[RP] Trois lys, un léopard, du vin, des aigles, des cœurs...

Kiwi09

[sur les chemins ....]

Après l'arrivée du pigeon envoyé par son ami et ancien frère d'arme Kronembourg de la Duranxie, elle se changea enfila se plus belle armure et galopa dans les champs jusqu'à l'arrivée indiquée dans le pigeon.

[arrivée dans le salon....]

Elle frappa à la porte du salon...
Un serviteur lui ouvrit la porte, elle ôta son chapeau et enleva sa cape, gardant en main son épée comme jadis ou elle était lieutenant dans l'ost.

Elle s'adressa au serviteur,

Je suis Kiwi09 j'arrive tout droit de Blaye, annoncé mon arrivée je vous prie.

Le serviteur s'exécuta, il pris un bâton et tapa au sol afin d'avoir l'attention des convives et cria le nom de la jeune femme.

Elle avança d'un pas décidé, elle vit beaucoup de monde qu'elle ne connaissait pas et qui devait être eux aussi anoblie pensa t'elle.
Au fond de la salle elle entendit une voix, elle s'approcha d'un peu plus près et aperçue afin son ami le barbu.

Elle s'approcha de lui, lui fit l'accolade militaire qu'ils avaient l'habitude de faire entre eux et elle lui dit

Y a beaucoup de monde que je ne connais pas et si tu me présentais à eux...

Tout deux allèrent à l'encontre des personnes présente dans le salon

Xanthi

Elle observe Zoyah, son poupon et sa dudue. Remarque le Kro pensif et se demande bien ce qu'il mijote.
Elle mordille sa lèvre mutine aux paroles et à l'idée folle de son Démon.
En effet la table semble à bonne hauteur ....
souffle-t-elle en attrapant un morceau de pâté qu'elle mange avec faim et une certaine lenteur.
Elle sourit aux paroles de Marie, oui son baptême, quel baptême , qui vit la naissance de Z'Hug.

Oui, Marie, quelle belle journée ce fut là.

Theodore_du_lourdou a écrit:

.....Xanthi, si je ne m'abuse, vous étiez à Montauban quand nous avons combattu Archybald ?

Elle regarda le pasteur, lui sourit et répond :

En effet mon Seigneur, j'appartenais à la résistance.

Elle se rappela son geste politique qu'elle ne regrettait pas, puis son visage pâlit, elle chancela un peu, mais se reprit, très vite. Oublier, elle voulait oublier les mois qui suivirent pour ne se souvenir que du soutien et de l’amitié que ses amis, ses dudus d'à elle, lui avaient témoignés. Ce sont eux qui l'avaient soutenue et qui l'avaient sauvée. Elle leur doit son bonheur présent.

Mais c'est de l'histoire ancienne, n'est-ce pas ? Que se passe-t-il en Guyenne, j'en, hum ...nous en sommes partis depuis plus de 6 mois maintenant ?

Elle attrape un autre petit four et mange avec délicatesse, écoutant les réponses, ses prunelles ne perdant rien de ses interlocuteurs ni des arrivants annoncés par le portier.

Kronembourg

Ah bah oui mais non quoi ... Si tout le monde se ruait sur le buffet rempli de pâté, ça ne servirait plus à rien de se livrer à des ébats coquins par dessus ensuite. En un éclair le duc vit ses rêves de cabrioles aux odeurs de porc s'envoler, à peu près au même rythme que les petits-fours disparaissaient de la grande table.
Ils auraient dû inviter Alenyah pour s'assurer un service permanent. Le barbu se surprit à sourire à cette idée.

Pour un homme qui détestait les mondanités dans ce qu'elles pouvaient parfois comporter de plus méprisable en faux-semblants, Stanislas ne s'en sortait pas si mal. Malgré le faste et le luxe dont il savait parfois s'entourer, il n'avait jamais oublié de où il venait. C'est-à-dire du fin fond de la campagne de Blaye. Là où l'on travaillait la terre sans relâche sous un soleil de plomb avant l'apparition des ports. Là aussi où l'on cherchait trois pouilleux dans le village pour meubler les animations. Quand il y en avait. Et où l'on devait redoubler d'imagination pour trouver de quoi s'occuper et survivre.

C'est pourquoi il avait prévu en sus de toutes les mondanités liées à la cérémonie, de créer une animation qui mettrait tout le monde définitivement à l'aise. Et pour cela, rien de mieux que de tabasser un mannequin à l'effigie d'un personnage détesté par tous, de laisser faire et de compter les points. Ca défoule, ça relaxe, ça fait vider les bouteilles.
Sauf que voilà ... Pour trouver le dénominateur commun entre tous les personnages que les gens réunis ici détestaient, il fallait se lever le matin.
La première pensée de Kro avait été pour Betoval évidemment ... Mais Théodore le regardait déjà bien assez de travers comme ça. Et d'ailleurs qu'est-ce qu'il avait à le reluquer comme ça depuis tout à l'heure, le pasteur ?
Ensuite, bien sûr, il se voyait bien couper un bras au mannequin pour imiter un semi-manchot, ou une jambe pour une boiteuse. Sauf que cette fois c'est Kiwi qui aurait fait la gueule.
Restait Dyvina évidemment, une bonne perruque blonde sur la tête du mannequin, une bonne paire de miches volées sur un marché, et tout le monde aurait pu s'en donner à coeur joie ... Mais Dyvina en personne n'allait plus tarder à se pointer.
Contrarié, le duc mit son projet d'animation de côté. Bande de trouble-fêtes.

Sa Grâce va très bien, répondit-il à Marie, presque affectueux. C'est qu'à force de se taquiner, tous les deux cultivaient une espèce de sympathie réciproque assez étrange.

Au passage et assez machinalement, il reluqua le pasteur à son tour. Après tout, il n'y avait pas de raison. C'est à cet instant que Kiwi arriva et que Stanislas réprima une première bouffée d'émotion.
Depuis combien de temps les anciens frères d'armes ne s'étaient-ils pas revus ? Une éternité ... Après leur accolade rituelle beaucoup plus longue que d'habitude, le grand barbu la prit par la main et l'entraîna vers les autres.

Alors Kiwi, je te présente une partie des personnes qui composent mon univers.
Ici tu as Xanthi ... ( désigne le ventre plat ) Elle dit qu'elle est enceinte mais tout le monde attend d'en voir la preuve, l'heureux père est Aristode, qui est officier royal ( désigne Aristode ) ainsi qu'un éleveur de murènes hors-pair.

S'avançant vers le couple du Lourdou.

Alors là on entre dans la catégorie des anciens ennemis devenus amis. En clair il ne faut pas les énerver.

Voilà Théodore et Marie du Lourdou.

Théodore est pasteur à Montauban En gros il leur raconte des âneries et Seigneur de Tombeboeuf. Marie travaille à la prévôté C'est pas faute d'avoir essayé de l'empêcher d'entrer C'est un peu elle qui assure la sécurité interne de la Guyenne.

Quelques pas en direction de Zoyah

Voici notre Héraut Zoyah, baronne de Valençay, que l'on nomme aussi " Guyenne " et qui est également une amie précieuse. Elle est venue avec son petit guerrier Domnec.

Et enfin je te présente Cyrinea, la femme qui partage ma vie - Et mon pâté que tout le monde enfourne.

Un regard tendre à l'attention de la Sublime avant de reporter son intérêt sur l'assemblée.

Je vous présente Kiwi, auprès de qui j'ai mené mes premiers combats lorsque j'étais soldat de Guyenne. Une amie d'enfance en quelque sorte. De ces amis avec qui les moments partagés restent gravés à vie.

A ces paroles vinrent se greffer quelques pensées pour Brigess, Citrine, ainsi que tous les Blayais de naissance qu'il avait connu. Impatient de voir quelques uns d'entre eux arriver, il lança un regard impatient vers Berthelot qui avait reçu pour consigne d'accueillir les futurs invités.
Bon alors, ça se magne ?
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Kiwi09

Alors Kiwi, je te présente une partie des personnes qui composent mon univers.
Ici tu as Xanthi ... ( désigne le ventre plat ) Elle dit qu'elle est enceinte mais tout le monde attend d'en voir la preuve, l'heureux père est Aristode, qui est officier royal ( désigne Aristode ) ainsi qu'un éleveur de murènes hors-pair.

Enchantée Dame Xanthi et mes félicitions pour votre heureux événement, il semblerait que la cigogne est trouvée votre adresse.
Puis elle regarda Kro, cette histoire de cigogne lui rappela quelques souvenirs avec lui...

Puis il s’avancèrent vers un couple

Voilà Théodore et Marie du Lourdou.
Théodore est pasteur à Montauban En gros il leur raconte des âneries et Seigneur de Tombeboeuf. Marie travaille à la prévôté C'est pas faute d'avoir essayé de l'empêcher d'entrer C'est un peu elle qui assure la sécurité interne de la Guyenne.

Bien le bonjour Sire et Dame Lourdou, s'adressant au sire :c'est bien il en faut des pasteurs, puis se tourna vers la dame: si Kro vous fait confiance la Guyenne peut dormir paisiblement.

Toujours d'un pas décidé Kro continua de présenté les invités à Kiwi

Voici notre Héraut Zoyah, baronne de Valençay, que l'on nomme aussi " Guyenne " et qui est également une amie précieuse. Elle est venue avec son petit guerrier Domnec.

Elle salua les trois jeunes gens avec une poignée de main et en leur disant: Bonjour à vous elle pensa qu'elle avait finit avec les invités quand Kro lui présenta sa merveille on pouvait voir les yeux brillant du barbu et la dame en fit de même.

Et enfin je te présente Cyrinea, la femme qui partage ma vie - Et mon pâté que tout le monde enfourne.

Enfin nous, nous rencontrons depuis le temps que j’entends parlé de vous par Kro .
J'ai pensé qu'il voulait vous gardé à lui seul, et elle sourit cela me fait plaisir de vous rencontrez Dame Cyrinea.
Et pour vous ce sera Kiwi, pas de dame ni rien d'autre juste Kiwi, elle lui sourit et lui serra franchement la main.

Elle s'avanca sur le buffet mangea du pâté, et buva un bon verre de vin et pour cette fois elle ne s'attaqua pas à la mousse, attendant l'arrivée de ses amis.[/b]
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Zoyah

Le héraut saluait brièvement et échangeait quelques mots gentils avec les uns et les autres. Quelque paroles à l'intention de Cyrinea d'abord... je te présenterai ton futur filleul quand on aura anoblis tout ce monde. Un doux regard enveloppa le nourrisson dont la respiration tranquille indiquait clairement qu'il dormait.

Le Duc d'Ornon venait de lancer l'ouverture de la cérémonie, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer sauf que tout le monde se dirigea vers le coin pâté du buffet.
Humpf....

La jeune femme esquissa donc quelques pas vers le buffet, se demandant si on allait voir débarquer des valets grimés en chancelière, et comme elle craignait quelques lourdeurs d'estomac avant la cérémonie, elle occupa ses bras et ses mains de son tout-petit. C'est alors que Xanthi la salua... Nous ne nous connaissons pas, non, mais voilà qui est réparé... enchantée Ser Aristode de Nanteuil.

Ce fut enfin Kronembourg qui lui présenta une des futures vassalisées et qu'elle accueillit d'un fin sourire en lui donnant très courtoisement du « ravie de vous rencontrer ».

Mentalement, elle nota la présence de plus de la moitié des presqu'anoblis. Elle loucha avec appréhension sur le niveau des bouteilles, vérifiant qu'il ne baissait pas trop vite car elle n'e comptait pas mener la cérémonie avec de la viande trop saoule dans les parages.

Boudant le pâté, Domenc niché contre sa poitrine, Zoyah rejoint Cyrinea et son Duc en quelques pas et lorsqu'ils eurent terminé d'échanger quelques mots, se pencha vers eux... on peut peut-être commencer avant qu'ils roulent tous sous la table ? Il manque qui ?
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Dyvina

Au troisième étage du château d’Ornon une seule chambre était occupée, celle de la blonde avocate qui était de retour en Guyenne après un stage de maniement des armes effectué en Gascogne.
Le message qu’elle avait reçu quelques jours auparavant de la part du Duc Kro la mèche, était à l’image de celui qui lui avait écrit. Infecte…

Vous foutez quoi ?
Ramenez vos miches, Cyr vous attend pour vous anoblir !
Vous a été réservée la piaule la plus éloignée de la mienne dans mon château.
Les dégradations seront à votre charge, et le sexe y est interdit, vous êtes prévenue.

Détestablement votre.

DSK

Enfermée de l’intérieur dans sa fameuse piaule, elle ne faisait que dormir et manger, n’acceptant d’ouvrir sa porte que pour échanger son pot de chambre contre un plateau repas non moins fumant. Pot de chambre qu’elle avait d’ailleurs fait porter une fois au maitre des lieux, histoire de lui faire savoir qu’elle était toujours bien vivante et vaillante, ce qui lui avait valu en retour un rat crevé pour son repas suivant. Elle avait bien rit, se disant que là était la preuve qu’il avait apprécié son cadeau…

Enfin le grand jour arriva et la future vassale sa cure de sommeil terminée se décida à sortir de sa tanière. C’est donc une jeune femme les yeux brillants d’une forme retrouvée, le teint frais et rebondi, qui se fit conduire au salon où devait se dérouler la cérémonie. Sa robe légère coupée sur mesure était longue et très évasée à sa base, à l’inverse de sa partie supérieure qui elle était plaquée sur le corps faisant pigeonner le décolleté et enrobant hanches et fesses comme une seconde peau. Entièrement faite de plusieurs pièces de soie bleue marine, l’ensemble bruissait à chacun de ses mouvements et était un véritable outrage aux bonnes mœurs. Si elle n’avait pas été dénuée de toute fioriture, on aurait pu la qualifier de vulgaire. Portée à même la peau, elle épousait l’anatomie de la jeune femme dans ses moindres détails, ainsi sauraient-ils tous que ce jour là, elle portait autour de la taille quelque chose qu’on devinait aisément être une petite chainette.

Parfaitement à l’aise de sa tenue d’apparat, elle alla rejoindre l’attroupement qui faisait le guet devant le buffet. Quelques familiers furent de suite reconnus ce qui eu pour effet d’accroitre son bien être. Marie était là, son époux aussi, Xanthi qu’elle n’avait pas revue depuis un bon moment, Cyrinea accolée de son trousseur de jupons, celle qu’elle reconnut comme le héraut de Guyenne, et quelques autres personnes dont elle ignorait l’identité.

Sourires angéliques, et révérences de circonstance…

Bonjour à tous. J’espère ne pas être trop en avance, mais il me tardait de vous rejoindre…

Et elle ajouta quelques autres paroles plus personnalisées.

Cyr vous êtes lumineuse comme à votre habitude. Ravie de vous revoir duchesse.

Au héraut les bras chargés d’un bébé dont elle évita le contact de peur d’être contaminée à son tour…

Guyenne, agréable est ce jour qui me permet de vous rencontrer en personne. Je suis Dyvina.

Un doigt hésitant levé, elle détailla la dégaine du Duc des pieds à la tête, cherchant un mot aimable à lui servir avant de détourner les yeux…

Votre gracieux, vous vous êtes…comme d’habitude, Kronembouresque !
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Image trop lourde.
Enlevée par Mouchette, admin forum.

C'est normal qu'elle soit lourde, Dyv est sur le point d'accoucher.

Aiguemarine

[ Quelque part en Bourbonnais-Auvergne, quelques jours avant le jour fatidique ]

Une missive l'avait cueillie au réveil.
Concise, claire & sans équivoque : "ramenez votre séant séance tenante à Ornon".
Mouarf, mais quelle mouche l'avait piquée au Kro-pas-mignon, car faut bien avouer, que sur ce coup là, Aiguemarine ne l'avait pas vue venir.
L'annoblissement ?! Quoi, déjà ?! Mazette ! La fin de l'été était déjà donc là ?!
Ou alors, le Duc-Kro qui s'décarcasse trop vite avait'il un lien de parenté bien caché avec Lévan III dict l'abdicateur qui, d'un claquement de doigts, fait se rallonger ou raccourcir le temps, c'est selon.

[ Quelques heures avant la cérémonie ]

Bref...
Les chevaux fûrent sellés & le trajet s'effectua à folle allure.
Ils firent un léger détour par la case "Hôtel à Bordeaux" pour enfiler une tenue digne de l'évènement & prirent enfin la direction du Dûché d'Ornon.
Aiguemarine, comme à son habitude & en digne "facheune victim' portait une tenue DECO confectionnée par la talentueuse Baronne Elisel d'Andeol.
La couleur rappelait d'ailleurs les vignobles, ce qui la fit sourire.

Aiguemarine avait'elle conscience de ce qui allait se jouer ?! Des complots qui se tramaient aussi dans son dos ?!
Savait'elle qu'après cette cérémonie, son "nouveau" Suzerain aurait carte blanche pour lui piquer ses plus belles tenues ?!
Oui ! Messieurs, Dames, il faut savoir que le Kro est, tout comme elle, un fou des etoffes soyeuses.
Faudrait qu'elle pense à faire monter la garde devant son armoire ou à poser des pièges.

C'est sur ces pensées plutôt légères qu'elle pénétra au bras de son époux dans la grande salle ducale décorée pour l'occasion.
Que de monde, didious !
Aiguemarine eût un léger mouvement de recul, puis repris ses esprits.
Ils s'avancèrent vers le couple ducal, saluant au passage d'un sourire & d'un bref salut du chef, les personnes déjà présentes.
Cyrinea & Kro étaient en pleine discussion avec ce qu'il lui semblait être le héraut - vu le tabard qu'elle arborait.
Mais l'Avocate du Dragon leur grilla la priorité. Mouarf...
Restant à distance pour ne pas les déranger, ils attendirent qu'ils aient terminé pour enfin les saluer.

"Le bonjour noble assemblée". Au moins, comme ça, pas d'impair dès le début.

Un coup d'oeil sur le copieux buffet attira l'attention de la Brune Italienne.
Bah, on fait comme on peut pour combler l'attente & dissiper le stress.
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Kiwi09

Kiwi qui vit au loin Bridgess ce faisant poliment refoulé par l'entré du serviteur, pourtant elle a bien donné les noms à Kro, d'un pas décidé et s'avance à nouveau vers lui

La voilà devant le portail.. elle déplie son courrier,

Montre son invitation tout en arborant un franc sourire,… le gardien glisse un doigt sur une liste… et fait un signe négatif de la tête…

« Ok dite a Kro que Bridg est là.. et il vous dira bien que je peux entrer »
« Nada impossible de le rejoindre »

« Bon tu me niaises là ou quoi?.. t’as vue mon invitation..? j’ai pas qu’ca a faire des imitations tiens!! Attend je me présente.. je suis Bridgess…dict Bridg ou la petite Caribou.. va dire ca a Kro.. que celle-la même, donc moi je le réclame… »

« Il m’est impossible de quitter mon poste dame »

« Dit dont on t’as appris qu’une chose dans ton monde. la négation.. ou quoi…? »

« non m’dame, mais je fais mon travail. »

Elle quitta le banquet pour se diriger vers Kro et lui dit:
Il y a un petit soucis avec l'entrée car mes invités ne peuvent toujours pas rentrée , je te redonne les noms Messalyne, Citrine._bella , Lervia, Bridgess et Fleurdecactus.
En espérant que le serviteur soit plus accueillant la prochaine fois.
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Aristode

À l'ouest il y avait des Bretons à l'est c'était les Germains au sud y comme des félons aux cendres y le blond .
Foutre que le sable coule vite !
À la bourre le blondinet a la murène si bien élevée, il incline la tête mais grade le bras ferme quand il sent un peu chanceler la belle qui illumine sa vie ; faiblesse passagère ? manque de nourriture ? étourdissement du fait des évènements ?
Il pencherait bien que cela en déplaise à frère Kro par le manque de vitamine, car le ventre est peut-être encore plat mais le sein quant à lui devient divin .
C'est le simple fait que sa dame porte bien en elle le fruit de leurs exploits ; le pois il va pousser Nan mais !!!
Ravis aussi ; répond le blond paumé ; il ne connaît pas grand monde et les terrains inconnus sont pour lui une sorte de tourmente, qu'il sait garder en lui .
Il a hâte que la cérémonie commence et qu'il puisse desserrer un peut ses doigts de pieds .
Bah mouais l’anxiété chez lui cela passe par les harpions .

Nictail_de_meyran

[Quelque part, perdus en Bourbonnais...]

Nic et Aigue avaient participé au déménagement de leurs amis et se trouvaient tranquillement à profiter d'un séjour au BA. Même si profiter et BA sont des mots qui s'associent difficilement...
Bref, c'est donc en ce beau matin qu'Aigue lui annonça un changement de programme : les voilà partis pour rejoindre la Guyenne, et plus précisément le duché d'Ornon.
L'anoblissement de sa chère et tendre était avancé et il leur fallait d'urgence gagner le lieu de la cérémonie... si possible avant qu'elle ne commence.

A brides abattues, ils avaient donc parcouru la longue distance qui les séparait de la Guyenne. Une tenue récupérée chez eux et le voilà parvenus chez leur ami Kro.

[Jour J - C'est son jour de gloire, il faut la soutenir.]

Et voilà, on y était, elle allait avoir sa seigneurie, pleine de vignobles. Elle avait tiré un bon lot comme petit endroit paisible. Assez différent de Sarliève, mais tout aussi agréable.
Main dans la main, ils s'avancèrent en regardant et saluant l'assemblée déjà présente.
Nic serra doucement la main de son épouse, pour la rassurer un peu. Il savait que c'était un jour important pour elle, et il y avait beaucoup de monde. Alors, il serait son soutien, une épaule sur laquelle s'appuyer pendant toute la durée de cette cérémonie.

Après un peu d'attente, ils s'approchèrent enfin de Kro et Cyrinea et d'une troisième personne pour les saluer.
Un signe de tête, un sourire. Bien le bonjour à vous !
Nic remarqua le regard lancé par son épouse vers le buffet. Il lui sourit doucement et il l'enlaça tendrement et délicatement. Il ferait de son mieux pour l'aider aujourd'hui.

Et à présent, y'avait plus qu'à attendre de voir ce qui était réservé à Aigue... Espérons que tout se passe bien pour cette cérémonie.

Korydwen

Muret (Toulouse ou Armagnac, ça doit dépendre du sens du vent. Comme pour le Mont Saint-Michel ! En fonction du courant il est considéré normand ou breton ! J'vous dis pas l'merdier !)

La vie s'écoulait paisiblement à Muret, en même temps après avoir donné une messe et joué à l'apprenti-curé, elle était tombée sous les épées des personnes en face et puis ensuite elle s'était rétablie, mais... L'armée étant pleine, elle s'était retrouvée sur le carreau et elle devait attendre que des gens soient blessés pour réintégrer l'armée. Programme ô combien sympathique et divertissant, elle avait laissé époux et fille partir avec l'armée pendant qu'elle irait faire... Faire quoi ? Rien. Du moins c'est ce qu'elle pensait, parce qu'elle reçut un pli et quel pli, une invitation à un anoblissement. Voilà qu'elle allait partager ses vassaux. Elle se réjouissait d'avance de se rendre chez Kro, ainsi elle pourrait finaliser son petit arrangement et accessoirement avant de repartir à Muret s'entretenir avec Aigue, vis à vis de ce problème qui finalement n'en était pas réellement un.

Il est vrai qu'elle avait l'impression de ne plus être complètement femme, mais après tout, n'avait-elle pas déjà trois charmants enfants ? Enfin, elle les voyait charmants, sans doute que les autres les voyaient moins charmants ? Qui disait invitation, disait y aller en couple... Problème numéro 1 : son couple n'était pas au complet à Muret. Il lui fallut donc se renseigner du lieu où pouvait se trouver son cher époux qui lui manquait terriblement. Elle put donc chevaucher jusqu'à son cher et tendre pour qu'ils y aillent ensemble à cet anoblissement. Problème numéro 2 : la robe.

Le narrateur vous passe la scène du "je n'ai rien à me mettre Althiof", ayez plutôt pitié de ce pauvre Althiof. Après avoir envoyé en urgence Basile à Mirefleurs pour récupérer sa dernière toilette. Elle avait déjà porté celle de Deco au mariage de Carmen, cette fois, elle allait porter celle du manoir des artistes.

Jour J - Heure H - Seconde S...

Du rouge, du Bordeaux. Son élément, sa couleur. Quant à la coiffure... Et bien Althiof aimant son petit côté sauvageon, elle laissa donc ses cheveux pendouiller et légèrement ondulés. La grande classe la Comtesse.

C'est donc à cheval et en robe que la Comtesse arriva au côté de son époux pour l'évènement mondain de l'année. Glissant tendrement sa main dans celle de son époux, ils laissèrent leurs montures et se dirigèrent là où il fallait vraisemblablement aller. Du monde... Qu'elle ne connaissait pas. Qu'elle avait peut-être déjà croisé ? Quoi que à y réfléchir, peut-être qu'elle connaissait du monde. Sa chute durant la guerre et sa blessure ayant mis à mal certains mémoires, il faudrait laisser du temps au temps. Il y avait là un valet qui semblait annoncer les arrivées. Elle s'approcha donc de lui, entrainant avec elle son époux.

Bonjour. Korydwen et Althiof de Marigny. Amis de la dame en violet là-bas.

Faisant un petit geste en direction d'Aiguemarine. Elle n'avait guère envie d'étendre son pédigré et ses titres, parce que les titres qu'est-ce que c'était ? Rien du tout ! Il y avait du buffet, les yeux écarquillés, tant elle que son époux. Les anoblissements c'est comme les mariages on y boit sans dépenser le moindre écu. Et de glisser une bise sur la joue de son époux avant de se jeter dans la fosse. Que dire ? Que faire ? Oh et puis zut. Les deux en coeur en s'approchant d'Aiguemarine.

T'es belle comme une charette toute neuve !! Le bonjour.
_________________
[img]Elle redessine son blason et elle est un peu lente...[/img]
Et d'assaut je prendrai ton monastère et je décapiterai les moines les uns après les autres !
Indisponible du 25 octobre au ...

Kateyll

Jour J heure H ++

Domaine de la Mothe de Courrejan

En retard pour changer, jamais Kate ne serait là pour le début de la cérémonie, elle allait surement en manquer une partie. Il faut dire que son temps était bien pris. Mais là, elle ne pouvait râter l'occasion. Elle s'habilla en grande hâte sans faire attention vraiment à sa mise. Elle choisit une robe des plus simples. Elle fila à l'écurie rapidement, prit son cheval et c'est au grand galop qu'elle rejoignit le domaine d'Ornon.

Arrivée au domaine

Elle franchit la grille sans prendre la peine de faire ralentir sa monture, elle attendit le dernier moment pour s'arrêter et sauta rapide du cheval. Sans prendre le temps de remettre ses cheveux en place, elle ne connaissait pas les chignons ou autre qui aurait permis de garder une certaine contenance. Elle lissa sa robe et c'est complétement echevelée qu'elle se présenta. Bien du monde de présent, dans la grande salle du domaine et c'est surprise qu'elle constata que rien n'était commencé. Si elle avait su, elle aurait pu prendre un peu plus son temps. Elle fit le tour de la salle du regard et se dirigea directement vers les propriétaires du lieu pour présenter ses salutations
_________________

Bridgess

(Quelque part en royaume de France)

Une idée de revoir son monde, cet univers où elle a foulé les pieds à sa naissance et de refaire ses soirées fou rire, c’est donc après quelques aux revoirs avec sa sœur qu’elle se décide pour prendre la route vers la Guyenne…

Arrivé à Blaye elle s’installe pour une halte de quelques jours, c’est relaxant accoudé dans une taverne, sirotant un breuvage alcoolisé de goût douteux, qu’elle griffonne quelques mots, ainsi annoncer son arrivée dans sa ville natale.

Cet arrêt permis à un coursier de la rejoindre et lui donner une missive venant de son amie Kiwi.
Un centime, en guise de pourboire, lecture rapide du message, léger rictus au coin des lèvres.
Son imaginaire se mit à gambader allègrement entre ses souvenirs.

*…Taverne aux fruits pourris…Manoir hanté Lafayette…Mirza sa fidèle chienne…*
Autant d’image lui traversaient l’esprit

(Arrivée ou presque)

C’est enthousiaste, qu’elle se prépara pour se rendre à l’endroit indiquée sur sa missive, enthousiasme qui grandit au fur et à mesure qu’elle approcha de la porte d’entrée…mais évidemment tout était trop parfait…

La voilà devant un portail… elle déplie son courrier,
Montre fièrement son invitation tout en arborant un franc sourire,… le gardien glisse un doigt sur une liste… et fait un signe négatif de la tête…

-« Ok dite a Kro que Bridg est là.. et il vous dira bien que je peux entrer »
« Nada impossible de le rejoindre »

« Bon tu me niaises là ou quoi?.. t’as vue mon invitation..? j’ai pas qu’ca a faire des imitations tiens!! Attends je me présente.. Je suis Bridgess…dict Bridg ou la petite Caribou.. va dire ça a Kro.. que celle-la même, donc moi, je le réclame… »

« Il m’est impossible de quitter mon poste dame »

« Dit dont on t’as appris qu’une chose dans ton monde. la négation.. ou quoi…? »

« Non m’dame, mais je fais mon travail. »

Exaspérée, elle tourne les talons pour retourner griffonner un mot , cette fois Kro va recevoir un pigeon de façon Bridg énervée bah oui ca lui arrive…

(Un peu plus tard)

Bridg avait bien remarqué quelques femmes entrer, richement vêtues, et plutôt coquettes… Cette fois elle revient, mieux chaussée... oui elle aime marcher nu pied... donc mieux chaussées, quelques fleurs blanches piquées sur sa coiffure, Elle avait pris le temps de lisser sa houppelande, et à la façon bourgeoise se dévoila légèrement une épaule.
A son arrivée, elle opta pour une démarche assurée, avec un léger déhanchement, regarda de nouveau le gardien…Esquissa un sourire et d’une voix mielleuse enchaîna;

-« Vous avez fort à faire par ces journées chaudes, j’espère que le Duc vous paie généreusement,
Je reviens pour une cérémonie, invité par dame Kiwi et… j’ose espérer que tout est bien réglé,
Bien qu’il y ait eu un léger mal entendu… Pourriez-vous me dire mon brave... cette fois…Puis je entrer?

Devant l’insistance, le gardien regarda de nouveau, rougit s’excusa et la laissa entrer...

_________________

Kaths

Kaths était arrivée la veille et avait prit une chambre dans une auberge du coin.
Profitant du temps libre à sa disposition, elle prit le temps de faire sa toilette
et se vêtir de sa robe d’apparat. Une fois prête, muni du pli attestant son invitation
elle se rendit sur les lieux des festivités.

Elle se dit qu'ainsi, aussi richement affublée, elle ne pensait pas dépareiller, grâce
au cadeau de Aigue, parmi les
convives et passerai inaperçu. Ce qui était son objectif.

Sur place, les gardes postés à l'entrée du châteaux vérifiaient scrupuleusement
si les gens qui arrivaient, étaient munit d'invitations correspondant bien aux personnes
inscrites sur la liste des invités.

Il faut dire qu'il y avait foule ce soir là.

Elle prit place dans file d'attente mais impatiente, elle chercha désespérément
d’apercevoir ses amis Aiguemarine et Nic aux milieu
de la foule.
Malheureusement et ce malgré ses efforts, Kaths avait beaucoup de
mal à regarder par dessus les épaules des gens.
Pas vraiment à cause de sa taille mais en partie à cause du colosse qui
se trouvait devant elle à attendre lui aussi pour pénétrer sur le lieu des réjouissances.
Elle devait paraître bien étrange à se hisser sur la pointe des pieds,
se balancer de droite à gauche afin de scruter la foule.

Il faut dire, et cela seule elle le savait, le sort semblait s'acharner sur elle.
Elle avait prévu, jusqu'à la veille, de venir accompagnée de celui dont elle pensait
faire son chevalier servant.
C'était sans prévoir que ce dernier lui ferait faux bond d'une manière impardonnable.
Elle se retrouvait donc seule ce soir là et, pensait-elle qu'il valait mieux pour l'absent
de ne pas venir en ces lieux en même temps qu'elle.
S'il avait la goujaterie de se présenter maintenant,
elle se sentait capable de lui arracher les yeux des orbites...

Toujours pas de Aigue, pour le moment.
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Kronembourg

En fait ce qu'il aurait fallu c'est zigouiller les gardes d'abord afin de prévenir tout embouteillage à l'entrée. A-t-on idée aussi d'inviter autant de monde sans réellement envoyer de cartons. Stanislas en était à cette pensée tandis qu'il achevait une première salve de présentations avec Kiwi à son bras, l'oeil noir en direction de l'avocate qui faisait son entrée, contrarié que le rat crevé qu'il lui avait expédié la veille ne lui ait pas apporté la peste.
Ainsi donc, on ferait avec la blondasse.
Soit.
Il n'avait pas dit son dernier mot.

Mais voilà que les indissociables Aiguemarine et Nictail arrivaient eux aussi, bien mieux habillés que la magistrate en haillons qui se pensait certainement vêtue à la dernière mode ( celle des caniveaux qu'elle n'avait jamais cessé de fréquenter ) , Stanislas alla vivement les saluer l'un et l'autre, profitant de l'occasion pour leur présenter Kiwi.

Kiwi, Aiguemarine, Nictail, voici la noblesse d'Ornon réunie. Ne manque plus que Ka ...

Et au regard gris de se tourner vers l'entrée, attiré par l'agitation, réceptionnant Berthelot qui murmura à voix basse.

- Une certaine " Petite Caribou " demande à entrer. Ca fait deux fois qu'on la refoule.
- Ha ha ! Jamais deux sans trois ! Euhm ... Uh.

Sentant que sa blague vaseuse ne trouverait aucun écho, il alla lui-même accueillir Bridgess, le coeur rempli d'émotions. Dieu qu'il était loin le temps des nuits entières à discuter en taverne. Refaire le monde, refaire l'église, refaire Enosch aussi, la Caribou et le barbu en avaient passés du temps à s'envoyer des bières ensemble - A les vomir aussi.

Tu es magnifique, Bridgess. Lui dit-il avant de l'entraîner vers l'attroupement qui commençait à se former près du buffet à petits-fours, définitivement foutu. Bien sûr, le Duc n'avait pas manqué de repérer du coin de l'oeil l'arrivée du couple Auvergnat tant évoqué par Aiguemarine, c'est d'ailleurs récemment qu'il avait rencontré la Comtesse Korydwen durant le ban Royal, à Toulouse. Un regard à la dérobée en sa direction lui signifia qu'il n'avait pas oublié leur " contrat " . Ne manquait plus qu'à déployer leurs réseaux respectifs pour mettre celui-ci à exécution. Et à le signer aussi.

L'entrée ne désemplissait pas. A se demander même si le couple ducal avait invité tant de monde. Par exemple le colosse là ... Oui oui le grand qui obstruait la porte, planté devant une jeune femme qui se balançait de droite à gauche pour chercher à entrer. C'était qui ?
Peut-être bien le cuisinier de luxe commandé par Cyrinea ( Si si : Elle les commandait ) Toujours est-il que lorsqu'il eut enfin franchi la porte, il laissa place à une femme brune manifestement perdue. L'occasion pour le barbu d'aller l'accueillir.

Le bonjorn, donà. Je suis le Père & Duc Stanislas Kronembourg de la Duranxie.

S'il ne faisait pas erreur, il l'avait déjà croisé sur Bordeaux.
Il n'était plus sûr.
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Trois lys, un léopard, du vin, des aigles, des cœurs...

Zoyah

... pas de doute, on est chez la Fourbe et le Curé.

Ehhhhhhh ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ?! ... résonna le timbre clair de Zoé qui venait de se faire introduire dans le salon.

Mince... me serai-je trompée de jour ?! ...s’interrogea le héraut à haute voix et qui était venu pour un anoblissement à la « vas-y que je te pousse ». Parce qu’il y avait urgence....
Seul l’écho de sa voix lui répondit.

La pièce semblait pourtant tout à fait préparée pour recevoir quelques convives, il y avait même quelques cruchons de vin sur la table et puis le domestique n’avait manifesté aucune surprise.

Dans le dos de Zoyah un petit gazouillis se fit entendre ... arrrruhhhhhh.....

Elle n’était pas venue seule. No,no,no. La jeune femme ne pouvait pas manquer l’occasion de présenter son tout-petit à ses chers amis. Ironie du sort, ils auront la primeur de voir le bébé avant son propre géniteur. Une petite chose emballée dans une couverture brodée, et carrée entre les bras confortable de la nourrice gitane, agitait deux minuscules poings.
Pourvu que Carmen ne soit pas obligée d’exposer son impressionnante paire de pis devant l’assemblée pour nourrir le bébé déjà doté d’un féroce appétit et de sacrés poumons. En résumé, le nourrisson avait hérité de la margoulette à son père et de son addiction aux nichons, mais pas pour les mêmes raisons.

Après s’être assurée que l’enfant était tranquille, Zoyah entreprit d’installer toutes ses petites affaires sur une table qui lui semblait tout à fait appropriée, en attendant les maîtres des lieux.
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Marie_du_lourdou

Et voilà on y était, Marie allait être anoblie. Elle n'osait pas sauter de joie car soit disant qu'il fallait de la retenue une fois que l'on devenait une dame, mais Marie se sentait euphorique à l'intérieur d'elle même. Devenir la vassale de Cyrinea, même dans ses plus beaux rêves, elle n'aurait pu l'imaginer. Elle appréciait par dessus tout son amie et était très fière de devenir sa vassale. Quand elle le lui avait demandé, Marie avait ressenti beaucoup d'émotion et avait accepter avec joie. Et maintenant c'était le grand jour. C'est accompagné de son Theo que Marie se rendit dans la demeure d'Ornon, la demeure du Duc Kronembourg. Durant le chemin, elle se souvint de sa rencontre avec Kro et penser qu'un jour il deviendrait lui aussi un de leurs amis la fit sourire. Qui l'eut cru, lui un ancien GPS, curé cistercien par excellence, n'avait pas su résister au charme de Cyrinea et depuis était devenu un membre des R$P. Lui qui combattait contre les Réformés à une époque, les côtoyait et Marie sourit en repensant que son Theo ne désespérait pas de le reconvertir à la Réforme.

Plongée dans ses pensées, Marie n'avait pas vu le temps passé et se trouva surprise de se retrouver devant le château d'Ornon. D'un coup elle se trouva intimidée et prit la main de son Theo qu'elle serra fort dans la sienne afin d'y puiser la sérénité dont il faisait toujours preuve. Elle le regarda et lui fit un grand sourire avant de se diriger vers la porte d'entrée et de se présenter.

Bonjour, Je suis Marie du Lourdou et voici mon époux, Theodore du Lourdou. Nous sommes attendu par sa Grâsce Cyrinea de Rondot.

Après les formalités d'usage, on les fit entrer et on les conduisit dans le salon ou devait se dérouler la cérémonie. Zoyah était déjà arrivée et Marie alla la saluer, toujours accompagner de son Theo dont elle n'avait pas lâcher la main. Elle remarqua l'enfançon dans les bras de la nourrice qui se tenait près de l'Héraut.

"Tiens, Zoyah a un enfant ? C'est qui le père ? Se demanda Marie la curieuse. Puis elle sourit à Zoyah.

Bonjour Zoyah ! Comment vas tu ?

Marie lui sourit et tourna sa langue sept fois dans sa bouche, d'habitude elle la tournait dans la bouche de son Theo mais là elle ne pouvait pas le faire, pour éviter de faire sa curieuse puis attendit la suite des évènements.
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Zoyah

*Plic*

Zoyah venait de poser au mur le dernier oriflamme, celui de Carbonnière lorsqu’une présence dans son dos l’alerta. Marie était loin de le savoir, mais en réalité la baronne avait deux enfants. Un garçon de presque sept ans dont le père avait trépassé avant la naissance pour le plus grand désespoir de Zoyah, et le nouveau-né qui gesticulait dans les bras de Carmen. Le nourrisson de deux semaines était le fruit d’une relation sérieuse d’environs un an mais qui n'auait jamais le droit de se vivre au grand jour. Hélas...
Du reste, ils n'avaient été très friands des manifestations d'affection en public.

Un sourire étira la lippe charnue du héraut qui, tout doucement, reprenait de sa superbe après un épuisant accouchement.

Le Bonjour Marie. Ma foi je porte mieux qu’il y a quinze jours... un coup d’œil sur le bébé avant de braquer ses azurs sur l’encadrement de la porte.

Et vous donc ? ... s’adressant aux deux... Avez-vous aperçu Cyrinéa et ... David Stanislas ? ... allez savoir pourquoi, nommer Kro par ses prénoms lui donnait toujours une profonde envie de ricaner bêtement.

J'espère qu'ils ne nous ont pas concocté une partie de cache-cache du genre que si nous ne les trouvons pas, il n'y a pas de cérémonie... on sait jamais.
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Marie_du_lourdou

Marie regardait les blasons accrochés au mur tout en écoutant Zoyah. Franchement elle le trouvait très beau son blason et se foutait éperdument des moqueries du clan R$P sur le fait qu'elle avait fait mettre des cœurs dessus. Puis elle répondit à Zoyah.

David Stanislas ? Ah voui ! Kro ! Enfin le Duc d'Ornon. Nan, on les a po croisé. Et on va très bien. Félicitations pour le joli enfançon.

Marie sourit à Zoyah.

Citation:

J'espère qu'ils ne nous ont pas concocté une partie de cache-cache du genre que si nous ne les trouvons pas, il n'y a pas de cérémonie...

Hannn !! Ils en serait capables hein ! Ou alors, ils sont en train de choisir la couleur des bas pour Cyr et là... *long soupire* ... On risque d'attendre un très grand moment.

Surtout s'il prend la fantaisie à Kro de vouloir les enlever avec les dents, pensa t'elle.

Nous reste plus qu'à attendre patiemment.
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Xanthi

[sur les chemins ....]

Ils en avaient fait de la route les Dudus et elle .... Ils avaient vécu bien des aventures avant de devenir les amis qu'ils étaient aujourd'hui. Ils lui avaient sauvée la vie, elle donnera la sienne pour eux s'il le faut sans état d'âme.
La guerre était arrivée, elle avait pris parti pour le Roy, elle était partie en mission pour sa Duchesse.
L'amour l'avait attrapée par surprise durant ce laps de temps.
Elle leur avait présenté l'homme, celui qui avait su l'apprivoiser, celui qu'elle avait épousé à Genève avec eux pour témoins.
Dans son coeur, Xanthi était déjà la vassale de sa Dudue. Ce sera un honneur et une fierté de recevoir ce titre.
La lettre l'avait trouvée quelque part dans les Royaumes et ils avaient repris gaiement la route.
Elle aimait cet homme qui ne se lassait pas d'elle, qui acceptait de lui faire l'amour partout, tout le temps, dès qu'elle en avait envie, c'est à dire matin, midi, soir, nuit .... tout le temps, quoi !

Aris, mon mari, nous devons accélérer le pas de nos montures.

Un rire, des baisers échangés, des murmures, des gémissements plus tard .....
Ses jupons à la taille, allongée à moitié nue sur lui, comblée et heureuse, elle caresse son torse nonchalamment, jouant la fâchée, d'un ton outré, elle murmure :

Aris, mon Démon, nous sommes attendus, aidez-moi à réajuster ma tenue !

Elle se relève, rit de bon coeur et se laisse habiller par lui, caresser, embrasser aussi, pour mieux le regarder encore. Puis elle l'aide à son tour et c'est dans la soirée qu'ils arrivent en vue du château d'Ornon.

Aristode

[sur les chemins ....]

Parce que son désir de servir la couronne sera toujours le plus fort ,parce qu'il le valait bien aussi, le jeune Aristode de Nanteuil était en route et chevauchant à ses cotés ,il y avait son double des plus que parfait, sa femme Xanthi ,démone ange de ses nuits comme de ses jours ,sujet de toutes ses études et qui le restera à jamais ,parfaite parmi les graciles. ô vous ma dame puissiez- vous comprendre la soif que j'ai de ne jamais être rassasié de votre tout ,mon tout d'à moi . Heureux l'A.D.N ,de savoir que pour une fois il ne courrait point à la guerre ,mais bien vers l'anoblissement de son tout d'à lui .

...''Aris, mon mari, nous devons accélérer le pas de nos montures ... ''

C'est avec le sourire aux lèvres qu'il lui répond:

Vos désirs sont des ordres ma dame ,il en sera donc fait selon votre volonté ... mais voyons ma démone ange ...vous voulez que je rajuste ????? ; sourire en coin et mirettes qui pétillent ; alors que je n'aie que le désir ,que de tout désajuster et tout empiler ? ;Soupir ;Allons il faut que la raison l'emporte sinon ... ; soupir; ... Vous allez être en retard et ce n'est n'y le jour n'y le moment de l'être .

Il l'aide comme elle l'aide ,les gestes sont précis ,il ne portera aucune couleur n'y ornement ,pas de Creil n'y de Souvigny ,même de Nanteuil d'aura de son côté le droit de citer . Il veut par cet acte honorer comme il se doit son épouse et il veut qu'elle voit la fierté qu'il aura à porter si elle le désire leurs couleurs entrelacées .

Theodore_du_lourdou

Nous n'avons vu ni sa Grâce le Duc, ni sa Grâce la Duchesse, bien malheureusement. Répondit-il à la demande de Zoyah, après avoir laissé à son épouse le privilège de répondre en premier.

Il avait au préalable salué Zoyah avec toute la déférence qu'impose sa charge de Héraut et son titre de Baronne. Le sourire quant à lui, léger comme toujours, était là car elle est une amie. Le jour est important, car il s'agit de l'accession à la noblesse de son épouse. Il s'est donc habillé en conséquence. Austère, comme toujours, mais une austérité flamboyante si tant est que cela puisse exister. Dans les faits, cela se traduit par des vêtements teintés de noir mais taillés dans les plus belles pièces d'étoffes brodées que l'on puisse trouver sur les marchés de Bordeaux ou de Montauban.

Inévitablement, le regard céladon du Seigneur de Tombebœuf est venu se poser sur la petite chose maintenue derrière Zoyah dans les bras d'une nourrice qu'il n'aurait pas aimé avoir enfant, de peur de finir étouffé par les poumons hypertrophiés de cette dernière. Peut être - se dit-il - qu'il serait bon de lui faire la remarque. Mais dans l'instant c'est autre chose qu'il envisage.

Ces Dames désirent-elles quelque chose à boire pour patienter ?
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Cyrinea

Ce sera avec plaisir, minauda-t-elle en réponse à Theodore tout en franchissant la porte.

La Duchesse était rayonnante car c’était un grand jour. Un jour de partage, un jour de serments, non pas de ceux que le statut de noble impose de donner ou de recevoir, non. De ceux que l’on choisit car l’on sait que l’on a traversé des épreuves et que des amis qui nous sont chers ont toujours été là.

Elle alla d’abord saluer Guyenne avant de couler un doux regard vers son enfant, espérant que Berthelot n’allait pas oublier de se pointer à la fin de la cérémonie avec le présent qu’elle avait préparé à son intention.

Merci Zoyah, tu es parfaite, comme toujours.

Elle présenta sa main aux deux hommes présents avec un léger sourire. Protocole oblige, la décontraction viendrait à la fin.

J’espère que vous avez fait bon voyage Aris. Theo, tu es beau comme un astre !

Elle rit doucement puis s’avança vers Xanthi qu’elle prit dans ses bras pour la serrer un instant.

C’est un grand jour pour moi tu sais mon amie….

S’avança alors vers Marie et renouvela le geste.

Je suis fière que tu sois ici.

Comme elle était au bord de l’émotion, la sobriété était son seul salut et elle n’en dit pas plus pour l’instant mais s’avança vers le buffet.
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Image trop lourde.
Enlevée par Mouchette admin forum.

Kronembourg

[ Bureau attenant au salon - Pas loin - Juste à côté en fait ]

Citation:

- Dans une baignoire remplie d'écus
- Dans l'armée de Garzimlebo
- A la clairière de Montauban
- Dans une décharge publique
- Dans une église - Sur et Sous l'autel/Dans le bénitier/Dans le confessionnal/Dans la sacristie/Sur la charpente
- Derrière un rideau aux prochaines allégeances
- Dans une fosse commune
- Sous un tapis
- Dans un lit ?

Bottes sur son bureau de travail et chaise mise en bascule contre le mur, le Duc complétait consciencieusement sa liste d'endroits où il élaborait de passer des moments intimes avec sa Sublime.
Il en était resté à " Sur une planche de fakir " la dernière fois qu'il lui avait écrit et c'est en se passant l'extrémité de sa plume sur le rebord de ses lèvres qu'il se concentrait pour réunir de nouvelles idées, jusqu'à ce que Berthelot s'introduise discrètement dans le bureau ducal, un paquet à la main.
Stanislas l'interrogea du regard.
En une seconde, il venait de comprendre qu'il avait complètement oublié quel jour nous étions.

[ Salon Ducal, quelques minutes plus tard ]

A sa décharge et sans mauvais jeu de mots, il faut dire que tout s'était décidé très vite. Non seulement pour le choix des amis qui aujourd'hui se verraient élevés aux rangs de Seigneurs et Dames - Ah bah non, il n'y aurait pas de Seigneur - mais aussi pour celui de la date.

Ce fut la présence du bébé qui attira son attention en tout premier lieu. Dieu que le temps passait vite. Le futur guerrier/super warrior qu'était de petit Domnec avait déjà quelques semaines. Stanislas ne manqua pas de venir gazouiller un instant à ses côtés avant de lancer un regard approbateur vers l'adorable Zoyah qui avait eu la gentillesse d'organiser pour eux cette cérémonie si rapidement.
Tout le monde semblait présent, ponctuel, et même un rien solennel. Qui aurait cru il y a encore quelques mois que le Kro serait ravi d'accueillir le couple du Lourdou en ses murs. Même si bien sûr, il n'en montrerait jamais rien et surtout pas au pasteur.
On a sa fierté de curé.
Comme tout le monde semblait rassemblé près du buffet, il se joignit à la duchesse et à ses invités.

Soyez les bienvenus chez Bénauges & Ornon.Prononça la voix rocailleuse, tandis que son regard se promenait entre Aristode et le ventre de Xanthi. J'espère que cette journée vous apportera autant de joie que je peux en éprouver, en vous accueillant ici.

Et mentalement, il ajouta à sa liste :

Citation:

- Sur un buffet rempli de pâté.

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Marie_du_lourdou

Et voilà, les deux grâces étaient arrivées. Xanthi et son époux aussi. Il en manquait encore surement vu le nombre d'étendards accrochés au mur. Marie rendit l'accolade à Cyr et lui sourit, une boule d'émotion dans la gorge la laissant sans voix. Marie se rapprocha aussi du buffet, même si elle n'était pas tenaillée par la faim. Cela occupe les mains et la bouche, ça lui évitera de parler et de sortir une blague. Malgré tout, avant d'enfourner le premier petit four, elle fit une révérence - et oui elle s'était entrainée à la faire, cette fichue révérence - devant le Seigneur d'Ornon et le salua.

Bonjorn Vostre Grai... - allons ! allons, se morigéna t'elle, ce n'est pas le moment de sortir une vanne, ni l'endroit. Marie jeta un regard vers son Theo, devait elle lui sauter dessus afin de tourner sept fois la langue dans sa bouche à lui. Marie secoua la tête, non ce n'était ni l'endroit ni le moment non plus. Marie se reprit et toussota puis afficha un sourire amusé, le curé comprendrait surement qu'elle se retenait de lui sortir sa vieille blague.-

Bonjorn Vostre Grasce, vous avez l'air en pleine forme ! L'air de la campagne sans doute !

Marie enfourna le petit four, histoire de ne pas en rajouter.
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--Domenc

Niché entre les bras chauds de sa nourrice, le petit Domenc Eusaias roupillait comme un bien heureux.
Baigné, langé et nourri avant de venir, le marmot de quinze jours n'aspirait qu'à une chose, dormir !
De la couverture brodée s'échappait une petit bouille bien joufflue au teint légère mat.
La minuscule figure était parée d'une bouche ourlée dont le pli intransigeant n'était pas sans évoquer une expression paternelle et laissait deviner un futur caractère en acier trempé.
Le marmot n'était pas particulièrement grand, mais semblait déjà doté d'une solide constitution.
En gros, c'était du beau poupon bien potelé.
Et comme ça s'agitait autour de lui, le nourrisson bien dodu poussa un gros soupire.
Il entrouvrit un oeil bleu foncé qui roula sous sa paupière, émit quelques sons .. rmmmffr uurtrrrrrmmffrrrrr … et le referma aussi sec, insensible à ce qui se passait autour de lui.
Domenc faisait une micro sieste.

Xanthi

[un petit pas dans le salon ....]

Voilà à peine la porte du salon passée, elle voit des personnes qu'elle apprécie. Dame Zoyah, toujours aussi belle et magnifique, Dame Marie, la sérénité féminine, qu'elle a rencontrée plusieurs fois avec plaisir, son époux qu'elle connait peu et ses Dudus zadorés.

Elle accepte de bon coeur l'accolade de son amie, lui sourit même et en profite, une fois n'est pas coutume pour l'embrasser et répondre :

Tu sais bien que même sans cela, je suis déjà ta vassale, mon amie.

Un clin d'oeil, un sourire, des amies, elle en a peu et Cyr est la première de la liste suivie de Belt.
Elle remarque le regard de Kro, lui fait un clin d'oeil en signe de salut, pose la main sur son ventre encore plat. L'équation est pourtant à peine ébauchée, elle se penche vers Aris, chuchotant :

Mon époux, mon ventre est encore plat, n'est-ce pas ?

Sa poitrine s'est arrondie, il est vrai que ses vêtements épousent ses formes et les révèlent élégamment et discrètement. Elle lui sourit, son autre main posée sur le bras d'Aris, elle l'entraine et s'avance vers Zoyah, Marie et son époux :

Le bon jour, je suis ravie de vous revoir. Connaissez-vous mon époux, le sieur Aristode de Nanteuil ?

Puis continuant les présentations :

Aris, je vous présente Dame Zoyah, dite Guyenne, Marie du Lourdou et son époux Théodore.

Elle s'incline avec élégance, les révérences n'ont aucun secret pour elle, allez donc savoir pourquoi .....
elle ajoute pour son Aimé :

Tu vas te sentir bien ici, le sieur Théo est pasteur réformé.

Elle sourit de plus belle. Oui, elle est baptisée et fréquente tout le monde. Les affinités ne se discutent pas, elle se vivent.

Marie_du_lourdou

Marie sourit à Xanthi et la salue en retour après avoir avalée le petit four et vidée le verre de vin, si gentiment offert par son Theo, sans s'étranglée.

Lou bonjorn Xanthi, ravie de vous revoir aussi.

Puis salutation à l'heureux époux, après léger pliage d'un genoux tout en remontant vaguement la robe, pas trop non plus pour pas faire vulgaire, mais un peu quand même pour pas monter dessus et se retrouver les quatre fers en l'air en se prenant les pieds dedans, avec légère inclinaison de la tête.

Lou bonjorn Messer Aristode, ravie de vous rencontrer.

Marie sourit au jeune couple, ravie de revoir Xanthi qu'elle n'avait pas revu depuis le baptême de cette dernière, où d'ailleurs Cyrinea avait justement choisi ce moment pour mettre au monde le petit Hugues.
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Aristode

[un petit pas dans le salon .... mais un grand pas pour l'humanitaire guerrier qu'il est ... ]

Juste le temps de claquer ses hommages à la gracile des lieux de faire '' coucou mon père...vi vi j'ai encore énormément péché ... '" et voila que sa foule d'à lui tout seul , l'embarque pour une présentation en règle des convives ; halte là!, t'à tes papiers, nom, sexe, grade, âge d''abite chez tes parents ? nan chez ma copine répondit l'écho ; le traditionnel cérémonial entre gents de bonne société .
Il s'y plie heureux de mieux connaitre l'univers de son épouse, parce qu'il faut bien le dire depuis leur rencontre ils ont passé même pas un mois complet sur les terres de ce duché .

...Mon époux, mon ventre est encore plat, n'est-ce pas .. .

Il le sait, nan il n'est pas gros, donc encore plat, seule l’harmonie et la volupté que lui procure là vu de ses seins changeants pourrait trahir le fait quelle porte un enfant .

Ma dame vous êtes sublime et croyez-moi la vue de ses longues tables alignées me donne l'envie d'écarter les pâtés et de vous y allonger ...j'aurais comme cela tout le loisir de vous déguster ...chuchote-t-il alors qu'ils arrivent devant les premières présentations .

... Ravis de vous rencontrer et d'être parmi vous, retoque-t-il a l'ensemble des personnes présentées ... enfin je pourrais percer le dernier mystère qui plane encore sur ma femme ... ... ...
Connaitre avant ce qu'était sa vie, avant que nous décidions d'en bâtir une à deux ...

Il, incline la tête devant la révérence faite

Enchanté de vous connaitre ma dame c'est un régal de pouvoir partager un moment de paix, de joie et de partage ...

Theodore_du_lourdou

Un geste au valet du Duc d'Ornon et quelques instants plus tard les voilà coupes de vin en métal dans les mains. D'ordinaire la sobriété du Seigneur de Tombeboeuf - qui accessoirement est aussi Pasteur de la Réforme Aristotélicienne - est totale, mais aujourd'hui il s'agit de fêter un événement. C'est pourquoi il s'autorise à boire quelques coupes avec un certain plaisir.

Dans le laps de temps séparant la requête formulée au valet et la livraison en vin de ce dernier voilà que Cyrinea lui tends la main. Devait-il la serrer et la secouer fermement quitte à lui briser les os de la main ? Assurément non ! Alors bon gré il se plie au "protocole" et viens embrasser - plus vraisemblablement effleurer du bout des lèvres parce qu'il n'est pas un porc - non pas la main de la Duchesse mais l'une de ses bagues. Comme le ferait un bon papiste avec la main d'un Cardinal. Et puis merde quoi, il ne va tout de même pas embrasser la main d'une autre femme.

Merci Duchesse. Mais ma foi toutes ces Dames sont magnifiques aujourd'hui bien que je le reconnais aisément mon épouse à mes yeux est telle un soleil qui, resplendissant, m'éblouis et captive mon attention.

Un sourire à son épouse et une gorgée de vin plus tard, il s'adresse au couple Ducal.

Quoi qu'il en soit cette assemblée pourrait aisément faire pâlir de honte la cour des Ducs de Guyenne. Compliment qui pourrait passer pour flatterie si l'on ne connait pas la composition de la noblesse de Guyenne. Mais au fait ? Qui manque-t-il à l'appel ?

Et à peine le temps d'avaler une nouvelle gorgée de vin que des présentations sont faites. Il détaille le couple. La femme lui dit quelque chose, son prénom aussi. L'homme par contre lui est totalement inconnu. En guise de salut, il incline légèrement le chef vers le bas alors que le torse s'incline légèrement à son tour.

Donà, Senher, embelinat *. Xanthi, si je ne m'abuse, vous étiez à Montauban quand nous avons combattu Archybald ?

En attendant la réponse, il se tient là, le buste droit, le visage fier et la coupe de vin non loin des lèvres. Du coin de l’œil il observe le Duc d'Ornon. Il s'attarde sur ses habits. Car bien que le cistercien soit devenu un ami, il ne saurait être question qu'un Curé soir mieux sapé qu'un Pasteur.

* Dame, Seigneur, enchanté.
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Kiwi09

Xanthi

Theodore_du_lourdou a écrit:

.....Xanthi, si je ne m'abuse, vous étiez à Montauban quand nous avons combattu Archybald ?

Kronembourg

Kiwi09

Voici notre Héraut Zoyah, baronne de Valençay, que l'on nomme aussi " Guyenne " et qui est également une amie précieuse. Elle est venue avec son petit guerrier Domnec.

Et enfin je te présente Cyrinea, la femme qui partage ma vie - Et mon pâté que tout le monde enfourne.

Zoyah

Dyvina

Aiguemarine

Kiwi09

Kiwi qui vit au loin Bridgess ce faisant poliment refoulé par l'entré du serviteur, pourtant elle a bien donné les noms à Kro, d'un pas décidé et s'avance à nouveau vers lui

Aristode

Nictail_de_meyran

Korydwen

Kateyll

Bridgess

Kaths

Kronembourg

Lervia

Comme de coutume, il arriva en retard, sinon ce ne serait pas lui... Quelques coups de coudes pour écarter la foule et ainsi se retrouver devant la porte. Aprés une petite discutions avec le garde, vu que lui avait même perdu son invitation en chemin, il réussit à l'attendrir en disant que s'il ne rentrait ici, sa princesse et ses amis le tueraient sûrement mais c'est au nom de Bridgess que le garde le laissa passer, elle avait du faire grande impression...

Entrant aussi discrêtement que possible, il fit quelques pas sans se rendre compte qu'un caillou était coincé dans la semelle de sa botte qui fit quelques bruits, les regards se tournèrent vers lui, et ne put que saluer les personnes présentes d'un signe de tête, d'un sourire ou d'un clin d'oeil tout en faisant trainer sa botte pour essayer de se débarrasser de ce maudit cailloux.

Il s'approcha de sa princesse Bridgess et se mit à ses coté tout en jouant discrêtement de la botte, toujours flaquée de son caillou...

Citrine.

Citrine arriva en retard ! pourtant pas son habitude .... elle vit au loin une grosse masse entrée et essaya de le rejoindre mais trop tard celui ci avait été convié à pénétrer dans le salon ... bon ba tant pis je vais sortir mon invitation ... elle s'approcha du garde et se présenta ...... lui montra un petit bout de parchemin bien roulé......

""ola garde voici mon invitation pour la cérémonie de dame Kiwi.. voulez vous m'annoncer s'il vous plait ......... """ (pas mal hein ...)

puis elle attendit patiemment .....

enfin il l'a nomma et lui demanda d'entrer dans le salon en l'annonçant à haute voix ..

"" merci """

puis elle entra fière main droite sur son épée et tenant son bouclier de l'autre main ... elle marcha comme un soldat tête haute et saluant quelques personnes qui la regardaient s'avancer doucement (cherchant des yeux son amie Kiwi et les autres ou se trouvaient-ils ? ) ..... ah enfin elle les vit tous assis et les rejoignis... une bise par ci une bise par là .... elle déposa son bouclier contre le banc et s'assied à coté de lervia et bridgess...

elle espèrait que Kiwi la verrait enfin ......
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Kiwi09

Au bras de son ancien frère d'arme le barbu, Kiwi et Kro avancérent ensemble parlérent de leurs souvenirs d'enfance, de leurs soirées en taverne, de leurs anciennes vies de militaire ou ils étaient très pauvre ... un seul baton pour se défendre.
Et aujourd'hui elle n’imaginait pas à dans ces temps là qu’elle finirait un jour noble, elle n'avait jamais rien demandé à son ami, ni au à son duché pour ses services rendu, car pour elle c'était juste normal d'être là pour sa terre natal et son duché.
Kro lui avait gentiment proposé, et elle avait accepté par amitié il n'avait pas changé toujours fidèle à lui même et à ses amis.
Elle entendit une voix familière...

-« Ok dite a Kro que Bridg est là.. et il vous dira bien que je peux entrer »
« Nada impossible de le rejoindre »

« Bon tu me niaises là ou quoi?.. t’as vue mon invitation..? j’ai pas qu’ca a faire des imitations tiens!! Attends je me présente.. Je suis Bridgess…dict Bridg ou la petite Caribou.. va dire ça a Kro.. que celle-la même, donc moi, je le réclame… »

« Il m’est impossible de quitter mon poste dame »

« Dit dont on t’as appris qu’une chose dans ton monde. la négation.. ou quoi…? »

« Non m’dame, mais je fais mon travail. »

Et reconnue son amie le caribou Bridgess, enfin le serviteur la laissé passé pensa t'elle. Tout deux se dirigèrent vers elle afin de l’accueillir.

Je suis contente que tu sois venue, elle l'a pris dans ses bras et vit à ce moment là son bouclier.
Elle lui fit la bise aussi, Ah te voilà toi !!! Kiwi constata un drôle de bruit quand Lervia marchait, elle comprit ce qui lui arrivait et en rit.
Les oreilles de Kiwi avait été bien aiguisées depuis l'armée à tout genre de bruit lors des nuits de guerre ou il fallait faire le guet.
Ils échangèrent quelques mots quand arriva Citrine... même chose elle eut droit au embrassade

Je suis heureuse que mes vieilles branches soient venues, ça me touche.

Kiwi était très émue et essaya de contenir ses larmes.

Allons au banquet nous abreuvés vu la route vous devez tous avoir soif !!!

Ils acquissent de la tête et partirent tous ensemble en direction du buffet
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Citrine.

Citrine vit arriver sa très chère amie Kiwi et l'embrassa chaleureusement !

elle vit qu'elle était émue et l'enlaça encore plus fort ...

"""ma kiwi je suis ravie pour toi tu le mérites .............. je suis jalouse hi hi !!! avec tout ce que j'ai fait dans le passé mais tu es la seule vraiment à être restée fidèle à notre chère guyenne ... je t'en félicite... allons nous rassasier j'ai trop faim .... """

elle suivit tout le monde en direction de ce beau buffet ...............
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Aiguemarine

On y était ; enfin, façon de parler.
Au bout d'un court moment, le Kro s'aperçut de leur arrivée & se dirigea vers eux, flanqué d'une jeune femme.
Les présentations fûrent brèves & fruitées.

Kiwi, Aiguemarine, Nictail, voici la noblesse d'Ornon réunie. Ne manque plus que K

"Heureuse de vous rencontrer Kiwi".

Un fin sourire fût esquissé, mais voilà déjà que le Kro-bouillant les plantait.
Mais qui était donc la fameuse K qui manquait ?!
& comme un K en cache souvent un autre, en l'occurence, là c'était une autre.
Sa Reine-Suzette - par alliance, mais avant tout, son amie de toujours, venait de manifester sa présence.
Aiguemarine accueillit le choeur, un sourire sur les lèvres qui se dissipa un peu par la suite.

T'es belle comme une charette toute neuve !! Le bonjour.

"Le bon jour ma crèpe-Suzette ! Le bon jour mon cher vieux Suzerainounet ! Je suis heureuse de votre présence. Du fond du coeur, merci".
Azurs qui se font malicieux, heureuse qu'ils aient pu se libérer pour assister à cette cérémonie. Claquant une bise sur une joue de chacun, puis regard qui se fait plus insistant vers Kory. Elle semblait remise de ses blessures ; en bon médecin, Aiguemarine comptait bien l'ausculter les jours suivant l'annoblissement. Les 2 femmes avaient à parler aussi...
Tant de choses s'étaient passées depuis le conflit en Anjou.

Une légère appréhension lui vrilla le ventre quelques secondes. Puis, Aiguemarine reprit contenance & les invita à profiter du buffet avant que les morfales n'aient tout engloutis.

Elle salua de la tête Kateyll, son ancienne chef Porte-Parole ainsi que d'autres personnes qui se pressaient dans la salle.
Agréable avait été leurs relations quand la Brune avait été nommée "Voix de Bordeaux".

Mais que faisait donc le Barbu à se carapater vers l'entrée.
Intriguée, elle lâcha la main de son époux, s'excusant : "Je reviens..." puis, s'y dirigea aussi.
Arrivée près du Duc d'Ornon, Aiguemarine reconnut sa Pestouille. Celle qui l'avait vaccinée pour un moment des voyages.
& quand l'hôte se présenta à son amie, l'Italienne s'empressa de finir les présentations.
Mais avant cela, elle serra dans ses bras Kaths, lui murmurant un simple merci.

"Duc, je vous présente mon amie : Kaths".

Un azur traîna de nouveau vers la lourde porte. Nombre de ses invités n'étaient point encore arrivés.
Viendraient'ils ?! là était la question.

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Dyvina

Quand le regard du duc croisa celui de l'avocate...

Vu le lieu, vu les circonstances, elle aurait pu, dû peut être, ignorer le regard charbonneux que le duc lui lança. Tel le faible qui baisse les yeux devant son ennemi, qui plie et accepte d’être humilié sans broncher. Oui elle aurait dû, parce que la réaction qui lui vint à l’esprit, presque comme un réflexe d’auto-défense, ferait honte à n’importe quel adulte disposant d’un soupçon de savoir vivre.

Adulte qu’elle était pourtant, mais adulte surtout seule, délaissée temporairement, régulièrement, par un mari absent. Et quand le chat n’était pas à ses côtés pour la soutenir, la consoler, voire calmer ses pulsions de toutes natures, la chatte toute juriste qu’elle était avait une fâcheuse tendance à la régression comportementale…

Prenant soin de se dissimuler derrière le dos de la sirène trop occupée à converser pour s’en étonner, l’avocate sans quitter les yeux du cureton, s’enfonce deux doigts dans les trous de nez étirant celui vers le haut, et de deux autres doigts s’arrange une bouche béante permettant l’exhibition à la vue du duc, d’une langue sortante et brillante de salive.
Elle lui tire la langue…

Ceci fait, satisfaite et comme apaisée, un sourire en coin et l’organe buccal revenu à sa forme habituelle, elle s’essuie les doigts sur la nappe blanche du buffet puis tout naturellement, à petits pas, roulant des hanches, elle contourne la table délaissant le bout de nappe sinistré pour aller piocher un peu plus loin un savoureux petit four à la gelée de groseille.

Glurmpf Grnump…Mummm...Miam !

Quelqu’un a-t-il vu les rinces doigts ?
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Image trop lourde.
Enlevée par Mouchette, admin forum.

C'est normal qu'elle soit lourde, Dyv est sur le point d'accoucher.

Xanthi

Xanthi au bras de Aris, vit arriver plein d'inconnus. Il est vrai qu'elle avait vécue pratiquement en recluse toute l'année 1460. Même en repassant l'examen de chef maréchal et de douanier, elle qui avait servi plus d'un an à la Prévôté par le passé, la Guyenne n'avait voulu d'elle. C'est donc sans regret qu'elle avait décidé de quitter la Province et qui expliquait qu'elle ne connaissait plus grand monde.
Elle mangeait lentement, nourrissant mais ne goinfrant pas leur équation en plein développement.
Un coup d'oeil à son époux :

Mon Aimé, je ne connais plus grand monde, mais tu vois la blonde sublime là, a défendu ma Dudue lors d'un procès mémorable. Kro était un vilain GPS et Cyr une vilaine R$P et ils n'étaient pas encore comme cul et chemise.

Oui, tout ce qui était politique était vilain pour la jeune femme. Elle salua l'avocate et lui souffla :

Quelqu’un a-t-il vu les rinces doigts ?
Bonjour Dame, ben faites comme tout le monde. Là, les nappes sont faites pour ça. Ou alors faites de l'oeil à Berthelot, il vous trouvera bien une bassine.

Elle lui sourit et prit un autre petit pâté qu'elle mangea avec délicatesse.
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Sont appelés fora annexes ceux qui ne sont pas hébergés par Celsius.
Il ne saurait être question de conditionner l'exercice d'une charge In Game à la participation à un forum annexe.
Cordialement,
Brennos

Esteban_de_lorca

Le prince arriva en retard et en ralant de l'être, il avait promis a son amie Aigue d'être là pour ce grand jour, il avait hésité après son histoire avec Kaths, mais c'était le jour d'Aigue...et il n'y avait qu'elle qui comptait aujourd'hui...

Esteban avait fait honneur a son amie, il était habillé tel un prince...après tout c'était son titre...il regardait le monde apercevant Aigue et son mari, il les salua de loin par un sourire pour montrer sa présence, ne voulant pas la perturber encore plus et la laissant surtout profiter de ses amis.

Le jeune homme patiente alors sachant qu'elle finirait par venir le voir...comment patienter? Hum pour Este en grignotant et surtout en buvant une petite chopine...
Le regard qui se perd légèrement le temps de quelques minutes ou les pensées du prince se perdent a son arrivée a Bordeaux et a la gentillesse de son amie, il n'etait pas surpris qu'il y ai autant de monde...elle le méritait..[i]

Aiguemarine

Vrai qu'elle était plus belle que belle son amie dans sa robe cousue par la talentueuse Baronne Elisel, mais de là à ce que le Duc tombe en pamoison, y'avait un cap, que dis-je : une péninsule !

Aiguemarine avait fait sa "part" du travail en les présentant mutuellement.
Restait à savoir maintenant si le Duc-Evêque se conduirait galamment & emmènerait Kaths jusqu'au buffet qui se dégarnissait à vue d'oeil.
Misèreeee, quelle bande de morfales, quand même !

Une autre arrivée lui fit esquisser un sourire.
Esteban.
Un Bordelais d'adoption, tout comme elle. Un homme avec qui elle avait sympathisée dès le début.
Elle était ravie qu'il aie accepté l'invitation, connaissant un tout petit peu les déboires amoureux/amicaux qu'il avait eu avec une personne présente dans l'assemblée.

Pour l'occasion, son ami s'était richement vêtu. En même temps, n'était'il pas Prince dans une contrée Espagnole ?!
En quelques foulées, elle le rejoignit près du buffet afin de le saluer & de le remercier de sa présence.

"Bonjour Esteban. Je suis heureuse que vous soyez présent en ce jour. Merci.
N'hésitez pas à rejoindre Nic surtout !"

Aiguemarine le serra dans ses bras, puis lui fit une bise sur la joue avant de relever ses yeux azurs vers lui.
L'Italienne n'était pas habituée à ce genre de familiarité. Pourtant, sur ce geste elle n'avait pas hésitée une seule seconde.
Que se passait'il ?! Avec sa maternité apprise récemment, allez savoir ! un excédent d'hormones, sûrement.
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Kronembourg

Oui oui oui oui oui ...
A force d'accumuler les présentations qui fusaient de partout, le duc avait fini par trouver la phrase IN-CON-TOUR-NABLE qu'il servait à chaque nouveau visage qu'il rencontrait.

Stanislas Kronembourg, Duc d'Ornon et Baron de Fumel ... Stanislas Kronembourg, Duc d'...

Il alla même sans s'en rendre compte se présenter à un domestique qu'il n'avait encore jamais vu, ayant peu l'habitude d'embaucher du personnel pour faire à sa place ce dont il savait s'acquitter par lui-même. Par politesse l'homme en question ne lui avait rien répondu, ce n'est qu'un peu plus tard que le duc comprit son impair, lorsqu'il surprit ce dernier en train de murmurer à un collègue.

Il y a une cochonne près du buffet qui s'essuie les doigts dans les nappes. Et ça se dit noble ...

Sourcil broussailleux qui se fronce vers l'avocate, et moment de régression mentale à son tour, lorsque son majeur se dresse lentement par dessus son poing fermé, jusqu'à pointer vers le haut, raide, à son intention. Le tout bien sûr sans un mot, histoire de ne pas ameuter la foule.

Car foule, il y avait.
A un point que Stanislas se donnait l'impression de passer d'un groupe à l'autre à une vitesse éclair. Lorsque le dernier invité arriva, il en fut presque soulagé. Il remarqua bien un moment de tendresse exacerbée de la part de son amie Aiguemarine mais ne s'en inquiéta pas outre mesure.

Soyez le bienvenu parmi nous, messer de Lorca.

On le retrouva cinq minutes plus tard près du groupe des vieilles branches. A trinquer avec Lervia tout en parlant du bon vieux temps, surveillant l'avocate du coin de l'oeil, et puis Xanthi un peu aussi, jusqu'à ce que son regard croise celui de Guyenne. Il lui fit comprendre qu'il était prêt pour commencer.
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Guitail

C'est bien d'envoyer des invitations, mais quand on ne précise pas la date, cela est plus compliqué d'être à l'heure. Mais bon, c'était aussi une habitude de Guitail que d'être en retard. En plus de tout, c'est qu'il avait énormément de travail à la capitainerie en ce moment. En bref, il ne trouvait jamais de temps pour lui, et encore moins pour se préparer et partir.

Mais à un moment ou à un autre, il le fallait bien, surtout qu'il avait du chemin à faire depuis le Languedoc. Enfin, il réussit à trouver le temps pour sortir de la capitainerie, il passa un de ses nouveaux habits de nobles, et prit la route, direction l'anoblissement d'Aigue. Il fit au plus vite, et avec un peu de chance, il arrivait quand même avant le début de la cérémonie, même s'il serait surement le dernier à arriver. Une fois arrivé, il dépoussiéra sa tenue pour être présentable.

Puis, il se présenta devant la salle, et un garde lui demanda une invitation. Il n'avait pas eu besoin de cela pour son anoblissement, et bien sûr, il ne l'avait pas sur lui. Mais Guitail ne se démonte pas, et défie d'un regard plein d'assurance le garde qui ose lui adresser la parole et lui réplique.

Je suis le seigneur de Laval-près-Puycelci, je n'ai pas besoin de présenter mon invitation pour l'anoblissement de dame Aiguemarine.

Et sur ces mots, il écarta le garde et pénétra dans la salle, espérant que le garde ne viendrait pas le rechercher maintenant. Ne restait plus qu'à trouver Aiguemarine et Nictail.

Korydwen

Un regard insistant qu'avait-elle encore fait ? Elle qui était si gentille, merveilleuse, époustouflante, tout quoi. Mains sur le ventre avant de se plier pour voir si sa robe ne comportait pas de trou ! C'eut été terrible parce que la robe était neuve, mais si elle cherchait un indice de grossesse et bien non rien, un véritable désert pour l'heure. Sauf si Korydwen ignorait son état, mais elle ne l'ignorait pas, parce que... 'Fin bref, les histoires du couple ne regardait personne ici ! Mais le regard de la Comtesse n'avait pas manqué d'observer la défaillance d'un instant de sa vassale. Diable que se passait-il encore ! Mais voilà qu'elle avait disparu. Elle se tourna vers son époux en haussant les épaules.

Le buffet ? C'était une bonne stratégie, attaquer la nourriture, serrant la main de son époux, elle l'entraina derrière elle. Elle avait été si longtemps séparée de lui, qu'elle n'était pas décidée à le lâcher de sitôt. Elle observa ne sachant que choisir... Trop de choix tuait le choix et finalement, elle se porta sur un morceau de charcuterie, un de ses pêchés mignons, voir son pêché mignon par excellence. Même pas elle n'avait remarqué l'effusion de sa vassale, sinon elle se serait interrogée sur l'origine de cela. Un coup d'oeil de la part de Kro, non, elle n'a point oublié le petit accord et tient même dans son escarcelle un parchemin refermant les détails de l'accord. Elle aurait tout le loisir d'aller le voir après pour lui montrer en détail ce qu'elle avait rédigé.
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[img]Elle redessine son blason et elle est un peu lente...[/img]
Et d'assaut je prendrai ton monastère et je décapiterai les moines les uns après les autres !
Indisponible du 25 octobre au ...

Nictail_de_meyran

Pour l'instant, la cérémonie n'avait pas encore débuté et les invités continuaient d'affluer.
Tout d'abord, leurs fidèles amis et suzerains Al' et Kory s'étaient présentés. Quel plaisir de les revoir depuis tout ce temps... en Anjou si sa mémoire ne lui fait pas défaut. Ils se saluent avec grand plaisir et partagent quelques instants de courtoisie.
Aigue était belle comme une charrette toute neuve... Compliment ou boutade ?!
Mais pas le temps de trop s'éterniser pour le couple. Ils en auraient surement le temps après la cérémonie. Pour l'heure, il fallait accueillir tous leurs invités.

C'était au tour de Kaths de se présenter à eux.
Enfin, elle était plutôt coincée à l'entrée et Aigue était allé la secourir. Après un large sourire et une nouvelle accolade à leurs amis, Nic laissa le couple Cournon se diriger vers le buffet.
Quant à lui, il rejoignit son épouse auprès de Kaths et l'accueillit d'une bise des plus chaleureuses. Bon, Nic espérait ne plus jamais voyager avec la pestouille, mais il l'aimait bien malgré tout. Si si, faut le croire hein !! Bref, c'était un plaisir qu'elle ait pu venir.

Ensuite, ils laissèrent leur amie en compagnie du Kro-Magnon. Espérons qu'il n'en portait que le surnom, sinon Kaths était entre de très mauvaises mains.
De leur côté, les époux partirent accueillir Esteban. Nic ne le connaissait que peu, mais il semblait très sympathique et apprécié d'Aigue. Un salut poli et courtois vers l'invité tandis que son épouse le gratifiait d'une accolade franche et d'une bise. Eh ben, sa grossesse avait-elle autant d'effet que ça sur elle ?! Ou était-elle souffrante en plus ?! C'était peut-être simplement la tension que lui imposait cet anoblissement...
Nic ne s'en inquiéta pas outre mesure, mais il comptait bien "surveiller" son aimée tout au long de la cérémonie.

Et Nic n'était pas encore au bout de ses surprise. V'là t'y pas que son frère débarque à l'heure pour la cérémonie. Eh ouais, ça pour une surprise, c'est une sacrée surprise. Il abandonne donc son épouse avec Esteban pour aller à sa rencontre.
Accolade franche et Nic détaille son frangin de pied en cape.
Salut toi, comment vas-tu ?! Le voyage s'est bien passé ?! Ravi que tu aies pu venir, on a taché de te prévenir aussi tard que tu nous avais prévenu...
Large sourire pour ponctuer ce petit coup bas...
En tout cas, tu es magnifique ! Dis-moi, ce n'est pas parce que tu es devenu noble que tu as changé de tenue ?! Tu avais bien dit que tu ne changerais pas qui tu es, je me trompe ?!
Léger clin d'oeil à son frère. Il connaissait tant de "nobles" qui ne l'étaient que par le titre qu'il espérait bien que son cadet ne deviendrait pas comme ça. Seul l'avenir nous le dirait...

Aristode

[ Seriez-vous m'aimer, même si mon âme avait la couleur de l'encrier ... ? ]

Il écoute et ne dit rien, observant ce monde qui gravite autour de lui, sa gracile, douceur de ses yeux et réconfort de son cœur lui indique qui est qui ; du moins ceux qu'elle connaît et reconnaît ; pour lui cela est différent il ne connaît que les "' Dudu '" .
Il regarde maintenant son épouse ; elle a faim pour deux ...voilà qui me réconforte, elle m'a demandé un jour si je l'aimerais après ... ; sourire de carnassier sur son visage de poupon ; après avoir fait l'amour pour la première fois et après avoir déposé une équation ...? ; elle a eu la réponse et l'infirmation de cette vérité est maintenant présente à son bras...mais lui il ne lui a jamais posé la variante à sa question .
Il la regarde encore une fois puis doucement il approche sa bouche juste à coté de son oreille gauche ; côté cœur cela va de soi ; et il lui murmure :

... Seriez-vous m'aimer, même si mon âme avait la couleur de l'encrier ... ?

Xanthi

[Pour que tu m'aimes encore ....]

Appuyée à son bras, fière de son Blond, la petite femme rayonnait. Elle qui ne voulait pas de chaines, pas d'enfants, surtout pas de mari - rien - la voilà épouse, comblée et bientôt mère.
Même si l'équation n'était encore qu'abricot, cette maternité ne lui apportait que du bonheur. Elle était toujours aussi petite, mais parée depuis peu, de deux beaux seins, pareil à deux belles pommes rondes et fermes. Elle se sentait femme, belle et désirable.
Elle avait si peur qu'il ne l'aime plus, une fois épousée. Pourtant dans ses regards, dans ses étreintes, elle se savait aimer, encore et encore.
Comme à son habitude, elle mangeait de bon appétit, la grossesse n'avait rien changé, ni en plus ni en moins. Elle souriait, rendait les saluts, observait. Elle savait qu'elle allait recevoir un titre, elle savait qu'elles seraient même plusieurs à recevoir cet honneur, mais elle ne se doutait pas qu'il y aurait tant d'invités. Elle appréciait la discrétion depuis quelques mois et cela lui réussissait plutôt bien.

Soudain, il s'approcha au plus prés d'elle, comme si cela était encore possible et ses lèvres à son oreille murmurèrent :

... Sauriez-vous m'aimer, même si mon âme avait la couleur de l'encrier ... ?

Elle ferma les yeux, répétant la phrase, la retournant plusieurs fois.
Elle tourna son visage, ses lèvres effleurant les siennes dans le mouvement, elle plongea ses iris vertes dans le bleu des siennes et murmura :

Quel qu’en soit la couleur, l'amour que j'ai pour vous est inaltérable, mon Ange Démon.

Elle penche un peu la tête. Se pourrait-il qu'il ait le même tourment qu'elle, la peur qu'il ne l'aime plus un jour.
Elle lui sourit, se recule un peu, se retient de l'embrasser éperdument. Cela ne se fait en public, derrière un rideau peut-être, sans aucun doute sûrement.

Je vous interdit de douter de l'amour que j'ai pour vous, messire de Nanteuil. Ne l'oubliez jamais.

Elle prend sa main dans sa mimine, la serre très fort, comme elle ferait de son corps contre le sien.

Zoyah

Un regard échangé avec le Duc d'Ornon, la cérémonie allait pouvoir commencer. Guyenne confia son fils au bras de la nourrice et se dirigea vers le coin de la pièce où était monté une estrade et où elle avait accroché les étendards.

Hum, hum... histoire d'attirer l'attention sur elle.

Bonjour à tous, et bienvenue au Castéra où le Duc d'Ornon et la Duchesse de Bénauges vous ont convié afin s'assister à une cérémonie d'anoblissements.

Nous allons pouvoir commencer mais avant de laisser la parole au Duc, un petit rappel de ce qui vous attend.

Les impétrants seront appelés les uns après les autres et ils devront avancer sur l'estrade. L'échange se déroulant ainsi, les vassaux promettent «fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) » à leur suzerain et en retour, il leur assure subsistance, justice et protection. Ensuite, l'échange est scellé par une accolade ou un baiser vassalique.

Après ce jour, vous serez nobles de Guyenne. Aussi, prenez bien conscience qu'en dépit de l'honneur qui vous est fait, être noble de Guyenne, vassal du Duc d'Ornon ou de la Duchesse de Bénauges, ce n'est pas seulement des droits, un titre, des armes que l'on exhibe fièrement, c'est aussi et surtout des devoirs. N'oubliez pas qu'à tout moment, vos gestes, paroles et actions rejailliront sur vos suzerain. Les serments qui sont échangés ne sont pas de vains mots. Des phrases que l'on ânonne à chaque nouveau règne et que l'on oublie les portes du Castéra franchies.
Montrez-vous dignes de la confiance que David Stanislas Kronembourg et Cyrinea ont placé en vous. .. sinon, panpan cucul.

Elle se tourna vers Kronembourg. C'était à lui.
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Kronembourg

Bien.
A présent que tous les invités semblaient s'être empiffrés de petits-fours jusqu'en haut de la gorge, la cérémonie en soi allait pouvoir commencer. Les yeux gris du Duc rencontrèrent à nouveau ceux de Zoyah.
3, 2, 1, Top partez.
La voix rocailleuse se fit aussi forte et claire que possible.

Bien chers amis et invités.
Si ce n'est pas la qualité du buffet qui vous a fait venir jusqu'ici, ce seront les qualités des personnes mises à l'honneur ce jour qui vous feront dire en rentrant chez vous plus tard : " Mince, si j'avais si, j'en aurais bien emporté un morceau avec moi. "
Car en effet, j'ai choisi d'élever au rang de noble deux personnes d'exception. La première, celle que j'appelle à mes côtés, est Aiguemarine de Meyran, dame de Sarliève.

Laissant le temps à Aiguemarine de le rejoindre et observant le protocole à la lettre, le Duc continua.

Je n'ai pas été le premier sur le coup, certes, ( Un regard en direction du couple Althiof/Korydwen mais je ne peux que me réjouir du fait que nous soyons plusieurs à voir en Aiguemarine une perle rare.
Aiguemarine est un peu comme une main de fer dans un gant de velours. L'on peut compter sur elle, sa présence, ses conseils et son écoute, en toute circonstance. Si nous nous sommes rencontrés presque par hasard, nous sommes restés amis par choix. Nos routes auraient pu se séparer depuis longtemps mais c'est tout naturellement que nous ne l'avons pas souhaité.
De plus, Aiguemarine et son époux Nictail ont un sens des affaires hors du commun. La garde-robe de Aigue en est le témoin. Aussi, c'est confiant et l'esprit en paix que je leur confie les terres et vignes de Carbonnieux. Je sais qu'ils les feront prospérer et que d'ici peu, nous goûterons tous ici présents les produits de leurs vendanges.

Et hop, on leur met la pression au passage et on se fait déjà inviter pour la prochaine saison.

Alors, Aiguemarine, je te le demande solennellement. Veux-tu être tout à fait ma femme ?

Aïe. La dernière fois qu'il avait employé cette formule, ça avait fait grincer des dents. Pourvu que le fiasco ne se renouvelle pas.
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Cyrinea

Que de chemin parcouru...Pas seulement du couvent, où elle avait été contrainte de s'enfermer durant plus d'un mois, jusqu'à la Castéra, mais de la toute jeune fille débarquée en Guyenne qui, pour faire vivre ses idées avait opté pour un parcours sulfureux, parcours qui lui valait aujourd'hui le titre de Duchesse et qui lui avait fait aimer un de ses plus ardents ennemis.

Cyrinea Le regarda s'avancer et prendre la parole.

Alors, Aiguemarine, je te le demande solennellement. Veux-tu être tout à fait ma femme ?

Prête à bondir, elle se souvint à temps qu'il s'agissait de la formule consacrée. Se tournant donc vers le Duc avant de se concentrer sur sa future vassale, elle lui envoya un sourire entendu, mais non empreint de provocation.
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Image trop lourde.
Enlevée par Mouchette admin forum.

Aiguemarine

[ Quand le temps suspend son envol...]

Cet Annoblissement, nombreuses étaient les personnes à croire qu'Aiguemarine avait tout préparé, alors qu'en fait...nada, rien, queutchi.

La jouerait'elle coincée avec récitation classique & mécanique d'un Serment sans aucune "âme", tel un robot ?!

Nan.

La jouerait'elle provocatrice face à une Cyrinea prête à lui bondir dessus ?

Hmmm...Tentant de voir jusqu'où la Tigresse Réformée pourrait aller. Mais l'idée de perdre un oeil ou de se retourner un ongle lui arracha, pendant une fraction de seconde, un air boudeur. Mais nan !

& si elle combinait un peu des 2 ?!

Lorsque son ami & futur Suzerainounet eût terminé, Aiguemarine avança jusqu'à lui dans un froufrou de soie sauvage.
Relevant sa houppelande & dévoilant son genou droit, L'Italienne posa ce dernier sur la dalle froide avant de plonger son regard dans celui de Kro.
Mince ! Fallait encenser le Duc & elle n'avait rien préparé. Tant pis, on y va pour un peu d'improvisation !.

"Des années que nous nous connaissons tous les 2. Je me souviens d'un homme plutôt timide & un peu gauche poussant la porte de l'Université, voulant absolument suivre le long chemin de la voie de l'église. Léger sourire...A l'époque d'ailleurs, une amie & moi nous demandions secrêtement si c'était par réelle vocation ou...juste pour concurrencer & détrôner feu le Père Aqualung de ses frasques ubuesques".
Clair qu'Aqua, ça avait été un "sacré numéro".
L'Italienne se souvenait avec nostalgie du temps où elle était rectrice de Guyenne, Kindjal Doyenne de la Faculté de Médecine & Aqualung, Doyen de la branche de Théologie.
Un trio de fous ! un trio de choc ! un truc à s'arracher les cheveux, mais qu'elle referait tout pareil s'il le fallait.

"Nous avons appris à nous connaître au fil du temps. Tu as toujours été là, à mon écoute. Je sais aujourd'hui que cette voie était le bon choix pour toi & je suis fière de figurer parmi tes amis" On évitera de rajouter : "Même s'ils peuvent se compter sur les doigts de presque une seule main".

Légère pause.
Il était grand temps de prêter serment ; ça se bousculait un peu au portillon.
Azurs qui se relèvent vers le Duc d'Ornon "'Tin, qu'il est grand, didiouuuu !!"
Main droite posée sur son coeur...

"Moi, Aiguemarine de Meyran, accepte aujourd'hui l'honneur que tu me fais en faisant de moi ta vassale & en n'ayant pas peur de me confier les Vignobles de Carbonnieux.
Je jure, sur les saintes écritures, de t'apporter en tous temps mon aide, mes conseils avisés ainsi qu'un service armé si cela est nécessaire*".

& de reprendre ce serment dans sa langue maternelle, à savoir l'Italien.
A la base, Aiguemarine souhaitait le réciter en latin mais, ces derniers temps, l'Université avait fait l'impasse sur cette connaissance !

"Io, Aiguemarine di Meyran, accetta oggi l'onore che mi fai facendo di me la tua vassalla & in non avendo paura di confidarmi i Vigneti di Carbonnieux.
Giuro, sulle sante scritture, di portarti in ogni tempo il mio aiuto, i miei consigli avveduti così come un servizio armato se ciò è necessario".

Son Serment terminé, elle attendit que Kro reprenne la parole.

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Nictail_de_meyran

Nic était auprès de son épouse lorsqu'elle fut appelé par son presque suzerain. Et voilà, c'était son tour d'être honorée pour tout le bien et l'amitié qu'elle avait pu témoigner.
Aigue était noble de coeur, elle le serait à présent avec un titre bien mérité. La question était de savoir pourquoi elle avait accepté :

Faire plaisir à son ami Kro ?!
Récupérer des vignes pour picoler plus librement ?!
Narguer certaines personnes avec ses belles vignes ?!
Avoir une nouvelle demeure à remplir de vêtements ?!

Que celui ou celle qui a la réponse lève la main surtout...

Bref, elle était à présent en route pour devenir elle aussi noble.

Alors, Aiguemarine, je te le demande solennellement. Veux-tu être tout à fait ma femme ?
Z'ont vraiment de drôles de coutumes à la Hérauderie. Avec leurs phrases à la con quand même. Mais bon, c'est la tradition dira-t-on, ça fait partie du folklore de la cérémonie...

Bref, il observait et écoutait son épouse avec attention, un grand sourire aux lèvres. Il était si fier d'elle, si heureux pour elle. C'était SON jour à elle. Comment ça il y en a d'autres qui vont être anoblis ?! Mais on s'en fiche royalement des autres, non ?!
En tout cas, même si Aigue n'avait a priori rien préparé, elle s'en sortait très bien et faisait un très beau discours. Un mix entre humour et sérieux, un moment sympathique.

Une fois le serment prononcé, Nic regarda son épouse et lui sourit tendrement.
C'était le moment critique de la cérémonie. Comment allaient-ils conclure ?! Ah ben ça, surprise faut croire ! Mais Nic resterait bien sage en tout cas...

Korydwen

Ttt... Ttt... Tttt pensa la Comtesse. Ils sauraient partagés. Ils pourraient très bien enlever Nictail pour les affaires du Bourbonnais-Auvergne et laisse Aiguemarine à Kro pour les affaires de Guyenne. Il faudrait de ce fait y réfléchir, trouver une sorte d'arrangement, de compromis... Enfin pour l'heure, rien d'urgent en Bourbonnais-Auvergne. Elle fut appeler la première, tant mieux Korydwen pourrait totalement se déconcentrer par la suite, elle commençait à sentir quelques tiraillements dus à sa blessure récente et elle se serait bien assise, mais il fallait suivre l'anoblissement. Elle serra cependant fortement l'avant bras de son époux puis le regarda plongeant son regard dans le sien d'un air "j'suis désolée..."

Tout en essayant de rester approximativement concentrer sur la pièce de théatre du jour, la Comedia del Arte. C'est qu'elle causait l'italien, peut-être qu'un opéra serait crée suite à cette déclaration d'amour ô combien pas romantique du tout. Un patin ! Un patin ! Et de se souvenir de cette cérémonie en Bourbonnais-Auvergne, elle ne savait plus qui était sur le trône, mais tout le monde pariait un baiser entre "x" et "y", un parchemin qui tournait... Elle aurait bien retenté l'idée, mais elle ne connaissait pas assez les personnes ici présentes pour s'amuser. Elle se contenta simplement de sortir un parchemin qu'elle avait soigneusement plié.

Citation:

Moi, Korydwen de Toggenburg-Marigny, épouse d'Althiof du même nom, suzeraine de Nictail et par la grâces et les liens sacrés du mariage d'Aiguemarine accepte en ce jour que vous Kronembourg preniez pour légitime vassale Aiguemarine.

Je rédige le contrat sur lequel nous nous étions penché lors de la levée de ban Royale et Auvergnate, lorsque nous nous rencontrâmes en taverne en Guyenne ou à Toulouse.

Ainsi je déclare que ce qui est à mes vassaux, nos vassaux est à vous et à moi.
Que 50% de la garde robe d'Aiguemarine vous appartient.
Que 25% de chaque cuvée de vin produit par année sera prélevé par moi et 25% autre par vous.
Que si un conflit devait nous opposer dans la gestion de nos vassaux, Aiguemarine et Nictail devront s'affronter dans la boue.

Afin que nul ne conteste ce document d'une valeur inestimable à mes yeux. Et parce que pour tout acte nobiliaire de la sorte il faut un témoin, j'appose ce jour, devant les yeux de mon époux Althiof mon scel et signe de ma propre main.

En l'an de grâce le 1er aout 1461.

PS : une caisse de Mirefleurs 1459, un très grand cru et 10 robes d'Aiguemarine supplémentaires si l'allégeance est scellée par un baiser de paix.

Elle posa le bout de papier par terre et le poussa directement aux pieds de Kronembourg, ainsi il verrait qu'elle tenait parole et pourrait prendre connaissance de ce petit arrangement. Un clin d'œil au Kronembourg discrètement et de se concentrer à nouveau. Si ils savaient... Mais comme ils ne savaient pas, ses vassaux ne pourraient pas lui en vouloir.
_________________
[img]Elle redessine son blason et elle est un peu lente...[/img]
Et d'assaut je prendrai ton monastère et je décapiterai les moines les uns après les autres !
Indisponible du 25 octobre au ...

Kronembourg

Pas de coups qui pleuvent, pas d'éclats de rire, pas de portes qui claquent ... Ca en devenait presque suspect. Mis à part une brève et silencieuse réaction de la Sublime duquessa qui partageait sa vie, dont le sourire entendu ne lui échappa pas ( à ne pas oublier sur la liste : " Avec un tabard par dessus un pupitre " ) tout se déroula pour le mieux. Il faudrait qu'il songe tout de même à aimer un peu moins passionnément cette femme.

Instant solennel durant les mots que Aiguemarine délivra à son intention. Et un Duc qui se mord la lèvre de plaisir à l'évocation de sa jeunesse. Paraissait-il si timide que ça à l'époque ? Ou se trouvait-il déjà bridé par son mariage ? Voilà qui lui donnerait matière à réfléchir pour la seconde partie de la cérémonie. Car pour l'heure, la plus gracieuse allégeance qu'il lui ait jamais été donné de voir se déroulait sous ses yeux. Frou-frou de soie, genou qui se plie avec une élégance rare, houppelande déployée dans un cercle parfait autour de Aigue, Azurs francs qui ne faillissent pas et mots en Italien ... De quoi ne pas laisser insensible un Stanislas déjà bien gagné par l'émotion, qui n'attendit pas un instant pour prendre sa main dans un geste tendre. La grosse patte l'aida à se relever, les billes d'acier rencontrèrent les Azurs.

... Et au même instant, un petit morceau de papier glissait discrètement jusqu'à lui.

Froncement imperceptible des sourcils. Silence pesant.

... Un colosse qui se penche démesurément sur le côté à la façon d'une Tour de Pise, et qui ramasse la feuille afin de prendre connaissance du contenu.
Ah, le fameux contrat !
Il le replia rapidement avant de le ranger dans l'une des poches de son uniforme. Puis fit entendre sa voix rocailleuse néanmoins chargée ce jour de toute la chaleur d'un homme du Sud.

Moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, suis heureux de m'engager à t'apporter, Aiguemarine de Meyran, en retour de ton serment, protection, justice et subsistance.
Que Dieu soit le témoin de la dimension et de la sincérité de notre échange.

Sa grande main n'avait pas quitté la sienne, et le Duc se pencha légèrement en avant pour déposer, au creux de la joue de Aigue, un baiser empreint de tendresse.

Puissent ces terres vous apporter la joie et la prospérité à tous les deux.

Ne restait plus à Guyenne qu'à valider l'échange. Juste le temps nécessaire à Stanislas pour apposer quelques annotations sur le contrat. Si les termes proposés par la Comtesse de Toggenburg-Marigny lui paraissaient plus qu'honnêtes, il était dans son tempérament de négocier. Et bien sûr, commenter.

Citation:

Moi, Korydwen de Toggenburg-Marigny, épouse d'Althiof du même nom, suzeraine de Nictail et par la grâces et les liens sacrés du mariage d'Aiguemarine accepte en ce jour que vous Kronembourg preniez pour légitime vassale Aiguemarine.

Et moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, en suis honoré et vous en remercie.

Je rédige le contrat sur lequel nous nous étions penché lors de la levée de ban Royale et Auvergnate, lorsque nous nous rencontrâmes en taverne en Guyenne ou à Toulouse.

Où ce fut d'ailleurs un plaisir.

Ainsi je déclare que ce qui est à mes vassaux, nos vassaux est à vous et à moi.
Que 50% de la garde robe d'Aiguemarine vous appartient.
Formidable ! Je pose une option sur les robes et les chapeaux. Selon les couleurs et modèles disponibles, nous pourrons nous arranger.

Que 25% de chaque cuvée de vin produit par année sera prélevé par moi et 25% autre par vous.
25 % seulement ? Je pense que nous aurions pu faire preuve d'audace et monter jusque 25,5 %.

Que si un conflit devait nous opposer dans la gestion de nos vassaux, Aiguemarine et Nictail devront s'affronter dans la boue.
Tout à fait d'accord. Précisons tout de même dans le contrat que Aiguemarine ne devra pas salir ses vêtements. Autant ne pas gâcher notre patrimoine.

Afin que nul ne conteste ce document d'une valeur inestimable à mes yeux. Et parce que pour tout acte nobiliaire de la sorte il faut un témoin, j'appose ce jour, devant les yeux de mon époux Althiof mon scel et signe de ma propre main.
J'y ajoute volontiers la mienne chère Comtesse.

En l'an de grâce le 1er aout 1461.

Le pli fut discrètement remis à Berthelot qui l'apporta, tout aussi discrètement, à sa destinatrice.
_________________

Zoyah

Et le héraut intervint, sobrement et de façon concise.
Elle débuta par une lecture du contreseing, s'attardant sur la patente qui valait le détour.
Suite à quoi, Zoé arracha l'étendard du mur pour le montrer à tous.

Dona, vous devenez ce jour Dame de Carbonnieux et voici les nouvelles couleurs qui se joindront à celles que vous portez déjà.

Citation:

Nous, Zoyah Aurel-Novotny, Baronne de Valençay, Dame d'Arpheuilles & de l'Aulbraie, Héraut d'Armes de Guyenne

...................

tous, présents & à venir, Salut,

.......

David Stanislas Kronembourg de la Duranxie

Ornon

Carbonieux

Aiguemarine de Meyran

[IG : Aiguemarine]

.......

Carbonnieux

Ornon

.......

« D'or au noyer déraciné au naturel et au chef de gueules chargé de deux grappes de raisins d'or aux tiges de sinople posées en sautoir »

.........................

.......

David Stanislas Kronembourg de la Duranxie

Aiguemarine de Meyran

Citation:

Du Père Stanislas Kronembourg de la Duranxie, Duc d'Ornon et Baron de Fumel,
A Zoyah, Baronne de Valençay, dict « Guyenne »

Salut et Paix.

Par la présente, je vous fais par de ma volonté de prendre ce jour donà Aiguemarine comme vassale et de lui octroyer la seigneurie de Carbonnieux, rattachée au duché d'Ornon.
Allez savoir pourquoi, elle a craqué pour les vignes.

Je connais donà Aiguemarine depuis assez longtemps pour avoir été scandalisé par sa garde-robe sans pour autant lui en tenir rigueur. En outre lorsque nous sommes de bonne humeur, nous procédons à des échanges entre robes et soutanes histoire de voir ce que ça donne. Voilà ce qui arrive quand on s'ennuie le soir en taverne.

De plus, il se trouve que donà Aiguemarine a épousé un homme que j'ai en grande estime. Ce qui est assez rare pour être souligné. Tous les deux ont su accueillir mon ami Nestor qui a voulu voler l'argenterie de leur domaine de Sarlièves pendant que je peinais à renouveler leurs voeux de mariage, sans me présenter de note de frais à la sortie.
Voilà ce que j'appelle une véritable amitié, au sens noble du terme.

Aussi, je vous remercie par avance de la diligence dont vous saurez faire preuve et dans l'attente de cet anoblissement prochain, recevez mes respectueuses salutations,

Faict quelque part en Helvétie le 4 Juin de l'an 1461,

Père Stanislas Kronembourg de la Duranxie.

.......Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous certifions, avoir été le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict, le deuxième jour de juillet de l'an de grâce MCDLXI.

Elle glissa ensuite l'étoffe chatoyante entre les mains de la dame avant de lui remettre également la documentation.

Félicitation et bienvenue en la noblesse de Guyenne. .. affichant un sourire avenant sur son visage de porcelaine.
_________________

Aiguemarine

Si c'est pas malheureux ça !

Une morceau de parchemin qui glisse non loin d'elle, & une Aiguemarine scotchée, sans possibilité de bouger afin de mettre main basse sur ledit vélin.
D'ailleurs, sois dis en passant, valait peut-être mieux pas qu'elle sache ce qui se/s'était tramé pour/contre - cela dépend de quel côté l'on se place - elle.

Aiguemarine coula un bref regard sur le côté vers son époux, l'interrogeant du regard.
Peut-être avait'il pu observer quelque chose ?!
Un rapide coup d'oeil vers ses Suzerains Auvergnats. Avec son air de "pas y toucher", Kory avait le don d'embrouiller ni vu, ni connu tout le monde.
Hmmm...

Une possible alliance entre le Duc & la Comtesse était'elle à craindre ?!
Si c'était bien le cas, ils le sauraient rapidement.
Elle se reconcentra sur la fin. Bah, voui. Le Kro devait confirmer, de son côté ses engagements vis à vis d'elle & Guyenne valider le tout.
Aiguemarine serra doucement sa main dans celle du Duc qui l'aidait gentiment à se relever. Se doûtait'il qu'elle était enceinte ?!

Moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, suis heureux de m'engager à t'apporter, Aiguemarine de Meyran, en retour de ton serment, protection, justice et subsistance.
Que Dieu soit le témoin de la dimension et de la sincérité de notre échange.

Les quelques mots murmurés la touchèrent.

Puissent ces terres vous apporter la joie et la prospérité à tous les deux.

Léger hochement de tête, puis de répondre en retour :

"& Vous - le Vous suggérant le couple improbable Cyr/Kro - y serez toujours les bienvenus que ce soit pour une consultation médicale ou toute autre chose." Léger sourire entendu...avant une brève accolade puis d'écouter Zoyah faire lecture du contreseing.
Arggg ! le fameux contreseing. D'ailleurs, quand le Duc lui avait fait lire le "brouillon", Aiguemarine avait tirée une tronche de 6 pieds de long !
Quelques jours plus tard, l'Italienne revenait à l'assaut, suggérant au Kro-magnon de changer quelques trucs ! Mais nenni ! DSK n'avait pas voulu céder, faisant mine de ne pas comprendre où elle voulait en venir.
C'est clair, là, que si ce contreseing était archivé au Scriptorium en Paris, pour sûr, y'en a qui allaient se marrer à sa lecture.

Un demi sourire vers Guyenne qui la félicitait, suivi d'un "Mercé Guyenna !"
L'Italienne se saisit de ses nouvelles armes, qu'il lui faudrait faire assembler d'ailleurs avec les armes de Sarliève, ainsi que de la panoplie de la "parfaite petite vassale"...même si elle l'était déjà.
Toujours dans un léger froufroutement de soie, Aiguemarine regagna sa place.
Suivant !
Finalement, passer en prime position offrait l'avantage de pourvoir suivre la suite de la cérémonie complètement déstressée.
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Guitail

A peine fut-il arrivé que son frère. Après un accolade comme il se doit, Nictail commença tout de suite à le taquiner, c'est qu'Aigue commençait à déteindre sur lui à force. Et puis juste après, il enchaine avec sa tenue, mais c'est qu'il est en forme celui-là.

Mais dis donc, vous avez changé de costume avec Aigue, c'est toi qui te charge de taquiner aujourd'hui? Ou alors c'est qu'elle a réussi à te transformer?

Eh ben oui, quand on le cherche on le trouve.

Eh non, je te rassure, je ne change pas. L'habit ne fait pas le moine, et non, je ne suis pas du tout moine. Plus sérieusement, Maxi m'a confectionné deux tenues après mon anoblissement. Une tenue de ses couleurs, donc bleu, pour son mariage, et une tenue dans mon classique jaune. Et pour ma première sortie en tant que noble, je me suis dit que j'allais en sortir une. Mais rassure toi, je ne suis pas toujours habillé comme cela, loin de là.

A peine eut-il finit de parler que la cérémonie commença. Et il partait au quart de tour en Guyenne, quand il commençait, il ne s'arrêtait plus. Et la cérémonie commença par Aigue. Ben oui, pour pouvoir terminer par le meilleur, il faut commencer par la pire...

La cérémonie se déroula tranquillement, suivant le protocole à la lettre, sans même de petits écarts de conduite de la part d'Aigue. C'est pas marrant, sauf un petit papier qui se balada pendant la cérémonie. Que pouvait-il bien contenir? Guitail ne le serait peut être jamais.

Aigue quitta ensuite l'estrade, et la cérémonie put continuer.

Korydwen

Alors là, il lui en fallait tellement plus à l'adjointe au prévôt du Bourbonnais-Auvergne pour prendre peur devant un regard aussi noir soit-il ? Et quand Korydwen sentait quelque chose, d'instant, elle faisait l'inverse, juste histoire d'entourlouper tout le monde et de profiter de l'effet de surprise que cela permettait d'avoir. Elle regardait son époux avec une certaine tendresse et décontraction parce que Kro avait pu récupérer le parchemin sans qu'il ne soit intercepté, qu'il y avait fait quelques annotations et qu'il lui avait de nouveau rendu par l'intermédiaire d'un page et tout ceci pendant que la brune faisait du sport en se mettant à genoux puis en se relevant.

Elle sourit à cette idée. Une nouvelle façon de se remuscler peut-être ? Il faudrait enquêter. Elle déplia donc le parchemin et lut avec un large sourire les commentaires. Elle n'était pas d'humeur à marchander, sinon cela prendrait des siècles car selon feue Modsognir, elle était... Hum dure en affaire ? Enfin pas quand affaire. Mais là c'était réjouissance.

Sortant son nécessaire à plume, faisant les yeux doux à un époux et lui promettant mille et une choses fortement sympathique pour disposer de son dos comme table d'écriture afin de répondre à Kro. Un baiser sur la joue et hop la voilà qui se glisse dans le dos d'Althiof et qui opère.

Citation:

Moi, Korydwen de Toggenburg-Marigny, épouse d'Althiof du même nom, suzeraine de Nictail et par la grâces et les liens sacrés du mariage d'Aiguemarine accepte en ce jour que vous Kronembourg preniez pour légitime vassale Aiguemarine.

Et moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, en suis honoré et vous en remercie.

Je rédige le contrat sur lequel nous nous étions penché lors de la levée de ban Royale et Auvergnate, lorsque nous nous rencontrâmes en taverne en Guyenne ou à Toulouse.

Où ce fut d'ailleurs un plaisir.
Absolument ! Nous devrions nous croiser plus souvent ! De brillantes idées en sortiraient.

Ainsi je déclare que ce qui est à mes vassaux, nos vassaux est à vous et à moi.
Que 50% de la garde robe d'Aiguemarine vous appartient.
Formidable ! Je pose une option sur les robes et les chapeaux. Selon les couleurs et modèles disponibles, nous pourrons nous arranger.
Je vous laisse la totalité des robes et des chapeaux. Je me contenterai des chausses si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

Que 25% de chaque cuvée de vin produit par année sera prélevé par moi et 25% autre par vous.
25 % seulement ? Je pense que nous aurions pu faire preuve d'audace et monter jusque 25,5 %.
Alors mettons 25,5%, soyons fous ! Que le vin coule à flot !

Que si un conflit devait nous opposer dans la gestion de nos vassaux, Aiguemarine et Nictail devront s'affronter dans la boue.
Tout à fait d'accord. Précisons tout de même dans le contrat que Aiguemarine ne devra pas salir ses vêtements. Autant ne pas gâcher notre patrimoine.

En tenue d'Eve... Quoi que. Mon époux me souffle que cela pourrait être traumatisant. En chemisier et braie tout pourri qu'il me souffle également.

Afin que nul ne conteste ce document d'une valeur inestimable à mes yeux. Et parce que pour tout acte nobiliaire de la sorte il faut un témoin, j'appose ce jour, devant les yeux de mon époux Althiof mon scel et signe de ma propre main.
J'y ajoute volontiers la mienne chère Comtesse.

En l'an de grâce le 1er aout 1461.

Elle plia de nouveau soigneusement le contrat et le donna encore à Berthelot afin qu'il le remette à son maitre. Et c'est le sourire aux lèvres qu'elle vit Aigue revenir aux côtés de son époux. Elle remercia une nouvelle fois son époux d'une bise et glissa sa main osseuse dans la sienne plus potelée. Que réservait la suite du spectacle ? C'est qu'elle ne comptait pas toujours mettre l'animation, un peu la place aux autres tout de même. Il fallait p'tre aller la féliciter ?

Elle planta son regard perplexe dans celui d'Althiof, haussant les épaules, et puis finalement elle l'entraina vers les mi-vassaux.

Mes ficelles du caleçon... De je ne sais qui. Mais les ficelles !
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[img]Elle redessine son blason et elle est un peu lente...[/img]
Et d'assaut je prendrai ton monastère et je décapiterai les moines les uns après les autres !
Indisponible du 25 octobre au ...

Aiguemarine

Les mi-vassaux & pas vermisseaux se tenaient là, sagement.
Malades ?! Nan point.
Mais c'était une cérémonie oh combien importante pour eux, mais aussi pour les autres futurs annoblis.
Aussi, en ce jour, point de facéties. Pas comme les Suzerains, hein ! Autant du BA que du côté Guyenne, il semblait ne pas y en avoir 1 pour rattraper l'autre.
& encore... Rien de tout ce qui se tramait dans leur dos n'avait été découvert. Du moins, pour le moment...

Pendant "l'intermède", Aiguemarine eût le plaisir de voir s'avancer ses 2 schnocks préférés.

Mes ficelles du caleçon... De je ne sais qui. Mais les ficelles !

La tête qui se penche légèrement sur le côté.
Keskeldit la Reine Suzette, encore ?!
"Mes ficelles Ducales sont ?!... Mais que viennent fiche les ficelles Ducales dans cette histoire ?!
Sourcils qui se froncent & azurs qui dévisagent ouvertement la Suzeraine, histoire de voir si elle a bue plus que de raison !
Mais nan...ça n'a pas l'air d'être ça.
Un excès de folie alors ?! ...Sûrement !

& de "rentrer dans le jeu" de Kory. Faut jamais aller à contre-courant des déglingos.
Parole de médecin !

"Oui, elles sont belles les ficelles, hein ! Tu veux les mêmes ?!"
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Aristode

[ à coté d'un ange je dors ... ... poussez pas ... j'y vais ... ]

Autant on emporte le blond...
C'était bien là ce que l'on pouvait supposer, imaginer, mais surtout ce que l'on voyait du blond de ma dame .
Complètement à coté de ses chausses le doux sire du sergent "' Nan ''
Sa femme lui avait bien répondu et cela depuis...arf...le coq à donc chanté autant que cela ?
Et foutre voila aussi qu'il s’aperçoit en émergeant de sa tuerie neuronale que la dite cérémonie avait pris plus d'une charrette d'avance .

Que faire ?
Courir autour de la salle pour rattraper le retard?
Attendre que cela passe ?
Et voir sa mie le piquer de sa dague?
Histoire de lui remettre les chandelles en place ?

Le mieux était qu'il lui réponde et profite de l'instant pour l'embrasser sensuellement dans le cou en toute discrétion ; ce n'était pas le moment de lui faire un suçon ; alors puisque sa raison reprenait le chemin de la surface et sans dérangeait le cérémonial, il lui répondit en chuchotant tout en la bisouillant; je sais il faut être doué ; foutre Dieu qu'il pouvait l'être de temps en temps :

Ma dame sachez que je ne doute point de votre amour... ; mains discrètes qu'il pose sur son vendre ; vous qui ne voulais point d'époux ni d'enfant...comment pourrais-je avoir la crainte que vous ne vouliez plus m'aimer ...?
Ourlons ensemble voulez-vous ...la totalité de nos années et voyons ainsi pousser la graine juste semée...je vous gage qu'il y en aura bien d'autres ...puisque de vous je veux le tout ...

Il replaça son bras dans une position plus convenable et se concentra sur la cérémonie..

Kronembourg

Bien. Avant que les champignons se mettent à pousser sur le plancher, Stanislas prit sur lui de continuer. Au pire si on lui demandait quelque chose il prétexterait un malentendu avec Guyenne, du genre " Ah mais moi je croyais qu'il fallait attendre, tout est de SA FAUTE !! " avec la plus extrême mauvaise foi et hop, le tour serait joué. Dieu merci, personne ne manifestait de signe d'impatience. Et au pire, il restait encore des petits-fours pour se remplir la panse.
Il remercia Aiguemarine d'un signe du chef, échangea un regard complice avec la Comtesse tandis qu'au même moment, Aristode échangeait quelques mots avec Xanthi.

La seconde personne que je souhaite anoblir est Kiwi, mon amie d'enfance.

C'est le visage animé d'une expression avenante qu'il attendit que son amie le rejoigne.
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Kiwi09

Au fin fond de la salle

Les vieilles branche étaient toutes regroupées ensemble dans un coin de la salle.
La brunette aux yeux de braise était accoudée contre le mur, position un pied à terre, et l'autre contre le mur, les bras l'un sur l'autre.

Elle regarda et écouta la cérémonie sans bronché, elle n'était pas timide c'était une femme d'action comme le montre ses nombreuse cicatrices sur le corps.

Le nom de Aiguemarine fut cité par son vieil ami le duc Kronembourg, la jeune femme s’avança, fit son serment.
Kiwi écouta attentivement les mots sortir de la bouche de la demoiselle car elle aussi devait les dires à un moment donné...
Puis Aiguemarine s’agenouillé tout d'un coup Kiwi sourit car ça lui donné des idées...
Tout était bien trop calme pour l'ancienne soldate, il fallait faire un peu plus de bruit elle attendait que quelqu'un se plante dans les mots, ou tombe de l'estrade afin de marquer le coup, pour elle c'était trop sérieux et elle savait que Kro aimait rire.
Ceci-ci fait elle applaudit des mains la nouvelle noble.
Aiguemarine anoblit et le duc heureux d'avoir trouvé une autre épaule sur qui compté, qu'il prononça le nom du fruit.

La brunette se redressa arrangea son armure prit le présent qui était destiné à son vieil ami Kro, sourit à ses vieilles branches et s'avança pres du duc de la Duranxie.
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Kronembourg

Stanislas vit son amie approcher avec une lueur amusée au fond des yeux. Qu'elle lui semblait calme, la Kiwi de son enfance qui n'hésitait jamais à hurler " Santéééééééééééé ! " en taverne.
Il se souvint comme il avait été surpris la première fois lors de leurs retrouvailles à Cahors, de réentendre leur vieux cri de guerre. Il en avait perdu l'habitude. Lui qui ne s'octroyait que rarement le plaisir de sourire en public était à la fête aujourd'hui.

Ma Kiwi, mon amie, mon frère ... Car oui, Kiwi est avant tout mon frère d'armes, je suis heureux de te donner aujourd'hui ce que la Guyenne elle-même rechigne à donner à ses plus valeureux citoyens.

Un fief, une terre. Ce n'est pas grand chose au regard de tous les exploits que tu as pu accomplir. C'est aussi peu de choses par rapport à la joie que tu sais apporter autour de toi.
Tu es l'une des rares personnes entièrement sincères que je connaisse. Qui dit " oui " aux gens sans arrière-pensée. Qui s'engage pour une cause sans attendre un retour.

Nous avons grandi ensemble et faits nos premières armes en même temps. Je n'oublierai jamais nos fou-rires lorsque la garnison de Blaye partait en guerre sans comprendre pourquoi nous restions sur les routes à crever de faim. Et puis notre apprentissage des mandats. Le premier que nous avons reçus nous avait pris des heures à vider tellement nous n'y comprenions rien. Il faut dire que personne ne s'était donné la peine de nous expliquer comment ça fonctionnait.

Ah, si. Il y avait Alexandre* . Qui nous râlait dessus en nous donnant des ordres mais qui ne pouvait pas s'empêcher de rire à nos blagues. Et qui t'avait promu lieutenant à l'époque de l'Ost. Qu'est-ce que j'ai pu être fier ...

Il hocha la tête.

Alors Kiwi, je suis heureux de te le demander à ton tour. Veux-tu en tant que frère d'armes, être tout à fait ma femme ?

Il lança un regard rapide en direction de Cyrinea. Pas sûr qu'elle supporte d'entendre deux fois la formule dans la même journée.
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Kiwi09

En face du duc Kiwi ne peut s’empêcher de sourire comme une enfant qui retrouvai son son ami d'enfance, un lien fort de fraternité les unis,.
Elle voyait en lui le frére qu'elle n'avait jamais eu,Kro n'était pas de sa famille, aucun lien de sang cependant on pouvait voir dans les yeux des protagonistes qu'un amour sincère fraternel les unissaient.

Ma Kiwi, mon amie, mon frère ... Car oui, Kiwi est avant tout mon frère d'armes, je suis heureux de te donner aujourd'hui ce que la Guyenne elle-même rechigne à donner à ses plus valeureux citoyens.

A ses mots Kiwi ne peu que sourire de ce"frère d'arme", elle était bien une dame pourtant mais elle ne peu que rire.

Un fief, une terre. Ce n'est pas grand chose au regard de tous les exploits que tu as pu accomplir. C'est aussi peu de choses par rapport à la joie que tu sais apporter autour de toi.
Tu es l'une des rares personnes entièrement sincères que je connaisse. Qui dit " oui " aux gens sans arrière-pensée. Qui s'engage pour une cause sans attendre un retour.

Le cœur de Kiwi ne fut qu'un tour, ses yeux montrait de la joie, elle eue l'envie de pleurer mais elle retenue ses larmes.

Nous avons grandi ensemble et faits nos premières armes en même temps. Je n'oublierai jamais nos fou-rires lorsque la garnison de Blaye partait en guerre sans comprendre pourquoi nous restions sur les routes à crever de faim. Et puis notre apprentissage des mandats. Le premier que nous avons reçus nous avait pris des heures à vider tellement nous n'y comprenions rien. Il faut dire que personne ne s'était donné la peine de nous expliquer comment ça fonctionnait.

Et la boum, les souvenirs remontaient les uns après les autres à la surface, elles se revoyaient lui et elle va nu pied partant en guerre; à courir dans le fort du Hâ auprès de ses camarades soldats; le fameux mandant comme ça avait été compliqué à Kiwi qui savait à peine compté alors imaginez vous lui donné un mandant allo quoi...
Ils y avaient passé des jours dessus et finalement ils en été arrivés about.
Depuis le temps qu'elle n'avait pas touché à un mandant, pas sur qu'elle réussisse à s'en sortir, elle devrait relire ses anciens cours

Ah, si. Il y avait Alexandre* . Qui nous râlait dessus en nous donnant des ordres mais qui ne pouvait pas s'empêcher de rire à nos blagues. Et qui t'avait promu lieutenant à l'époque de l'Ost. Qu'est-ce que j'ai pu être fier ...

Ce fut un sacré challenge pour Kiwi qui ne s'attendait certainement pas à devenir un jour sous officier de l'ost.
De sacré rigolade entre chacun d'eux, elle avait connu ses meilleurs moment à fort du Hâ et en taverne autour de ses camarades militaires et ses amis de Blaye, ses vieilles branches comme elle aime à les appelés ainsi.

Alors Kiwi, je suis heureux de te le demander à ton tour. Veux-tu en tant que frère d'armes, être tout à fait ma femme ?

La cérémonie continua, elle a elle ne peut pensé à une demande en mariage, la vision de la demande en mariage de son défunt mari Sindan...elle revit sa propre demande en mariage, elle sourit.
Elle mit un genou à terre et dit:

Kronembourg

La formule avait décidément le don de déclencher de l'hilarité. Stanislas avait déjà noté cette réaction chez Kateyll durant l'été. Mais si elle offrait toujours un moment de détente au milieu des émotions les plus vives, le Duc ne l'en prenait pas moins très au sérieux.
Kiwi rit. Et sitôt après, elle lui présenta une épée. Stanislas examina l'objet avec émerveillement. Il la savait forgeron, mais pas si douée.

Lui donner un nom, tu dis ?

Il prit le temps de réfléchir ... Car tout ce qui lui venait à l'esprit sur l'instant, c'étaient des noms comme " Sur un bureau " , " Dans l'armée de Garzim " , " Dans la clairière de Montauban " ...

... Desiree. Je vais l'appeler Desiree.

Comme la ribaude de Genève, ce qui conviendrait très bien pour une épée.

Je te remercie pour ce magnifique présent Kiwi. Je garderai cette épée précieusement auprès de moi. ( Il se pencha quelque peu ) A présent tu dois me promettre aide, conseils avisés ainsi que service armé si cela est nécessaire.

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Kiwi09

Lui donner un nom, tu dis ?

... Desiree. Je vais l'appeler Desiree.

A ce mot Kiwi sourit, elle trouvait ce mot très beau et plein de grâce

Je te remercie pour ce magnifique présent Kiwi. Je garderai cette épée précieusement auprès de moi. ( Il se pencha quelque peu ) A présent tu dois me promettre aide, conseils avisés ainsi que service armé si cela est nécessaire

Kro avait l'air content du présent de son ami, à présent il était temps de faire la promesse à son duc.
Kiwi qui avait décidé de faire de quelques études afin d'agrandir ses idées et de se grandir décida de faire sa promesse en latin.

Toujours avec son genou à terre elle dit:

Spondeo auxilium, consilium et armis, si opus ministerii.
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Kronembourg

Il contemplait l'épée, le regard amusé par le nom qu'il lui avait trouvé, jusqu'au moment du serment du Kiwi. Souriant qu'elle le prononce en latin. Son amie Blayaise dissimulait décidément des facultés surprenantes.
Il répondit.

Moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, suis heureux de m'engager à t'apporter, Kiwi, en retour de ton serment, protection, justice et subsistance.
Puisse l'Unique être le témoin de la dimension et de la sincérité de notre échange.

Il se pencha afin de délivrer à Kiwi l'accolade vassalique, assortie d'un tendre baiser sur la joue.
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Kiwi09

Après avoir apporté allégeance à son suzerain le duc Kronembourg de la duranxie.

Kiwi se leva pour recevoir la franche accolade militaire, elle fut surprise qu'il lui fit la bise.
Elle lui ouvrit ses bras pour lui rendre sa bise et sourit à son ami.
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Zoyah

*crouik*

Avait-elle écouté l'échange ?

*crouik*

Vraisemblablement non. En fait, Zoé avait passé ces queques instants à faire quelques exercices abdominaux discrets - vive le tabard sac à patate qui cacherait même une panse d'éléphant de mer - afin de faire taire son estomac qui commençait à crier famine.

*crouik*

En vain.

Profitant de l'échange de cadeaux, elle tendit le bras et chopa un muffin au saumon qu'elle enfourna aussi sec dans la bouche. Puis , réalisant que c'était son tour.

Alors

*scrountch, scroutch*

Donc.... Bienvenue dans la nobleche *scroutch* Guyennoise, Dame de ... euh.. de quoi déchà... *scroutch* des Oliviers !.

Humm....une petite gougère aux olives ?
Elle avale la dernière bouchée.

Vous porterez maintenant : "De sable au rameau d'olivier de trois branches fruité d'or et à la filière du même"

Puis, elle lui remit ses armes. Enfin, elle décrocha l'oriflamme du mur et lui offrit avec douceur.

Félicitation Dame Kiwi.

Une petite salade de fruit ?

*crouik*

Citation:

Nous, Zoyah Aurel-Novotny, Baronne de Valençay et Dame d'Arpheuilles, Héraut d'Armes de Guyenne

...................

tous, présents & à venir, Salut,

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David Stanislas Kronembourg de la Duranxie

Ornon

Oliviers

Kiwi

[IG : Kiwi09 ]

.......

Oliviers

Ornon

.......

« De sable au rameau d'olivier de trois branches fruité d'or et à la filière du même. »

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David Stanislas Kronembourg de la Duranxie

Kiwi

Citation:

Du Père Stanislas Kronembourg de la Duranxie, Duc d'Ornon et Baron de Fumel,
A Zoyah, Baronne de Valençay, dict « Guyenne »

Salut et Paix.

Par la présente, je vous fais par de ma volonté de prendre ce jour donà Kiwi ( IG : Kiwi09 ) comme vassale et de lui octroyer la seigneurie de Oliviers, rattachée au duché d'Ornon. Cette femme est une amie d'enfance, nous avons fait nos premières armes ensemble à l'Ost de Guyenne ; je connais ses valeurs, sa franchise, sa sincérité, elle a toute ma confiance. En outre elle connait mes défauts et ça ne l'a jamais fait fuir. Je sais qu'elle saura me représenter et m'être fidèle dans son serment de vassalité. Elle possède déjà les valeurs que tout noble se doit d'avoir en sa loyauté et son comportement.

Aussi, je vous remercie par avance de la diligence dont vous saurez faire preuve et dans l'attente de cet anoblissement prochain, recevez mes respectueuses salutations,

Faict quelque part en Helvétie le 4 Juin de l'an 1461,

Père Stanislas Kronembourg de la Duranxie.

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Kiwi09

Kiwi vit une dame s’avancée et lui dire ceci:

Donc.... Bienvenue dans la nobleche *scroutch* Guyennoise, Dame de ... euh.. de quoi déchà... *scroutch* des Oliviers !

Elle ne peu que rire intérieurement, car cette dame n’arrête pas de plaisanté tout en continuant de s'empiffrait de petit four, son nom lui revient en mémoire elle s’appelait Zoyah.
Quoiqu'il en soit elle avait marqué Kiwi à jamais de sa prestation, je m'en souviendrai longtemps de toi pensa t'elle.

Vous porterez maintenant : "De sable au rameau d'olivier de trois branches fruité d'or et à la filière du même"

C'est avec joie et fierté qu'elle pris ses nouvelles armes entre ses doigts, et pris également son nouveau titre, faut dire que jamais elle n'avais imaginé elle paysanne dans l'âme et guerrière aurait un jour quoi que ce soir.
Elle n'en avait jamais cherché le mérite toujours voulant aidé son duché qui le lui rendit bien en montrant une Guyenne belle, forte et de gens chaleureux.

Cette femme est une amie d'enfance, nous avons fait nos premières armes ensemble à l'Ost de Guyenne ; je connais ses valeurs, sa franchise, sa sincérité, elle a toute ma confiance. En outre elle connait mes défauts et ça ne l'a jamais fait fuir. Je sais qu'elle saura me représenter et m'être fidèle dans son serment de vassalité. Elle possède déjà les valeurs que tout noble se doit d'avoir en sa loyauté et son comportement.

Le plus qu'il l'attendrie était les mots de son ami le duc Kronembourg, qu'elle connu depuis sa tendre enfance, elle rit en attendit certaine et fut plus émue pour les autres.
Ce soir là Kiwi ressentie tout un tant de chose et les mots n'étaient pas assez fort pour les exprimer, aussi elle ne préféra pas prendre la parole afin de ne rien gâché du moment présent, mais dans ses yeux ont pouvait lire comme dans un livre ce qu'elle pouvait bien ressentir.

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Aristode

[ Aussi sages qu'un enfant ou avec la même trogne que quand ils dorment ,les n' anges ]

Ah foutre Dieu il suivait, il ne pitait plus un mot, regardant le protocole s’accomplir.
Il aurait bien convolé en juste faim avec un morceau de lard, à défaut avec un quignon de pain, mais il arrivait encore à clamer les expressions bruyantes que voulait faire son estomac .
Il raffermit sa prise, serrant un peu plus le bras de son épouse ; allait pas croire pour autant que c'était par peur que l'on vienne lui chaparder; Nan le blond était comme cela, aimant et caressant ; mais pas jaloux, n'y même un brin;pour un blond c'est fort non ?; possessif .
Il chuchota le plus discrètement possible à son X d'à lui :

ma dame , il n'y a pas a dire, le cérémonial cela a du bon ...

Bah mouais cela avait de la gueule, du jarret, une bonne accroche et un arrière-goût de : t'en prendrait bien une autre tranche .

Bridgess

Elle étira un léger sourire, tout en se retenant de trop d’élan affectif, lorsqu’elle entendit les voix chaudes de ses amis de toujours, c’était bien Kro puis Kiwi qui volait a sa rescousse.
-Tu es magnifique, Bridgess
- Je suis contente que tu sois venue

Sans trop répondre mais balbutiant un merci plutôt étonné elle les suivit tout en rougissant quelque peu... se demandant...

* Mais depuis quand il me trouve magnifique !!.. j’dois avoir un truc de travers…Sûrement mes bas qui sont déchirés ?, bah non c’est pas ça… Ma mèche rebelle peut être ?..non ça il l’a connaît.. *

C’est donc dans cette interrogation qu’elle se vit entraîné devant le buffet, et pas qu’un petit buffet, son regard s’écarquilla, passant des petits-fours aux crudités, glissant vers les desserts…aah les desserts comment ne pas y succomber, aussitôt elle saliva, et de voir que tous mangeaient, la ravie, d’autant plus que son ventre réclamait son dû par un gargouillement, surprise par ce son plutôt étrange, Bridg choisit quelques morceaux de pâté tout en croquant un morceau de céleri.

Allégrement elle se remplit une assiette des divers mets offerts, un peu de ceci…Beaucoup de cela…encore un peu de place pour un morceau de fromage…sans oublier le dessert et un verre de vin qu’elle leva accompagné d’un léger clin d’œil vers Kiwi,

-Félicitation ma Kiwi, tu le mérites bien

Elle étira un franc sourire à la vue de son Lervia, tout en retenant un éclat de rire de le voir aux prises avec sa botte, elle nota .. ‘botte neuve pour son prochain cadeau’
Elle vit entrer Citrine, lui fit un léger salue de la main afin qu’elle la voit, c’était un heureux moment ou les vieilles branches pouvaient être ensemble.

Voilà qu’une dame commença la cérémonie.

Bridg se plaça près de Lervia, écouta sans trop comprendre ce qui se passait, puis chuchota à son amoureux…-On dirait des paroles d’engagement, presque un mariage tout ça,

Enfin c'était au tour de Kiwi d'être nommée pour son anoblissement, Bridg avala sa bouchée en moins de deux,

La seconde personne que je souhaite anoblir est Kiwi, mon amie d'enfance.

Cette fois ce fut avec attention, qu’elle écouta chacun des mots prononcés.
Une intense émotion de fierté monta en Bridgess au fur et à mesure des paroles que le Duc prononçait vers Kiwi.
Bridg resta immobile tout au long de l’échange, mais lorsque l’oriflamme fut remise, elle vida son verre de vin d’un trait.

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[RP] Trois lys, un léopard, du vin, des aigles, des cœurs...