Thereza
* Astérix et Obélix : mission Cléopâtre
- Avanzare!*
Les talons s'enfoncèrent dans le flanc de la monture. Il n'y avait pas à dire, s'était une très belle race, mais quel tête de mule! L'italienne devenait rouge de colère du haut de sa scelle. Très peu patiente lorsqu'elle était en voyage, autant dire que ce n'était vraiment pas le moment pour son canasson de jouer de la sorte. Depuis quelques jours elle avait fait l'effort de marcher afin de le soulager - encore un élan de bonté envers un être qui ne pourrait le lui rendre.
- Idiot! La ville n'est plus très loin. AVANCE!
Le rouge montait au visage d'ordinaire si doux de la rose. Elle avait toujours soutenu qu'un cheval était pratique, et parfois de meilleure compagnie qu'un homme, seulement il semblerait que ce soit tout aussi borné. Sautant à terre en tachant de ne pas abimer ses braies, Théréza se planta devant Eole. Le regard accusateur comme si ce dernier pouvait le comprendre, elle tourna les talons, tirant sur les rênes. Si Yesgi était là, il se serait à coups sur moqué d'elle ouvertement.
Après quelques minutes de bataille contre un animal pesant plus de six fois son poids, la Vitalis entrait enfin dans Aurillac. Le feu toujours ardant aux joues, on aurait clairement dit une petite fille piquant une colère. Son air enfantin, sa quinzaine d'année jouait aussi sans aucun doute sur ce point. Bien que la nature l'avait couvert d'un corps de femme, des formes ou il faut, comme il faut, elle restait avant tout, une enfant. Une enfant en son fort, mais une femme en extérieur qui courrait toujours après ses souvenirs.
Attachant sa monture dans un coin, elle lui intima une caresse. Il lui fallait trouver de quoi se nourrir, ainsi qu'une auberge où passer la nuit. Prenant avec elle sa dague qui lui avait été la preuve de son lien de parenté avec la blonde de Limoges, elle la cacha soigneusement dans sa chemise. C'était sans doute l'endroit le plus sûr. Même son Yesgi n'avait pas le droit de regarder ce qu'il s'y cachait!
Le nez en l'air, elle regardait cette ville qui s'offrait devant elle. Peut-être y était-elle déjà passée ? Et si d'un coup, quelqu'un la reconnaissait ? Littéralement perdu dans ses songes, la belle se heurta contre quelque chose, ou quelqu'un ; l'emportant avec elle dans sa chute. Les mains au sol, visage contre terre, la honte l'envahis..
_________________
- Il y a un adage qui dit quon fait toujours du mal à ceux quon aime mais il oublie de dire quon aime ceux qui nous font du mal.
- Fight Club
- Avanzare!*
Les talons s'enfoncèrent dans le flanc de la monture. Il n'y avait pas à dire, s'était une très belle race, mais quel tête de mule! L'italienne devenait rouge de colère du haut de sa scelle. Très peu patiente lorsqu'elle était en voyage, autant dire que ce n'était vraiment pas le moment pour son canasson de jouer de la sorte. Depuis quelques jours elle avait fait l'effort de marcher afin de le soulager - encore un élan de bonté envers un être qui ne pourrait le lui rendre.
- Idiot! La ville n'est plus très loin. AVANCE!
Le rouge montait au visage d'ordinaire si doux de la rose. Elle avait toujours soutenu qu'un cheval était pratique, et parfois de meilleure compagnie qu'un homme, seulement il semblerait que ce soit tout aussi borné. Sautant à terre en tachant de ne pas abimer ses braies, Théréza se planta devant Eole. Le regard accusateur comme si ce dernier pouvait le comprendre, elle tourna les talons, tirant sur les rênes. Si Yesgi était là, il se serait à coups sur moqué d'elle ouvertement.
Après quelques minutes de bataille contre un animal pesant plus de six fois son poids, la Vitalis entrait enfin dans Aurillac. Le feu toujours ardant aux joues, on aurait clairement dit une petite fille piquant une colère. Son air enfantin, sa quinzaine d'année jouait aussi sans aucun doute sur ce point. Bien que la nature l'avait couvert d'un corps de femme, des formes ou il faut, comme il faut, elle restait avant tout, une enfant. Une enfant en son fort, mais une femme en extérieur qui courrait toujours après ses souvenirs.
Attachant sa monture dans un coin, elle lui intima une caresse. Il lui fallait trouver de quoi se nourrir, ainsi qu'une auberge où passer la nuit. Prenant avec elle sa dague qui lui avait été la preuve de son lien de parenté avec la blonde de Limoges, elle la cacha soigneusement dans sa chemise. C'était sans doute l'endroit le plus sûr. Même son Yesgi n'avait pas le droit de regarder ce qu'il s'y cachait!
Le nez en l'air, elle regardait cette ville qui s'offrait devant elle. Peut-être y était-elle déjà passée ? Et si d'un coup, quelqu'un la reconnaissait ? Littéralement perdu dans ses songes, la belle se heurta contre quelque chose, ou quelqu'un ; l'emportant avec elle dans sa chute. Les mains au sol, visage contre terre, la honte l'envahis..
*Avance
_________________