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[RP]Chez la Comtesse Vivi (vi Foreveur)

--Lebrigand
Une demande de rançon donc, c'est ce à quoi pensait son compère. Flynn étira son sourire. Excellente idée, la dame vaudrait son pesant d'or pour sûr. Mais il n'avait pas soif que d'or uniquement et avec un peu de chance elle ne serait pas trop farouche. Mais pour cela il fallait l'amadouer un peu.

Il dévisagea la blonde qui lui suppliait de ne pas l'attacher. Il la considéra un instant avant de se décider. La dame était belle mais pas en forme visiblement. Qui sait si cette petite faveur ne lui vaudrait pas de plus grandes encore un peu plus tard. Il esquissa un sourire en coin.


Soit, mais comptez sur moi pour ne pas vous quitter un seul instant belle dame.

Et de s'asseoir sur un tabouret juste à côté de celui sur lequel elle s'était assise. Et de la regarder de cet air qu'il pensait séducteur.
Rosa
Tisano de la Verveina, le bellâtre espagnol semblait intelligent, il avait réussi à accueillir une certaine attention de la Blondissime, Rosa estima qu'il devait être le plus malin des trois. Et plutôt joli garçon, ce détail l'avait, avons-le, bien servi. Il n'était encore pas rentré.

Rosa tenta de réfléchir rapidement.Il fallait absolument profiter de son absence. Peut-être que si elle se servait de l'autre qui lui collait au train espérant...elle devinait fort bien quoi. Au moins avait-il accédé à sa requête de ne pas l'attacher, en le travaillant au corps peut-être arriverait-elle à tenter de fuir.

Elle surveilla de près le portugais tondeur qui la regardait une lueur inquiétante dans ses yeux et répondit à celui qui s'était assis à côté d'elle en susurrant.


Mais j'y compte bien. Vous me paraissez fort gentilhomme. Et fort avenant...

Elle lui chuchota encore plus doucement. Peut-être pourrions-nous être un peu seuls... j'ai.. très froid.

Et de lui lancer une oeillade bien sentie, se mordant la lèvre d'un air sensuel. Le benêt sourit encore plus bêtement. "Christos, pardonnez-moi!".
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Archidiacre de Malines
Princesse impériale
Comtesse de la Motte-au-Bois
Vicomtesse de Lannoy et de Poperinge
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--Lebrigand
Bon sang! Nowel! C'était la Nowel! Dans ses rêves les plus fous il n'avait pas imaginé avoir aussi bien. Une dame en plus, ça changeait agréablement de celles qu'il côtoyait habituellement. Et qu'une femme ainsi semble le désirer faisait gonfler son égo à un tel point qu'il ne se sentait plus.

Il avait hâte pour le coup de goûter à la blancheur de son cou, à son parfum dispendieux, de pouvoir la toucher, la... bon sang! Pour sûr qu'il allait la réchauffer! Et comment!

Il fit un grand sourire, hochant la tête, lui faisant comprendre qu'il n'allait pas manquer une telle occasion. Ne restait plus qu'à trouver le moment propice et il allait vivre le plus beau moment de sa vie.
Manuel_o_portugues
N'en pouvant plus d'attendre Tisanos et son feu vert pour la tonte, O bandido em pêlos faisait les cent pas jetant un air mauvais sur son compère qui draguait effrontément la dame sous la chevelure qu'il convoitait tant. Et elle lui demandait maintenant de la ... !!!!! Il voyait bien le truc venir. Flynn allait le foutre à la porte et profiter du cadeau. Ah çà non ! Il n'aurait pas sa part avant lui ! Poursuivant son incessante marche autour de la pièce, il n'attendit pas que ce dernier lui demande de sortir. Il passa derrière Rosa et lui arracha deux-trois cheveux à la volée pour ensuite les renifler avec un plaisir extatique.

Youne dame chan ches chovos c'est bien toujours oune dame non ?
Chi tou la vo, lèche moi d'abord prendre ma part ! Yé réviendrai plou tard pour la toison.
--Lebrigand
Allons bon, ils étaient deux maintenant à tourner autour d'elle, la Blonde cria quand le portugais lui chipa quelque cheveux. Des larmes perlèrent sur le coin de ses yeux. Il se mit entre eux, les mains sur les hanches et répliqua.

Oui mais non, regarde elle va pleurer, après elle va être toute moche et toute rouge, sa peau sera toute froissée et puis elle ne voudra plus. Tu me la laisse d'abord et elle sera ensuite toute à toi, c'est promis. Et douce comme un agneau.

Lui sourit en coin, fallait pas qu'on lui pique un si beau coup non plus.

Tu nous laisse un ptit moment? La dame et moi on doit causer...

Il espérait vraiment que ses arguments avaient fait mouche.
Manuel_o_portugues
Manuel, gardant toujours précieusement les trois cheveux dorés dans sa main, donna un coup de pied au sol après l'argumentation de Flynn qui se tenait, il est vrai... douce comme un agneau... Il adorait tondre les agneaux.

Ché toujour lé même choche ! Yé chui la troijième roue dé carosse ichi ! Yé vous lèche. Mais ti a intérêt à pas la décoiffer ! Et tou mets pas dé troucs glouants dégoutants dédans ! Y'aime pas quand cha colle ! Y'espère qué tou m'a bien compris Flynn !

Et sur ce, il prit d'un geste vif son couteau pour aller l'affûter sur une souche dehors en humant de temps en temps son amuse-gueule. L'attente ne ferait qu'amplifier son futur plaisir.
Rosa
Elle avait l'impression d'être un morceau de viande au milieu d'une meute de chiens affamés, une chope de bière au milieu d'une taverne vidée de ses fûts, un Champi au milieu d'une bande d'artésiens, bref, à continuer elle s'en sortirait humiliée d'une part, et défigurée de l'autre. Le moment était plus que critique. Enlevée par une tisane, menacée d'attentat à sa Blondeur, ses pires hantises réunies en un seul événement.

"Ma fille, faudra pas que tu loupe ton coup! Sinon c'en est fait de toi, de ton honneur et de ton panache!" La partie était serrée, il allait falloir la jouer fine. Elle regarda rapidement autour d'elle, vit une poêle qui ferait bien l'affaire. Souriante elle s'approcha d'un Flynn déjà tout chose d'imaginer toutes les choses qu'il lui ferait. Elle effleura son visage, comme pour l'embrasser...


A nous deux..enfin seuls Murmura-t-elle sensuellement, tendant les bras comme pour l'étreindre, et ses doigts se refermèrent sur la poêle qu'elle saisit le plus fort possible, recula d'un pas et décocha une torgnole à la Keewy à lui en décrocher la mâchoire. Il poussa un cri en s'effondrant. Elle-même cria, sous l'effet de la douleur provoqué par la force qu'elle avait dû donner de ses bras blessés.

Sale type! Lâcha-t-elle. Avant de craindre que le cri n'ait alerté ses compagnons. Oubliant son manteau de fourrure dans la masure, elle ouvrit doucement la petite porte à l'arrière de la masure, espérant que Tisanos ne se trouve pas dans le coin. Il lui fallait fuir, au plus vite. Si possible trouver Ourasi pour mettre de la distance entre elle et eux.

Rosa se fondit, le coeur battant, entre les premiers arbres à proximité, à l'écoute du moindre craquement pouvant signaler la présence de l'un ou de l'autre des bandits. L'absence de Tisanos l'inquiétait au plus haut point. Où était-il?

Elle trouva Ourasi qu'elle détacha rapidement.


Chuuut mon beau, c'est moi, tout doux. Faut qu'on file d'ici. Emmène-moi je t'en prie.

Elle le monta au mieux et fila, les larmes coulant sur ses joues. "Mon Dieu, je vous en prie, sortez-moi de ce pétrin!
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Archidiacre de Malines
Princesse impériale
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Manuel_o_portugues
Fffffft. Ffffft. Ffffft. Faisait la lame du couteau sur la pierre.
Manuel souriait aux anges en pensant à la soirée qui s'annonçait. Dans son pays, il n'y avait que des brunes et des noires. Dans le sud de la France, elles étaient souvent plus foncées aussi. Un jour, du côté de Limoges, il avait eu une rousse avec de grandes boucles. C'était pour le moment son plus beau trophée. Il pensait qu'ils avaient vraiment bien fait de monter dans ce petit comté du nord. Elles étaient souvent blondes. Et des blondes, il n'en avait pas encore.
Un jour, quand ils auraient fait un bon coup -peut-être même était-ce celui-ci- il cesserait de parcourir le monde et s'installerait pépère dans une jolie chaumière. Il prendrait quelques moutons mais surtout, sur le mur de sa chambre, il dessinerait une grande carte sur laquelle il clouerait toutes ces belles chevelures d'après l'endroit où il les avait obtenues. Il en était là de ses pensées quand il entendit le cri de son ami suivi du cri de sa partenaire.


Ayé ! Déjà fini ! Lé Flynn il a pas perdou dé temps ! Y devait l'avoir lé couilles gonflées yusqu'au prépouce.

Il se leva alors et se dirigea vers la porte, couteau en main. C'était à son tour. Il toqua.

Flynn ! Allez chor mainténant. Ché mon tour !

Il enfonça les trois cheveux dans sa poche et attendit que celui-ci réponde, en vain. Après quelques minutes, trop impatient, il ouvrit la porte et vit son compère à demi-allongé sur le sol en se massant la tête. La panique s'empara alors de lui. Il le prit au collet et le secoua à tout-va.

Où qu'elle est ?! Où qué tou la mise !!!! Où qué tou la mise ?!!!
--Lebrigand
Soulagé, Manuel les laissa enfin seuls, il se tourna vers la blonde, la bouche en coeur pensant le moment de ses rêves enfin arrivé. Il allait pouvoir, enfin la tenir dans ses bras et lui faire... oh misère, un tas de choses. D''ailleurs elle s'avançait vers lui, l'oeil coquin, lui murmurant des choses à l'oreille. Il était déjà au paradis des tombeurs invétérés. Si elle lui avait tapé dans l'oeil, elle ne manqua pas de lui taper dans la tronche d'une lourde poêle en fonte.

S'effondrant dans un cri, il mit un moment à se réveiller un peu, pour s'entendre beugler et se faire secouer comme un prunier par Manuel.


Bah.. heu.. chais pas. Elle m'a cogné fort c'est tout c'que je sais. Oh peste!

Son crâne sonnait comme après un soir de grande picole. Bon sang qu'il était sonné!

Pis d'abord il est où l'autre là, Tisanos.

Tisanos! Tisanos! La Blonde! Tu l'as vue?

Puis jeta un regard noir sur Manuel. Et toi, tu l'as pas chopée? Quess tu foutais pendant que je me suis mangé une poêle, hein!
Tisanos
Le bel ibère avait eu du mal à attacher le canasson de la blonde, cette vieille carne lui avait filé un coup de tête sur la sienne et l'avait un moment étourdi.

Mais rapidement, son sens des affaires avait repris le dessus. Avisant la belle selle ouvragé, il avait fait un échange avec la sienne, nettement plus usée.


Ah la belle selle ! dit il en regardant son cheval. Je vais aller l'essayer, je pense que les deux idiots arriveront à s'occuper de la blonde.

Un instant, il eut un doute, mais, caressant le cuir de son véhicule, il ne put résister à l'appel du grand large. Il monta sa monture, et se lança au galop faire un petit tour à la belle étoile. Le vent dans ses cheveux, il galopa quelques minutes vers la colline derrière la maison, avant de s'arrêter. Il surplombait la plaine et la forêt.

C'est ainsi qu'il vit plus qu'il n'entendit la fuite de Rosa.

P... de mier... ma recette du jour qui tente de s'enfuir ! Pourvu que les autres se lancent à sa poursuite aussi !

Et de lancer sa monture à la poursuite de celle de Rosa.
Athus
Ils chevauchaient depuis un bon moment maintenant, la lassitude se faisait sentir. Ils se trouvaient en bordure d'une forêt lorsque le cheval d'Athus fit un arrêt, les naseaux fumants et humant quelque chose. La troupe s'arrêta alors et le Capitaine entendit des voix non loin, provenant de ladite forêt.

Il se passe quelque chose là bas, allons-y!


De nuit, la forêt était usuellement calme outre les bruits habituels mais ceux-là semblaient décidément humains. Il se précipita, les deux autres à la suite à la rencontre de ces mystérieuses voix. Il fallait absolument en avoir le coeur net. Ils ne tardèrent pas à tomber sur deux personnages qui poussaient des gueulantes se rejetant mutuellement la faute, sur la perte de quelque chose apparemment. Interloqué, Athus regarda ses compagnons de route se demandant si ces deux là avaient un grain ou s'ils avaient débarqué chez les fous...
Kheldar
Les minutes étaient des heures et c'était un véritable calvaire pour le Comte qui passait son temps à se retourner sur sa selle, se demandant constamment s'ils ne partaient pas dans la direction opposée à celle prise par Rosa. Il avait besoin de quelque chose, un indice, un signe, un objectif, tout ce qui pouvait le faire regarder tout droit plutôt qu'en arrière, se concentrer plutôt que s'agiter.

Ce fut Athus, le capitaine de la garde de la vivivi qui lui permit d'oublier momentanément son angoisse. Eperonnant sa monture pour la pousser au galop, il suivit Athus jusqu'à l'endroit où deux hommes peu discrets, avec le mot "bandit" affiché en grand sur leur front, se gueulait dessus. Lorsqu'ils s'aperçurent de la présence des trois hommes, les mains de tout les protagonistes, sauf Eddard, se posèrent sur leurs armes.

Les muscles du guerrier, blessés, épuisés, et tendus à l'extrême pendant tout le trajet, s'étaient enfin relâchés lorsqu'il avança sa monture jusque devant les deux brigands, braquant sur eux son éternel regard gris acier. Il avait beau avoir le bras en écharpe et semblait aussi pâle qu'un linge, il avait l'avantage d'être toujours prit au sérieux. Au premier coup d'oeil.


L'ancien mercenaire mit pied à terre, à quelques pas des deux bandits, aussitôt imité par un Balathasar et un Athus sur leurs gardes. Eddard huma l'air, mais même si celui ci lui paraissait agréable à l'odorat, il n'y reconnaissait pas encore la marque de fabrique de son épouse. Peut être que la piètre bâtisse située derrière les deux hommes sauraient se montrer plus généreuse en indices, mais pour cela il fallait traiter avec les deux bougres.

Un regard suffit pour s'assurer de leur nervosité tout à fait compréhensible. Ils étaient tendus comme les cordes d'un luth et leurs yeux passaient anormalement rapidement d'un visage à l'autre. Eddard les qualifiera d'amateur. L'aguerrit dissimulerait tout ce qu'un homme pouvait lire en pareille circonstance, mais ils étaient tout de même suffisamment rôdés aux chemins pour savoir que prendre la fuite était la pire idée qu'ils pouvaient avoir. Attendre, et voir venir.

Il règne une atmosphère pénible en ces lieux. En tant normal, sans aucunes preuves et surtout sans aucune pitié je vous aurais amputé de votre part d'homme et j'aurais enduit vos veines de plombs fondu. Mais je suis un homme pressé, messires.

Eddard pencha la tête sur le côté en posant la main sur la garde de son épée.

Je cherche une femme, blonde et plutôt élégamment vêtue. Un rudement chouette morceau qui n'aurait pas manqué vous laisser indifférent.

C'était là qu'il fallait être aux aguets, prêt à interpréter la moindre émotion sur le visage des deux compères.
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--Lebrigand
Non mais c'est pas vrai! Déjà on ne pouvait même plus s'engueuler tranquillement entre amis mais en plus sa proie était déjà celle de ceux qui venaient d'arriver. D'ailleurs ils avaient tous des têtes de déterrés, surtout le grand, là. Il plaignait la Blonde qui aurait été bien mieux avec lui dans ses bras. Du moins c'est ce qu'il pensa avant que la douleur du coup de poêle se réveillât à son bon souvenir.

Flynn s'avança les mains sur les hanches, genre "Je l'ai vue d'abord, elle est à moi."


Ouais, la dame et moi on allait passer un très bon moment, une peau douce, je ne vous dis que ça, mais elle m'a filé une torgnole et s'est enfuie par derrière. Elle vous a échappé à vous aussi? Quelle garce! Si jamais je lui remets la main dessus... je lui ferais ce que je m'étais promis de faire et bien plus encore!

Pauvre fou, par ses paroles son sort en était jeté, mais il ne le savait pas encore.
Balthasar.
Aux déclarations du bandit gouailleurs, le jeune homme vit rouge, il descendit à bas de sa monture et saisit l'homme par le col, le plaquant contre un arbre, le menaçant de son épée. Il siffla dans ses dents.

Ainsi tu dis que tu as posé tes mains sur Mère? Tu vas mourir vil brigand! Je vais t'expédier dans l'Enfer Lunaire.

Les yeux de l'homme arrogants peu avant s'étaient élargis sous l'effet de la peur. Il tenta une dernière fois de se défendre.

C'est elle qui m'a demandé de la... réchauffer. Comment refuser? Une femme pareille c'était une opportuni...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Balthasar l'avait embroché d'un coup d'estoc. Une rage aveugle l'avait saisi et n'avait pu en entendre plus avant.

Il regarda l'homme s'effondrer, sa lame rougie du sang du misérable. Ce geste l'avait d'une certaine manière soulagé, et regarda l'autre brigand qui n'en menait pas large non plus.

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Kheldar
Eddard ne fut pas suffisamment rapide pour stopper le bras armé du fils aîné qui embrocha le brigand sous le coup d'une fureur incontrôlable. Eddard quant à lui se ruait à présent sa monture qu'il enfourcha péniblement pour se diriger vers l'arrière de la bâtisse où il suivrait désormais les traces. Balthasar était trop fougueux, mais il comptait sur Athus pour s'occuper du second brigand. Lui, avait autre chose en tête, comme de trouver son épouse. Épouse qui n'était pas sans ressources, puisqu'elle avait pu s'échapper...

Contrairement à Balthasar il n'avait pas bronché lorsque le désormais cadavre avait évoqué ce qu'il avait fait et ce qu'il ferait à sa mère une fois qu'il l'aurait retrouvé. Eddard se promit intérieurement de lui mettre du plomb dans la tête si cette histoire avait un dénouement heureux. Le Sang froid, c'est la survie. Il avait perdu le sien à l'annonce de la disparition de son épouse, et seule la chance lui avait permit de se retrouver dans son sillage. Il se refusait à croire à un coup de pouce du Très Haut, mais quoi que cela soit, il ne comptait pas laisser passer cette occasion.

Une fois derrière la baraque, Eddard, n'eut pas à mettre pied à terre, tant les signes étaient évidents. La terre avait été piétinée récemment et surtout précipitamment. Une jolie piste à suivre pour lui, et pour tout ceux qui pouvaient se lancer à sa recherche, puisqu'il ne savait pas combien de brigand comptait la bande, ou si celle ci se résumait aux deux énergumènes rencontrés.


Le colosse éperonna son destrier, le poussant au maximum de ses capacités. La chevauchée lui coûta cher, car le bandage qui lui entourait le ventre était rougit de sang, signe que la plaie s'était rouverte. Il n'avait pas laissé à son corps le temps de se reposer, car Rosa avait choisir le jour de la finale pour s'enfuir, et le corps du colosse accusait les ravages de quatre jours de combat et d'une longue et pénible chevauchée. Si quoi que ce soit s'était lancé à la poursuite de Rosa, il ne fallait pas qu'ils soient plusieurs.

Le corps en nage, l'ancien mercenaire vacilla plusieurs fois sur sa selle, les yeux peinant à rester ouverts. Le sang lui montait au cerveau, et les bruits alentours étaient assourdit. Il ne fallait pas traîner.
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