Valerian
Être père toujours première leçon (ter) : tu ne penseras qu'à toi
Sur les routes
Fibre créatrice grandissant plus vite que la fibre paternelle
Mon non-fils, tu seras beau toi aussi
[ Non loin de Varennes, Champagne, les bois ]
De halte en halte, Vincent avait poursuivit ses emplettes, achetant sans compter, robes, rubans, peignes et chausses, il avait même acquit des rubans pour l'ombre. Sa fibre créatrice s'accroissant sans cesse, le petit champignon était devenu sa poupée, l'idée germait depuis un moment de coiffer tonton Vialinou et de le rendre aussi beau qu'eux. Certes, il aurait du pain sur la planche pour rendre grincheux présentable, à cur vaillant rien d'impossible, foi de Vincent, il y parviendrait ! Être non-père lui donnait des ailes, il était heureux comme un pinçon, chaque soir, il contait une histoire à sa non-fille avant qu'elle ne s'endorme bien que le conte endormait plus souvent Vial que la fillette. Preuve évidente que l'ombre était un grand enfant qui avait besoin de jolies histoires et de la présence du blond pour trouver le sommeil, ravi de cette constatation, le blond en fut doublement heureux.
Tout était parfait dans le monde merveilleux de Vincent, ne se souciant que de son propre bien-être, il ne percevait pas l'état de décrépitude de la gamine, du moins, il ne s'en souciait guère. Grincheux marmonnait de plus en plus, le blond mettait cela sur le compte de sa jalousie maladive, personne ne s'était jamais immiscé entre eux et l'arrivée de la blondinette éveillait de l'animosité. Énième halte, un matin après avoir habillé et coiffé soigneusement la petite suivit d'un copieux petit déjeuner, il a une prise de conscience subite, il ne l'a pas encore baptisée, elle avait besoin d'un nom, attablé, il fixe son ami.
Il lui faut un nom ! Que penses-tu de Vialinette ? C'est joli Vialinette ... bon cela te déplais, j'ai compris alors heu ... son nom doit commencer par V comme le notre, un V suivit d'un i ... Violette ? Vicère ? Vivi ? Violine ? Vinette ? Oui Vinette c'est très joli, va pour Vinette !
Une autre journée s'annonçait sous les meilleurs auspices, ils repartirent sur les chemins, mais en ce jour particulier où il venait de baptiser sa non-fille, cet événement devait être célébrer, au lieu de suivre le chemin, ils s'enfoncèrent dans la foret. Il prit alors l'enfant sur sa monture afin de lui faire découvrir les beautés de la nature, lui montrant les écureuils, les lièvres, les insectes, lui apprenant à reconnaître la variété d'arbres, cette nuit, ils dormiraient à la belle étoile.
Une journée à gambader dans les bois, à patauger dans une source, à chasser pour le repas, assit autour du feu de camp, le repas terminé, Vinette et Vial endormi, il eut envie de se faire plaisir, il avait attendu trop longtemps, l'occasion se présentait, il devait la saisir ! Sans bruit, il s'installe près de l'ombre, soulevant sa tête et dégageant ses longs cheveux noirs, s'armant d'un peigne, il démêla et coiffa de longues minutes cette longue crinière ébène, il sortit les beaux rubans rouges de sa poche, divisant les cheveux en deux, il fit une queue de part et d'autre de la tête, situées plus haut que les oreilles, cela dégageait le visage superbe du tonton. Au réveil, celui-ci serait magnifique à n'en pas douter, magnifique et heureux d'avoir eut l'attention du blond rien que pour lui. L'aube nous apprendra sous peu la réaction de grincheux devant le constat de tant de grâces charmante.
Sur les routes
Fibre créatrice grandissant plus vite que la fibre paternelle
Mon non-fils, tu seras beau toi aussi
[ Non loin de Varennes, Champagne, les bois ]
De halte en halte, Vincent avait poursuivit ses emplettes, achetant sans compter, robes, rubans, peignes et chausses, il avait même acquit des rubans pour l'ombre. Sa fibre créatrice s'accroissant sans cesse, le petit champignon était devenu sa poupée, l'idée germait depuis un moment de coiffer tonton Vialinou et de le rendre aussi beau qu'eux. Certes, il aurait du pain sur la planche pour rendre grincheux présentable, à cur vaillant rien d'impossible, foi de Vincent, il y parviendrait ! Être non-père lui donnait des ailes, il était heureux comme un pinçon, chaque soir, il contait une histoire à sa non-fille avant qu'elle ne s'endorme bien que le conte endormait plus souvent Vial que la fillette. Preuve évidente que l'ombre était un grand enfant qui avait besoin de jolies histoires et de la présence du blond pour trouver le sommeil, ravi de cette constatation, le blond en fut doublement heureux.
Tout était parfait dans le monde merveilleux de Vincent, ne se souciant que de son propre bien-être, il ne percevait pas l'état de décrépitude de la gamine, du moins, il ne s'en souciait guère. Grincheux marmonnait de plus en plus, le blond mettait cela sur le compte de sa jalousie maladive, personne ne s'était jamais immiscé entre eux et l'arrivée de la blondinette éveillait de l'animosité. Énième halte, un matin après avoir habillé et coiffé soigneusement la petite suivit d'un copieux petit déjeuner, il a une prise de conscience subite, il ne l'a pas encore baptisée, elle avait besoin d'un nom, attablé, il fixe son ami.
Il lui faut un nom ! Que penses-tu de Vialinette ? C'est joli Vialinette ... bon cela te déplais, j'ai compris alors heu ... son nom doit commencer par V comme le notre, un V suivit d'un i ... Violette ? Vicère ? Vivi ? Violine ? Vinette ? Oui Vinette c'est très joli, va pour Vinette !
Une autre journée s'annonçait sous les meilleurs auspices, ils repartirent sur les chemins, mais en ce jour particulier où il venait de baptiser sa non-fille, cet événement devait être célébrer, au lieu de suivre le chemin, ils s'enfoncèrent dans la foret. Il prit alors l'enfant sur sa monture afin de lui faire découvrir les beautés de la nature, lui montrant les écureuils, les lièvres, les insectes, lui apprenant à reconnaître la variété d'arbres, cette nuit, ils dormiraient à la belle étoile.
Une journée à gambader dans les bois, à patauger dans une source, à chasser pour le repas, assit autour du feu de camp, le repas terminé, Vinette et Vial endormi, il eut envie de se faire plaisir, il avait attendu trop longtemps, l'occasion se présentait, il devait la saisir ! Sans bruit, il s'installe près de l'ombre, soulevant sa tête et dégageant ses longs cheveux noirs, s'armant d'un peigne, il démêla et coiffa de longues minutes cette longue crinière ébène, il sortit les beaux rubans rouges de sa poche, divisant les cheveux en deux, il fit une queue de part et d'autre de la tête, situées plus haut que les oreilles, cela dégageait le visage superbe du tonton. Au réveil, celui-ci serait magnifique à n'en pas douter, magnifique et heureux d'avoir eut l'attention du blond rien que pour lui. L'aube nous apprendra sous peu la réaction de grincheux devant le constat de tant de grâces charmante.