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[RP]Chez la Comtesse Vivi (vi Foreveur)

Athus
Athus se hâta de faire exécuter les ordres et vivres et montures furent rapidement préparés, par un Arthur les joues écarlates.

Tu nous ferais pas de la fièvre dès fois, gamin? A moins que tu aies quelque chose à dire.

Devant les signes de dénégation du rouquin, il lui donna ses ordres.

Amène les chevaux préparés à Sa Grandeur, le temps de donner quelques ordres pour gérer en mon absence et j'arrive.


Et le jeune gamin de s’exécuter et de se retrouver, amenant chevaux et vivres, tout rouge et tout intimidé devant un colosse impérieux.

Le capitaine lui, transmis ses recommandations pour garder le château et dans le cas où la Comtesse réapparaîtrait. Ce qui serait sans doute la meilleure des choses. Il rejoignit ensuite rapidement le Comte et Balthasar, prêt à partir en chasse.
Tisanos
La terre des Flandres ne valait rien pour le bel ibère. L'armée du comté était en marche dans les campagnes, à cause de la stupidité de brigands assez gland pour se faire repérer en détroussant les voyageurs. Il avait du se planquer avec ses deux compères dans une demeure abandonnée, et attendre que le calme revienne.

Il rentrait tranquillement d'une des villes flamandes - elles se ressemblaient toutes pour lui, pleines d'ivrognes, de prétentieux, d'anoblis congénitals, bref, des gars du nord dans toute leur splendeur. Et les filles étaient tartes. Le caractère ombrageux des andalouses lui manquait.

Dans le froid, il chevauchait discrètement, dans cette nuit sans étoile que seule la lune parvenait à éclairer de temps à autre. Il avait heureusement une lampe accrochée sur son cheval, afin de se repérer dans cette campagne où chaque arbre ressemblait à son voisin.

Il s'arrêta soudainement. Il avait entendu un bruit, un souffle de cheval peu lointain, ainsi que le bruit d'un piétinement. Une voix, féminine à coup sûr, se fit entendre. Son sang chaud ne fit qu'un tour, et son âme de brigand refit surface. Une idiote s'est perdue dans la nuit ? Serait-ce ma chance ? se dit il en lui même. Il mit pied à terre et s'approcha doucement, afin de se faire une idée de la chose. Et ce qu'il vit lui fit regretter ses pensées sur les flamandes. Une blonde à cheval. Et quelle blonde ! Il allait pouvoir user de son charme ibère afin de l'emmener avec lui ! Les autres seraient content, l'allure du cheval et de la pouliche qui le montait laissait entrevoir une belle rançon...


Olà, Doña ! fit-il en s'avançant vers elle à pied, conduisant son cheval par la bride. Qué faites vous dans este fourêt, vous estes perdou ? Yo me .. jé mé prénomme Don Tisanos De La Verveina, pour vous servir. Pouis-je vous vénir en aide ?

Et de faire un mouvement de chapeau, pour saluer la blonde noctambule.
Rosa
Elle commençait à désespérer arriver à sa destination ne sachant pas quelle direction prendre. Où était l'est? Si de jour elle était habituée à faire la route de la Motte à Tournai, de nuit c'était une autre histoire et elle se rendait un peu plus à l'ouest et au sud de Tournai. Une voix la tira de ses pensées qui s'assombrissaient de seconde en seconde. La voix était chaleureuse et chantante.

Rosa sourit et vit un homme du sud, plutôt beau garçon, marchant à côté de son cheval. Il semblait avoir de l'allure ou tout du moins de bonnes manières. Elle ne savait trop s'il était brigand ou pas, quoiqu'il en soit mieux ne valait pas donner son identité, sait-on jamais.


Oui, peut-être pourriez-vous m'aider, je chercher à me rendre à l'est, dans quelle direction est-ce? Je crains fort ne plus savoir où je suis.

Elle ne voulait pas trop montrer qu'elle n'avait guère le choix que de s'en remettre à lui, mais elle ne pouvait guère faire autrement.
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Archidiacre de Malines
Princesse impériale
Comtesse de la Motte-au-Bois
Vicomtesse de Lannoy et de Poperinge
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Tisanos
Le bel ibérique sourit à la belle blonde. Elle était effectivement perdue, il l'avait senti dès le début. Un bon point pour lui cela.

Vers l'est ? Vous vous rendez vers Tourenai alors ? La route est encore longue, ça fait environ trois houres qué jé souis parti dé cette village. Et j'ai ou oune pétit souci con dos brigandes, qué jé pou éviter.

Il reprit son souffle, puis s'approcha de la dame en allumant sa lampe afin qu'elle puisse le voir et lui confier sa destinée.

Doña dont jé né counais pas le nom, jé vous invite à mé suivre juste pour cette nuit. J'ai élou domicile en una casa, on y sera à l'abri et on pourra manger chaud. C'est dans un maison un peu au sud d'ici, dont je ne me rappelles plus le nom du propriétaire qui m'a reçu. C'est les domaines des Santès.

Il mit la main sur le licol du cheval de la Dame, et donna à l'animal une direction.

Jé né vous laisse pas lé choix, mon honneur m'interdit de laisser seule et abandonnée dans la nouit une aussi belle femme qué vous. Vous ne le regretterez pas.

Elle ne pouvait voir que son dos tandis qu'il dirigeait les chevaux. Elle ne vit pas son sourire intéressé qui brillait dans le noir de la nuit flamande.
Rosa
Rosa hocha la tête, si elle avait eu des soucis avec des brigands c'était que peut-être il n'en était pas un. Il éclaira son visage et lui trouva un regard assez franc et puis comme on l'avait déjà dit elle n'avait guère le choix. Elle hésita à suivre sa proposition mais le nom du domaine de Santes la rassura quelque peu, fief de son amie Keewy la Fruitée.

L'homme semblait soucieux de son bien-être, elle le laissa donc guider sa monture.


Oui je vais dans la direction de Tournai, un peu avant. Soit, mais pour cette nuit seulement alors, je m'appelle Rosa... Rosalie.

Pas question de sortir qu'elle était la Comtesse des Flandres, on aurait pu soit lui rétorquer qu'il était la reyne des anglois et puis quelqu'un aurait pu avoir la malencontreuse idée de demander une rançon. C'est que sa vie valait cher ces dernier temps.

Se retrouver ainsi seule avec un inconnu n'avait rien de rassurant mais elle dit qu'au pire elle avait une dague dans sa besace ou bien elle pouvait toujours le menacer du froid de l'Enfer Lunaire pour oser porter la main sur une Archidiacre.

En tout cas elle se dirigeait à priori vers un endroit chaud c'était tout ce qui lui importait. Le lendemain elle retrouverait bien son chemin...

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Tisanos


La blonde le suivait calmement. Il ne lui avait pas laissé le choix, mais elle aurait pu facilement s'enfuir auparavant. Elle était jolie, et bien apprêtée malgré sa volonté de le cacher. Peu de personnes pouvaient se payer un cheval aussi beau que celui là, foi de Tisanos. Cette Rosa Rosalie était surement une richarde, il fallait qu'il en sache plus avant d'arriver à la maison qu'ils occupaient.

Doña Rosa Rosita, je suis un noble espagnol, jé viens dé Valladolid, una ciudad de la provincia dé Castilla. Jé sens en vous la noblesse dou coeur. Vous seriez pas noble comme moi, Doña Rosa Rosita ?

Le chemin à travers la forêt qu'il avait emprunté était peu visible, mais il avait réussi à retrouver la maison où ils bivouaquaient depuis plusieurs jours. Une lueur éclairait les fenêtres de l'intérieur.

Nous voilà arrivé. Il attacha les deux chevaux à un arbre, puis lui tendit la main. Je vous aide à descendre, Doña Rosa Rosita.

La jeune femme lui prit la main et le rejoignit.

Allons à l'intérieur Doña. Allons nous réfugier au chaud.

Et d'entrainer la blonde à l'intérieur, et de fermer la porte derrière elle... à clé.

Bienvenue chez nous. Mes compagnons et moi même sommes ravis de vous recevoir...
Manuel_o_portugues


Le second aimait se faire appeler O bandido em pêlos*.
Cà jetait plus que "Manouell O portugues**".
Déjà qu'il n'était ni bien grand, ni bien beau, ni bien fort, ni bien malin, un nom qui claque c'était le minimum vital pour se faire respecter un brin.
Avant de se reconvertir dans le petit banditisme de grands chemins, il avait été berger, là-bas, au Portugal. Et même plutôt heureux s'il s'en souvient. Quelques déboires avec l'alcool, suivi de quelques déboires financiers, la raclée de l'amant de sa femme volage et le voilà sur les routes, totalement dépouillé.
Il comprit assez vite que la bourse des inconscients qui vaquaient seuls sur la route çà permettait de manger relativement bien. Et puis il s'était fait des potes. Tisanos avait été le premier.

Il attendait dans la maison désaffectée que ce dernier revienne avec de quoi bouffer. Lui avait fait un bon feu et comptait à présent les mille et une tresse de poils qu'il gardait dans une boîte en bois. Sa précieuse.

Oui, O Bandido me pêlos était un fétichiste des poils et nul doute que de part son ancien métier, il avait la main pour tondre. Quand son compère entra avec la blonde, il en resta bouché bée d'extase.


Oh Tisanos ! Quélle surprise ! Y'é pour moua, pour qué jé la tonte ?! Tou es lé meilleur ami qué lé Très-Haut y'i la mis chour lé Royaume ! Ah Tisanos ! A la vie à la mouerté !

Et il se leva pour toucher du bout des doigts cette chevelure soyeuse et lumineuse qui ferait bientôt partie de sa collection.
Il ne pensa même pas, tout excité qu'il était, à saluer la dame, ni même à regarder une autre partie d'elle.


* Le bandit aux poils
** Manuel le portugais
Rosa
Chemin faisant l'hidalgo tentait de faire plus ample connaissance avec la Blondissime, tentant de la mettre en confiance. Un noble espagnol? Tiens donc? Difficile de savoir si on histoire était vraie ou pas. Noble, elle? Du tout, seulement probablement la seule trivicomtesse du Royaume et au-delà, Comtesse des Flandres. Voyons, que rétorquer?

Je suis une dame, une simple dame, j'étais partie rejoindre des amis. Rosa mentait mal, très mal, comme lui répétait toujours son... époux. Qui serait assez fou pour aller visiter des amis en pleine nuit? Mais c'est la seule chose qu'elle trouva à dire.

Il arrivèrent dans une petite maisonnette. Au moins un peu de chaleur, ce serait déjà ça. Il l'aida à descendre, ce qui n'était guère aisé au vu de ses bras encore très douloureux.

Une fois dedans... misère! Deux autres hommes étaient présents dont un qui s'approcha immédiatement de sa blonde chevelure. Avait-elle bien compris? Il voulait la tondre? Ses yeux s'agrandirent sous l'effet de la peur, sans compter la clé qu'elle entendit tourner dans la porte derrière elle.

Coincée. Dans le pétrin.
A ce moment là elle regrettait amèrement être partie ainsi de manière inconsidérée.

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Archidiacre de Malines
Princesse impériale
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Kheldar
Trois heures qu'ils chevauchaient. Eddard ne faisait même plus attention à ses deux compagnons de routes. Cela faisait à présent plus que de cinq heures que Rosa avait disparue, en sommes elle pouvait très bien avoir quitté le Comté à l'heure qu'il était. L'angoisse qui lui étreignait le coeur était son seul compagnon de route, et les autres ne pouvaient qu'épuiser leurs montures afin d'essayer de le suivre.

Lorsqu'il fut évident que la bête qui portait le colosse n'avancerait plus, celui ci ordonna la première halte. Celle ci lui serait peut être salvatrice car il avait bon nombre d'émotions contradictoires à évacuer.


Toute cette colère... murmura t'il en s'éloignant seul dans les fourrés après avoir attaché sa monture.

Les poings étaient serrés à s'en péter les jointures. Il continuait à avancer, sans se soucier de son fils par alliance ou du capitaine de la garde. Il ne pouvait rester immobile, c'était un supplice. L'ancien mercenaire tira son épée hors de son fourreau, mais même le frisson de bien être qui le parcourrait habituellement n'apaisa pas son agitation. Il lui fallait tuer quelqu'un, une pulsion qui ne l'animait que lorsqu'il perdait le contrôle de ses émotions, et de son efficacité.
Il faisait fausse route c'était certain, il n'y avait aucune trace de son passage, aucun semblant de rumeur qui pouvait l'aider à orienter ses recherches à l'Ouest.


Rengainant son arme d'un geste rageur, le colosse retourna vers ses compagnons.

On fait fausse route... Rosa n'est pas ce que j'appellerais une pisteuse de génie ou un mercenaire futé. En tout cas pas au point d'arriver à ne laisser aucune piste.

L'ancien mercenaire soupira, le cœur battant la chamade de sentir le temps lui filer ainsi entre les doigts.

On repart vers Tournai. Nous avons déjà trop perdu de temps et nous allons perdre trois heures à revenir sur nos pas.
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Balthasar.
Ils avançaient sans relâche, sans un mot les trois hommes chevauchaient et scrutaient les alentours. Difficile de voir quoi que ce soit dans la pénombre. Mais rien ne semblait dévoiler un passage récent. Et s'ils ne parlaient pas pour autant ça ruminait fort dans la tête de Balthasar.

Les rumeurs seraient-elles donc fondées pour avoir poussé ainsi sa Mère à fuir ainsi? Il ne voyait aucune autre raison. La Blondissime était du genre à garder son sang-froid, pas à prendre des décisions inconsidérées. Et leur chevauchée de ce soir prouvait à quel point l'entreprise était pure folie.

Balthasar était fou d'inquiétude, heureusement, Eddard semblait aussi soucieux et tendu que lui, voire même plus. Pire qu'une corde à violon. Au moins il semblait toujours tenir à Mère, c'était déjà ça.

Ils firent une pause bienvenue, les chevaux étaient fourbus et eux aussi. Eddard s'était éloigné un moment, pour évacuer sa colère sans doute. Athus et Balthasar se regardèrent sans un mot. Ils n'en avaient pas besoin.

Le jeune homme émit un avis qui valait ce qu'il valait.


Et si elle avait voulu se réfugier à Tressin? Cira n'y est pas mais ce serait dans l'ordre du possible.
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--Lebrigand
[Dans la maisonnette]

Le troisième larron était assis, les pieds sur la table. Il n'avait pas l'accent chantant de ses compères. Il avait fait leur connaissance après un de ses innombrables larcins, ils l'avaient sorti d'un mauvais pas et depuis ils brigandaient ensemble. Ce n'était guère la grande vie, depuis que l'armée farfouillait beaucoup trop dans les campagnes environnantes à leur gré.

Il était impatient de manger lorsque Tisano débarqua avec une invitée. Et laquelle! Elle n'avait pas l'air d'une ribaude ramassée dans la rue, loin de là. Que foutait-elle ici? Il se leva aussitôt.


Pas touche Manuel, c'est une dame voyons!

Et le sourire en coin de se présenter à la blonde.

Ma dâaaaaaame, Flynn pour vous servir.

Enfin la servir, il espérait bien se servir au passage aussi... il jeta un regard en coin à Tisano pour voir à quoi il pensait.
Kheldar
Tressin? Il n'y avait jamais mit les pieds, mais faute d'avoir une piste à suivre, il fallait bien définir une destination plutôt que d'y aller à l'aveuglette. Ce serait donc Tressin, le fief de sa fille par alliance, Cira.

Soit, va pour Tressin. On te suit Balthasar. Mettons les chevaux au trot, ils n'ont pas encore récupéré.

Eddard était pressé mais il ne comptait pas crever sa monture sous lui, et cela même s'il y avait toujours la quatrième monture qu'ils avaient emmené avec eux et que le capitaine de la garde avait relié à son cheval

Durant la chevauchée, le colosse s'agitait sur sa selle, trouvant le temps bien trop long. Son supplice fut évident pour ses deux compagnons qui firent prendre à leur monture un rythme plus soutenu. Six heures... six heures que sa femme était introuvable. Elle pouvait être en sécurité chez une amie, dans un fossé à quarante lieu d'ici, ou entre les mains sales et vicieuses de brigands. Rien que d''y songer lui fit couler des sueurs froides.

Où êtes vous...

Mais le vent ne lui répondit pas, ou alors Eddard ne comprit pas la réponse, car il ne parlait pas le langage du vent. Sept heures. La nuit était tombée, mais il était hors de question qu'il ferme un œil tant que son épouse resterait introuvable. Il se prit à songer à la source de tout ses maux. Une femme dont il n'avait pas réussi à se détacher lors de son séjour ici. Une femme qu'il détestait et qu'il était certain de ne plus approcher à présent, compte tenu des derniers événements. Et pourtant, c'était bel et bien lui le fautif.

Le colosse secoua la tête pour en chasser ses pensées, et se concentra sur la route. Ses blessures le faisaient souffrir, car il ne leur avait pas laissé le temps de guérir et le rythme qu'il leur imposait risquait d'aggraver son état. Son visage était méconnaissable, les yeux rougis, la barbe broussailleuse, les traits tirés et le teint pâle. Sa vigueur semblait l'avoir quitté.
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Athus
Sa Grandeur avait décidé de suivre la proposition de Balthasar, cela avait un sens logique qu'elle puisse se réfugier là-bas même si personne ne pouvait avoir de certitude.

Le jeune homme prit la tête de la petite troupe, Athus veillait sur leurs arrières. L'oeil aux aguets, le Capitaine jetait aussi des regards réguliers sur le Colosse qui manifestement n'était guère en état de continuer mais il ne dit rien, il ne pouvait rien y faire de toute manière. Au mieux pouvait-il changer ses bandages. Il jura intérieurement.

Pour le bien de tous il fallait retrouver la Comtesse au plus vite, pour elle, et pour son époux.

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Muzo
Un grand sourire s'affichait sur le visage de Tisanos. Ses deux compères avaient adopté, à leur manière, l'élégante dame qu'il avait ramené comme amusement du soir. Le fondu de la tonte avait directement vu son intérêt dans la chevelure blonde, tandis que l'autre Flint tentait déjà de lui faire la cour. Cela leur avait souvent joué des tours dans les autres provinces, ces deux là ne savaient pas séparer affaires et plaisirs personnel. Le Manuel avait failli raser gratis tout le DR, tandis que Flint avait une descendance caché dans chaque taverne de France et de Navarre. Il allait devoir les surveiller ces deux là.

Manuel... pas encore.... laisse là reprendre ses esprits avant dé la prendre pour un mouton.
Asseyez vous, Doña Rosa. C'est pas tout les jours qué nous avons une noble parmi nous.


Il se campa devant elle.

N'est ce pas, votre Grandeur ? Vous n'êtes peut être pas una comtessa, mais vos manières et votre cheval prouvent votre rang.

Les gars, fini les vaches maigres ! J'crois qu'on a touché lé gros lot. Attachez là pendant que je planque son canasson.
Rosa
Une lueur d'affolement brilla dans son regard, malgré les manières pas trop brutes des brigands, hormis le fondu de la toison. Lui couper sa chevelure lui serait d'une disgrâce profonde. On l'avait appelée "Votre Grandeur", pourvu qu'ils ne découvrent pas son identité quoiqu'ils se doutaient fortement de son lignage.

Alors que Tisanos s'occupait des montures, elle s'adressa à Flynn. Peut-être aurait-il pitié, après tout. Ca ne mangeait pas de pain d'essayer.


Ne m'attachez pas je vous en prie, voyez, je suis grandement blessée au bras gauche et à l'épaule droite, d'un combat, ils me font fortement souffrir, je promets de rester sagement assise.

De un, il lui fallait se reposer un peu, avec toutes ces émotions, cette chevauchée, elle commençait à pâlir, elle avait bien trop donné ces temps, elle devait rester assis un peu, et puis bon sa parole était ce qu'elle valait, quand sa chevelure était en jeu. Elle aurait dit n'importe quoi pour pouvoir la conserver intacte.

A cet instant précis, elle aurait tout donné pour revoir... Nooon! Siiii! Son époux. Elle soupira, ce n'était vraiment pas ce qui était prévu. Elle secoua sa tête, elle était grande elle s'en sortirait seule. Il fallait absolument qu'elle garde la tête froide pour sortir de là. Mais seule et blessée, épuisée, contre trois hommes en pleine forme ce n'était pas gagné. Seul moyen possible, jouer de ses charmes comme elle savait si bien le faire. Non pas de cette manière là, bande de vicieux, mais elle maîtrisait à la perfection les battements de cils et les yeux de biche.

Ses talents l'avaient déjà aidée à de nombreuses reprises. Il fallait absolument que cela marche encore cette fois.

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Archidiacre de Malines
Princesse impériale
Comtesse de la Motte-au-Bois
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