Spirit_a.
Elle s'appelle Anna Ciliène, ce petit bonhomme, ce petit bonhomme, elle s'appelle Anna Ciliène, ce petit bonhomme aux cheveux blondins! *
[Comté du Béarn, Pau, Février 1462]
Le voyage aux côtés de la mercenaire blonde avait été long, rude, et instructif. La blondinette avait appris un tas de choses fort intéressantes aux côtés d'Evil. L'escorte, comme le voyage d'apprentissage touchait à sa fin, et la fillette se faisait une joie de rentrer pour retrouver son père, son précepteur - enfin, l'officiel pas vraiment officieux - sa future belle-mère, et les quelques mercenaires avec qui elle s'était liée depuis son installation forcée en Béarn. Pourtant, à son arrivée, aucun comité d'accueil n'était là. Pau avait été déserté des personnes qui lui avaient tant manqué. A la déception de cette solitude imposée, de cet abandon inimaginable, s'ajoutait la fatigue d'un voyage fort en émotion. Aussi la gamine laissa la petite troupe guidée par Evil en plan, pour se jeter sur la paillasse de sa chambre à l'hôtel Mucidan, et laisser couler quelques larmes qu'elle avait retenu plusieurs jours, pour rendre Evil fière d'elle.
Le temps passant, les larmes se tarirent, et Anna délaissa sa chambre pour aller prendre l'air. Ses pas l'emmenèrent en direction des tavernes qu'elle connaissait. De celle de son noble précepteur, dont elle avait aidé au service quand le tavernier était blessé à la jambe, elle ne fit qu'effleurer la porte. Personne ne s'y trouverait, et si habituellement elle était curieuse et sociable, elle n'avait nullement envie de parler à des inconnus ce soir-là. Elle n'entra finalement dans aucune taverne, laissant ses pas l'emporter dans les ruelles de la capitale béarnaise, qu'elle ne connaissait plus si bien. Elle marcha tant qu'elle arriva au verger, sans bien comprendre le chemin qu'elle avait emprunté pour y parvenir. Le temps de le parcourir, en tentant d'attraper une pomme de ci de là, elle finit par faire demi-tour pour se diriger vers l'une des trois entrées de la ville, devant laquelle elle s'assit, croquant la reinette de ses petites dents. Le voyage avait renforcé son goût pour la marche, déjà bien élevé.
Elle était lasse. Elle était triste. Elle se sentait seule. Elle en avait assez d'être laissée pour compte par ceux qui auraient du s'occuper d'elle. Elle voulait retourner dans le temps, auprès d'Hellina et de Lénaïc, de Lilith, Dom, et Jenny. 7 ans et déjà nostalgique... Elle commença à bougonner entre deux bouchées de pommes.
D'toute façon, c'toujours pareil... !
Et délaissant sa pomme à moitié mangée ; elle n'avait pas un assez gros estomac pour toute l'avaler ; la blondinette, vêtue de sa jupe beige et de sa chemise marron, un bonnet sur le crâne, et la peau pâle comme jamais, maigrichonne comme pas deux se redressa, et s'adossa à un mur qui se trouvait là. Elle n'avait pas envie de rentrer. Elle n'avait pas envie de les attendre. La nuit promettait d'être longue... A moins que...
*De la fameuse comptine enfantine ! L'as tu vu (ce petit bonhomme qu'on appelle Père Noël ! hé ouais)
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[Comté du Béarn, Pau, Février 1462]
Le voyage aux côtés de la mercenaire blonde avait été long, rude, et instructif. La blondinette avait appris un tas de choses fort intéressantes aux côtés d'Evil. L'escorte, comme le voyage d'apprentissage touchait à sa fin, et la fillette se faisait une joie de rentrer pour retrouver son père, son précepteur - enfin, l'officiel pas vraiment officieux - sa future belle-mère, et les quelques mercenaires avec qui elle s'était liée depuis son installation forcée en Béarn. Pourtant, à son arrivée, aucun comité d'accueil n'était là. Pau avait été déserté des personnes qui lui avaient tant manqué. A la déception de cette solitude imposée, de cet abandon inimaginable, s'ajoutait la fatigue d'un voyage fort en émotion. Aussi la gamine laissa la petite troupe guidée par Evil en plan, pour se jeter sur la paillasse de sa chambre à l'hôtel Mucidan, et laisser couler quelques larmes qu'elle avait retenu plusieurs jours, pour rendre Evil fière d'elle.
Le temps passant, les larmes se tarirent, et Anna délaissa sa chambre pour aller prendre l'air. Ses pas l'emmenèrent en direction des tavernes qu'elle connaissait. De celle de son noble précepteur, dont elle avait aidé au service quand le tavernier était blessé à la jambe, elle ne fit qu'effleurer la porte. Personne ne s'y trouverait, et si habituellement elle était curieuse et sociable, elle n'avait nullement envie de parler à des inconnus ce soir-là. Elle n'entra finalement dans aucune taverne, laissant ses pas l'emporter dans les ruelles de la capitale béarnaise, qu'elle ne connaissait plus si bien. Elle marcha tant qu'elle arriva au verger, sans bien comprendre le chemin qu'elle avait emprunté pour y parvenir. Le temps de le parcourir, en tentant d'attraper une pomme de ci de là, elle finit par faire demi-tour pour se diriger vers l'une des trois entrées de la ville, devant laquelle elle s'assit, croquant la reinette de ses petites dents. Le voyage avait renforcé son goût pour la marche, déjà bien élevé.
Elle était lasse. Elle était triste. Elle se sentait seule. Elle en avait assez d'être laissée pour compte par ceux qui auraient du s'occuper d'elle. Elle voulait retourner dans le temps, auprès d'Hellina et de Lénaïc, de Lilith, Dom, et Jenny. 7 ans et déjà nostalgique... Elle commença à bougonner entre deux bouchées de pommes.
D'toute façon, c'toujours pareil... !
Et délaissant sa pomme à moitié mangée ; elle n'avait pas un assez gros estomac pour toute l'avaler ; la blondinette, vêtue de sa jupe beige et de sa chemise marron, un bonnet sur le crâne, et la peau pâle comme jamais, maigrichonne comme pas deux se redressa, et s'adossa à un mur qui se trouvait là. Elle n'avait pas envie de rentrer. Elle n'avait pas envie de les attendre. La nuit promettait d'être longue... A moins que...
*De la fameuse comptine enfantine ! L'as tu vu (ce petit bonhomme qu'on appelle Père Noël ! hé ouais)
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