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[RP] Visite chez l'Doc : Que je trépasse si je faiblis

Raphale
Raphale reçut la lettre d'Aiguemarine. Parfait, sa commande était prête, mais comment? Allez chez le doc? M'enfin, il allait parfaitement bien.
Il soupira, enfin, Aiguemarine l'avait bien aidé jusque-là pour mieux comprendre la médecine. Il lui devait ça au moins.

Il lui écrivit le mandat et une lettre


Citation:
De Raphale, CAC de Guyenne
à Dame Aiguemarine, médecin.
Salut.


Merci pour votre dévouement. Je transmet le mandat que je vous fait parvenir au bailli. Dès qu'il en aura pris connaissance, vous le recevrez.

Je viendrais également demain à votre rendez-v0us.
Attendez moi aux environs de 18h.

Cordialement
Raphale.


Citation:
Mandat Fait à Bordeaux, le 26 juin de l'an 1462

Entre Raphale, CAC de Guyenne et dame Aiguemarine

Le duché achète 10 essences curatives dites « supercailloux »

contient :
40 écus

pour l’achat de
10 essences curatives « supercailloux

Lors du retour du mandat, au plus tard, le 28 juin de l'an 1462, il devra contenir la somme indiquée
Attention : l'utilisation du mandat à des fins d'enrichissement personnel est strictement interdite et sera poursuivie


_________________
Aiguemarine
[ 26 Juin ....]

Aiguemarine avait bien reçue, à la fois, la confirmation de Raphale, mais aussi le mandat.
Tssss.
Ce qu'elle détestait ça ! D'ailleurs, il faudrait qu'elle lui demande s'il avait rédigé un guide du mandat "pour les nuls'.

Le Médecin espérait qu'il "n'oublierait' pas non plus le Rendez-Vous.
Beaucoup trop de gens porteurs mais non en crise se croient bien portants, & la Brune y voyait là le moyen de lui prouver le contraire.

C'est sur cette dernière pensée qu'Aiguemarine rangea ses correspondances puis, aidée par son fidèle Intendant, remis un semblant d'ordre dans son Dispensaire.
Ce soir, point de recherches, ni de fabrications de potions, ni rien de tout cela.

La Brune pourrait enfin passer la nuit entière auprès de Thael.
Du moins, le croyait'elle !
Malheureusement, les choses ne se déroulent pas forcément toujours comme on le souhaiterait.

[ Courant de la nuit du 26 au 27 Juin - D'une Urgence Médicale ]

Des bruits de pas.
Quelques coups frappés contre l'huis de sa porte.
Puis, plus rien !
Du moins, le temps que l'Italienne émerge & aille ouvrir, il ne restait qu'une Missive glissée sous la porte.



Citation:
Expéditeur : Mxxxxxxxx*
Date d'envoi : 27/06/1462 - 03:16:46
Titre : Malaaad...
Bien le bonso...

Je suis malad...

La doule... irradie tout mon co...

Je ne réuss... plus à mang...

Du maï...?

Mart...


Vu l'heure, étais ce un civil ou bien un soldat ?
Aiguemarine avait bien sa petite idée sur la chose...
A la lueur d'une bougie & entre 2 baillements, elle lui rédigea une courte réponse, l'informant de l'ouverture de son Cabinet un peu plus tard dans la journée, qu'elle souhaitait qu'il puisse venir jusqu'à elle ainsi que les éternels Conseils d'usage.


[ 27 Juin ]

Aujourd'hui, point de ballade, ni de cueillette.
Juste un peu de tri - & ce ne serait pas du luxe - dans ses potions.
& toujours le même constat : trop peu, bien trop peu de brins d'Angélique.

Etais ce la même chose pour son confrère Doc.Marah & Médecin personnel ?
Ou bien pourrait'il la dépanner ?
D'extirper un nouveau vélin, & de rédiger à l'attention du Montalbanais


Citation:
A Vous, mon Estimé Confrère,
De Moi, Aiguemarine,
Docteur Es Médecine désespérée,

Le bon jour vous va bien,

Je passe sur les formules d'usage, mais je sais que vous me pardonnerez.
Les brins d'Angélique se font rares aux alentours de Bordeaux.
Etes vous dans le même cas que moi sur Montauban, ou pouvez vous me dépanner d'une vingtaine de brins ?

Notez que je ne vous demanderai rien s'il n'y avait pas urgence, Cher Confrère.

En vous remerciant par avance de votre réponse, qu'elle soit positive ou négative.

Médicalement vôtre,





Le pli fût expédié rapidement & Aiguemarine s'en retourna à ses derniers préparatifs.



* Nom ig du Perso masqué volontairement par mes soins.

_________________
Aiguemarine
[ 26 Juin - Malade or not Malade ? ]

Ses 3 patients s'étaient présentés*, pas vraiment dans l'ordre qu'elle avait imaginée. Mais soit.
Le CAC ouvrirait donc le "bal des...consultations".





[ Entretien avec Raphale ]

Aiguemarine s'était faite plaisir en rédigeant le diagnostic du CAC.
Ainsi, & sans surprises, celui qui se croyait en pleine forme était bourré de miasmes. Une fois que ce dernier eût repris ses esprits, elle le guida jusqu'à son bureau, puis l'invita à s'asseoir.


"Messer Raphale ? Voici mes conclusions & Le Diagnostic **.
Comme je me l'imaginais, votre organisme est bourré de miasmes.
Alors que fait'on ? On attend gentiment la prochaine crise ou vous comptez enfin vous soigner ?"


Lui laisse quelques instants de réflexion, puis enchaîne en essayant de garder son sérieux.

"D'ailleurs, je me souviens parfaitement de votre tête lorsque j'ai vendue son Essence Curative à Dona Annick.Roche.
Le tarif vous semblait peu onéreux.
De ce fait, vous ne verrez donc aucun inconvénient si j'augmente le tarif juste pour vous, je suppose ?
75 écus pour l'Alexandrine, & 75 écus pour la Glairette.
Mais comme vous m'êtes sympathique, j'arrondis à 160".
Azurs rieurs & sourire amusé...Taquine, la Médecin ? Un peu, oui.

"Ah, & tant que vous êtes là, quand pensez vous me transmettre votre Rapport Médecine pour relecture ?
car je vais être peu disponible d'ici quelques jours."
Sans trahir ses plans à venir, & la petite escapade de quelques jours qu'Aiguemarine compte offrir à Thael, of course.


[ "Il faut sauver le soldat Marty"! ***]

Une légère moue qui s'affiche. Son patient n'a pas pris de consultation poussée, & même en crise, Aiguemarine a quelques doûtes.
Alors, la Brune compulse ses diverses notes.
7 en fièvre & 7 en Troubles digestifs, cela reste léger, très léger, mais ça lui donne tout de même une piste.
Une nouvelle fois, la plume glissa sur le vélin & le diagnostic fût rédigé & remis en main propre au malade.




[ Entretien avec Gianni.Pole ]

Finalement, ce n'était pas plus mal que le rouquin passe en dernier.
Aiguemarine avait tout un tas de questions à poser à Gianni.Pole.
& comme à l'accoutumée, elle le fit entrer en son bureau, l'invita à s'installer confortablement, puis prit la parole.


"Vous êtes en parfaite santé, Messer Gianni.Pole & cela m'intrigue. Lui tend le
Diagnostic rédigé quelques minutes plus tôt .

& de poursuivre, tranquillement : "Plusieurs possibilités : Soit vous êtes passé, par je ne sais quel moyen, à travers les mailles du filet.
Soit, vous avez déjà consulté & été traité par un de mes confrères.
Soit, je ne sais pas.
Je vous écoute, donc."


L'Italienne servit 2 verres d'eau & attendit des réponses de l'intéressé.








* 27/06/1462 16:17 : Vous recevez des patients en consultation aujourd'hui.
27/06/1462 19:19 : Raphale a pris rendez-vous pour une consultation médicale de 18 heures à 20 heures.
27/06/1462 20:02 : Vous avez ausculté Raphale. Vous pouvez voir et rendre votre diagnostic dans votre bureau. Cette consultation vous a rapporté 5,00 écus.
27/06/1462 19:40 : Martyrisky a pris rendez-vous pour une consultation médicale de 20 heures à 22 heures.
27/06/1462 22:02 : Vous avez ausculté Martyrisky. Vous pouvez voir et rendre votre diagnostic dans votre bureau. Cette consultation vous a rapporté 2,00 écus.
27/06/1462 19:50 : Gianni.pole a pris rendez-vous pour une consultation médicale de 22 heures à 24 heures.
28/06/1462 00:02 : Vous avez ausculté Gianni.pole. Vous pouvez voir et rendre votre diagnostic dans votre bureau. Cette consultation vous a rapporté 5,00 écus.
** Petite précision : le diagnostic affiché est celui qui apparaît dans l'IG d'Aiguemarine. Celui que reçoit le Perso "Patient" est légèrement différent car les codes Hildegarde des maladies n'apparaissent pas.
*** Titre inspiré du film "Il faut sauver le soldat Ryan" de Steven Spielberg
NB : Il est bien évident que seuls les Personnages/Joueurs concernés ont connaissance de tout cela.

_________________
Gianni.pole
[Quand on aime, on ne compte plus...]

Mâtines sonnées et un damné pigeon me sort fissa de ma paillasse chaude...
Hééé que passa ?

J'en prends de suite lecture.
L'appel du cabinet de la belle Aqua Regia ne se fait point attendre...
Je suis en parfaite constitution, voir plus. Diantre, on m'aurait menti.
je hausse les épaules. Je suis donc un homme normal, ou presque...
Alors pourquoi la bellissima veut me voir ? Nul soupir, mais quand même quelques craintes usantes. Je sais, il faut faire avec.
Plongeant la tête dans le baquet d'eau fraîche, frusques en portance comme elles viennent et me voilà en route...


[Chez Aiguemarine...]

Cette fois, leçon récitée, et bien apprise, je passe la pancarte du dispensaire et entre sans frapper encelieu.
Je suis déjà de retour. J'en suis ravi...enfin presque ravi...
Je fredonne quelques mots :

Mais tout va bene, monsieur le Marquis, y'a q'u'votre château est en brûlage et qu'votre marquise l'est aussi... Mais tout va bene...

Et de la voir, un ravissement, des jours sans la voir...Ha hier ? ben c'est pareil , ce fût long pour moi...Quoique je l'observe attentivement, va-t-elle se transformer en ailé de mauvaise augure ? je me rassure de suite, nenni pas l'Aqua regia. Quand même pas normal qu'elle me demande de revenir malgré mon excellente santé. Je ne comprends pas tout. J'inspire forte dose et je me lance :
Mon bon jorn dona Médecin, enchanté de vous revoir. Je prends le siège offert et l'écoute, son regard est franc, je ne vais point lui mentir, de toute façon, pourquoi le ferai je ? j'ai des drôles de réflexions parfois.
Dona Médecin, je vous réponds simplement :
A travers les mailles du filet ? c'est à vous de me dire ce qu'il en est.
Consulté et été traité par un de mes confrères : vous êtes la première que je rencontre, je veux dire vous êtes la première que je consulte...
Soit, je ne sais pas ?Euh...Moi non plus...


Puis le silence...Je suis toute franchîse...Mais quand même...
Je reprends, parlant doucement :

Depuis mon retour d'Alexandrie...Je me sens bizarre...Ce n'est point que je me sens faible, bien au contraire, j'ai comme l'impression d'avoir chose en plus.Un court silence puis...Une idée , une habitude, qui se faufile entre mes lèvres sans attendre autre avis et conseil de ma propre personne :
Voulez vous que je vous prête mon corps pour en savoir plus ?
Je m'étonne tous les jours, elle est sortie sans crier garde cette phrase.
Alors, ne rien ajouter...Evidence...C'est déjà assez lourd...de conséquences ?
Je vide le verre offert...Faut que je m'occupe...

_________________
Aiguemarine
[ Entretien avec Gianni.Pole ]

Aiguemarine l'observe tandis qu'elle boit son verre d'eau.
Gianni.Pole semble en faire de même.
Puis, enfin, il se lance & là, les pensées de l'Italienne se mêlent & s'emmêlent...car, finalement, il n'a pas plus de réponse qu'elle.

Ce "cas", la Brune l'a déjà eue...2 fois déjà.
Le premier fût Thael, mais l'énigme fût résolue quelques jours plus tard quand ce dernier, fût happé par l'épidémie de Janvier dernier.
La seconde fois, c'était à son retour de Provence, avec le cas de la Jeune Jehanne...
Cas toujours non résolu puisqu'elles n'ont pu s'entretenir en face à face. & maintenant : Gianni.Pole.

En plein doûtes là...


"Suis je vraiment un bon Médecin ?"
"Pourquoi ne suis-je pas capable de lui expliquer l'inexplicable ?"


Elle acquiesce tout de même aux propos du Rouquin.
Un moment de flottement, un moment de silence.
Il faut à tout prix qu'elle le rompe.
Mais Gianni. Pole s'en charge & d'une manière plus qu' étonnante.


Depuis mon retour d'Alexandrie...Je me sens bizarre...Ce n'est point que je me sens faible, bien au contraire, j'ai comme l'impression d'avoir chose en plus.

Son côté facheuneuuuuuhhhh victim se met en branle & ça se traduit par un :

"Ah, vous avez visité le souk Alexandrin, je suppose ?
& craqué sur une
Tenue Exotique ?
Quelle chance ! J'en rêve, moi aussi"...

Son esprit s'évade, de nouveau, quelques instants, & l'Italienne s'imagine en cette tenue, Version Femme , bien évidemment.
Léger soupir.
Ce n'est malheureusement pas demain la veille qu'elle ira à Alexandrie, mais bon...

Une voix intérieure lui intime de se reprendre & de se reconcentrer sur la Médecine & pas les fanfreluches.

"Hmmm...Je vous prie de m'excuser.
Je me suis quelque peu égarée.
En terme médical, je n'ai pas vue de "chose en plus".
Esquisse d'un bref sourire.

Voulez vous que je vous prête mon corps pour en savoir plus ?

Ahem. Keskiladitlà ?
D'écarquiller les yeux, étonnée.
Il voudrait devenir son cobaye ?
Ah oui, mais nan, hein. C'pas possible.
L'es bien trop jeune pour mourir !
Puis, y'en a 1 qui va faire sacrément la tête si elle le ramène chez eux.
Thael risque de vouloir faire des petits trous partout dans le corps du Rouquin.
Nan, nan. C'est résolument non !

Toussote légèrement pour reprendre contenance & essayer de tourner ça "médicalement"...

"Je préfère attendre que vous mouriez de mort plus...naturelle, hein !
& puis, je suis Médecin. Je suis censée garder les gens en vie, les soigner & non leur ôter la vie, Gianni.Pole."


Puis, de conclure : "Votre cas restera résolument une énigme pour moi.
Mais tant mieux, d'un certain côté. Vous êtes en parfaite santé & c'est le plus important à mes yeux.
Toutefois, si jamais vous ressentiez quelques douleurs dans quelques jours, semaines, mois...revenez me voir.
& puisque j'ai faillie à ma mission, je ne saurai accepter les 5 écus".


De sa dextre, d'ouvrir un tiroir de son bureau, d'extirper une petite bourse en cuir, d'en sortir 5 pièces d'or & les faire glisser vers son patient sacrément bien portant.

Azurs rivés sur lui & une supplique muette...
"Allez Gianni.Pole, faites moi plaisir & prenez les"
_________________
Doc.marah
Réponse ne tarda pas à arriver depuis Montauban.

Citation:
A Vous, aimable et estimée consoeur.

Si cette lettre n'était pas signée de vous, j'aurais pu croire à une plaisanterie. Quand je pense qu'un jour je me suis laissé dire que j'appartenais à la catégorie des faignasses pour avoir terminé mes études sans passer mon temps à me rôtir la pilule sur les bancs universitaires, je me dis que la médecine en Guyenne a encore bien des progrès à faire.

Et pour cause. Chaque jour l'ancien mercenaire que je suis a les bottes dans la merde. Les champs de bataille Artésiens ressemblent au jardin des délices comparés à ce que me coûte en temps et en énergie la cueillette des simples aux alentours de Montauban.
Je cueille peu d'angeliques. Celles que je trouve sur le marché sont inabordables. Comble du comble : Nos propres confrères et consoeurs se font du pognon sur notre dos en revendant eux-même les précieux brins plus de dix écus pièce, sous prétexte qu'ils ne savent pas quoi en faire. Je n'ai pas de nouvelles du CAC concernant la banque médicinale. J'avais pourtant cru comprendre qu'il avait en tête de monter un projet intéressant.
Il serait temps qu'il s'y mette, avant que vous tombiez en panne de Saules Blancs, de thyms, de Partenelles ou de Céleris. Bien que cueillant plus de seize heures par jour avant de tout mettre en potion chaque soir, je vois bien qu'il ne faudrait pas qu'une épidémie de grande envergure nous tombe sur la tronche. Là encore ce ne sont pas les universitaires qui nous sauveront.

Je peux vous céder dix brins d'Angeliques, parce que c'est vous, au même tarif que les 70 pavots que je tiens toujours à votre disposition. Je peux aussi vous les livrer directement en potions, c'est comme vous préférez.

Prenez garde au mal de dos à force de cueillir, hin hin. Je nous vois d'ici finir nos jours la tête écrasée dans une touffe de lavandes.


Gregory Thors.

_________________
Doc.Marah dict « Le boucher Artésien »

« Si je te soigne c'est que tu veux mourir.»
Raphale
après consultation, le sang de raphale ne fit qu'un tour dans ses veines.
Comment? il a le mal au corps?! vite qu'on s'en débarasse.

A peu près sur qu'aiguemarine n'était pas un medecin charlatant, il lui fit confiance.


Bon d'accord et bien soignez moi! j'achète vos essences!
75 écus chacune, hum ça fait 150 écus selon mon boulier, le votre doit être cassé. Je les ai sur moi, envoyez les potions docteurs!


il sourit, c'était quand même pratique les medecins.
_________________
Aiguemarine
[ Entretien avec Raphale - Happy End ? ]

Bon d'accord et bien soignez moi! j'achète vos essences!
75 écus chacune, hum ça fait 150 écus selon mon boulier, le votre doit être cassé. Je les ai sur moi, envoyez les potions docteurs!


Prise à son propre piège la Médecin ? Un peu, oui.

"Je n'ai plus de boulier, depuis le décès de mon Epoux" lâcha t'elle entre 2 soupirs.

Oui, Aiguemarine & Nictail avaient dûs se mettre aux "calculs savants" lorsque l'idée folle de créer une Banque Médicinale avait germée dans l'esprit du couple de Médecins. Des jours & des nuits à plancher sur le prix des Simples, le calcul du prix d'une Essence par rapport à une recette donnée, etc, etc...
Tout ça pour des soins & une Médecine accessible à tous. Doux rêve, n'est ce pas ?


"Nulle différence de prix n'est & ne sera faite entre mes patients, Raphale.
Je vous les vendrai à 50 écus pièce.
& quand bien même, je perds de l'argent, ceci ne regarde que moi.
Vous raisonnez en tant qu'Economiste.
Moi, en tant que Médecin au service de la Communauté."


C'était un constat, & dit sans méchanceté aucune.
En revanche, le CAC faisait une nouvelle fois l'impasse sur ses autres questions.
Nouveau soupir qui s'échappe de ses lèvres carmines.
A quoi bon insister ?
C'est donc ainsi que l'entretien s'acheva.


[ Le lendemain - Confidences entre Médecins ]

Son "Doc" personnel avait répondu à son appel.
Avait'elle été surprise d'apprendre les agissements de certains de ses Pairs ? A vrai dire, pas vraiment.
Etait'elle révoltée par leurs attitudes ? Oui.
Mordillant sa plume, l'Italienne lui renvoya réponse.


Citation:
A Vous, Gregory Thors, dict Doc. Marah,
De Moi, Aiguemarine Monnaci, Votre Alliée & aussi Patiente,


Le bon jour vous va toujours bien,

Je reprends vos termes & les confirme : la médecine en Guyenne a encore bien des progrès à faire.
Néanmoins, sachez que je suis révoltée d'apprendre que, pendant que vous trimez d'arrache-pied, des con.frères s'engraissent sur votre dos.

Dans ces conditions, vous comprendrez bien qu'il m'est impossible de vous déposséder de 10 brins d'Angélique, sachant notre entente commune sur le prix de rachat.

En revanche, pour le Pavot, je suis toujours preneuse.

En ce qui concerne le CAC, faites comme moi & prenez votre mal en patience. Sûrement attend'il le prochain Conseil pour ENFIN appliquer son idée.
Toutefois, s'il n'est point renommé à ce poste, ce sera mal barré.

Mais, gardons espoir, voulez vous ?

Le Pavot, gardez les moi "au chaud".
Je passerai moi-même les récupérer & vous amènerai, par la même occasion, une bouteille "Cuvée de Carbonnieux".
Nous referons le monde autour de ce délicieux nectar. Qu'en dites vous ?

Sinon, avec la saison estivale, je vais prendre mes quartiers d'été entre Bordeaux & la Teste de Buch où je possède un second cabinet.
Bien évidemment, je compte sur votre discrétion sur ce dernier sujet.

D'ici là, portez vous bien.
Z'êtes tout de même mon Doc' personnel ! Quant à votre prochain mal de dos, trouvez vous une masseuse, bon sang !
Ce ne doit pas manquer dans la Cité des Saules.

Médicalement vôtre,





Un peu de cire, un pigeon bien gras, & la Missive fût expédiée.
Un peu de rangement, & de quitter son "Antre" afin de rejoindre Carbonnieux.
Il était temps pour la Brune d'organiser, avec l'aide précieuse de son fidèle Intendant Anselme, sa prochaine expédition & sa "fuite"...

_________________
Aiguemarine
[ Quelques jours plus tard - Une promesse est une promesse ! ]


"Vous savez ce que l'Océan inspire en moi" lui avait dit Thael, il y a quelques mois de cela.

A vrai dire, Aiguemarine ne le savait pas trop.
Il était grand temps de vérifier les inspirations du Normand.
Dernières consultations bouclées, dispensaire rangé, clés confiées à son fidèle Intendant Anselme, l'Italienne fit une dernière fois le tour de son "second chez elle".

Pas de pinçement au coeur cette fois.
La Brune aussi avait besoin de cette pause.

Mais pourquoi donc ses projets ont'ils besoin d'être sans cesse contrariés par des évènements extérieurs ?

Une missive, un soupir...


Citation:
"Suis à Thouars. J'arrive dans 6 jours. Guitail"


"Evidentemente ! L'avrò scommesso ! Arriva quando decido di partire...*

Courte réponse fût rédigée pour l'ex beauf-bof avec de vagues indices sur leur destination afin qu'il puisse les retrouver, car, connaissant le loustic, il était bien fichu d'alerter la populace s'il ne la trouvait point.

& puisque l'Italienne était dans la rédaction, elle envoya en parallèle une courte missive à son Géant Brun.
Vi, parfois, Aiguemarine aimait bien le faire enrager...


Citation:
A vous, Thael Olrikson,
De moi, Aiguemarine Monnaci, Médecin, & accessoirement votre Presqu'Epouse,

Le bon jour vous va,

- Pas d'escorte de jeunes femmes éplorées ?
- Pas de trucidage à venir de Bretons ?
- Pas de cours à l'Université ?

Si non à ces 3 questions, vous avez gagné un aller pour une destination inconnue en ma compagnie.
Départ imminent.
Ne vous encombrez pas de toute votre ferraille, ce ne sera pas nécessaire.

Je vous embrasse comme je vous aime.



Dernière missive fût confiée à un gamin afin qu'il la porte prestement au n°1, Rue des Botanistes.
Aiguemarine, quant à elle, avait encore quelques petites choses à régler au niveau de sa Taverne du Saint-Ptôme, & notamment trouver un tavernier capable de gérer l'endroit durant son absence. Elle avait bien quelques noms en tête...Encore fallait'il que ces personnes soient disponibles.










* Évidemment ! Je l'aurai parié ! Il arrive quand je décide de partir...

_________________
Kronembourg
C'est dans le sommeil de la mort que reposent pour jamais les maladies, les douleurs, les chagrins, les craintes, qui agitent sans cesse les malheureux vivants.
Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre.



Puisqu'il fallait bien commencer quelque part une action dont il n'était pas certain de vivre un jour la fin.
Puisqu'il fallait qu'il tente, jusqu'à l'absurde, une solution quelle qu'elle soit.
Puisque les prières restaient vaines face à la fatigue et la douleur.
Puisqu'il caressait l'espoir, insensé peut-être, de la voir marcher à nouveau. Danser encore, comme ils l'avaient si joliment fait la veille en quelques pas tremblants que Dieu leur avait accordés l'espace d'un instant. Nager. Monter à cheval. Courir ! C'était son plus grand souhait.
Banalité de la vie devenue le rêve de toute une existence. Courir. Comme les autres. Comme tout le monde. Redécouvrir la liberté de mouvements, surmonter le mal de ce corps emprisonné qui à force de souffrances, avait aussi emprisonné l'esprit.

Tealisha détestait les médecins. Stanislas aussi du reste. Mais s'il était un médecin en Guyenne à qui l'évêque-duc accordait un peu de crédit, c'était bien Aiguemarine. L'autre de Montauban lui paraissait un peu trop boucher pour être honnête. Les médecins de guerre ne savent faire que du rafistolage. Ce que voulait le géant, lui, c'était un résultat.

Fraîche matinée d'Août. L'homme pousse la porte du cabinet au sein duquel il n'aurait jamais cru mettre un pied.
Comme quoi. Par la force des choses ou par le désespoir du coeur, tout peut arriver.

_________________
Aiguemarine
[ 07 Août 1462 - "Les certitudes de la science médicale ne sont jamais que des certitudes. " Norbert Bensaïd ]


& c'est en plein milieu d'Echanges Epistolaires avec Soeur Marie_Clarence que Kro' trouvera la Brune.

Un sourcil qui se lève lorsqu'elle entend du bruit.
Les "affaires" reprendraient'elles, déjà ?
Août est bien calme en la Capitale, ce qui en soi ne la dérange pas plus que ça.

& la Surprise fût, faut bien l'avouer, de taille, lorsqu'Aiguemarine découvrit son Suze'/ami.
L'Italienne connaît l'aversion de ce dernier pour tout ce qui touche au Domaine Médical.
Lui n'a confiance que dans les prières.
Alors, forcément, le voir en ce lieu, c'est plutôt du genre suspect, très suspect !

Là, les hypothèses affluent dans son esprit :

- Cyr' serait'elle malade ?
- Un tit malin a encore tenté de tuer CopineII, la Truie ?
- Il a, à l'insu, de son plein gré, estourbi la Blondine Dyv' & il est venu chercher de l'aide pour maquiller son forfait ?

Ouep, tout est possible.

Les Azurs détaillent son Ami tandis qu'elle s'avance vers lui.
Une légère accolade terminera les retrouvailles de ces 2 êtres, même s'il n'aime pas ça.

"Bonjour, toi ! Hé bien...Si je m'attendais à te voir un jour ici. Quel bon vent t'amène ? Tu as des Simples pour moi ? C'est ça ?"

Surtout, donner le change & ne jamais avouer que cette Visite l'inquiète un peu...beaucoup quand même.
Chose rare : Aiguemarine va même en arriver à prier. Le monde à l'envers, quoi ! Le Médecin qui prie & l'Evêque qui consulte. Humpffff.
Une main invite son Ami à la suivre jusqu'à son antre. Ils y seront bien pour parler à l'abri des oreilles indiscrètes.



EDIT : Fôtes

_________________
Kronembourg
Au cours d'une maladie, la peur et le dégoût de la souffrance font crier presque autant que le fait la souffrance elle-même.
Louis Scutenaire .



Il n'a pas encore aperçu son interlocutrice que ses deux billes d'acier lui renvoient la vision d'un bocal déformé qui le porte à déjà vouloir claquer la porte. L'univers médical lui flanque une foutue nausée qui ne s'arrange pas avec l'odeur des simples fermentés provenant certainement de l'arrière-salle, que le barbu ducal suppose être un laboratoire.

L'accolade n'arrange rien. Si tous les deux se savent immunisés contre toute forme d'épidémie connue à ce jour, Stanislas n'est pas très tactile. Encore moins chaleureux, surtout ces derniers temps. Il fournit néanmoins un effort.


Non.

Ce n'était certes pas le vent qui l'avait amené, moins encore un bon vent. Mais les propos de Aiguemarine ne se situaient pas si loin de la réalité.

Je viens te voir pour ... ( Temps d'hésitation, puis d'indéfinition ) ... Une personne chère à mon coeur. Ses jambes la font souffrir, elle se déplace en canne ou en chaise depuis une nuit de combat contre une armée il y a bon nombre de mois de ça. Après plusieurs jours de semi inconscience, elle s'est réveillée les jambes quasi paralysées. Ce n'est pas tout. De temps à autre, il lui arrive de s'évanouir. Mauvais coup pris à la tête, à une autre époque.

Et parce qu'il savait que Aiguemarine chercherait certainement à diagnostiquer.

A moins qu'avec si peu d'informations tu puisses me dire de quoi elle souffre, j'aimerais dans un premier temps seulement lui rapporter de quoi la soulager. Aucune plaie n'est apparente ou tout au moins, n'en ais-je jamais vu une. Mais les douleurs sont là. Fréquentes. Parfois intenses. J'imagine que les deux - Celle de la tête et celle des jambes - Ne sont pas liées. J'entends par là qu'elles ne surgissent pas forcément en même temps.

C'est par ces mots qu'il décida de conclure, face préoccupée. Estimant en avoir peut-être déjà trop dit, rompant le fil ténu le reliant à leur univers intime. Restait à savoir si son amie médecin pourrait se débrouiller avec si peu d'éléments.
_________________
Aiguemarine
[ « La mort ignore la politesse. Elle ne prend jamais rendez-vous. Mais elle accepte ceux qu'on lui donne. » Yvan Audouard ]


Hé ben, pour des retrouvailles, vous me la copierez !
Nan, nan, le rustre impoli qui lui fait face ne peut pas être son Duc/Suzerain. Si ?
Ou alors, il a oublié toutes ses bonnes manières en Provence ?
Avant d'entrer dans le vif du sujet, Aiguemarine va le lui faire remarquer...à sa façon.
Nanméo !


"Je vais très bien, merci de t'en inquiéter." Léger soupir qui marque son désappointement.

S'il n'était pas 2 fois plus costaud qu'elle, le Duc'haillon aurait déjà pris la porte avec un balançage de chausses en règle sur la face.
On n'est pas chez les Sauvages ici !!! Grumbllll.

Toutefois, s'il avait fait tout ce chemin & connaissant son profond désintérêt de la Médecine, c'est que cela devait être sacrément important.
Elle l'invita donc à s'asseoir, & l'écouta attentivement, prenant quelques notes sur un bout de vélin :"Personne chère à son coeur, souffrance au niveau des membres inférieurs, jambes quasi paralysées, évanouissements intempestifs, mauvais coup sur la tête, pas de plaies apparentes."

Tout ce que lui décrivait Kro' relevait de la Chirurgie.

Fronçant légèrement le nez, la Brune posa sa plume dans l'encrier puis, lui répondit :


"Autant être honnête avec toi : je ne peux rien pour ton amie. Je suis Médecin & là, tout ce que tu me décris relève d'un Barbier-Chirurgien.
Tu n'en trouveras guère facilement car cette activité est délicate &, de surcroît, un acte de barbarie. Je suis désolée..."


L'Italienne se tût, laissant le temps à son Suze' d'assimiler tout ce qu'elle venait de lui dire.





Au XVe siècle, le milieu médico-chirurgical en France comprend le médecin, homme du clergé qui ne pratique aucun geste chirurgical, le barbier qui effectue quelques gestes chirurgicaux en plus de son activité, l'inciseur nomade qui est souvent un charlatan et enfin le barbier chirurgien. Toujours au XIVe siècle, suite à un schisme entre chirurgiens et médecins, la Confrérie de Saint-Côme va entrer en conflit avec la faculté de médecine de Paris. Il s'ensuit un procès long de près de trois siècles qui aboutira à la dissolution de la Confrérie de St Côme en 1660. Les chirurgiens perdent alors le droit d'exercer la médecine et l'école chirurgicale de Paris disparait.

* Source Wikipedia

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Kronembourg
Toute maladie est une confession par le corps.
Oskar Wadyslaw De Lubicz Milosz.



On supposera, et à juste titre, que le barbu ne relèvera pas le reproche à peine voilé de son interlocutrice. Malgré le sentiment curieux que c'était bien au médecin le premier de se préoccuper de l'état de santé moral et physique de celui qui franchit pour la première fois de sa vie la porte de son cabinet. Aucune importance. Ils en discuteraient plus tard. Tout au moins l'évêque-duc le pensait-il.

Car la suite de ce qu'il entendit lui fit l'effet d'une chape de glace s'abattant directement sur ses épaules, avant de voler en éclats partout autour de lui.


Barbier Chirurgien ...

Le regard gris se déforma. En lieu et place d'une lueur d'espoir, c'est un avant-goût de l'enfer qui fut entrevu, à la dérobée, avant d'être rejeté. En bloc.
Non, non, négocier.
Comme on pouvait le faire durant l'une des cinq étapes du deuil.
Après le déni et la colère : Le marchandage. Négocier. Indispensable cheminement durant lequel l'esprit se confronte avec les faits, se débat, croit encore pouvoir les modifier. Aller au moins pire.


Mais ...

Négocier.

N'existe-t-il aucune potion ou essence susceptible de la soulager ?

Négocier.

Sans parler de la guérir, juste apaiser les douleurs.

Négocier.

Maux de tête, douleurs aux jambes ... Ca se soulage, non ?

Négocier.

Et un Barbier-Chirurgien ... Tu en connais un de compétent ? Aurait-on des chances d'en trouver un à Paris ?

Ne lui restait plus que ça.
Juste ça.
Négocier.

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Dyvina
[C'est par où la maternité ?]


Si le milieu judiciaire était familier à Dyvina, en revanche celui de la maternité lui était totalement inconnu. En cela elle n'était guère rassurée car se sachant à terme ou pas loin puisque frôlant les neuf mois pleins de grossesse, elle ne s'était toujours pas inquiétée des signes annonciateurs d'un accouchement et ce qu'elle devrait faire, pendant, pour que ça aille vite et sans douleur, et surtout après avec son nourrisson pour qu'il se nourrisse bien. Les enfants des autres ne l'avaient jamais intéressée, tout juste leur accordait-elle un regard par curiosité, et la plupart du temps elle s'en éloignait rapidement les trouvant malodorants. Quant à ces femmes qui tout sein dehors, se croyant bonnes mères, se faisait téter le bout par leur mioche affamé et souvent en public, elle trouvait cela répugnant et totalement contraire à l'hygiène. Alors elle détournait les yeux et faisait comme si elle ne voyait pas. A vrai dire aux bébés elle préférait les chats, le sien surtout qu'elle trouvait doux et chaud, sentant bon la paille des greniers et ultra mignon lorsqu'il lapait son bol de lait.

De retour en Guyenne après plusieurs mois d'absence, la tête pleine de questions et le ventre crispé par l'appréhension d'un examen prénatal, une visite chez la médicastre locale s'imposa donc. Tout ira bien voulait croire Dyvina en arrivant devant la porte d'Aiguemarine. Ce médecin était une femme habituée à donner la vie et à conseiller les futures mères qui, comme notre blonde, n'avaient pas spécialement la fibre maternelle précocement développée et la connaissance de leur utérus.

Le cœur battant la chamade, c'est timidement que l'épouse Caulfield se découvrant pudique, gratouilla du bout des doigts la lourde porte de la salle d'attente, prête à fuir si elle devait être reçue par un homme en blouse blanche.





"Grneuurr... Grneuuurr ! "
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