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[RP]D'une journée mémorable

Zeliejeanne
[Un campement loin de Tournai]

Le feu crépitait, les réchauffant et les éclairant. Il aidait aussi à éloigner les loups qui hurlaient à la mort autour d'eux prêts à sauter sur la proie que les Staline représentaient.
Quoi c'pas vrai ? Y'a pas d'loup sur la côte nordiste ? Ben c'est en tout cas ce qu'elle imagine et l'excuse qu'elle a trouvée pour se blottir dans les bras de son époux.
Non pas qu'il faille le stimuler à ce point le coq flamand, mais elle aime se donner des frissons.

C'est donc ainsi tapie contre son époux qu'elle se souvient tout à coup.


Mon ange ? on n'avait pas reçu une invitation de la PBBDF pour l'adoption de Cira ? Tu crois qu'on peut y aller comme on est ?
Rosa
Rosa opina aux propos de la Choovansky. Grands dieux, des chouquettes! Ce mot lui donna une envie de douceurs, subitement. Ses pensées s'envolèrent lorsque peu après, Cira lui glissa quelques mots à l'oreille. Elle fit un grand sourire. Ses espoirs pouvaient grandir, l'avis de Cira comptait même si en fin de compte elle était la seule à décider.

Ses mains trahissaient à présent une plus grand nervosité. Allait-il venir? "Mais bien sûr voyons!" Avait-elle tout rêvé? "Bien sûr que non, reprends-toi ma fille, concentre-toi sur Cira et tes invités, tout va bien se passer. Encore quelques un de ceux qu'elle avait invité et ils pourraient commencer la cérémonie surprise.

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Wayllander
Wayllander entre dans la demeure, et retire son manteau tout en écoutant Rosa l'accueillir.

Toujours aussi bien peignée, votre moustache, vous êtes très élégant.

N'est-ce pas ?

Il lui sourit, puis sert la main de son fils, qu'il n'avait encore jamais rencontré. Il salue également l'autre dame, une certaine Katina qu'il ne connaissait pas encore non plus. Puis, voyant une longue file d'invités arriver, il donne une légère tape sur l'épaule de Rosa. Bon courage.. Ceci dit, le ju..procureur comme dirait la vivivi la laisse ainsi que son fils gérer l'accueil.
Alors, ce buffet..
Onael_
Le carrosse allait bon train à travers la campagne flamande.Derrière d'épais rideaux,une fourrure sur les genoux,emmitouflée dans un épais mantel bordé de fourrure et courvant jusque ses cheveux,l'Archevêque de Flandres essayait de ne pas grelotter.
Décidément,elle détestait voyager en voiture et préférait chevaucher.La sueur de la monture tenait plus chaud que la banquette garni de coussins et la cabine ouverte aux quatre vents d'un attelage.
Seulement voilà,parfois,fallait arriver déjà vêtue et prête pour les festivités,et le temps lui manquant,elle n'avait pu se résoudre à prendre Suie,son Frison,et risquer d'arriver toute crottée là bas.

Sa tenue n'en était pas pour autant ostentatoire,bien au contraire,elle portait une robe aux couleurs de son Ordre,à savoir donc violine et noire et sa tête était couverte d'un modeste voile.Seule une médaille finement ouvragée représentant une médaille d'aristote entourée de lauriers,illustrant sa charge ornait sa poitrine,pendante au bout d'une chaine en or.
Quand ils arrivèrent à destination,un des gardes qui escortaient le carrosse aida Onael à descendre,avant de prendre congé,sur son ordre avec ses collègues,jusqu'à son départ.

Elle se fit alors guider dans la bâtisse,et un sourire détendit les traits de son visage en voyant la silhouette de la maitresse des lieux qui accueillait les gens.Otant ses gants et ouvrant un peu son mantel à présent qu'elle était à l'abri du vent,la champenoise inclina courtoisement la tête devant son Archidiacre,et salua de la même manière les personnes qui l'entouraient


Le bonjour ma Soeur.Je suis ravie d'avoir pu répondre à votre invitation,je n'ai pas été à ce genre de mondanités depuis mon enfance,je crois bien...

Et d'ajouter plus bas sur un ton de confidences

J'espère savoir encore me tenir

Avant de sourire avec malice et de lui faire un clin d'oeil amical.Oui "savoir se tenir" en Flandres,était une notion toute relative.
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Armand_d_aigleret
Un peu plus détendu, Armand balaya la salle des yeux, le brouhaha augmentait au fils des arrivées, déjà la salle rassemblait de nombreux invités, souvent lestés d’un paquet, les directives discrètes de Rosa étaient loin d’être tombé dans l’oreille d’un sourd, les cadeaux s’entassaient sans doute dans un coin, attendant que leur propriétaire s’y intéresse enfin.

J'ai pas prit de cadeau, misère j'ai oublié de prendre un cadeau. Je suis cruche c'est pas possible. Trouve-moi une idée, n'importe quoi, un truc que je pourrais aller faire chercher par le cocher.

Devant la mini panique du Lutin, Armand de sut retenir un sourire, qu’il camoufla comme il put en reprenant une gorgée, tout le monde avait apporté un petit quelque chose, y comprit lui, mais le dire ne lui aurait attiré qu’une énième chamaillerie et une demande d’explications, aussi gardait il cela sous silence, tachant de paraitre presque préoccupé par le grand problème de Cira.

Personne ne t’a prévenu d’en apporter un ? Choisir un présent n’est pas mon fort Lutin …

Dans peu de temps, Rosa annoncerait la raison des festivités, ce qu’Armand attendait avec impatience, le vin coulait a flot, et il n’en coulerait que d’avantage suites aux annonces, entre temps Cira devenait fébrile de ce qu’elle voyait comme une erreur, il fallait l’occuper, et donc mentir, ça tombait bien, le blond savait berner son monde selon Clémentine.

-du calme Lutin, tu n’as qu’a me dire ce que tu veux lui offrir, je filerais chercher ça moi même si il le faut, au pire tu pourras dire a ta suzeraine que tu préfères lui offrir son cadeau plus tard, quand vous ne serez que vous deux, ça te fera gagner du temps

Le blond vida son verre, comme sur le départ, sachant qu’il n’irait pas bien loin dans tous les cas.
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Cira
Elle, elle paniquait et lui ça l'amusait. Misère il mériterait qu'elle lui donne un coup de pied ! Tripotant ses doigts comme à chaque fois qu'elle était nerveuse, la jeune fille se mit en quête d'une idée.

Personne ne t’a prévenu d’en apporter un ? Choisir un présent n’est pas mon fort Lutin …
Non on m'a pas dit ! J'aurais dut y penser...Réfléchissons, réfléchissons, réfléchissons...

Du regard elle chercha les paquets d'Eulaly qui avaient été entassé dans un coin et essaya de deviner ce qu'il y avait dedans. Il ne fallait pas qu'elle fasse chercher la même chose, il fallait que ce soit originale, peut être utile ou alors décoratif et que ce soit au goût de Rosa bien évidement.

Du calme Lutin, tu n’as qu’a me dire ce que tu veux lui offrir, je filerais chercher ça moi même si il le faut, au pire tu pourras dire a ta suzeraine que tu préfères lui offrir son cadeau plus tard, quand vous ne serez que vous deux, ça te fera gagner du temps
Non tu reste avec moi ! J"aurais l'air moins courge si on est deux à pas en avoir. Quoi que pour que tu me demande si on m'a prévenu c'est que toi on te l'a dit ? T'as prit quoi ? C'est en une ou plusieurs pièces ? On partage ?

Même si sa voix restait à volume faible pour ne pas attirer l'attention, les traits de Cira montraient bien qu'elle était agitée et elle prit une grande gorgée pour se calmer et se remettre les idées en place. Combien de temps avait-elle pour trouver une idée, la faire chercher et qu'elle soit là à temps ? La jeune fille en avait aucune idée et une deuxième gorgée suivit la première. La distribution serait maintenant, en milieu ou en fin de soirée ? Si c'était en fin elle aurait peut être le temps mais elle allait devoir se magner sévère pour trouver le cadeau. Soufflant un grand coup pour se calmer, elle planta son regard dans celui d'Armand.

T'as raison pour le cadeau plus tard. Là je n'aurais pas le temps, ça sera nul et moche et puis si il arrive après tout les autres ça fera vraiment oubli rattrapé. Il vaut mieux que je lui offre quelque chose demain ou après demain. Ca fera moins tache et j'aurais le temps de réfléchir.

Quand on vous disait qu'il lui servait de bouée de sauvetage pour n'importe quelle situation !

Tu lui as prit quoi ?
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Malycia
[Dans un coche - Interlude entre un vassal et sa Suze]

Le coche penchait soudain du côté où c'était installé Kheldar, pauvre essieu qui souffrait d'avoir à supporter pareille masse.

"Suzeraine... le noir vous va bien"
Gardez vos flatteries pour d'autres, reluquant les traits qu'elle trouve tirés du colosse.
Votre nuit fut courte?

D'une main elle s'agrippe à la poignée lorsque le coche se met en branle prenant la direction du château, le trajet sera court elle connaissait un peu le coin, et avait demandé au cocher de couper par la forêt de Nieppe qui encerclait le village de la Motte au Bois.
Elle avait toujours ressentie un certain magnétisme pour les épaisseurs boisées, lui rappelant son adolescence quand elle y courait à la recherche du grand méchant loup.
Mais ce soir elle n'irait pas réclamer son dû à la lune, le géant assis face à elle braillerait surement qu'ils n'ont pas le temps pour l'amusement.


Alors cette soirée? C'est elle bien déroulée?
Votre entrevue avec ma cousine a-t-elle été à la hauteur de vos espérances?


Sourcils haussés, le regard se fait inquisiteur, tentant de deviner sur son faciès d'ordinaire impassible si quelque chose pouvait y transparaitre.
Une semaine que Rosa ne faisait que de lui parler de son vassal et comme dirait un vieux du pays dans son jargon " Quand elle parle de Kheldar elle en a plein s'bouc' "(bouche).
C'est très imagé mais ça résume plutôt bien.
Bien sur qu'elle était curieuse de tout savoir, puisqu'elle avait été l'instigatrice de leur rencontre fortuite en invitant Rosa le jour de sa cérémonie d'anoblissement.

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Kheldar
"Gardez vos flatteries pour d'autres"

"Compliments", Malycia. Je ne m'essaie pas encore à la flatterie.

Le colosse peina un moment à se caler confortablement dans le coche prévu pour accueillir les poids plumes, puis cessa totalement de bouger. Il n'était pas loin de toute manière, il pouvait supporter dix minutes de mauvais confort. Dix minutes que la brune ne tarda à mettre à profit pour en savoir plus sur la soirée, et surtout la nuit passée avec Rosa. Kheldar la considéra un moment avant de répondre.

La nuit fut assez courte en effet, mais je saurai tenir la suivante... il en sera sans doute autrement d'ici une décennie mais je puis me réjouir d'être encore endurant.

Le coche n'avançait vraiment pas vite... cette manie qu'avaient les dames de se déplacer ainsi pour éviter de salir leurs vêtements. En marchant à pieds aux côtés des chevaux il aurait été aussi vite et n'aurait pas souffert du manque de confort dû à sa taille. Seulement voilà, il était monté, il assumait.

La soirée fut des plus enrichissantes, tout comme l'entrevue.

En sommes pour en savoir plus il faudrait lui arracher les mots de la bouche. Ce qu'elle ne manquerait probablement pas de faire, aussi décida t'il de satisfaire, en partie sa curiosité. Après tout c'était grâce à elle qu'il l'avait connu et serait probablement du genre à lui rappeler de temps à autre...

Nous nourrissons les meilleurs espoirs pour la suite, ce qui m'incite à griller quelques étapes que nous rattraperons lors de mon arrivée à Tournai, d'ici quelques semaines.

Le coche s'arrêta enfin devant la vaste demeure de La Motte au bois. Il semblait y avoir du monde, le bruit filtrait à travers la grande porte et les fenêtres laissaient entrevoir quelque animation à l'intérieur.
Kheldar sorti le premier du coche pour tendre la main à sa suzeraine. D'ailleurs il lui prit d'office pour l'aider à s'extirper et surtout à descendre, persuadé qu'il était qu'elle l'aurait ignoré.


Bien... il est temps de faire notre entrée. Je vous donne le bras, et ne protestez pas j'ai vu ce que cela se faisait entre suzerain et vassal.

L'étrange paire marcha ainsi jusqu'à la grande porte que le géant caressa délicatement en y apposant son poing massif à trois reprises pour signifier d'une manière assez fracassante qu'il était arrivé. Un homme qu'il avait croisé hier et qui devait être une sorte de majordome vint leur ouvrir et les conduisit jusqu'aux réjouissances. L'ancien mercenaire plissa les yeux en avisant Katina, amusé d'avance par la tournure que prendrait la soirée avec pareille témoin. Il lui adressa un rapide clin d'oeil, se promettant de lui donner quelques explications avant de passer à l'action, puis chercha Rosa du regard.

Mais c'était comme rechercher une enfant dans une foule d'enfants lorsqu'on avoisinait les deux mètres. et il ne la vit que lorsqu'elle l'appela, sournoisement glissée dans son dos. Le colosse se retourna, et son sourire s'élargit alors qu'il inclinait légèrement le buste.


Rosa... fit il en vrillant brièvement son regard gris dans le sien, avant de reprendre une expression moins intime.
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Rosa
La Blonde eut une lueur amusée lors que le ju... procureur-à-la-belle-moustache l'encouragea face à la file d'invités qui commençait à s'étirer. La salle se remplissait à vue d'oeil et la maîtresse des lieux s'en réjouit beaucoup.

L'Archevêque fit son arrivée. Rosa l'accueillit avec grande joie.


Je me suis dit que cela vous plairait d'avoir l'occasion de sortir un peu, tout comme les vivivicomtesses les archevêques intimident parfois et on n'ose guère les inviter. Je suis vraiment heureuse que vous ayez pu venir, cette cérémonie compte beaucoup pour moi et qu'elle se passe sous le regard du Très-Haut et de votre amitié me réjouit au plus haut point.

Elle lui fit proposer des rafraîchissements, le temps qu'elle accueille les invités suivants. Occupée comme elle l'était elle n'avait pas vu la discussion intensive entre Cira et Armand. Elle s'assurait que tout le monde ait de quoi boire lorsqu'elle aperçut un couple peu commun composé d'un géant et d'une Malycia en robe.

Un large sourire s'étira sur son visage et Rosa se glissa dans le dos du colosse et lui souffla un "Le bonjour Kheldar" qui ne manqua pas de le faire se retourner, se retrouvant ainsi ses yeux plongés dans les siens. Elle se secoua de son regard en saluant Malycia, admirant ses efforts de coiffure et sa silhouette mise en valeur par la robe noire.



Tu es magnifique, quoiqu'en dise l'autre moustachu.

Elle jeta un regard à l'assemblée, quasiment tout le monde était là et les quelques retardataires pourraient sans autre se glisser dans la salle lorsqu'ils arriveraient.

Rosa se dirigea vers le centre de la pièce, demandant l'attention de tous en faisant tinter sa chope de bière, qu'elle reposa ensuite et déclara d'une voie émue.


Chers amis, je vous remercie d'être venus si nombreux pour un événement important de ma vie, vous tous qui m'êtes proches, je vous désirais comme témoin de ceci.

Elle regarda Cira en souriant.

Voilà des années que Cira est entrée dans ma vie, en devenant ma demoiselle de compagnie, puis ma vassale. Au delà de l'amitié aristotélicienne elle est devenue mon amie, ma confidente et à présent je désire lui offrir une famille. Une vraie, sur laquelle elle puisse compter.

Rosa balaya du regard l'assemblée et particulièrement Balthasar et Malycia et invita Cira à s'approcher d'elle.

Ma chère Cira, en ce jour, je déclare t'adopter officiellement au sein de la famille de Leffe, dorénavant tu es ma fille. Habituellement on dit qu'on ne choisit pas sa famille, mais je t'ai choisie, toi, pour l'être.

Voici ton certificat d'adoption, garde-le précieusement.


Elle lui tendit une missive scellée.



Citation:
ENREGISTREMENT D'UNE ADOPTION

Citation:
Moi, Rosa de Leffe, Vicomtesse de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge acte ce jour béni faire adoption de Cira, dame de Tressin, que je pris sous mon aile voici déjà nombre d'années. Nos liens d'affection nous unissent depuis longtemps à présent.

Qu'il soit su qu'elle pourra porter le nom de Leffe et porter les armes familiales selon les règles héraldiques en vigueur.

Fait au Château de la Motte-au-Bois en ce 2ème jour de novembre de l'an de grâce 1462

Rosa de Leffe
Vicomtesse de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge
Archidiaconesse des Flandres






Moi, Eléïce de Valten di Maggio et d'Astralgan dicte Phylogène, Maréchale d'Armes Royal ès Généalogie,

Annonce par la présente prendre acte de l'adoption de Cira par Rosa de Leffe :


  • de ce fait, ladicte adoption sera consignée dans le registre généalogique de la noblesse, à la fiche de la noble famille concernée soit celle de Leffe ;
  • rappelle que d'après les coutumes héraldiques et des lois héraldiques royales du 9ème juillet de l'an de grâce MCDLVIII révisées le 6ème juillet de l'an de grâce MCDLIX en leur chapitre trois relatif aux blasons, scels, ornements et plus précisément le Chapitre VI correspondant au lignage noble et à l'hérédité, que l'aval du chef de famille est nécessaire afin que l'adopté puisse porter l'écu familial brisé sous validation de la Hérauderie de France. De même, tout adopté ne peut prétendre à hériter puisque l'héritage est par la légitimité du sang.


Scellé le XIIIème jour de novembre de l'an de grasce MCDLXII.

Citation:















Et voici tes nouvelles armes familiales que tu peux arborer dès à présent.



Je sais que tu portera avec fierté et honneur les couleurs de Leffe.

Rosa l'embrassa sur le front et ne put pour un instant plus rien dire, l'émotion était trop forte.
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Malycia
[La Motte, tractée dans la salle]

Vous avez pensé à un cadeau au fait pour l'adoptée?
Pour ma part je suis assurée de son déplaisir quand elle ouvrira la boîte.


La conversation s'interrompit d'elle même quand le coche fit son arrêt dans la cour du château de Leffe.
Pas le temps d'ajouter quoique ce soit, ni d'opposer une résistance ou remettre en place les plis de sa robe, car accrochée au bras de Kheldar elle fut littéralement propulsée -pour ne pas redire tractée- jusqu'à la porte puis directement au coeur de la cérémonie où tous les invités, du moins pensait elle qu'ils étaient déjà tous là, trinquaient un verre à la main.
Le coffret en bois magnifiquement ouvragé avait lui été déposé sur la pile des autres cadeaux dans l'entrée, nul doute qu'elle devinera de qui il provient car la jeune vicomtesse avait sculpté sur le dessus une représentation d'une posture du kama sutra.
Quant à son contenu un magnifique olisbos en ébène de taille moyenne, pour une pucelle il ne fallait pas commencer par un engin trop épais, reposant sur le moelleux d'un velours grenat.
Et comme si cela ne suffisait pas elle avait ajouté un carton sur lequel était annoté "Bon pour une nuit en compagnie du courtisan de votre choix à l'Aphrodite"
Elle avait malgré tout réussi à se défaire de sa cape, posée à la hâte dans les bras du majordome qui leur avait ouvert la porte, elle débarquait donc bras nus et froufroutante dans sa robe qui donnait un peu de volume à sa taille mince.




Foutre dieu, on est les derniers par votre faute! Murmure t elle discrètement à Kheldar se hissant sur la pointe des pieds pour tenter d'atteindre l'oreille du géant.
Mais ce dernier ne lui prêtait déjà plus son oreille pas plus que son bras dont il s'était défait, n'ayant maintenant d'yeux que pour la blondissime, qui comme par magie faisait son apparition dans son dos.


Le moustachu n'est qu'un jaloux, quoiqu'il en dise, toujours est il que ta fête semble avoir démarré sans nous.

Ses yeux se mirent à fouiller parmi les invités à la recherche du brugeois rencontré quelques jours plus tôt, bien sur elle n'ira pas d'elle même vers lui, ce serait avouer qu'elle cherche à le revoir.
Elle y voit Katina qui ne manquera pas d'envier sa coiffure parfaitement lissée, qui tient compagnie à Eulaly qui sort en célibataire, ensuite un blond à moustache qu'elle ne connait pas...puis l'achevêque, glurps...continuons le balayage...
Son regard le trouve enfin mais s'en détache presqu'aussi tôt de peur qu'il ne vienne à croiser le sien et se porte sur un beau jeune homme aux cheveux foncés, un air de famille qui ne lui échappe pas bien longtemps et avant que Rosa ne s'adresse à la foule qui s'était rassemblée, elle a juste le temps de lui murmurer.


Ce grand jeune homme là bas...ne me dis pas que c'est mon cousin Balthy, c'est pas possible comme il a grandi.

A ces mots elle quitte le couple formé et se dirige dans un bruissement d'étoffe jusque Balthazar, chopant au passage une bière qu'elle vide d'un trait avant de se planter jute devant lui ayant aussi repéré la présence du commissaire au commerce juste derrière lui, le lorgnant d'un oeil par dessus l'épaule de l'héritier d'Harlegnan.
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Armand_d_aigleret
- Tu vois ? tu t’agites pour rien, comme toujours …

Un plateau de passage a proximité, il échangea sa coupe vide contre une débordant de vin, tachant d’offrir un sourire innocent a une Cira soupçonneuse, qui se mua presque tout de suite en risette moqueuse.

-moi ? Non, je n’ai rien apporté a Rosa, mais je ne m’inquiète pas, de nous deux tu parais la plus courge, je suis tranquille.

On ne change pas une équipe qui gagne, Armand avait reprit son humeur taquine, zieutant la réaction du Lutin qui l’amusait souvent, balayant à nouveau la salle des yeux, il remarqua l’arrivée de Maly accompagnée d’un colosse.

-Cira, un géant tu disais ? Ce n’est pas lui là ?

Il aurait voulu en demander d’avantage, mais la silhouette de sa blondissime attira son attention, au cœur de la salle, le tintement qu’elle émit atténua le brouhaha des discutions, Armand l’écouta faire son annonce, devinant la surprise et la joie du Lutin, sans un mot, lui adressa simplement un demi-sourire pour tout encouragement a avancer vers Rosa, certes certains le savaient déjà, mais le dire haut et fort rendait la chose plus réelle encore, il espérait que les doutes de la jeune fille se dissiperaient avec le temps, même de loin il voyait l’amour de Rosa pour sa nouvelle fille et ne doutait pas qu’elle offrait là une famille aimante a Cira comme elle en rêvait depuis toujours.

sans quitter des yeux la mére et la fille, il vida sa chopine d'une traite.
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Balthasar.
Après s'est fait confirmer par Rosa que le jeune homme était Balthasar, Malycia se dirigea vers lui. Un coup d'oeil, puis deux en direction de la femme en noir. C'était elle? Noon, siii. Un sourire naquit sur son visage.

Cousine Malycia, vous avez.. un peu changé tout de même. La dernière fois qu'il l'avait vue, il se rappelait une jeune fille pas vraiment sage qui rendait folle sa mère, qui lui servait alors de chaperon. Elle avait... un peu moins de formes qu'aujourd'hui. Le côté "Fils du Cerf" ressortait particulièrement aujourd'hui. Il se dit que finalement il devrait venir plus souvent dans le coin. Heureusement dans son trouble, il ne remarqua guère qu'elle faisait des oeillades par dessus son épaule. Et puis c'était pratique un cousin pour servir de paravent...
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Cira
Et alors que le blond et la brune continuaient de se prendre le bec pour une histoire de cadeau, Malycia et Kheldar firent leur apparition. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille alors qu'elle hochait la tête à la question d'Armand.

Si, c'est lui. Il faudra qu'on aille le saluer et que tu le remercie d'accepter de t’entraîner. T'as vu contre quoi tu vas devoir apprendre ? Il va te ratatiner !

Sadique avec lui ? Mais complètement, d'ailleurs si elle pouvait lui mettre la potion qui pique pour soigner ses éraflures et coupures elle ne se ferait pas prier ! M'enfin qui aime bien châtie bien comme on dit et même si elle s'amuserait à le voir s'en prendre plein la courge, cela ne l'empêchera pas de s'inquiéter en même temps pour sa blonde carcasse.

Enfin bref, Rosa se dirigea vers le centre de la pièce en faisant tinter sa chope de bière et la jeune fille arrêta de parler pour se concentrer sur ce qui allait se passer. Le grand moment était déjà venu ? Son regard chercha le géant puis retourna vers sa suzeraine alors que l'excitation gagnait la petite. Ben quoi depuis le temps qu'elle attendait ce moment hein ! L'autre était une grosse truffe égoïste alors que là ça promettait de grandes choses. Enfin elle l’espérait.


Chers amis, je vous remercie d'être venus si nombreux pour un événement important de ma vie, vous tous qui m'êtes proches, je vous désirais comme témoin de ceci.

Oui elle avait vu juste c'était le moment ! Se retenant de déjà taper dans ses mains et surtout de sautiller sur place parce que ça l'aurait franchement fait moyen, elle croisa ses mains devant elle et laissa juste un énorme sourire s'afficher sur son visage.

Voilà des années que Cira est entrée dans ma vie, en devenant ma demoiselle de compagnie, puis ma vassale. Au delà de l'amitié aristotélicienne elle est devenue mon amie, ma confidente et à présent je désire lui offrir une famille. Une vraie, sur laquelle elle puisse compter.

Oué c'était trop vrai ça même qu'elle était Présidente du Jury et qu'après un entretien fort intéressant elle avait donné son avis à Rosa. Avis qui s'était renforcé d'ailleurs puisqu'elle mettait le brun gagnant depuis le début et heureusement qu'elle y était allée de ses arguments en plus des pauvres volatiles que lui lui envoyait tout les jours !
Voyant que Rosa l'invitait à s'approcher, Cira quitta Armand et vint à côté de sa suzeraine, jetant un regard à Bathazar au passage. Lui aussi allait voir sa famille changer, plus qu'elle d'ailleurs puisque pour le moment elle attendait toujours que la hérauderie accepte que la brunette entre dans la famille de Leffe.


Ma chère Cira, en ce jour, je déclare t'adopter officiellement au sein de la famille de Leffe, dorénavant tu es ma fille. Habituellement on dit qu'on ne choisit pas sa famille, mais je t'ai choisie, toi, pour l'être.

Voici ton certificat d'adoption, garde-le précieusement.


Ouverture de la bouche, fermeture de la bouche. Non mais c'était pas du tout ça qu'elle s'attendait à entendre ! Regard vers Rosa puis regard vers Armand comme en attente d'une confirmation de la part du blond à sa question muette, "C'est sérieux ? Elle plaisante pas ?"
Toujours muette, elle reporta son attention sur Rosa et attrapa la missive tendue puis les armes familiales qui allaient avec.


Je sais que tu portera avec fierté et honneur les couleurs de Leffe.

Rosa l'embrassa sur le front et ce fut comme une décharge. La gosse retrouva ses esprits et un sourire timide naquit sur ses lèvres avant de s'élargir franchement. Wouo ils avaient dit oui, ils étaient d'accord, elle avait une famille et en plus c'était celle de sa suzeraine !
La gorge nouée, elle fut incapable d'articuler un mot et se contenta de venir serrer Rosa dans ses bras. Elle en avait enfin finit avec les désillusions et les baffes dans la figure.

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Rosa
Rosa serra Cira contre elle. Elle n'avait rien d'autre à offrir et en même temps c'est ce qu'elle pouvait donner de mieux: son affection, son attention, son nom et sa famille. La voix encore enrouée par l'émotion elle s'adressa à nouveau à tous.

Je vous invite à présent à féliciter ma fille Cira de Leffe et à trinquer en son honneur, le buffet est ouvert, les fûts percés et ses mains encore vides.

Un clin d'oeil à l'invitation qu'elle avait faite de lui offrir un petit quelque chose pour ceux qui le désiraient, sans obligation aucune. Elle fit servir tout le monde, l'émotion ça donnait soif.
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Balthasar.
Balthasar entama le mouvement et alla saluer celle qui dorénavant était sa soeur même s'ils ne portaient pas le même nom de famille. Il l'embrassa sur la joue, ce qui était très loin d'être son habitude, mais il tenait à se faire accueillant, l'émotion de Mère étant contagieuse parfois.

Sois la bienvenue petite soeur. Tu pourras toujours compter sur moi, sache-le.

Il lui sourit. Il appréciait son côté simple et franc, et dans ce sens plus proche de lui, tant par l'âge que par le caractère que Cassandre à l'époque. Et puis il était si jeune alors, il ne s'intéressait qu'aux jeux de garçons alors qu'elle baignait déjà dans les robes et les histoires de jeune fille. D'un coup il réalisa qu'il n'avait rien apporté, il tâcha de ne rien en laisser paraître. Il pourra se rattraper une autre fois le temps aussi de se renseigner sur ce qui pouvait plaire à une jeune fille de 14 ans.
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