--Son_papillon
Il partit le fort Minotaure. Un regard. Un conseil. Et il s'en fut chercher son autre lettre.
Ce n'était point elle. C'eut été trop facile. Seule. A nouveau seule. Point de B. Faudrait-il qu'elle aille à sa recherche ?
Déjà, ne pas restée planter là comme une courge. B, le papillon s'approcha pour se faire servir un verre. Elle en avait bien besoin d'un verre. Ne dit-on pas que l'alcool désinhibe ? Qu'il libère de toutes les fils qui lient à tout ? Comme l'Etiquette, la famille, le quand dira-t-on et toutes ces petites choses qui vous bloquent ?
- Que veux-je ? Heu....
Elle n'y avait même pas pensé à ce qu'elle allait boire. L'alcool ne lui réussissait pas très bien.
- Un cognac, merci !
Oui, pourquoi pas un cognac ? Elle aimait sa couleur ambrée et son arôme. Un cognac, oui ça irait. Dans un de ses beaux verres qui viennent directement d'Italie, si beaux qu'on les tient à deux mains, ce qu'elle fit quand on lui tendit son verre, rempli à la bonne hauteur. Un signe de tête et voilà qu'elle se retourne. Le Minotaure discute avec une des femmes. Ne pas le regarder. Surtout pas !
Le beau papillon s'éloigne dans la direction opposée, ondulant légèrement et buvant à petites gorgées. Elle voudrait se sentir légère mais pas se perdre, surtout dans cet endroit à la réputation sulfureuse et inconnu d'elle.
Mais où est l'autre B ? Elle cherchait mine de rien, accrochant quelques fois un regard mais la broche ne montrait qu'une lettre qui n'était pas la sienne.
Elle ondulait un peu plus au son de la musique. Une fée dansante, voilà ce qu'elle avait décidée d'être, ainsi elle n'aurait pas besoin de cavalier, son verre de cognac le serait bien. Elle glisse, tournoie doucement. Est-ce possible de tournoyer doucement ? Non, on ne tournoie pas quand on cherche, pourtant elle voudrait tournoyer, vite, de plus en plus vite jusqu'à ce que des bras forts l'entrainent pour l'empêcher de tomber.
Alors, elle tourne sur elle-même tout simplement et doucement, évitant de voir certains masques.
Automne, hiver`? Etaient-ils vraiment cela ? Pourtant c'était ce qu'elle ressentait en les voyant. Que de beauté ! Elle aurait aimé leur parler, elle aimait la beauté, sous toutes ces formes et ceux là elle les trouvaient particulièrement beaux. Toujours pas de B.
Seule encore. Le bal n'est pas encore ouvert, elle attendra mais elle ne s'assiéra pas.
Un autre verre de cognac, peut-être ? Elle avait tout bu. Si vite ? Le temps s'envole quand on cherche et qu'on ne veut pas chercher.
- Un verre de cognac, le même. Il est délicieux !
Ce n'était point elle. C'eut été trop facile. Seule. A nouveau seule. Point de B. Faudrait-il qu'elle aille à sa recherche ?
Déjà, ne pas restée planter là comme une courge. B, le papillon s'approcha pour se faire servir un verre. Elle en avait bien besoin d'un verre. Ne dit-on pas que l'alcool désinhibe ? Qu'il libère de toutes les fils qui lient à tout ? Comme l'Etiquette, la famille, le quand dira-t-on et toutes ces petites choses qui vous bloquent ?
- Que veux-je ? Heu....
Elle n'y avait même pas pensé à ce qu'elle allait boire. L'alcool ne lui réussissait pas très bien.
- Un cognac, merci !
Oui, pourquoi pas un cognac ? Elle aimait sa couleur ambrée et son arôme. Un cognac, oui ça irait. Dans un de ses beaux verres qui viennent directement d'Italie, si beaux qu'on les tient à deux mains, ce qu'elle fit quand on lui tendit son verre, rempli à la bonne hauteur. Un signe de tête et voilà qu'elle se retourne. Le Minotaure discute avec une des femmes. Ne pas le regarder. Surtout pas !
Le beau papillon s'éloigne dans la direction opposée, ondulant légèrement et buvant à petites gorgées. Elle voudrait se sentir légère mais pas se perdre, surtout dans cet endroit à la réputation sulfureuse et inconnu d'elle.
Mais où est l'autre B ? Elle cherchait mine de rien, accrochant quelques fois un regard mais la broche ne montrait qu'une lettre qui n'était pas la sienne.
Elle ondulait un peu plus au son de la musique. Une fée dansante, voilà ce qu'elle avait décidée d'être, ainsi elle n'aurait pas besoin de cavalier, son verre de cognac le serait bien. Elle glisse, tournoie doucement. Est-ce possible de tournoyer doucement ? Non, on ne tournoie pas quand on cherche, pourtant elle voudrait tournoyer, vite, de plus en plus vite jusqu'à ce que des bras forts l'entrainent pour l'empêcher de tomber.
Alors, elle tourne sur elle-même tout simplement et doucement, évitant de voir certains masques.
Automne, hiver`? Etaient-ils vraiment cela ? Pourtant c'était ce qu'elle ressentait en les voyant. Que de beauté ! Elle aurait aimé leur parler, elle aimait la beauté, sous toutes ces formes et ceux là elle les trouvaient particulièrement beaux. Toujours pas de B.
Seule encore. Le bal n'est pas encore ouvert, elle attendra mais elle ne s'assiéra pas.
Un autre verre de cognac, peut-être ? Elle avait tout bu. Si vite ? Le temps s'envole quand on cherche et qu'on ne veut pas chercher.
- Un verre de cognac, le même. Il est délicieux !