Kheldar
Le temps était vraiment long, en avait elle perdue sa langue? Elle devait pourtant bien se douter que c'était pour ce soir, mais après réflexion, il songea que l'on ne pouvait réellement se préparer à cette déclaration. Ce ne fut qu'au bout de ce qui lui paraissait des efforts, qu'elle entrouvrit doucement ses lèvres pour répondre d'une voix aussi émue et peu assurée que la sienne.
Oui, Kheldar, je veux devenir vôtre.
L'ancien mercenaire poussa un long soupir de soulagement, alors que l'insoutenable pression se relâchait. Les larges épaules du colosse se détendirent, et un léger sourire flotta sur ses lèvres alors qu'il passait la bague au doigt de sa future épouse. Il ne se redressa pas de suite, laissant encore la belle le dominer l'espace de quelques secondes supplémentaires. Lorsqu'enfin il se redressa, ce fut pour attirer la vicomtesse dans ses bras.
Vous m'honorez... et je maintiens que si nous en sommes arrivés là, c'est entièrement votre faute, fit il, tentant en vain de garder son sérieux, mais c'était impossible compte tenu des circonstances.
C'était le genre de moment gênant dont il se délectait lorsque d'autres étaient à sa place, mais maintenant qu'il avait la leur, il n'en avait cure. Pas question de faire d'un baiser une formalité, pas plus qu'il ne songeait à chastement effleurer ses lèvres. Le fiancé avait d'autres projets plus intéressants et le démontra en embrassant la belle à pleine bouche, faisant durer le baiser quelques secondes avant de se décider à le rompre.
Ses enfants étaient présents, mais ils n'avaient plus dix ans et s'il ne connaissait pas encore le fils aîné, il y remédierait. La vicomtesse encore calée dans ses bras, le colosse héla un serviteur pour qu'ils les servent en rafraîchissements. Maintenant il pouvait boire! Les deux fiancés trinquèrent, puis vidèrent leur choppe de concert!
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Oui, Kheldar, je veux devenir vôtre.
L'ancien mercenaire poussa un long soupir de soulagement, alors que l'insoutenable pression se relâchait. Les larges épaules du colosse se détendirent, et un léger sourire flotta sur ses lèvres alors qu'il passait la bague au doigt de sa future épouse. Il ne se redressa pas de suite, laissant encore la belle le dominer l'espace de quelques secondes supplémentaires. Lorsqu'enfin il se redressa, ce fut pour attirer la vicomtesse dans ses bras.
Vous m'honorez... et je maintiens que si nous en sommes arrivés là, c'est entièrement votre faute, fit il, tentant en vain de garder son sérieux, mais c'était impossible compte tenu des circonstances.
C'était le genre de moment gênant dont il se délectait lorsque d'autres étaient à sa place, mais maintenant qu'il avait la leur, il n'en avait cure. Pas question de faire d'un baiser une formalité, pas plus qu'il ne songeait à chastement effleurer ses lèvres. Le fiancé avait d'autres projets plus intéressants et le démontra en embrassant la belle à pleine bouche, faisant durer le baiser quelques secondes avant de se décider à le rompre.
Ses enfants étaient présents, mais ils n'avaient plus dix ans et s'il ne connaissait pas encore le fils aîné, il y remédierait. La vicomtesse encore calée dans ses bras, le colosse héla un serviteur pour qu'ils les servent en rafraîchissements. Maintenant il pouvait boire! Les deux fiancés trinquèrent, puis vidèrent leur choppe de concert!
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