Kronembourg
Stanislas vit son amie approcher avec une lueur amusée au fond des yeux. Qu'elle lui semblait calme, la Kiwi de son enfance qui n'hésitait jamais à hurler " Santéééééééééééé ! " en taverne.
Il se souvint comme il avait été surpris la première fois lors de leurs retrouvailles à Cahors, de réentendre leur vieux cri de guerre. Il en avait perdu l'habitude. Lui qui ne s'octroyait que rarement le plaisir de sourire en public était à la fête aujourd'hui.
Ma Kiwi, mon amie, mon frère ... Car oui, Kiwi est avant tout mon frère d'armes, je suis heureux de te donner aujourd'hui ce que la Guyenne elle-même rechigne à donner à ses plus valeureux citoyens.
Un fief, une terre. Ce n'est pas grand chose au regard de tous les exploits que tu as pu accomplir. C'est aussi peu de choses par rapport à la joie que tu sais apporter autour de toi.
Tu es l'une des rares personnes entièrement sincères que je connaisse. Qui dit " oui " aux gens sans arrière-pensée. Qui s'engage pour une cause sans attendre un retour.
Nous avons grandi ensemble et faits nos premières armes en même temps. Je n'oublierai jamais nos fou-rires lorsque la garnison de Blaye partait en guerre sans comprendre pourquoi nous restions sur les routes à crever de faim. Et puis notre apprentissage des mandats. Le premier que nous avons reçus nous avait pris des heures à vider tellement nous n'y comprenions rien. Il faut dire que personne ne s'était donné la peine de nous expliquer comment ça fonctionnait.
Ah, si. Il y avait Alexandre* . Qui nous râlait dessus en nous donnant des ordres mais qui ne pouvait pas s'empêcher de rire à nos blagues. Et qui t'avait promu lieutenant à l'époque de l'Ost. Qu'est-ce que j'ai pu être fier ...
Il hocha la tête.
Alors Kiwi, je suis heureux de te le demander à ton tour. Veux-tu en tant que frère d'armes, être tout à fait ma femme ?
Il lança un regard rapide en direction de Cyrinea. Pas sûr qu'elle supporte d'entendre deux fois la formule dans la même journée.
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Il se souvint comme il avait été surpris la première fois lors de leurs retrouvailles à Cahors, de réentendre leur vieux cri de guerre. Il en avait perdu l'habitude. Lui qui ne s'octroyait que rarement le plaisir de sourire en public était à la fête aujourd'hui.
Ma Kiwi, mon amie, mon frère ... Car oui, Kiwi est avant tout mon frère d'armes, je suis heureux de te donner aujourd'hui ce que la Guyenne elle-même rechigne à donner à ses plus valeureux citoyens.
Un fief, une terre. Ce n'est pas grand chose au regard de tous les exploits que tu as pu accomplir. C'est aussi peu de choses par rapport à la joie que tu sais apporter autour de toi.
Tu es l'une des rares personnes entièrement sincères que je connaisse. Qui dit " oui " aux gens sans arrière-pensée. Qui s'engage pour une cause sans attendre un retour.
Nous avons grandi ensemble et faits nos premières armes en même temps. Je n'oublierai jamais nos fou-rires lorsque la garnison de Blaye partait en guerre sans comprendre pourquoi nous restions sur les routes à crever de faim. Et puis notre apprentissage des mandats. Le premier que nous avons reçus nous avait pris des heures à vider tellement nous n'y comprenions rien. Il faut dire que personne ne s'était donné la peine de nous expliquer comment ça fonctionnait.
Ah, si. Il y avait Alexandre* . Qui nous râlait dessus en nous donnant des ordres mais qui ne pouvait pas s'empêcher de rire à nos blagues. Et qui t'avait promu lieutenant à l'époque de l'Ost. Qu'est-ce que j'ai pu être fier ...
Il hocha la tête.
Alors Kiwi, je suis heureux de te le demander à ton tour. Veux-tu en tant que frère d'armes, être tout à fait ma femme ?
Il lança un regard rapide en direction de Cyrinea. Pas sûr qu'elle supporte d'entendre deux fois la formule dans la même journée.
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