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[RP]D'une journée mémorable

Wayllander
[Le jour J, marché de Dunkerque]

Wayllander tenait le gosse fermement par l'oreille, et avançait d'un pas décidé vers le bureau de la maréchaussée.

Tu vas voir mon p'tit, ce que pensera ton père de l'excuse du "pari avec les copains". Bande de vauriens ! Tu sais ce que je dis souvent ? Qui vole un œuf vole un bœuf ! Le pointe du doigt. Et pas la peine de me dire que tu n'as pas volé un œuf, c'est une image !

C'est alors que les cloches de l'église se mirent à sonner l'heure pile. Le maréchal, apercevant un milicien de la ville occupé à faire ses emplettes, lui attrapa l'épaule.

Vous là ! Pouvez-vous emmener ce gamin à mon adjoint ? Il faut faire venir son père, il a volé une miche de pain ! Déjà à cet âge, c'est malheureux.. Sans attendre de réponse. Merci bien.

C'est que le Wayl avait fort à faire. Mater la jeunesse, c'était bien marrant, mais il avait été invité par la vicomtesse Rosa à une sorte de cérémonie surprise pour sa fille adoptive. Et qui dit Rosa, dit belle fête bien arrosée. Même s'il fallait avouer que la lettre d'invitation l'avait beaucoup déçu. Son nom n'y était même pas inscrit.. Pour tout dire, elle était si impersonnelle qu'elle aurait pu être destinée à quelqu'un d'autre. Il espérait que le buffet saurait assez exceptionnel pour rattraper ça !

M'enfin, une petite dizaine de minutes plus tard, le procureur était arrivé chez lui, et commençait à se préparer. Se préparer, n'allez pas croire qu'il allait changer de vêtements. Il était toujours bien habillé. De même pour sa moustache, elle était toujours parfaitement taillée ! Non, non, rien de tout ça. S'il se creusait la tête, c'était pour le cadeau de Cira. Parce que oui, Rosa avait eu l'audace de demander dans son invitation d'apporter des cadeaux pour la demoiselle. Comme si sa présence n'était pas déjà merveilleuse ! Enfin bon, Wayllander comprenait la démarche et souhaitait également féliciter la jeune femme.


[Motte-au-bois, quelques heures plus tard]

Un paquet sous le bras, Wayllander est arrivé. La demeure de la Motte devant lui -qu'il connait déjà quelque peu, ayant ses propres appartements- sa fameuse toque noire sur la tête. Il a laissé son cheval quelques mètres derrière lui, attaché à un arbre. Il demanderait à un domestique à ce qu'il soit transféré vers les écuries.
Il se demande, avec un peu d'impatience, ce qu'à préparé la vivivi. Et aussi qui seraient les autres invités. Car bien boire, c'est une chose, mais bien boire bien entouré, c'est encore mieux.

Une fois son col bien ajusté, le moindre de ses cheveux coiffé, il frappe trois coups à la porte.
Rosa
Rosa était en train de répondre: Oui, ils ne devraient pas ta.... Trois coup furent frappés à la porte. Foin des conventions elle alla ouvrir en personne, et sourit à celui qui avait fait son apparition.

Bonsoir Votre Perfectitude. Vous avez fait bonne route? Entrez donc.

Elle s'effaça pour le laisser entrer puis le présenta.

Balthasar, je te présent le Ju... Procureur, messire Wayllander, de Dunkerque. Messire Wayllander, je vous présente Balthasar d'Harlegnan, mon fils.

Sourit fièrement puis fit servir une chope de bière au moustachu.

Toujours aussi bien peignée, votre moustache, vous êtes très élégant.

Lui sourit.
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Balthasar.
Le premier invité arrivait, Rosa fut interrompue par des coups à la porte. Balthasar la laissa ouvrir et resta en retrait, le temps qu'elle l'accueillit. Il leva discrètement les yeux au ciel lorsqu'elle l'entendit donner un de ces noms saugrenus. "C'est bien son genre de donner des petits noms." Puis il sourit et s'avança pour saluer l'invité d'une manière un peu plus virile et le gratifia d'une bonne poignée de mains.

Enchanté messire. Lui-même ne pouvait tellement parler moustache, rasant ses quelques poils, préférant garder le visage glabre.

Soyez le bienvenu. Puis se remit un pas derrière la Blondissime.
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Katina_choovansky.
Rosa avait parlé d’une fête, et déjà qu’il fallait bien peu de motifs à une fille pour avoir absolument besoin d’une paire de bottes, une invitation en bonne et due forme était on ne peut plus bienvenue dans un argumentaire imparable avec sa conscience.
Bottée magistralement donc, parfaitement coiffée évidemment, la brune Montmorency descendit de sa voiture non sans donner les dernières instructions au cocher :

- « Vous pouvez picoler, d’accord, mais j’vous préviens, si vous êtes pas là quand moi j’aurais trop picolé, j’vous offre à mon père à Noël. »

Ça calmait toujours comme il fallait, ce genre d’arguments, mais au cas où enfoncer le clou aurait été nécessaire, elle poursuivit:

- « Et j’lui dirai que vous êtes guyennais, ascendant mainois… »

Voilà, la sureté du retour était assurée.

Le motif de la fête ? Elle l’avait carrément oublié, mais au cas où, elle avait préparé un cadeau, et pas un cadeau angevin (exit donc, les têtes réduites de tourangeaux, les livres d’insultes à l’attention des bretons voisins, ou encore un coup de crosse dans la gueule de la part du pape –ou d’un enfant de neuf ans qui se prenait pour le pape et que personne ne contredisait, car ainsi était l’Anjou, cautionnant toutes les folies) mais un cadeau Angevin avec une majuscule.
La différence était subtile certes, mais capitale !
C’est donc avec un caneton noir dans un panier d’osier au fond duquel elle avait installé une couverture brodée des armoiries de Clay et de Brissac, que Katina fit résonner sur le pavé la symphonie légère de ses petits pas bottés jusqu’à se présenter chez Rosa, créant ainsi le premier embouteillage sur le pas de la porte encore ouverte.

Bonjour, fit elle en saluant Rosa d'un sourire, le m’sieur devant elle d'un geste de la tête avant de tendre la main à celui qui les serrait histoire de pas être en reste. Je suis pas en retard !, s’exclama-t-elle avec un petit quelque chose dans la voix de joyeusement héroïque et un peu stupéfait d’avoir réussi cet exploit.
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Rosa
"L'heure c'est l'heure!" comme disait l'autre. Il avait certainement raison car à présent cela se bousculait au portillon. Et c'était une Kat bottée et toute pimpante comme à son habitude qui se pointait, panier à la main et l'autre tendue. Balthasar la salua, un peu étonnée qu'une dame lui tende la main mais soit, elle n'était manifestement pas comme toutes les femmes. Et piqué par sa curiosité il l'observa tandis que sa mère fit les présentations.

Vous êtes même à l'heure! Voici le Ju... Procureur. Désigne le moustachu. Et mon fils Balthasar En montrant le jeune homme à ses côtés.

Je vous présente Katina Choovansky, une amie.

Et Rosa de faire signe à Nestor de servir la brune. Comme Rosa elle détestait avoir soif.
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Armand_d_aigleret
La journée était passé comme un souffle, les corvées s’étaient enchainé, il avait suivit Cira dans sa promenade a chevale, une longue escapade ponctuée de taquineries et de grognements, luis il avait filé en cuisine ramener du bois, donné un coup de main aux palefreniers, son rôle d’escorte se trouvait bien diminué lors de leur présence au manoir, il devenait homme a tout faire, fourrant sons nez dans toutes les pièces, proposant son aide a qui la voudrait, se sentir inutile, rester les bras ballant, Armand ne le supportait pas, plus encore ces dernières semaines, il croisait Lucy au coins des couloirs, et chaque fois sa vision ravivait sa douleur, pourtant celle qui ne quittait pas ses pensée n’était pas la petite bonne …

Il était temps, abandonnant un groupe de garde a leurs bavardage, le blond prit la route de sa chambre, y demanda un bain, avant d’ouvrir son armoire, meuble maudit dont il n’usait que rarement, le voila a choisir quoi mettre comme une dame avant de voir son soupirant … ridicule, Armand était un homme pratique, il aimait les tenue simples qui n’entravaient pas ses mouvements, pourtant sa promesse a Cira l’obligeait a faire un effort, il prit au hasard ce qui lui paraissait le mieux, la tenue claire ferait ressortir ses cheveux … voila qu’il parlait comme une donzelle…

Marchant d’un pas pressé vers le halle, Armand lissa distraitement le col de sa tenue bleu, le Lutin était en retard, il fallait s’y attendre, il tourna en rond un moment, s’assura que le carrosse était prêt, et reprit ses tours, il en était arrivé a se demander si elle viendrait un jour, quand un bruit dans l’escalier le poussa a lever la tète, ses yeux s’écarquillaient de surprise, mais c’est qu’elle était belle et pas qu’un peu, il resta là a la suivre de ses pupilles grise, devenues plus claire sous le coup de la surprise, durant quelques secondes, il en oublia méme Lucy.

-et bien … il m’arrive d’oublier que tu peux être de toute beauté parfois.

Un compliment de temps en temps ne pouvait pas faire de mal, même détourné, et Armand en faisait trop rarement pour que cela devienne une habitude, mais ne pas en faire maintenant aurait été mensonge, Armand se redressa et s’approcha de la dame, lui tendant son bras comme l’aurait fait un gentil homme.

-nous y allons ?

Arrivé enfin, Armand sortit du carrosse pour s’étirer, le voyage avait été court, il tendit la main a la dame pour l’aider à descendre, le voila devenu courtois et charmant, il se jura de ne pas promettre trop souvent de « bien se tenir », a jouer les jeune nobles, il se trouvait plat et sans vie, presque par reflex, sa main vînt ébouriffer légèrement ses cheveux blond, comme pour froissé cette image qu’il avait de lui.
-voila Rosa …

En effet la dame des lieux était toute proche, entourée comme la raine d’une ruche, marchant dans le sillage de Cira, Armand salua la blonde d’un hochement de tête accompagné d’un sourire, bien se tenir, bien se tenir
-dame Rosa, heureux de vous revoir.
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Goeri
Salutations les compères ! C'est l'pote Goeri qui s'emmène !

Le blondin, un parmi tant d'autres dans le paysage flamand, n'avait pas tellement l'habitude la noble compagnie. Son franc parlé et son manque de tact lui venaient tout droit de sa campagne poitevine d'où il ne s'était extrait que tout récemment. Il envoya la main, tout sourire, à Rosa alors qu'il s'approchait à grands pas de la porte où s'entassait déjà un petit groupe trop nombreux pour la passer tous ensemble.

Quel plaisir de faire la route jusqu'ici !


C'était faux. Goeri s'était perdu par deux fois. D'abord, ayant égaré les indications de Rosa, il avait pris la mauvaise route. Après quelque temps, sentant qu'il s'engageait dans une mauvaise direction, il s'arrêta dans une auberge où il demanda son chemin. Un grand gaillard, balafré et à l'air louche lui indiqua gentiment. Goeri douta tant qu'il prit le chemin inverse, fier de sa perspicacité. C'est en apercevant la borne « ARTOIS » au bord de la route qu'il comprit que l'escogriffe était un honnête homme. Regrettant de s'être méfié, il vira de cap et prit la direction qu'on lui avait indiquée. À n'en point douter, il était enfin à destination lorsqu'il aperçut une grande demeure et qu'un paysan lui confirma son identité.

Un paquet sous le bras, Goeri s'approcha. Il comprit à ce moment qu'il devrait faire montre de sa plus grande sociabilité ce soir-là, il ne connaissait que peu d'invités.
Kheldar
Qu'est ce qu'elle fait mais qu'est celle fout!? Cela faisait bien une heure qu'il était prêt, à faire les cent pas du lit à la fenêtre et de la fenêtre au lit sans voir la moindre trace du coche de Malycia. Elle n'était pourtant pas du genre à prendre des heures pour choisir ses tenues ou à faire un sort à son visage pour paraître plus belle qu'elle ne l'était déjà. Kheldar avait mit trois minutes à choisir l'une des tenues qu'il avait emmené pour l'occasion. Celle d'hier avait été délaissée, on ne mettait pas deux soirs de suite la même tenue alors il avait du choisir entre les deux autres... et à présent il regrettait de ne pas avoir prit d'avantage le temps de choisir puisqu'il était dépendant du bon vouloir de son épineuse suzeraine dont le coche se ferait attendre. Il ferait fouetter le cocher tiens! Ou non il le fouetterait lui même! Mais hélas ce n'était pas son cocher, d'ailleurs en avait il un? Il verrait cela une fois à Wodecq et s'il en avait un il prendrait pour tout les cochers en retard.

Le colosse réprima un bâillement en entamant son énième aller retour. La nuit avait été courte, ou plutôt divisée en deux parties. Celle qu'il avait passé avec Rosa, et celle d'un peu avant l'aube où s'était offert une paire d'heures de repos. Il s'était donc levé une heure après l'aube pour lever l'aubergiste qui lui, aurait bien voulu dormir une heure de plus, pour se faire servir son petit déjeuner. A peine eut il terminé qu'il commanda son repas du midi, prenant de l'avance sur la journée, un choix tactique qui lui permettrait d'avoir faim une fois à la fête. L'après midi fut consacré à une longue sieste digestive, dans un baquet d'eau chaude. Maintenant qu'il en était sorti, il patientait, ou plutôt s'impatientait...
La cape virevolta soudainement alors qu'il se précipitait vers la fenêtre en entendant le bruit caractéristique des roues sur le seul terreux.


Bordel une charrette! Il marmonna aussitôt des imprécations vengeresse à l'encontre des charretiers...

Et l'attente reprit de plus belle jusqu'à ce qu'enfin, dix minutes plus tard, las de faire les cent pas, il ne décide de se fixer devant la fenêtre. Le bruit des roues ne tarda pas à parvenir à son oreille et il ne mit pas longtemps avant d'apercevoir le fameux coche qui arrivait enfin. L'ancien mercenaire se hâta de glisser une épée d'apparat dans le fourreau de cuir noir entrelacés de fils d'argent, puis descendit les marches six par six. Un exploit dont n'avait pas à se vanter un homme qui atteignait les deux mètres de haut. Le colosse passa ensuite la porte pour s'approcher du Coche dont il reconnut aussitôt les armoiries de Renaix.

Laisse mon gars, je peux ouvrir seul, grogna t'il à l'intention du cocher qui s'était hâté de descendre pour lui ouvrir la porte et qui se hâta d'aussitôt remonter devant l'air peu engageant de la montagne. Kheldar manqua arracher la porte du coche et salua la suzeraine d'une inclinaison de tête assortie d'une œillade admirative. Elle n'avait pas besoin d'être coquette pour plaire et ferait son effet une fois à destination.

Suzeraine... le noir vous va bien. C'est ce qui se rapprochait le plus d'un compliment dans la bouche du vassal qui prit place en face de la jeune femme.
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Cira
[Tressin]

A le voir ainsi, des yeux ronds comme des soucoupes, Cira ne put que sentir son sourire s'agrandir sur ses lèvres. alors qu'elle descendait les escaliers pour le rejoindre. Pari gagné à en croire l'expression du jeune homme et surtout le compliment qu'il venait de lui faire. Ne lui avait-il pas dit quelques heures plus tôt qu'elle était moche et que ce serait dur pour elle de se faire jolie ? Et bien paf ! Prend toi ça dans les mirettes Armand ! Elle n'avait pas fait d'effort sur la coiffure, elle ne s'était pas laissée maquiller comme une dinde (affaire facile puisqu'elle ne le faisait jamais) et il la trouvait jolie !

Tu vois que c'est possible.

Joueuse, elle lui tira la langue alors qu'un des serviteurs venait déposer sur ses épaules une de ses lourdes capes de fourrure car c'est qu'on commençait franchement à se cailler dans les Flandres maintenant.
Prête, elle glissa son bras à celui d'Armand et se laissa conduire jusqu'au carrosse qui les attendait.


[La Motte]

Entre les terres de Tressin sur le Vicomté de Lannoy et celles du Vicomté de la Motte, la route n'était pas très longue mais ils leur avaient fallut plus de temps que la veille où elle était venu à cheval. Les carrosses s'étaient pratiques et ça protégeait du froid mais ce n'était quand même pas le plus rapide il fallait l'avouer.
Une fois celui-ci devant la porte, la jeune fille attrapa la main d'Armand pour s'aider à descendre sans s'étaler et lui adressa un léger sourire. Et bien que lui arrivait-il au jeune homme ce soir ? Le voila tout prévenant ! Elle lui avait demandé de se tenir mais c'était surtout pour qu'il évite les rots et de se retrouver ivre mort à un moment de la soirée, pas qu'il devienne...presque parfait.

Glissant à nouveau son bras au siens, elle s'approcha de l'entrée où du monde attendait déjà d'être conviés à pénétrer dans le château. Profitant de l'attente, elle ne put s'empêcher de lui glisser quelques mots à voix basse.


Détends toi. Te tenir ne veut pas dire devenir un autre.
Même si je dois l'avouer que ça me plait beaucoup tant de prévenance.


Nouveau sourire de la jeune fille qui jeta une oeillade au blond à ses côtés avant de s'avancer vers l'attroupement.
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Eulaly_starck
Il avait fallu du temps mais elle avait appris. Si si ! Elle avait appris à descendre de carrosse et à marcher avec une longue robe sans se casser la gueule. On y croyait presque plus !
Pour l'occasion, elle s'était fait faire une robe sur mesure en crêpe bordeaux doublée d'un tissu doré. Elle avait hésité à se faire un chignon mais elle décida que finalement, même si çà faisait un peu décoiffé, les cheveux longs, pendus simplement, casseraient la complexité de la robe.




Elle savait que Rosa s'était prise d'un amour maternel pour Cira, cette jeune fille énigmatique aux iris tellement bleus qu'on avait peine à détacher son regard lorsqu'on le croisait. Et elle savait que cette fête surprise comptait beaucoup pour sa blonde amie.

Son carrosse s'arrêta devant le château d'Harlegnan et Eulaly en sortit. Elle ordonna à son cocher de porter le cadeau à l'intérieur. Le pauvre homme peina beaucoup car les différents paquets, numérotés de un à neuf, étaient énormes. Cependant, Eulaly n'en avait cure et marchait légèrement devant lui. Elle sonna la cloche de la porte principale et lança un regard courroucé à son domestique qui, n'en pouvant plus de supporter le pesant présent, venait de laisser choir un des paquets sur le bas de sa robe.


Nan mais faites gaffe idiot ! Vous voulez peut-être que je retienne le prix de la robe sur vos dix prochains salaires ?!

Tyrannique la dame d'Enghien ? Oh... un chouille.
Puis elle se retourna vers la porte et attendit, un sourire radieux sur son visage.

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Rosa
Et comme jamais deux sans trois, après la célèbre Loréale, firent leur apparition dans l'ordre: la dame du jour mais qui ne le savait pas encore accompagnée de son escorte Armand.

Tu es de toute beauté Cira, Armand heureuse de vous revoir également. Le couple était suivi de près par un Chouvalier tout sourire.

Contente que vous ayez trouvé le chemin cher Filleul, soyez le bienvenu dans ma demeure. Je suis ravie de vous revoir, c'était l'occasion après mon départ de Bruges. Voyez? je ne vous oublie pas.

Lorsqu'Eulaly fit son apparition, Rosa l'accueillit, lui fit la bise, heureuse que son amie soit là. Et ne peut se retenir de lui glisser à l'oreille:

Aujourd'hui sera une journée mémorable, tu verras. Alors qu'elle même ne savait trop à quel point. A mesure que les invités arrivaient, son coeur battait la chamade. Et sans manquer à ses devoirs d'hôtesse, abreuvant tout ce petit monde à volonté, en espérant tout de même qu'ils arrivent ensuite à tenir debout pour la cérémonie, elle ne cessait de songer à une personne en particulier qui devait encore arriver.

Elle se morigéna quelque peu, en effet Cira devait être l'entière et unique reine de la journée et il fallait qu'elle le sente. "Misère, un peu de tenue ma fille, tu peux y arriver!". Tu parles...

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Eulaly_starck
Eulaly rendit une chaleureuse bise à Rosa en lui répondant qu'il ne pouvait pas y avoir de doute, que la soirée voire la nuit seraient parfaites puisque organisée par une experte puis elle entra dans le château qu'elle connaissait bien maintenant.

Elle salua bien amicalement Cira et Armand, se présenta à un homme qu'elle ne connaissait pas et qui se présenta lui même sous le nom de Goeri, puis se dirigea vers la brune Katina, discuta quelques minutes avec elle avant d'être interrompue par la vision de son domestique faisant un boucan monstre en tentant de passer la porte avec le paquet numéro 6.
Elle leva les yeux au ciel et dit à Katina :


J'te jure ! Trouver du personnel compétent aujourd'hui ! C'est la croix et la bannière !

Heureusement pour l'homme, des gens de la vivivicomtesse vinrent à sa rescousse et en un rien de temps, la montagne de gros paquets fut amoncelée dans un coin de la pièce sous les regards interloqués, curieux ou ahuris d'une bonne partie des gens présents. Alors, satisfaite, elle retourna aux mondanités et en particulier à la bière.
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Balthasar.
Un arrivage de femmes lui fit tourner la tête à Balthasar. Finalement il était très très heureux d'être venu. Il avait oublié à quel point sa mère savait bien s'entouré, et il fallait dire que quelques années auparavant la gent féminine ne l'intéressait guère. Les Flandres avaient la réputation d'avoir les plus jolies femmes du Royaume, sans compter qu'elles avaient du caractère et pour le coup il était verni.

Il salua les nouveaux arrivant et fut étonné comme tout le monde de voir des paquets volumineux et bruyants entrer dans la salle. Il reporta cependant vite son attention sur les personnes présentes. Sujet bien plus passionnant.

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Katina_choovansky.
Salutation d’un sourire à Balthasar, réprimant l’envie de lui dire « J’ai vécu un moment de grâce avec votre père, un soir brugeois. Saviez-vous qu’il comptait parmi les 5 témoins de la pendaison de Ste Cindy ? », et se promettant de lui raconter plus tard, quand on en arriverait aux petits fours.
Hochement de têtes aux gens qui arrivaient, un « Salutation compère ! » à Goeri qu’elle ne connaissait absolument pas mais qui avait pour lui le point d’exclamation entrainant et un remerciement à Nestor qui lui amenait une chope bien fraiche..

Un sourire se promena sur le bout de la bobine en retrouvant Eulaly, se laissant emporter par la discussion d’un air convaincu, hochant la tête avec une compassion non feinte quant à son problème de personnel.


- « Récemment, on m’a offert un bottier… normand, » ajouta-t-elle sinistrement.

Les cadeaux moisis de Finn restaient des cadeaux. Elle ne pouvait pas les jeter, ça aurait été vache… Cela dit, elle n’écartait pas l’idée d’un potentiel accident sur ses terres… Le parc était vaste et l’ours avait souvent faim…


- « Non seulement il est mauvais, mais en plus je dois le nourrir… Vraiment, la vie, parfois, c’est dur… »

Et de trinquer avec la blonde que Nestor avait eu le bon gout de ravitailler, philosophe:

- « Heureusement, il reste l’alcool, les boutiques et les chouquettes… »
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Cira
Cira fit un large sourire à Rosa en détaillant sa robe de plus près. Tient donc ça lui rappelait grandement quelque chose ça !
Laissant le bras d'Armand, elle s'approcha de Rosa pour lui chuchoter quelques mots.


Je n'ai pas eu le temps de faire mon compte rendu mais la Présidente du Jury que je suis donne sa bénédiction. En espérant vraiment ne pas me tromper.

Un sourire complice apparut sur ses lèvres et elle n'embêta pas plus la Maîtresse des lieux, saluant Balthzzar qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps et qui avait bien changé puis entra à l'intérieur suivit d'Armand. Elle laissa un des serviteurs la débarrasser de son lourd manteau puis se dirigea vers la lumière, enfin là où il y avait à boire et à manger.

Elle salua les personnes présentes puis Eulaly qui entra à son tour accompagnée de beaucoup de paquets. Pour quoi ou qui c'était ? Elle n'en avait aucune idée quoi que cela pourrait peut être être pour Rosa après une certaine annonce qui se ferait dans la soirée.
Légèrement paniquée, la jeune fille se tourna vers son escorte, attrapant deux coupes au passage et lui en tendit une.


J'ai pas prit de cadeau, misère j'ai oublié de prendre un cadeau. Je suis cruche c'est pas possible. Trouve moi une idée, n'importe quoi, un truc que je pourrais aller faire chercher par le cocher.

Nom de nom de nom de nom, elle était invitée, elle savait que Rosa ferait L'annonce dans la soirée ou que du moins un géant s'en occuperait et cette nouille avait oublié de prendre un présent. Vassale indigne !
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