Ceydan.izmir
Lheure était avancée, et la faim gagnait en force à chaque seconde qui sécoulait. Depuis combien de temps était-il sur les routes, il était impossible den donner même une approximation mais toutes les journées se ressemblait un tant soit peu. Se lever, trouvez un travail ou de la nourriture, ensuite trouver un moyen de faire de largent et manger, le soir dépouillez les passants, manger et dormir. Si seulement
Ceydan vivait sans vivre, tout nétait plus quautomatisme depuis cette nuit-là
Une soirée comme les autres, la lune dévoile sa lueur enveloppant de sa douceur les créatures de la nuit. Ceydan, lui, attend patiemment sur la plus haute branche dun arbre larrivée dun carrosse. Les jambes fendant lair, les mains posées sur lécorce de la branche, il fixe à travers le feuillage de sa cachette, lhorizon patient et impatient du crime quil sapprête à commettre. Mais, que ne serions-nous pas prêt à faire quand notre seul espoir réside dans lacte de la rébellion ?
Le silence dabord, puis le son distinct de chevaux au loin.
Le tronc dun arbre gît au milieu de la route, nulle besoin de faire dans loriginalité quand il sagit de la haute noblesse. Crétin désuet, profiteur richissime, combien dadjectif ne leur correspondrait pas à merveille quand simple humain ou déchet de lhumanité comme eux nous appelles, ose relever le regard sur eux ou simplement se rebeller. Acte ignoble, coupable, puni par la mort Voilà la belle noblesse, celle quil a connu depuis sa plus tendre enfance.
Sa main se suspend à la branche au-dessus de lui, lhomme se redresse, les mains maintenu sur cette branche, son autre main enserre le pommeau dun lame rouillée et à peine tranchante, dernier vestige dun métal trouvé au fond dun ruisseau. Au loin se dessine un immense carrosse accompagné dune armada armée. Le voilà dans un bien mauvaise posture mais au diable ! Si lheure de sa mort est venue, il laffrontera. Une longue inspiration, Ceydan ferme les yeux voulant sentir une nouvelle fois le vent effleurer son visage, lespoir de sentir sa main caresser sa joue.
Funeste espoir.
Le plan est simple, il ny aura pas dautre solution le carrosse devra sarrêter, les hommes entourer la calèche pour protéger son occupant, les autres se rassembler pour pouvoir mouvoir la branche. Lui, il sautera sur le toit du carrosse aussi silencieusement que possible, se penchera et enfoncera son bras a la recherche de la moindre richesse, une fois quil aura son butin, sauter sur lun des chevaux assommé son cavalier et fuir ! Du moins sur papier le plan semble pas mal
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Une soirée comme les autres, la lune dévoile sa lueur enveloppant de sa douceur les créatures de la nuit. Ceydan, lui, attend patiemment sur la plus haute branche dun arbre larrivée dun carrosse. Les jambes fendant lair, les mains posées sur lécorce de la branche, il fixe à travers le feuillage de sa cachette, lhorizon patient et impatient du crime quil sapprête à commettre. Mais, que ne serions-nous pas prêt à faire quand notre seul espoir réside dans lacte de la rébellion ?
Le silence dabord, puis le son distinct de chevaux au loin.
Le tronc dun arbre gît au milieu de la route, nulle besoin de faire dans loriginalité quand il sagit de la haute noblesse. Crétin désuet, profiteur richissime, combien dadjectif ne leur correspondrait pas à merveille quand simple humain ou déchet de lhumanité comme eux nous appelles, ose relever le regard sur eux ou simplement se rebeller. Acte ignoble, coupable, puni par la mort Voilà la belle noblesse, celle quil a connu depuis sa plus tendre enfance.
Sa main se suspend à la branche au-dessus de lui, lhomme se redresse, les mains maintenu sur cette branche, son autre main enserre le pommeau dun lame rouillée et à peine tranchante, dernier vestige dun métal trouvé au fond dun ruisseau. Au loin se dessine un immense carrosse accompagné dune armada armée. Le voilà dans un bien mauvaise posture mais au diable ! Si lheure de sa mort est venue, il laffrontera. Une longue inspiration, Ceydan ferme les yeux voulant sentir une nouvelle fois le vent effleurer son visage, lespoir de sentir sa main caresser sa joue.
Funeste espoir.
Le plan est simple, il ny aura pas dautre solution le carrosse devra sarrêter, les hommes entourer la calèche pour protéger son occupant, les autres se rassembler pour pouvoir mouvoir la branche. Lui, il sautera sur le toit du carrosse aussi silencieusement que possible, se penchera et enfoncera son bras a la recherche de la moindre richesse, une fois quil aura son butin, sauter sur lun des chevaux assommé son cavalier et fuir ! Du moins sur papier le plan semble pas mal
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