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[RP] Visite chez l'Doc : Que je trépasse si je faiblis

Iskander
[L’art de vivre ressemble plus à un match de lutte qu’à un ballet.](Marc Aurèle ?)


Le toubib péta un petit tuyau souple renforcé qui canalisait son flegme ... ou quelque chose comme cela ... et cria, très très fort ... à raison, certainement ...

Je bondis, sautai .. pris mon balais, fis un entrechat, un arabesque pour rattraper la wassingue, une glissade ... et un jeté pour sortir de la pièce et me trouver ...

... dans l'antichambre, avec les autres.

Le reste du monde faisait antichambre. Sauf Holden sans doute, ... et le toubib ... et Dyvina qui était sur le chaudron.

L'antichambre donc ... Mademoiselle Germaine, le carabin, Monseigneur sa Grâce ... et une autre Dame que je n'avais pas encore remarquée ...

Il y avait une forme de tension, d'attente ...

Je m'appuyai sur le balais, attentif ...

Une fois que ce serait achevé, nous pourrons adorer l'enfant, sa mère, la gnôle mystique, féliciter le père, solliciter le toubib, pour Armoria, et la féliciter aussi certainement ...

Et en attendant ... ma foi, s'asseoir si on ne doit pas rester debout, se coucher si ... enfin, tout cela ... laisser son esprit vagabonder, pour le retrouver plus alerte quand il sera temps ...


Mademoiselle Germaine ... vous cuisinez toujours aussi bien ?

Je vais faire une épaule d'agneau en cuisson douce ce soir, truffée de pâte d'anchois, de clous de girofle et de romarin frais, et d'ail, avec du poivre de Ceylan aussi. Elle devrait cuire quatre heures dans le coin du four du boulanger. Avec cela, je vais faire des aubergines, en curry. Je me demandais que faire pour marier et accompagner tout cela ...

Une idée ?

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Gianni.pole
[Ventre affamé n’a point d’oreilles…Jean de la Fontaine. Moi je dis : quoique...]

Comment ça je ne sais pas voler ? Pas question de me hisser dans les cieux. D’autant qu’ils ont bâti des églises encore plus hautes de plafond…PFFffttt comme si nos romaines n’avaient point d’élégances avec leur toiture frôlant la tête de leurs ouailles…
Nenni, j’n’irai point, j’suis trop jeune pour mourir et j’ai tant de choses encore à découvrir…
Zieutant la Germaineuh avalant la mixture ducale sans sourciller, je pense que pour lui, la fausse teutonne est prête à tout…Peu de penser ainsi…J'opine intérieurement.


Et pourquoi vous ne venez pas vous installer à Bordeaux Dona Germaine ? J'inspecte le pansement, y’a mieux, mais bon c’est un ducal celui là, donc, se taire…Hein ? On est bene à Bordeaux.

Puis subitement, d’entendre Hurler le brun ténébreux, annonçant la nouvelle imminente d’une jeune pousse en terre d’accueil, mais de le voir aussi se faire rembarrer illico par la cheffe Médecin.
Je garderai mes truies et leurs mises bas dans un coin de mon cerveau, dommage…

Bien Ser Iskander, on peut dire que vous savez manier la since. C’est votre mère qui vous a appris ?


Et le voilà en train d’énumérer, que dis je, de porter en louanges, son repas à venir.
M'enfin, l'inconscient...Qu'est ce qu'il narre ? L'odeur des vomissures ne lui a pas suffit ?

Tudieu, voilà des mois que je mange du maïs issu de mon agriculture saine et rondement menée…Ce qui n’empêche, ça reste du maïs…Quand on étudie, pas de salaire et adieu les rôts divers aux fumets envoutants… Mon estomac gronde, je résiste, mais il gronde de plus en plus fort…
Une véritable torture, je crois même monsieur le juge que tout a commencé par la faute d'une kermesse et d'un cassoulet...Mais qu'est ce que je raconte ? Tu délires mon pauvre Gianni.
Je ferme fortement les yeux et voit défiler devant ma pauvre dégaine des monticules d’aliments aux épices d’orient…Une pensée pour Dona Boulga, pour ne plus y songer mais trop c‘est trop…
J’attrape la manche du brun ténébreux, à moins que ce ne soit celle d’un autre.
Les yeux fermés, l’erreur est humaine. Je secoue le tissu rageusement…Faire du bruit pour ne point entendre l’appel de mon ventre, puis se reprendre en lâchant le morceau de tissu, je suis l'assistant, faut pas oublier, en plus ne m‘a rien fait le bougre.

J’ouvre les yeux et me concentre à nouveau sur Iskander, nenni, je lui fonce dessus, tel épervier ayant repéré une proie, elle est à moi !
Primo, le détourner de la Germaine, faudrait pas qu’elle s’invite, avec son moustachu, y’aurait peut-être pas assez de place pour moi ?


NAAAAAAAAANNN ! Ahem...Hem...Enfin je veux dire oui, c’est un plat qui s’accommode très bien avec…Avec…Avec du maïs… Je vous en apporte quand vous voulez, enfin à l’heure de votre repas serait envisageable…Je suis disponible…

Et tout en cachant la Germaine par ma présence, je souris au brun ténébreux.
Vraiment du bon travail votre nettoyage, ser Iskander…Si vous voulez, je vous débarrasse ? N’avez-vous point soif ? Une petite tisane ?
Qu’est-ce qu’il ne faut faire pour un vrai repas…Mon ventre grogne de plus belle…
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Dyvina
Et pendant que dans la pièce voisine l’on cherche des sujets de conversation, l’on essaie de combler comme l’on peut l’attente du nouveau né, la future mère sur le point d’accoucher, mais totalement perdue dans la manière de s’y prendre, se fait expliquer le B.A.B.A de l’accouchement par une matrone qui n’y va pas par quatre chemins…

Dyvina, écoutez moi !...
"A la prochaine contraction, vous poussez, comme si vous éprouviez le besoin de satisfaire un besoin naturel. E chiaro ?...


Un sursaut d’hilarité secoue alors les épaules de la blonde qui malgré l’inconfort de sa situation trouve le moyen de rire des propos de l’italienne. Oui si cette dernière l’ignorait, elle avait affaire à une cliente très bon public pour les histoires de pipi-caca-prout.

Hochement de tête. La juge a compris la consigne même si de nature constipée, elle a comme un doute sur l’efficacité de l’exercice. Profonde inspiration. Finie la rigolade. Ses yeux rieurs se ferment, elle visualise son popo et, pousse…

Vingt minutes plus tard. Aucune éclaircie à l’horizon. Le moral de la mère chute.
...

Huitième poussée plus loin. Elle fantasme à son popo et rien. Toujours rien.
Elle frémit de désespoir en lisant dans le regard de l’italienne que non, non toujours personne en vue. Il faut recommencer…

La sueur lui coule maintenant entre les seins et le long du dos. Elle a l’impression de tremper dans son jus et quémande, sans trop d’espoir, une pause à la toubib qui lui rétorque… « Poussez !! »

Enième poussée.

Si ça se solde encore par un échec, la blonde est cette fois décidée à avouer à la médicastre sa nature constipée. C’est peut être pour ça que dans son cas pousser ne sert à rien. Elle respire fort. Recommence donc...

Son visage vire au rouge, ses canines percent le cuir, elle se penche légèrement vers l’avant faisant face à une abominable contraction immédiatement acclamée par les enthousiastes et bienveillants « Poussez ! » « poussez !!» « poussez !!!» de l’accoucheuse.

Si cette dernière s’anime d’espoir, la juge elle croit défaillir par la douleur ressentie. D’ailleurs elle aurait préféré ce qui lui aurait permis de s’éviter cette sensation d’écartèlement, ce poids que l’on ressent soudainement lorsque l’enfant descend de sa hauteur, glisse dans son tunnel et se présente enfin à la lumière, tranquille le chat, bouche en cœur, tout gluant et tête la première…

Les épaules passent, le reste suit immédiatement…


Un râle étouffé, long et plaintif franchit les lèvres de la mère accompagnant tout du long sa dernière poussée qui, si douloureuse, s’avère surtout victorieuse. Le nourrisson Caulfield est là. Enfin. Et sa mère haletante, épuisée, peut se laisser retomber dans les bras du père le temps de retrouver son souffle.


Au même moment, dans les mains chaudes de l'accoucheuse, dodu mais totalement dépourvu de cheveux, le petit volume gesticule déjà et offre ses premiers cris perçants de nourrisson.

Alors fille ou garçon?

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Iskander
[Pour bien cuisiner il faut de bons ingrédients, un palais, du coeur et des amis.] (Pierre Perret)

J'acceptai l'invitation de Gianni Pole avec enthousiasme. Bon, il s'invitait aussi, mais il était on ne peut plus agréable ...

Nous partîmes dans une conversation pantagruélique ... ponctuée par les cris et les jurons de Dyvina.

...

Nous en étions au cochon de lait, après un récent passage par des truites farcies et la meilleure manière d'accommoder les bettes quand nous ouïmes vagir.

J'hésitai ... Holden était resté bien silencieux. Je ne savais s'il avait défailli depuis longtemps, ou si ses encouragements avaient été muets et qu'il défaillait maintenant ...

Puis ... je souris au Carabin.



Un être est nouvellement né, m'est avis ...

Et, dans un élan commun, avec une précipitation toute non mesurée, nous nous retrouvâmes presque tous coincés dans l'huis, à parler presque tous en même temps ...

Alors, qu'est-ce que c'est ? Un garçon ? Une fille ? Euh ... ? Dyvina va bien ? Et Holden ?

...

Ne ferions-nous pas mieux de passer un à un ... ?

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Aiguemarine
[ On est assez mièvre pour s'écrier devant les nouveau-nés : Ah qu'il est mignon ! Il ne sont jamais beaux, il n'y a que la naissance en elle-même qui soit belle. Fatou Diome ]


Loin de s'imaginer ce qui se tramait dans la pièce d'à côté.
La Théorie des 3 b...
Il n'y a que ça qui fasse tourner le monde, finalement.

Rester concentrée.
Sourire...
Encourager Dyvina.
L'aider dans ce chemin difficile qui va la faire passer de femme à mère.
L'aider aussi dans l'expulsion du nourrisson en appuyant fortement sur le ventre rebondi de l'Avocate, à chaque contraction.

& si la Blondine en bave, le Médecin, dans une moindre mesure, aussi.

Enfin, la délivrance.
& c'est désormais à Aiguemarine de s'activer.
Sourire à la vue du sexe de l'enfant.
L'Italienne ne connaît pas les préférences du couple. En même temps, l'on ne choisit pas vraiment non plus, hein.
Après avoir réceptionné le bébé quelque peu ensanglanté, elle lui dégage la bouche & le nez des sécrétions qui peuvent nuire à sa respiration.

L'enfant pousse son premier cri, tandis que l'Italienne l'enveloppe dans un linge propre, puis pose le paquet en souriant sur le ventre encore gonflé de la Blondine Avocate.


"Félicitations Dyvina ! & à vous Messer, dans une moindre mesure.
Je vous laisse quelques minutes pour faire connaissance avec ...votre fille, le temps pour moi de finir 2/3 choses.
Ah, & je crois aussi qu'elle a faim !"
Nul besoin d'en dire davantage. Du moins, l'espérait'elle.

Parce que, non, le travail d'Aiguemarine n'est point encore achevé.
Se munissant de son scalpel, elle sectionne à 4 doigts de distance le cordon ombilical.
Il ne lui reste plus qu'à expulser la secondine du corps de sa parturiente afin d'éviter toute complication.

Quand ce fût fait, Aiguemarine se releva, puis son paquet en main se dirigea vers la porte d'où fusaient déjà quelques questions.
Entrebaillant légèrement la porte, l'Italienne sourit à l'assistance qui s'était amassée.


"C'est une piss...euh, une fille ! La Mère & l'enfant se portent bien."

Ses Azurs se balladèrent quelques instants entre Iskander & Gianni.
A qui allait'elle confier le devoir de brûler ou d'enterrer la secondine ?
Am Stram Gram.
Iskander, c'était quelque peu risqué.
Aussi tendit'elle, tout naturellement, le linge à son Jeune Assistant Carabin en lui indiquant précisément ce qu'il devait en faire...

"Gianni ?
Enterrez ou brûlez ceci, dans le jardin derrière le Dispensaire je vous prie. Merci."


Puis retour aux autres préoccupations du jour, à savoir le doigt de la Mémène, & la fameuse Armoria.

"Ce doigt, comment va t'il après la désinfection ? Faut'il amputer tout de suite ou la pose d'une attelle suffira ?
Messer le Passeur de Lune, entre 2 lessivages, m'avez vous ramenée Armoria ?'

S'essuyant le front du revers de sa dextre, laissant une trace de sang s'imprimer sur son front, Aiguemarine attendit, épaule appuyée contre l'huis, que les uns ou les autres prennent la parole.

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Holden.caulfield
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Victor H.



"Félicitations Dyvina ! & à vous Messer, dans une moindre mesure.
Je vous laisse quelques minutes pour faire connaissance avec ...votre fille, le temps pour moi de finir 2/3 choses.
Ah, je crois aussi qu'elle a faim !"


Le jeune avocat avait assisté à la naissance de son enfant, comme dans un état second. Incapable d'autre chose que de serrer la main de Dyvina, lui éponger le front en sueur ou l'encourager en lui murmurant à l'oreille.

Une fille ...

Un regard vers Dyvina qui récupère puis vers l'enfant emmailloté. Voix enrouée, cassée, loin de l'éloquence de prétoire.

Ab ... Abi ... Abigail, c'est toi ...

Regarde encore Dyvina avant de l'embrasser ...

Abigail Caulfield, cela conviendrait bien à notre petite, non ?

Se penche sur l'enfant, cherchant les yeux, les traits ...

Abigail Caulfield, mon enfant ... notre enfant ... bienvenue
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Cyrinea
Elle était là, avait soulagé, aidé, prié, serré les dents quand Dyvina souffrait, renoncé à sortir Holden de la pièce parce qu'on lui aurait fait le même coup avec Stanislas elle aurait hurlé mais pas de douleur cette fois, non, plutôt un "NON" justement péremptoire et sans appel, fait des aller-retour et devant et à côté et derrière parce qu'il faut bien bouger quand on se sent impuissant, pour enfin regarder avec des yeux émerveillés ce petit bout de femme en devenir qui avait miraculeusement vu le jour.

Muette d'émotion, elle posa un baiser sur le joue de sa vassale.
Muette d'émotion, elle alla même jusqu'à embrasser son époux.
Muette d'émotion en se projetant dans la même situation presque deux ans plus tôt, presque 8 mois plus tard.

Discrètement, elle sortit sur la pointe des pieds afin de les laisser à leur intimité, pour regagner la pièce commune en se frayant un passage au milieu des curieux amassés derrière la porte.


Stanislas! C'est une fille!!!
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Image trop lourde.
Enlevée par Mouchette admin forum.
Iskander
C'était une fille ... évidemment, c'était une fille.

Elle vagissait comme pour réclamer le monde, sa joie de vivre, et sa douleur des nouvelles découvertes ...

L'air ...

La lumière ...

La trace froide de son humidité ...

Et le linge ...

Une manière de le découvrir, avec violence, presque, dans toute sa dimension, certainement ...

Oui, c'était une fille, un bébé, et une fille.

Elle serrait ses petits poings très fort.

Ah, si Dieu avait fait naître Christos fille comme Elle pouvait être féminine, la face du monde en eût été changée. Les rois-mages seraient devenus gagas. Tous les bergers auraient voulu devenir parrains. Le boeuf aurait souri. ... Hérode n'aurait pas eu peur, et des milliers de bambins auraient vécu. Et il n'y aurait sans doute pas eu d'hommes très imbus d'eux-mêmes pour faire croire aux autres que Dieu parlait par leur bouche, ...

C'était une fille ... et ... et bien, bon sang, c'était merveilleux.

J'en voulais une aussi. Bon, vu son tempérament, je crois bien que celle-là ne serait jamais à personne, à moins qu'elle le veuille. D'ailleurs, qui pouvait dire qu'un enfant était à lui ?

Mais c'était une fille ... et elle était merveilleuse ... et c'était merveille que de donner au monde un être aussi merveilleux.

Ce n'était pas vraiment comme une agnelle. Une agnelle, c'est beau, ça se met presque tout de suite debout et ça tête le pis de sa mère.

Ici, elle n'était pas vraiment à se mettre debout. Mais par son cri, elle conquerrait le monde. Et sans doute le monde voudrait-il se mettre à ses pieds. Et seuls ses parents le pourraient.

J'en étais heureux pour Dyvina et Holden.

Et ... et bien, cela me semblait soudain une chose magnifique à faire.

Je serrai le balais, fort ... oui, cela semblait vraiment une très belle chose à faire.

Je regardai au plafond, juste pour être certain qu'il n'y avait pas d'ange qui trainait, béat ...

Juste l'écho du rire de Dieu, et de son immense clin d'oeil.

Le monde était beau ...

Et donc ... Armoria.


Hem ... Gianni, vous vous y connaissez en transport d'êtres très malades ?

Peut-être aurais-je besoin de vos lumières pour bien faire cela ...

_________________
Gianni.pole
[...Chantons Tous son avènement...]

A peine avancé que me voilà attribué d'un paquet humide et encombrant avec recommandations importantes, ne demandant aucune réclamation...

Ben oui da, la cheffe Médecin avait encore besoin de moi, même si en mon fort intérieur, je lui en veux un peu de me laisser en ignorance quand à la chute d'un nouveau né.
Mais bon comme aurait dit l'ancien, chaque chose en son temps, et chaque chose a sa place, ou une place pour chaque temps, nenni, le temps a sa chose...
Haussement d'épaules, quoiqu'il en soit...Je zieute le linge humide, me rappelant la mise bas d'une de mes porcinettes, je me souviens qu'elle avait laissé tomber une poche de suite, et sans autre manière, cette gorette s'était jetée goulûment sur la chose rougeâtre, ne laissant aucun morceau...Je m'étais dit que cela devait être bon pour elle, alors, pourquoi ne pas le donner à la nouvelle mère ?
Je regarde Aiguemarine, mais ses azurs ont donné ordre sans appel, je me dois exécuter fissa...

Mais avant, je jette un regard vers la sale des ébats...Une fille...Encore une, qui dans quelques années en fera souffrir plus d'un. Abigaille la pagaille, elle a déjà nom tout trouvé...Le père semble heureux, c'est déjà ça... Joyeux le pater, amen.
Je m'approche au plus près, jouant du coude, il me faut appréhender le Flagrante delicto ...

Et là ravissement, je reste un moment béât, un sourire niais sur mon visage...Elle ressemble trait pour trait à ce nouvel art qui nous vient d'Italie, elle est baroque...
Tellement affreusement chargé qu'il en devient resplendissant...
Je ne peux m'empêcher de l'admirer, essayant d'accrocher un signe de sa part...

Hou hou Abigaillll, hou hou, j'm'appelle Gianni Pole...Ben quoi, faut faire les présentations, comme personne ne s'y emploie...

Le brun ténébreux est tout prês de moi...Il semble ému itou puis me queste...En tout bien tout honneur...

Tudieu, ser Iskander...Encore un malade à transporter ? Je soupire, je me dois laisser à contre coeur, l'objet frétillant auprès de sa blonde mère, je fixe l'ingénieux Iskander, il me semble peiné.
Certainement un proche malade, quoique venant au dispensaire, ce n'est pas pour cultiver le maïs, ça se saurait.

Et sentant le poids de ma charge imposée, je lui demande à mon tour :

Oc Ser Iskander, je suis votre homme pour se faire, mais avant, vous connaissez vous en maniement de pelle ? Je me garde l'embrasement, prédisposé à bien faire cette fois.
Mais ça c'est toujours avant.

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Iskander
[Hey Ho ! Hey Ho ! On retourne au boulot !]
(*d'auteur inconnu. La chanson fit un tube, puis les protagonistes devinrent guides sur un fort maritime isolé, et on ne les entendit plus jamais ...)

Et de sourire pour rassurer le carabin ...

Si je connais le maniement de la pelle ?

Mais j'en suis un virtuose !

Mes soeurs m'engageaient à bêcher le jardin très jeune ! Il n'est ni une carotte, ni une betterave, qui sût me résister !

Pendant la guerre en Provence, quand je n'étais pas fifre, je creusai sous les fondations d'un rempart, creusai pour combler des douves, creusai des feuillées et des fosses à feu, creusé pour enterrer les morts, et ... enfin, disons, donner un choix concret à ceux qui ne l'étaient pas tout à fait et hésitaient entre deux ...

Après, j'ai creusé le port de Marseille. Et j'ai creusé encore pour donner de solides fondations à des palais prétentieux.

Une fois même, je creusai une montagne pour dégager une caravane prise dans les cols enneigés.

Et quand les trésors sont apparus, j'ai creusé, presque chaque jour, pour pas grand chose, mais avec ferveur ...

Sans vouloir me vanter, j'ai un coup de pelle imparable !


Euh ... et je ne savais pas vraiment pourquoi, j'avais comme l'impression d'avoir dit une sottise ...
_________________
Doc.marah
[ Ya pas qu'à Bordeaux que ça bosse. ]

Montauban. Un matin de Novembre.

Citation:
Bonjour

Mon compagnon et moi souhaiterions être examinés. On tombe trop souvent malades, surtout moi !
Pouvez vous me dire quand vous pourriez, et à quel prix ?
Merci d'avance !

KXXX.


Ouais ouais c'est ça.
ZzzzzZZzzz...

Citation:
Bonjour

Je m'attendais à trouver un pigeon de réponse.
Je me demande si j'ai bien envoyé mon pigeon du coup. Alors, je vous en renvoie un.

Mon ami J[ bla bla bla malade, bla bla bla faut faire ketchose .... ]

Pourriez vous nous dire quand, et à quel prix sont les consultations poussées que vous pourriez nous prodiguer ?
Je précise que nous sommes venus à Montauban uniquement pour vous voir. On s'est déjà fait arnaquer par un médicastre véreux. Il parait que vous êtes un bon médicastre, alors on est venu.

Cordialement

KXXX.


Rhalala ... Evidemment si on le prenait par les sentiments et la flatterie ...

Citation:
Le bonser donà KXXX,


Je ne vous demande pas si vous vous portez bien, huhu.
Mais il vous reste un espoir.
MOI.


On m'appelle " Le boucher Artésien " depuis les champs de bataille que j'ai éclusé en Champagne en comptant les morts ( pour eux, l'affaire était vite réglée ) et en soignant les plaies de mes compatriotes Artésiens.

Je ne suis donc finalement pas un mauvais médecin, et, avantage, je connais les secrets de fabrication de toutes les essences curatives connues à ce jour.
Je vais donc vous ausculter.

Ce soir si vous êtes d'accord, j'ouvrirai mon cabinet à partir de 19 heures pour vous et votre compagnon. Le temps d'enfiler mon casque et mes bottes.

Puisse Dieu vous tenir en vie en attendant.
Il y va de mon pognon, hin hin.

Gregory Thors, dict Doc Marah.



[ Le lendemain. ]


Citation:
Mazette !

Sans vouloir vous effrayer, à l'heure actuelle même un rat est plus sain que vous.
Alors euhm ... Reprenons du début.

Vous portez en vous les symptômes de deux maladies :
1. La Glairette BMG
2. La Grippe Alexandrine

Voilà ce qui arrive quand on traîne avec des soudards !
Blague à part, si je ne suis pas toujours aimable, je suis compétent. Je peux vous vendre les essences curatives correspondant aux deux trucs là ... Enfin les machins.

Je vous fais un tarif préférentiel, parce que la médecine, ce n'est pas que le pognon et les plaies sanguinolentes ( et les dames qu'on ausculte ).

Même tarif que Sainte Illinda : 49 écus l'essence. A ce prix là, vous êtes presque en train de m'arnaquer.
Pour 10 écus de plus, je vous refais le tour de poitrine avec des ballots de paille. C'est facultatif, mais vous verrez le regard de votre homme complètement changer sur vous.

Et ça, ça n'a pas de prix.

Si le tarif vous convient, les essences seront placées au plus tôt.

Gregory Thors.

_________________
Doc.Marah dict « Le boucher Artésien »

« Si je te soigne c'est que tu veux mourir.»
Anselme..
[ Bordeaux - Quand ça commence à s'activer ]

Doucement.
Oué mais non, faut pas abuser non plus, hein.
C'est donc d'un Intendant affublé d'un balai qui s'active à rendre l'endroit plus... ?
A masquer son forfait de ne point être passé ici depuis pas loin de 2 mois ?

Y'a d'ça sûrement.

_________________
Intendant du Domaine de Carbonnieux et accessoirement de Bonaguil
Gianni.pole
Tudieu, putrelle d'araignées...Mais y'en a partout !

Ce matin frisquet, j'étais juste décidé à visiter ce sanctuaire...La première grande salle résonne sous mes pas, j'en soupire un peu...
Ne manque plus qu'elle...

Elle qui sait faire vivre cet endroit, elle qui ne peut que revenir.
En ma poche, un dernier message, reçu sous peu, je l'en extirpe. Froissé, il l'est déjà.
Le lire encore une fois et en comprendre le sens.



Expéditeur : Aiguemarine
Remerciements

Le bon Jour, Gianni,

Bien peu de choses qu'un simple Merci face à une vie, mais aujourd'hui je me dois de vous le formuler.
Si je suis encore en vie, que je puis tenir une conversation, une plume, m'exprimer, c'est grâce à vous.
Je sais que vous n'en attendez pas, mais il fait toujours plaisir d'en recevoir.

Vous pourrez toujours compter sur moi, dans la mesure de mes possibilités.

Je vous souhaite bonne continuation dans tous vos projets à venir, de vous épanouir à l'Université & vous dis à bientôt.

Marine

Il me faut y retourner. Vais je lui avouer que j'ai la peur qui bouscule mes entrailles face à la maladie d'un être cher ?
Et tu veux vraiment devenir Médecin, le Carabin ?
Haussement d'épaules me donnent un peu de courage, coup de balai, j'laisse quelques araignées, de braves bestioles toujours en service, et décision prise, il me faut retourner à son chevet, sans point tarder.
Un regard chargé de souvenir en ce lieu et je m'enfonce dans la froidure d'un ciel en pleurs.

Manque plus que la neige...
Puis soudain comme une évidence :
Baguenaud que tu es...Si elle t'écrit, c'est qu'elle est bien vivante.
Et de presser le pas vers le domaine de la grande Dame .
_________________
Gianni.pole
Et de placarder un petit mot sur la porte...



Gianni Pole*, médecin sur Bordeaux, ouvre son cabinet à partir de 18 heures, merci de m'envoyer pigeon pour prendre rendez vous si vous êtes souffrant, il en va de soit.
Médicalement Vostre.



Et de filer mettre de l'ordre dans son nouveau cabinet en cité de Bordeaux
.


*ig Gianni.pole

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Estaloth
Esta, malade, fiévreuse, avait déjà convenu d'une heure de rendez-vous avec Gianni pour une consultation poussée.

C'était la première fois qu'elle allait consulter un médecin. Dans sa ville d'origine, tous les médecins étaient en retraite. Possible qu'elle traîne donc ses microbes depuis l'horrible et détestable Provence. Mais, les symptômes qu'elle avait cette fois n'avaient rien à voir avec ceux qu'elle connaissait. Et comme la Guyenne comptait beaucoup plus de gens, et que les tavernes étaient toujours bondées sur Bordeaux, elle avait fait mettre la sienne en quarantaine, minimalement pour que les malades puissent se rendre à un endroit pour manger du maïs sans craindre de contaminer tout le monde et profiter quand même des plaisirs de la taverne.

Elle avait changé le prix de sa bière et modifié le menu. À l'affiche : bol de crème de maïs.

Or donc, c'était l'heure de la consultation et, pour être certaine de ne pas manquer son rendez-vous, elle faisait le pied de grue devant le cabinet de Gianni.
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