkoff qui se désolait pour son meuble. C'était donc ça les fameuses tâches bleues sur la capitaine. Enfin, il comprit une chose, c'est que le grand Rufus 1er n'avait encore pas fait son boulot.

Il inclina la tête légérement pour saluer le molosse. Reprit une gorgée et replongea son regard dans les yeux amandes d'Omby......
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Sokarius
Il faisait froid, la neige tombait encore.

Bien emmitouflé dans son mantel, le jeune homme chevauchant sa jument blanche se dirigeait vers le grand manoir de la Capitaine d'Artois.

Arrivé devant les grilles, il mit pied à terre, et prenant les rennes de sa monture, entra dans la propriété de la Baronne.

Il laissa sa jeune jument au palefrenier, et se dirigea vers la grande porte d'entrée du manoir.

Il frappa trois grand coups secs, puis recula de quelques pas, attendant qu'une personne lui ouvre.
Ombeline
[Bureau de la Baronne d'Ytres]


La jeune femme rougit comme une gamine prise en faute sous le regard mécontent de son garde du corps. Elle se triturait les mains, acquiesçant à ses dires.

Oui, oui ... Je n'ai vraiment pas fauté intentionnellement ... Par mégarde la fenêtre est restée ouverte, je n'ai point refermé le pot d'encre ... un grand coup de vent a tout renversé.

Quand à Rufus ... ma foi, il devait le faire, mais depuis l'incendie, il semble avoir perdu du tonus ... un rien semble le fatiguer ... Et pis vous savez pour ses poumons, l'odeur du vernis, ce n'est pas très sain.... Je préfère que ses blessures se cicatrisent bien, et qu'il soit en forme avant de le quérir pour des travaux laborieux...

De surcroit, que comment dire ... cela m'aurait quelque peu chagriné s'il avait abimé votre travail par fatigue ... Ce bureau est magnifique. Un vrai travail d'orfèvre, vous pouvez être fier. Vous avez de l'or dans les mains, Lord... Bon bon ... Je vais tâcher de vider le bureau, hum ... peut-être que Lou ..... Lou ??? Pourriez-vous enfin peux-tu m'aider si euuu ....


Plissement de nez ... ride d'inquiétude au front ... Elle le mira longuement ... Il ne semblait pas non plus en grande forme lui aussi ... Tout à coup, la clochette du portail retentit de nouveau ... Relevant la tête vers Lord, étonnée.

Encore de la visite ???
Mais qui cela peut-il bien être à cette heure ...
Voulez-vous regarder par la fenêtre si on y voit encore ... J'espère que Rufus a entendu.

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--Rufus
[Pas moyen d'être tranquille ... ]




Rufus pestait dans la cuisine contre le Major de pacotille. Il écumait de rage même et rejouait à sa manière la scène de la rixe dans le couloir, prenant le sac de farine comme cible de ses coups.

Ah oui, hein, tu t'es fichu de la pomme de Ruru, espèce de gringalet, de ... de .... allez, prends ça et ça encore dans les roupettes, et tiens encore une .... Ah, zety tu fais moins le malin, hein l'Asticot ... Maraud de sauciflard, va, tiens zencore zune pour t'apprendre le respect d'Hildago de zes dames.

Les cuisines ressemblèrent vite à un champs de foire, de la poudre de farine recouvrait la plupart des meubles ... Ses cheveux hirsutes ne furent point épargnés. La clochette retentit à nouveau.

GRumpfffff ... Non de vindioussss ... Qui vl'a donc encore ... Zety que za va être le défilé zette nuit ... pas possible de voir za ...

... Retentissement de la cloche ...

Le vieux coursier persifla de plus bel. Comme pour l' Asticot, il allait l'entendre zelui qui v'nait le faire courir comme za ...

Il fila donc en direction du portail, et découvrit un ancien Connétable ... Il le vit avancer sur le chemin avec sa jument ... Fichtre, il avait laissé la grille ouverte, bon pour une soufflante ...


Ba mortecouille, c'est la soirée connétable ce soir ou quoi... Bonté de mère ... Qu'est-ze qui vient fichtre là, zaussi zelui là ... encore un pli urgent ...

Il décida de prendre quasiment les mêmes manières sauf en plus aimable car pour ce dernier, il le trouvait bien plus sympatoche ... Il avait une bonne tête comme il disait dans le patelin ... Et pis, un deuxième visiteur, si ça pouvait enquiquiner l'autre gringalet, et ben ça lui faisait rudement plaisir au Rufus. Ah ah ah, le major se donnait de l'importance, ben crois moi zety que za va changer za. Rufus se dépêcha de faire le tour des bâtiments, repassant pas les cuisines et ouvrit la porte quand Sokarius toqua sur celle de la porte d'entrée.

ZA vient, za vient, messire. Ze vous ouvre de suite.

Il imaginait la tête de gringalet si ce dernier les voyait... tout cela lui mettait du baume au cœur ...Il fit mouts révérences et courbettes.

Bonzoir. M'dame a déjà de la visite, mais j'vais vous annoncer.
Pas de soucis.... Suivez moi par la GRANDE porte, j' vous prite. Visite amicale, professionnelle ??? Un pli de la plus haute importance, zen doute ???
Ah, zest la patronne est souvent m'andé en ze moment ... enfin, elle reçoit pas toujours des gens bien recommandables, vous allez remonter le niveau, ze soir.. vous le dis ... enfin, gardez zela pour vous, hein ...


Tout fier de sa prestation, le vieux coursier guida l'ancien connétable vers le bureau. En quelques foulées, ils arrivèrent devant la porte de ce dernier. Rufus toqua à la porte, trois jolis coups et pénétra dans la pièce accompagné de Sokarius, avec un sourire fier de son incursion.

Pa'tronneuuuuu, de la visite de grande importance !
J'ai cru bon de ne point LE faire attendre.
dit-il en insistant sur les deux dernières mots.
Sokarius
Le jeune soldat se frottait les mains, le froid se faisant de plus en plus intense. Ses bouts de doigts commençaient à geler, malgré ses gants en laine épaisse.

Le majordome l'avait reçu à l'entrée, accompagnant sa jument aux écuries.

Il était fort sympathique cet homme, la Capitaine avait de la chance d'avoir une personne aussi dévouée à son service. Ce genre de personnes se faisaient si rares de nos jours.

Rufus ouvrit la porte d'entrée, et fit une révérence au jeune soldat. Sokarius, fort gêné, l'arrêta dans son élan.


Non Messire, point de salut noble comme ceci. Je ne suis qu'un homme, tout comme vous. Dit il en souriant.

Vous êtes au service de la Baronne, je suis au service du Comté. Vous voyez, nous ne sommes pas si différents.

Le jeune homme affichait un sourire amical et rassurant.

Il se dévêtit de son mantel noir, enlevant sa capuche, laissant sa chevelure tomber sur ses épaules. Il secoua ses bottes à l'extérieur, afin de ne pas mettre de la neige sur sol si bien lustré.

Avançant ses mains vers sa bouche afin de les réchauffé par son souffle, il suivit le majordome qui interrogea.


Citation:
Bonzoir. M'dame a déjà de la visite, mais j'vais vous annoncer.
Pas de soucis.... Suivez moi par la GRANDE porte, j' vous prite. Visite amicale, professionnelle ??? Un pli de la plus haute importance, zen doute ???
Ah, zest la patronne est souvent m'andé en ze moment ... enfin, elle reçoit pas toujours des gens bien recommandables, vous allez remonter le niveau, ze soir.. vous le dis ... enfin, gardez zela pour vous, hein ...


Le jeune soldat lui répondit.

Bonsoir Monsieur. Oh ... et bien, en réalité, c'est une visite de courtoisie. J'étais venu il y a quelques temps, mais j'ai du repartir très vite, si bien que je n'ai même point eut le temps de saluer la Baronne.

Je suis donc venu m'excuser en premier lieu pour mon impolitesse de la fois dernière, mais aussi prendre de ses nouvelles.


Il rit aux dires du majordome.

Oui, la Baronne doit être très demandé. Mais je suis sûr qu'elle ne doit pas être demandé seulement en qualité de Capitaine d'Artois. Dit il en souriant du coin des lèvres.

Nombres d'hommes ne peuvent être indifférents face à son charme.

Ils entrèrent tout deux dans le bureau de la Baronne d'Ytres et le majordome annonça la venue du soldat.

Le jeune homme s'inclina, faisant une noble révérence devant la Dame.
Jehanne66
Pendant ce temps dans les couloirs du manoir, Jehanne retomba sur le passage secret par lequel elle était entrée...

Écœurée d'avoir erré en vain dans ce labyrinthe, et tenaillée par une envie pressente, elle décida de le reprendre.

Elle sortit en courant dans le parc, mit à nouveau ses deux pieds dans le ruisseau.


Oh que je suis pas douée moi...

Elle se cacha derrière un fourré, se soulageant enfin.

Ahhhhhh... j'me sens mieux là !!!

Elle sortit du domaine et reprit la route vers le village, se disant qu'il vaudrait certainement mieux rencontrer son tendre et cher amour ailleurs que sur son lieu de travail...
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