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[RP] Trois lys, un léopard, du vin, des aigles, des cœurs...

Zoyah
Un regard échangé avec le Duc d'Ornon, la cérémonie allait pouvoir commencer. Guyenne confia son fils au bras de la nourrice et se dirigea vers le coin de la pièce où était monté une estrade et où elle avait accroché les étendards.

Hum, hum... histoire d'attirer l'attention sur elle.

Bonjour à tous, et bienvenue au Castéra où le Duc d'Ornon et la Duchesse de Bénauges vous ont convié afin s'assister à une cérémonie d'anoblissements.

Nous allons pouvoir commencer mais avant de laisser la parole au Duc, un petit rappel de ce qui vous attend.

Les impétrants seront appelés les uns après les autres et ils devront avancer sur l'estrade. L'échange se déroulant ainsi, les vassaux promettent «fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) » à leur suzerain et en retour, il leur assure subsistance, justice et protection. Ensuite, l'échange est scellé par une accolade ou un baiser vassalique.

Après ce jour, vous serez nobles de Guyenne. Aussi, prenez bien conscience qu'en dépit de l'honneur qui vous est fait, être noble de Guyenne, vassal du Duc d'Ornon ou de la Duchesse de Bénauges, ce n'est pas seulement des droits, un titre, des armes que l'on exhibe fièrement, c'est aussi et surtout des devoirs. N'oubliez pas qu'à tout moment, vos gestes, paroles et actions rejailliront sur vos suzerain. Les serments qui sont échangés ne sont pas de vains mots. Des phrases que l'on ânonne à chaque nouveau règne et que l'on oublie les portes du Castéra franchies.
Montrez-vous dignes de la confiance que David Stanislas Kronembourg et Cyrinea ont placé en vous. .. sinon, panpan cucul.

Elle se tourna vers Kronembourg. C'était à lui.
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Kronembourg
Bien.
A présent que tous les invités semblaient s'être empiffrés de petits-fours jusqu'en haut de la gorge, la cérémonie en soi allait pouvoir commencer. Les yeux gris du Duc rencontrèrent à nouveau ceux de Zoyah.
3, 2, 1, Top partez.
La voix rocailleuse se fit aussi forte et claire que possible.

Bien chers amis et invités.
Si ce n'est pas la qualité du buffet qui vous a fait venir jusqu'ici, ce seront les qualités des personnes mises à l'honneur ce jour qui vous feront dire en rentrant chez vous plus tard : " Mince, si j'avais si, j'en aurais bien emporté un morceau avec moi. "
Car en effet, j'ai choisi d'élever au rang de noble deux personnes d'exception. La première, celle que j'appelle à mes côtés, est Aiguemarine de Meyran, dame de Sarliève.

Laissant le temps à Aiguemarine de le rejoindre et observant le protocole à la lettre, le Duc continua.

Je n'ai pas été le premier sur le coup, certes, ( Un regard en direction du couple Althiof/Korydwen mais je ne peux que me réjouir du fait que nous soyons plusieurs à voir en Aiguemarine une perle rare.
Aiguemarine est un peu comme une main de fer dans un gant de velours. L'on peut compter sur elle, sa présence, ses conseils et son écoute, en toute circonstance. Si nous nous sommes rencontrés presque par hasard, nous sommes restés amis par choix. Nos routes auraient pu se séparer depuis longtemps mais c'est tout naturellement que nous ne l'avons pas souhaité.
De plus, Aiguemarine et son époux Nictail ont un sens des affaires hors du commun. La garde-robe de Aigue en est le témoin. Aussi, c'est confiant et l'esprit en paix que je leur confie les terres et vignes de Carbonnieux. Je sais qu'ils les feront prospérer et que d'ici peu, nous goûterons tous ici présents les produits de leurs vendanges.

Et hop, on leur met la pression au passage et on se fait déjà inviter pour la prochaine saison.

Alors, Aiguemarine, je te le demande solennellement. Veux-tu être tout à fait ma femme ?

Aïe. La dernière fois qu'il avait employé cette formule, ça avait fait grincer des dents. Pourvu que le fiasco ne se renouvelle pas.
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Cyrinea
Que de chemin parcouru...Pas seulement du couvent, où elle avait été contrainte de s'enfermer durant plus d'un mois, jusqu'à la Castéra, mais de la toute jeune fille débarquée en Guyenne qui, pour faire vivre ses idées avait opté pour un parcours sulfureux, parcours qui lui valait aujourd'hui le titre de Duchesse et qui lui avait fait aimer un de ses plus ardents ennemis.

Cyrinea Le regarda s'avancer et prendre la parole.

Alors, Aiguemarine, je te le demande solennellement. Veux-tu être tout à fait ma femme ?

Prête à bondir, elle se souvint à temps qu'il s'agissait de la formule consacrée. Se tournant donc vers le Duc avant de se concentrer sur sa future vassale, elle lui envoya un sourire entendu, mais non empreint de provocation.
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Image trop lourde.
Enlevée par Mouchette admin forum.
Aiguemarine
[ Quand le temps suspend son envol...]

Cet Annoblissement, nombreuses étaient les personnes à croire qu'Aiguemarine avait tout préparé, alors qu'en fait...nada, rien, queutchi.

La jouerait'elle coincée avec récitation classique & mécanique d'un Serment sans aucune "âme", tel un robot ?!

Nan.

La jouerait'elle provocatrice face à une Cyrinea prête à lui bondir dessus ?

Hmmm...Tentant de voir jusqu'où la Tigresse Réformée pourrait aller. Mais l'idée de perdre un oeil ou de se retourner un ongle lui arracha, pendant une fraction de seconde, un air boudeur. Mais nan !

& si elle combinait un peu des 2 ?!

Lorsque son ami & futur Suzerainounet eût terminé, Aiguemarine avança jusqu'à lui dans un froufrou de soie sauvage.
Relevant sa houppelande & dévoilant son genou droit, L'Italienne posa ce dernier sur la dalle froide avant de plonger son regard dans celui de Kro.
Mince ! Fallait encenser le Duc & elle n'avait rien préparé. Tant pis, on y va pour un peu d'improvisation !.

"Des années que nous nous connaissons tous les 2. Je me souviens d'un homme plutôt timide & un peu gauche poussant la porte de l'Université, voulant absolument suivre le long chemin de la voie de l'église. Léger sourire...A l'époque d'ailleurs, une amie & moi nous demandions secrêtement si c'était par réelle vocation ou...juste pour concurrencer & détrôner feu le Père Aqualung de ses frasques ubuesques".
Clair qu'Aqua, ça avait été un "sacré numéro".
L'Italienne se souvenait avec nostalgie du temps où elle était rectrice de Guyenne, Kindjal Doyenne de la Faculté de Médecine & Aqualung, Doyen de la branche de Théologie.
Un trio de fous ! un trio de choc ! un truc à s'arracher les cheveux, mais qu'elle referait tout pareil s'il le fallait.

"Nous avons appris à nous connaître au fil du temps. Tu as toujours été là, à mon écoute. Je sais aujourd'hui que cette voie était le bon choix pour toi & je suis fière de figurer parmi tes amis" On évitera de rajouter : "Même s'ils peuvent se compter sur les doigts de presque une seule main".

Légère pause.
Il était grand temps de prêter serment ; ça se bousculait un peu au portillon.
Azurs qui se relèvent vers le Duc d'Ornon "'Tin, qu'il est grand, didiouuuu !!"
Main droite posée sur son coeur...

"Moi, Aiguemarine de Meyran, accepte aujourd'hui l'honneur que tu me fais en faisant de moi ta vassale & en n'ayant pas peur de me confier les Vignobles de Carbonnieux.
Je jure, sur les saintes écritures, de t'apporter en tous temps mon aide, mes conseils avisés ainsi qu'un service armé si cela est nécessaire*".

& de reprendre ce serment dans sa langue maternelle, à savoir l'Italien.
A la base, Aiguemarine souhaitait le réciter en latin mais, ces derniers temps, l'Université avait fait l'impasse sur cette connaissance !

"Io, Aiguemarine di Meyran, accetta oggi l'onore che mi fai facendo di me la tua vassalla & in non avendo paura di confidarmi i Vigneti di Carbonnieux.
Giuro, sulle sante scritture, di portarti in ogni tempo il mio aiuto, i miei consigli avveduti così come un servizio armato se ciò è necessario".

Son Serment terminé, elle attendit que Kro reprenne la parole.

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Nictail_de_meyran
Nic était auprès de son épouse lorsqu'elle fut appelé par son presque suzerain. Et voilà, c'était son tour d'être honorée pour tout le bien et l'amitié qu'elle avait pu témoigner.
Aigue était noble de coeur, elle le serait à présent avec un titre bien mérité. La question était de savoir pourquoi elle avait accepté :
  • Faire plaisir à son ami Kro ?!
  • Récupérer des vignes pour picoler plus librement ?!
  • Narguer certaines personnes avec ses belles vignes ?!
  • Avoir une nouvelle demeure à remplir de vêtements ?!

Que celui ou celle qui a la réponse lève la main surtout...

Bref, elle était à présent en route pour devenir elle aussi noble.

Alors, Aiguemarine, je te le demande solennellement. Veux-tu être tout à fait ma femme ?
Z'ont vraiment de drôles de coutumes à la Hérauderie. Avec leurs phrases à la con quand même. Mais bon, c'est la tradition dira-t-on, ça fait partie du folklore de la cérémonie...

Bref, il observait et écoutait son épouse avec attention, un grand sourire aux lèvres. Il était si fier d'elle, si heureux pour elle. C'était SON jour à elle. Comment ça il y en a d'autres qui vont être anoblis ?! Mais on s'en fiche royalement des autres, non ?!
En tout cas, même si Aigue n'avait a priori rien préparé, elle s'en sortait très bien et faisait un très beau discours. Un mix entre humour et sérieux, un moment sympathique.

Une fois le serment prononcé, Nic regarda son épouse et lui sourit tendrement.
C'était le moment critique de la cérémonie. Comment allaient-ils conclure ?! Ah ben ça, surprise faut croire ! Mais Nic resterait bien sage en tout cas...
Korydwen
Ttt... Ttt... Tttt pensa la Comtesse. Ils sauraient partagés. Ils pourraient très bien enlever Nictail pour les affaires du Bourbonnais-Auvergne et laisse Aiguemarine à Kro pour les affaires de Guyenne. Il faudrait de ce fait y réfléchir, trouver une sorte d'arrangement, de compromis... Enfin pour l'heure, rien d'urgent en Bourbonnais-Auvergne. Elle fut appeler la première, tant mieux Korydwen pourrait totalement se déconcentrer par la suite, elle commençait à sentir quelques tiraillements dus à sa blessure récente et elle se serait bien assise, mais il fallait suivre l'anoblissement. Elle serra cependant fortement l'avant bras de son époux puis le regarda plongeant son regard dans le sien d'un air "j'suis désolée..."

Tout en essayant de rester approximativement concentrer sur la pièce de théatre du jour, la Comedia del Arte. C'est qu'elle causait l'italien, peut-être qu'un opéra serait crée suite à cette déclaration d'amour ô combien pas romantique du tout. Un patin ! Un patin ! Et de se souvenir de cette cérémonie en Bourbonnais-Auvergne, elle ne savait plus qui était sur le trône, mais tout le monde pariait un baiser entre "x" et "y", un parchemin qui tournait... Elle aurait bien retenté l'idée, mais elle ne connaissait pas assez les personnes ici présentes pour s'amuser. Elle se contenta simplement de sortir un parchemin qu'elle avait soigneusement plié.

Citation:
Moi, Korydwen de Toggenburg-Marigny, épouse d'Althiof du même nom, suzeraine de Nictail et par la grâces et les liens sacrés du mariage d'Aiguemarine accepte en ce jour que vous Kronembourg preniez pour légitime vassale Aiguemarine.

Je rédige le contrat sur lequel nous nous étions penché lors de la levée de ban Royale et Auvergnate, lorsque nous nous rencontrâmes en taverne en Guyenne ou à Toulouse.

Ainsi je déclare que ce qui est à mes vassaux, nos vassaux est à vous et à moi.
Que 50% de la garde robe d'Aiguemarine vous appartient.
Que 25% de chaque cuvée de vin produit par année sera prélevé par moi et 25% autre par vous.
Que si un conflit devait nous opposer dans la gestion de nos vassaux, Aiguemarine et Nictail devront s'affronter dans la boue.

Afin que nul ne conteste ce document d'une valeur inestimable à mes yeux. Et parce que pour tout acte nobiliaire de la sorte il faut un témoin, j'appose ce jour, devant les yeux de mon époux Althiof mon scel et signe de ma propre main.

En l'an de grâce le 1er aout 1461.



PS : une caisse de Mirefleurs 1459, un très grand cru et 10 robes d'Aiguemarine supplémentaires si l'allégeance est scellée par un baiser de paix.


Elle posa le bout de papier par terre et le poussa directement aux pieds de Kronembourg, ainsi il verrait qu'elle tenait parole et pourrait prendre connaissance de ce petit arrangement. Un clin d'œil au Kronembourg discrètement et de se concentrer à nouveau. Si ils savaient... Mais comme ils ne savaient pas, ses vassaux ne pourraient pas lui en vouloir.
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[img]Elle redessine son blason et elle est un peu lente...[/img]
Et d'assaut je prendrai ton monastère et je décapiterai les moines les uns après les autres !
Indisponible du 25 octobre au ...
Kronembourg
Pas de coups qui pleuvent, pas d'éclats de rire, pas de portes qui claquent ... Ca en devenait presque suspect. Mis à part une brève et silencieuse réaction de la Sublime duquessa qui partageait sa vie, dont le sourire entendu ne lui échappa pas ( à ne pas oublier sur la liste : " Avec un tabard par dessus un pupitre " ) tout se déroula pour le mieux. Il faudrait qu'il songe tout de même à aimer un peu moins passionnément cette femme.

Instant solennel durant les mots que Aiguemarine délivra à son intention. Et un Duc qui se mord la lèvre de plaisir à l'évocation de sa jeunesse. Paraissait-il si timide que ça à l'époque ? Ou se trouvait-il déjà bridé par son mariage ? Voilà qui lui donnerait matière à réfléchir pour la seconde partie de la cérémonie. Car pour l'heure, la plus gracieuse allégeance qu'il lui ait jamais été donné de voir se déroulait sous ses yeux. Frou-frou de soie, genou qui se plie avec une élégance rare, houppelande déployée dans un cercle parfait autour de Aigue, Azurs francs qui ne faillissent pas et mots en Italien ... De quoi ne pas laisser insensible un Stanislas déjà bien gagné par l'émotion, qui n'attendit pas un instant pour prendre sa main dans un geste tendre. La grosse patte l'aida à se relever, les billes d'acier rencontrèrent les Azurs.

... Et au même instant, un petit morceau de papier glissait discrètement jusqu'à lui.


Froncement imperceptible des sourcils. Silence pesant.


... Un colosse qui se penche démesurément sur le côté à la façon d'une Tour de Pise, et qui ramasse la feuille afin de prendre connaissance du contenu.
Ah, le fameux contrat !
Il le replia rapidement avant de le ranger dans l'une des poches de son uniforme. Puis fit entendre sa voix rocailleuse néanmoins chargée ce jour de toute la chaleur d'un homme du Sud.

Moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, suis heureux de m'engager à t'apporter, Aiguemarine de Meyran, en retour de ton serment, protection, justice et subsistance.
Que Dieu soit le témoin de la dimension et de la sincérité de notre échange.

Sa grande main n'avait pas quitté la sienne, et le Duc se pencha légèrement en avant pour déposer, au creux de la joue de Aigue, un baiser empreint de tendresse.

Puissent ces terres vous apporter la joie et la prospérité à tous les deux.

Ne restait plus à Guyenne qu'à valider l'échange. Juste le temps nécessaire à Stanislas pour apposer quelques annotations sur le contrat. Si les termes proposés par la Comtesse de Toggenburg-Marigny lui paraissaient plus qu'honnêtes, il était dans son tempérament de négocier. Et bien sûr, commenter.






Citation:
Moi, Korydwen de Toggenburg-Marigny, épouse d'Althiof du même nom, suzeraine de Nictail et par la grâces et les liens sacrés du mariage d'Aiguemarine accepte en ce jour que vous Kronembourg preniez pour légitime vassale Aiguemarine.

Et moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, en suis honoré et vous en remercie.

Je rédige le contrat sur lequel nous nous étions penché lors de la levée de ban Royale et Auvergnate, lorsque nous nous rencontrâmes en taverne en Guyenne ou à Toulouse.

Où ce fut d'ailleurs un plaisir.


Ainsi je déclare que ce qui est à mes vassaux, nos vassaux est à vous et à moi.
Que 50% de la garde robe d'Aiguemarine vous appartient.
Formidable ! Je pose une option sur les robes et les chapeaux. Selon les couleurs et modèles disponibles, nous pourrons nous arranger.

Que 25% de chaque cuvée de vin produit par année sera prélevé par moi et 25% autre par vous.
25 % seulement ? Je pense que nous aurions pu faire preuve d'audace et monter jusque 25,5 %.


Que si un conflit devait nous opposer dans la gestion de nos vassaux, Aiguemarine et Nictail devront s'affronter dans la boue.
Tout à fait d'accord. Précisons tout de même dans le contrat que Aiguemarine ne devra pas salir ses vêtements. Autant ne pas gâcher notre patrimoine.


Afin que nul ne conteste ce document d'une valeur inestimable à mes yeux. Et parce que pour tout acte nobiliaire de la sorte il faut un témoin, j'appose ce jour, devant les yeux de mon époux Althiof mon scel et signe de ma propre main.
J'y ajoute volontiers la mienne chère Comtesse.

En l'an de grâce le 1er aout 1461.










Le pli fut discrètement remis à Berthelot qui l'apporta, tout aussi discrètement, à sa destinatrice.
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Zoyah
Et le héraut intervint, sobrement et de façon concise.
Elle débuta par une lecture du contreseing, s'attardant sur la patente qui valait le détour.
Suite à quoi, Zoé arracha l'étendard du mur pour le montrer à tous.

Dona, vous devenez ce jour Dame de Carbonnieux et voici les nouvelles couleurs qui se joindront à celles que vous portez déjà.


Citation:

    Nous, Zoyah Aurel-Novotny, Baronne de Valençay, Dame d'Arpheuilles & de l'Aulbraie, Héraut d'Armes de Guyenne


    ...................tous, présents & à venir, Salut,


    ....... Avons pris connaissance de la demande de David Stanislas Kronembourg de la Duranxie , Duc d'Ornon et Baron de Fumel quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres ducales d'Ornon sise sur le fief nommé Carbonieux et consistant en un château, ses dépendances et un vignoble, à Dame Aiguemarine de Meyran [IG : Aiguemarine]

    .......Après recherches héraldiques dument entérinées et en fonction des sources (actes notariés, livres terriers, pouillés) à notre disposition au moment de la demande, le fief de Carbonnieux est érigé en seigneurie d'Ornon.

      .......Elle portera dorénavant : « D'or au noyer déraciné au naturel et au chef de gueules chargé de deux grappes de raisins d'or aux tiges de sinople posées en sautoir » soit, après dessin :


      .......................................



    .......Ci-dessous, une lettre manuscrite attestant de la volonté de David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, quant à l'octroi d'une seigneurie à Dame Aiguemarine de Meyran :

    Citation:

    Du Père Stanislas Kronembourg de la Duranxie, Duc d'Ornon et Baron de Fumel,
    A Zoyah, Baronne de Valençay, dict « Guyenne »


    Salut et Paix.

    Par la présente, je vous fais par de ma volonté de prendre ce jour donà Aiguemarine comme vassale et de lui octroyer la seigneurie de Carbonnieux, rattachée au duché d'Ornon.
    Allez savoir pourquoi, elle a craqué pour les vignes.

    Je connais donà Aiguemarine depuis assez longtemps pour avoir été scandalisé par sa garde-robe sans pour autant lui en tenir rigueur. En outre lorsque nous sommes de bonne humeur, nous procédons à des échanges entre robes et soutanes histoire de voir ce que ça donne. Voilà ce qui arrive quand on s'ennuie le soir en taverne.

    De plus, il se trouve que donà Aiguemarine a épousé un homme que j'ai en grande estime. Ce qui est assez rare pour être souligné. Tous les deux ont su accueillir mon ami Nestor qui a voulu voler l'argenterie de leur domaine de Sarlièves pendant que je peinais à renouveler leurs voeux de mariage, sans me présenter de note de frais à la sortie.
    Voilà ce que j'appelle une véritable amitié, au sens noble du terme.


    Aussi, je vous remercie par avance de la diligence dont vous saurez faire preuve et dans l'attente de cet anoblissement prochain, recevez mes respectueuses salutations,


    Faict quelque part en Helvétie le 4 Juin de l'an 1461,


    Père Stanislas Kronembourg de la Duranxie.


    .......Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous certifions, avoir été le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.

    Faict, le deuxième jour de juillet de l'an de grâce MCDLXI.













Elle glissa ensuite l'étoffe chatoyante entre les mains de la dame avant de lui remettre également la documentation.

Félicitation et bienvenue en la noblesse de Guyenne. .. affichant un sourire avenant sur son visage de porcelaine.
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Aiguemarine
Si c'est pas malheureux ça !

Une morceau de parchemin qui glisse non loin d'elle, & une Aiguemarine scotchée, sans possibilité de bouger afin de mettre main basse sur ledit vélin.
D'ailleurs, sois dis en passant, valait peut-être mieux pas qu'elle sache ce qui se/s'était tramé pour/contre - cela dépend de quel côté l'on se place - elle.

Aiguemarine coula un bref regard sur le côté vers son époux, l'interrogeant du regard.
Peut-être avait'il pu observer quelque chose ?!
Un rapide coup d'oeil vers ses Suzerains Auvergnats. Avec son air de "pas y toucher", Kory avait le don d'embrouiller ni vu, ni connu tout le monde.
Hmmm...

Une possible alliance entre le Duc & la Comtesse était'elle à craindre ?!
Si c'était bien le cas, ils le sauraient rapidement.
Elle se reconcentra sur la fin. Bah, voui. Le Kro devait confirmer, de son côté ses engagements vis à vis d'elle & Guyenne valider le tout.
Aiguemarine serra doucement sa main dans celle du Duc qui l'aidait gentiment à se relever. Se doûtait'il qu'elle était enceinte ?!


Moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, suis heureux de m'engager à t'apporter, Aiguemarine de Meyran, en retour de ton serment, protection, justice et subsistance.
Que Dieu soit le témoin de la dimension et de la sincérité de notre échange.


Les quelques mots murmurés la touchèrent.

Puissent ces terres vous apporter la joie et la prospérité à tous les deux.

Léger hochement de tête, puis de répondre en retour :

"& Vous - le Vous suggérant le couple improbable Cyr/Kro - y serez toujours les bienvenus que ce soit pour une consultation médicale ou toute autre chose." Léger sourire entendu...avant une brève accolade puis d'écouter Zoyah faire lecture du contreseing.
Arggg ! le fameux contreseing. D'ailleurs, quand le Duc lui avait fait lire le "brouillon", Aiguemarine avait tirée une tronche de 6 pieds de long !
Quelques jours plus tard, l'Italienne revenait à l'assaut, suggérant au Kro-magnon de changer quelques trucs ! Mais nenni ! DSK n'avait pas voulu céder, faisant mine de ne pas comprendre où elle voulait en venir.
C'est clair, là, que si ce contreseing était archivé au Scriptorium en Paris, pour sûr, y'en a qui allaient se marrer à sa lecture.

Un demi sourire vers Guyenne qui la félicitait, suivi d'un "Mercé Guyenna !"
L'Italienne se saisit de ses nouvelles armes, qu'il lui faudrait faire assembler d'ailleurs avec les armes de Sarliève, ainsi que de la panoplie de la "parfaite petite vassale"...même si elle l'était déjà.
Toujours dans un léger froufroutement de soie, Aiguemarine regagna sa place.
Suivant !
Finalement, passer en prime position offrait l'avantage de pourvoir suivre la suite de la cérémonie complètement déstressée.
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Guitail
A peine fut-il arrivé que son frère. Après un accolade comme il se doit, Nictail commença tout de suite à le taquiner, c'est qu'Aigue commençait à déteindre sur lui à force. Et puis juste après, il enchaine avec sa tenue, mais c'est qu'il est en forme celui-là.

Mais dis donc, vous avez changé de costume avec Aigue, c'est toi qui te charge de taquiner aujourd'hui? Ou alors c'est qu'elle a réussi à te transformer?

Eh ben oui, quand on le cherche on le trouve.

Eh non, je te rassure, je ne change pas. L'habit ne fait pas le moine, et non, je ne suis pas du tout moine. Plus sérieusement, Maxi m'a confectionné deux tenues après mon anoblissement. Une tenue de ses couleurs, donc bleu, pour son mariage, et une tenue dans mon classique jaune. Et pour ma première sortie en tant que noble, je me suis dit que j'allais en sortir une. Mais rassure toi, je ne suis pas toujours habillé comme cela, loin de là.

A peine eut-il finit de parler que la cérémonie commença. Et il partait au quart de tour en Guyenne, quand il commençait, il ne s'arrêtait plus. Et la cérémonie commença par Aigue. Ben oui, pour pouvoir terminer par le meilleur, il faut commencer par la pire...

La cérémonie se déroula tranquillement, suivant le protocole à la lettre, sans même de petits écarts de conduite de la part d'Aigue. C'est pas marrant, sauf un petit papier qui se balada pendant la cérémonie. Que pouvait-il bien contenir? Guitail ne le serait peut être jamais.

Aigue quitta ensuite l'estrade, et la cérémonie put continuer.
Korydwen
Alors là, il lui en fallait tellement plus à l'adjointe au prévôt du Bourbonnais-Auvergne pour prendre peur devant un regard aussi noir soit-il ? Et quand Korydwen sentait quelque chose, d'instant, elle faisait l'inverse, juste histoire d'entourlouper tout le monde et de profiter de l'effet de surprise que cela permettait d'avoir. Elle regardait son époux avec une certaine tendresse et décontraction parce que Kro avait pu récupérer le parchemin sans qu'il ne soit intercepté, qu'il y avait fait quelques annotations et qu'il lui avait de nouveau rendu par l'intermédiaire d'un page et tout ceci pendant que la brune faisait du sport en se mettant à genoux puis en se relevant.

Elle sourit à cette idée. Une nouvelle façon de se remuscler peut-être ? Il faudrait enquêter. Elle déplia donc le parchemin et lut avec un large sourire les commentaires. Elle n'était pas d'humeur à marchander, sinon cela prendrait des siècles car selon feue Modsognir, elle était... Hum dure en affaire ? Enfin pas quand affaire. Mais là c'était réjouissance.

Sortant son nécessaire à plume, faisant les yeux doux à un époux et lui promettant mille et une choses fortement sympathique pour disposer de son dos comme table d'écriture afin de répondre à Kro. Un baiser sur la joue et hop la voilà qui se glisse dans le dos d'Althiof et qui opère.

Citation:
Moi, Korydwen de Toggenburg-Marigny, épouse d'Althiof du même nom, suzeraine de Nictail et par la grâces et les liens sacrés du mariage d'Aiguemarine accepte en ce jour que vous Kronembourg preniez pour légitime vassale Aiguemarine.

Et moi, David Stanislas Kronembourg de la Duranxie, en suis honoré et vous en remercie.

Je rédige le contrat sur lequel nous nous étions penché lors de la levée de ban Royale et Auvergnate, lorsque nous nous rencontrâmes en taverne en Guyenne ou à Toulouse.

Où ce fut d'ailleurs un plaisir.
Absolument ! Nous devrions nous croiser plus souvent ! De brillantes idées en sortiraient.

Ainsi je déclare que ce qui est à mes vassaux, nos vassaux est à vous et à moi.
Que 50% de la garde robe d'Aiguemarine vous appartient.
Formidable ! Je pose une option sur les robes et les chapeaux. Selon les couleurs et modèles disponibles, nous pourrons nous arranger.
Je vous laisse la totalité des robes et des chapeaux. Je me contenterai des chausses si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

Que 25% de chaque cuvée de vin produit par année sera prélevé par moi et 25% autre par vous.
25 % seulement ? Je pense que nous aurions pu faire preuve d'audace et monter jusque 25,5 %.
Alors mettons 25,5%, soyons fous ! Que le vin coule à flot !


Que si un conflit devait nous opposer dans la gestion de nos vassaux, Aiguemarine et Nictail devront s'affronter dans la boue.
Tout à fait d'accord. Précisons tout de même dans le contrat que Aiguemarine ne devra pas salir ses vêtements. Autant ne pas gâcher notre patrimoine.

En tenue d'Eve... Quoi que. Mon époux me souffle que cela pourrait être traumatisant. En chemisier et braie tout pourri qu'il me souffle également.

Afin que nul ne conteste ce document d'une valeur inestimable à mes yeux. Et parce que pour tout acte nobiliaire de la sorte il faut un témoin, j'appose ce jour, devant les yeux de mon époux Althiof mon scel et signe de ma propre main.
J'y ajoute volontiers la mienne chère Comtesse.

En l'an de grâce le 1er aout 1461.









Elle plia de nouveau soigneusement le contrat et le donna encore à Berthelot afin qu'il le remette à son maitre. Et c'est le sourire aux lèvres qu'elle vit Aigue revenir aux côtés de son époux. Elle remercia une nouvelle fois son époux d'une bise et glissa sa main osseuse dans la sienne plus potelée. Que réservait la suite du spectacle ? C'est qu'elle ne comptait pas toujours mettre l'animation, un peu la place aux autres tout de même. Il fallait p'tre aller la féliciter ?

Elle planta son regard perplexe dans celui d'Althiof, haussant les épaules, et puis finalement elle l'entraina vers les mi-vassaux.

Mes ficelles du caleçon... De je ne sais qui. Mais les ficelles !
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[img]Elle redessine son blason et elle est un peu lente...[/img]
Et d'assaut je prendrai ton monastère et je décapiterai les moines les uns après les autres !
Indisponible du 25 octobre au ...
Aiguemarine
Les mi-vassaux & pas vermisseaux se tenaient là, sagement.
Malades ?! Nan point.
Mais c'était une cérémonie oh combien importante pour eux, mais aussi pour les autres futurs annoblis.
Aussi, en ce jour, point de facéties. Pas comme les Suzerains, hein ! Autant du BA que du côté Guyenne, il semblait ne pas y en avoir 1 pour rattraper l'autre.
& encore... Rien de tout ce qui se tramait dans leur dos n'avait été découvert. Du moins, pour le moment...

Pendant "l'intermède", Aiguemarine eût le plaisir de voir s'avancer ses 2 schnocks préférés.

Mes ficelles du caleçon... De je ne sais qui. Mais les ficelles !

La tête qui se penche légèrement sur le côté.
Keskeldit la Reine Suzette, encore ?!
"Mes ficelles Ducales sont ?!... Mais que viennent fiche les ficelles Ducales dans cette histoire ?!
Sourcils qui se froncent & azurs qui dévisagent ouvertement la Suzeraine, histoire de voir si elle a bue plus que de raison !
Mais nan...ça n'a pas l'air d'être ça.
Un excès de folie alors ?! ...Sûrement !

& de "rentrer dans le jeu" de Kory. Faut jamais aller à contre-courant des déglingos.
Parole de médecin !

"Oui, elles sont belles les ficelles, hein ! Tu veux les mêmes ?!"
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Aristode
[ à coté d'un ange je dors ... ... poussez pas ... j'y vais ... ]

Autant on emporte le blond...
C'était bien là ce que l'on pouvait supposer, imaginer, mais surtout ce que l'on voyait du blond de ma dame .
Complètement à coté de ses chausses le doux sire du sergent "' Nan ''
Sa femme lui avait bien répondu et cela depuis...arf...le coq à donc chanté autant que cela ?
Et foutre voila aussi qu'il s’aperçoit en émergeant de sa tuerie neuronale que la dite cérémonie avait pris plus d'une charrette d'avance .

Que faire ?
Courir autour de la salle pour rattraper le retard?
Attendre que cela passe ?
Et voir sa mie le piquer de sa dague?
Histoire de lui remettre les chandelles en place ?

Le mieux était qu'il lui réponde et profite de l'instant pour l'embrasser sensuellement dans le cou en toute discrétion ; ce n'était pas le moment de lui faire un suçon ; alors puisque sa raison reprenait le chemin de la surface et sans dérangeait le cérémonial, il lui répondit en chuchotant tout en la bisouillant; je sais il faut être doué ; foutre Dieu qu'il pouvait l'être de temps en temps :

Ma dame sachez que je ne doute point de votre amour... ; mains discrètes qu'il pose sur son vendre ; vous qui ne voulais point d'époux ni d'enfant...comment pourrais-je avoir la crainte que vous ne vouliez plus m'aimer ...?
Ourlons ensemble voulez-vous ...la totalité de nos années et voyons ainsi pousser la graine juste semée...je vous gage qu'il y en aura bien d'autres ...puisque de vous je veux le tout ...

Il replaça son bras dans une position plus convenable et se concentra sur la cérémonie..
Kronembourg
Bien. Avant que les champignons se mettent à pousser sur le plancher, Stanislas prit sur lui de continuer. Au pire si on lui demandait quelque chose il prétexterait un malentendu avec Guyenne, du genre " Ah mais moi je croyais qu'il fallait attendre, tout est de SA FAUTE !! " avec la plus extrême mauvaise foi et hop, le tour serait joué. Dieu merci, personne ne manifestait de signe d'impatience. Et au pire, il restait encore des petits-fours pour se remplir la panse.
Il remercia Aiguemarine d'un signe du chef, échangea un regard complice avec la Comtesse tandis qu'au même moment, Aristode échangeait quelques mots avec Xanthi.


La seconde personne que je souhaite anoblir est Kiwi, mon amie d'enfance.

C'est le visage animé d'une expression avenante qu'il attendit que son amie le rejoigne.
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Kiwi09
Au fin fond de la salle

Les vieilles branche étaient toutes regroupées ensemble dans un coin de la salle.
La brunette aux yeux de braise était accoudée contre le mur, position un pied à terre, et l'autre contre le mur, les bras l'un sur l'autre.

Elle regarda et écouta la cérémonie sans bronché, elle n'était pas timide c'était une femme d'action comme le montre ses nombreuse cicatrices sur le corps.

Le nom de Aiguemarine fut cité par son vieil ami le duc Kronembourg, la jeune femme s’avança, fit son serment.
Kiwi écouta attentivement les mots sortir de la bouche de la demoiselle car elle aussi devait les dires à un moment donné...
Puis Aiguemarine s’agenouillé tout d'un coup Kiwi sourit car ça lui donné des idées...
Tout était bien trop calme pour l'ancienne soldate, il fallait faire un peu plus de bruit elle attendait que quelqu'un se plante dans les mots, ou tombe de l'estrade afin de marquer le coup, pour elle c'était trop sérieux et elle savait que Kro aimait rire.
Ceci-ci fait elle applaudit des mains la nouvelle noble.
Aiguemarine anoblit et le duc heureux d'avoir trouvé une autre épaule sur qui compté, qu'il prononça le nom du fruit.

La brunette se redressa arrangea son armure prit le présent qui était destiné à son vieil ami Kro, sourit à ses vieilles branches et s'avança pres du duc de la Duranxie.
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