Aiguemarine
Je ne sais pas vraiment comment réagir face à cela
Il y a quelque-chose dans vos gestes
Qui me fait penser que je ne peux pas vivre sans Vous
Et ce sentiment me consume toute entière
Je veux que Vous restiez*
L'Amour, ça rend bête, con & parfois...méchant(e).
Cela avait débuté par un refus du Normand suite à une demande d'Aiguemarine afin qu'il entreprenne auprès d'Eden, Comtesse d'Armagnac & Comminges, démarches afin de se faire délister...& la réponse de Thael fût à la hauteur de la désillusion de l'Italienne.
Il y a quelque-chose dans vos gestes
Qui me fait penser que je ne peux pas vivre sans Vous
Et ce sentiment me consume toute entière
Je veux que Vous restiez*
L'Amour, ça rend bête, con & parfois...méchant(e).
Cela avait débuté par un refus du Normand suite à une demande d'Aiguemarine afin qu'il entreprenne auprès d'Eden, Comtesse d'Armagnac & Comminges, démarches afin de se faire délister...& la réponse de Thael fût à la hauteur de la désillusion de l'Italienne.
Thael a écrit:
Bonsoir, vous
A vrai dire, pensez-vous vraiment que cela changera ? Je connais le système des listes noires établies par les comtés et duchés. Et même quand on vous dit que vous n'êtes pas ou plus listé, vous vous retrouvez à devoir combattre contre une armée qui vous reconnaît comme un indésirable.
Vous m'en voyez fort navré mais si votre nom est écrit sur une liste noire ou rouge, cela vous suit jusqu'à la fin de vos jours.
La seule solution à tout cela est d'éviter l'Armagnac en voyageant avec moi. Et à vrai dire, ce n'est pas pour me déplaire, car le coin est particulièrement mal famé et les armées sont incapables de lutter contre les bandits de grand chemin puisqu'elles sont trop occupées à frapper à tort et à travers les voyageurs qui ne demandent rien.
Donc Eden ou non, je ne perdrai pas de temps à écrire une lettre à un Comté qui pense se situer au dessus des lois y compris des lois divines.
Votre dévoué,
Thael
A vrai dire, pensez-vous vraiment que cela changera ? Je connais le système des listes noires établies par les comtés et duchés. Et même quand on vous dit que vous n'êtes pas ou plus listé, vous vous retrouvez à devoir combattre contre une armée qui vous reconnaît comme un indésirable.
Vous m'en voyez fort navré mais si votre nom est écrit sur une liste noire ou rouge, cela vous suit jusqu'à la fin de vos jours.
La seule solution à tout cela est d'éviter l'Armagnac en voyageant avec moi. Et à vrai dire, ce n'est pas pour me déplaire, car le coin est particulièrement mal famé et les armées sont incapables de lutter contre les bandits de grand chemin puisqu'elles sont trop occupées à frapper à tort et à travers les voyageurs qui ne demandent rien.
Donc Eden ou non, je ne perdrai pas de temps à écrire une lettre à un Comté qui pense se situer au dessus des lois y compris des lois divines.
Votre dévoué,
Thael
& puis, c'était allé crescendo. Comme toute bonne Italienne qui se respecte, Aiguemarine s'était enflammée aussi vite qu'un fêtu de paille, le traitant d'égoïste...Mais les mots couchés sur le vélin avaient clairement dépassé sa pensée. Elle le regrettait, mais l'on ne peut revenir sur ce qui est fait ou plutôt écrit. Puis, le silence s'installa entre ce Couple Improbable. L'un de ces silences lourd, chargé d'amertume de part & d'autre. N'y pouvant plus & souhaitant se préserver, une dernière missive fût adressée à son Compagnon...Un peu comme une bouteille à la mer.
Aiguemarine a écrit:
Le bon soir à vous, mon presque Epoux, qui ne le serez peut-être jamais,
Votre silence assourdissant me tuant à petits feu, & avant qu'il ne m'anéantisse totalement, je vous informe que, le temps de boucler quelques affaires, je pars un moment (plus ou moins long) loin de Bordeaux.
Au moins, serez vous tranquille comme ça...
Cette fois, nul indice afin que vous puissiez me retrouver, vu que vous ne semblez pas avoir envie ni besoin de ma compagnie.
Je vous ai aimé, vous aime, & vous aimerai.
Prenez soin de vous & qu'Aristote vous protège.
Aiguemarine
Votre silence assourdissant me tuant à petits feu, & avant qu'il ne m'anéantisse totalement, je vous informe que, le temps de boucler quelques affaires, je pars un moment (plus ou moins long) loin de Bordeaux.
Au moins, serez vous tranquille comme ça...
Cette fois, nul indice afin que vous puissiez me retrouver, vu que vous ne semblez pas avoir envie ni besoin de ma compagnie.
Je vous ai aimé, vous aime, & vous aimerai.
Prenez soin de vous & qu'Aristote vous protège.
Aiguemarine
Puis, pendant plusieurs jours qui lui semblèrent bien plus longs qu'une éternité, aucune réponse de "Son Géant Brun"... Elle ne l'avait point revu. Thael n'était, ni à Carbonnieux, ni en leur Demeure Rue des Botanistes & pointait encore moins son museau en la Taverne du Saint-Ptôme. Avait'il quitté Bordeaux avant elle ?... L'inquiétude grandissait quelque peu chez l'Italienne jusqu'au jour où...
Thael a écrit:
Marine, mon Aimée,
Les tâches accomplies de ces derniers jours m'ont exténuées et il semblerait qu'entre votre travail au dispensaire et mes conseils en Stratégie auprès des Messers Raphale et Anthy nous font ne plus nous voir. Nous sommes apparemment tous deux accaparés par nos travaux respectifs et vous savez bien comme je suis moins enclin à écrire qu'à vous parler de vive voix, même si je reste bien peu prolixe en parole.
Ma chère Marine, vous me voyez navré de savoir que je vous inspire de l'égoïsme. Je ne vois simplement pas la nécessité d'écrire à cette mégère d'Eden qui si vous vous souvenez bien n'est peut-être pas étrangère à ce listage de mon nom.
Cependant, si cela peut vous rassurer, je lui écrirai et vous montrerai sa réponse.
Je vous prie également de ne pas partir ainsi sans moi alors que, bien que je ne le montre pas suffisamment j'en suis conscient, je n'aspire qu'à votre bien et votre bonheur.
Je vous aime, Dame de Carbonnieux, mon aimée, ma future Épouse.
Votre dévoué,
Thael
Les tâches accomplies de ces derniers jours m'ont exténuées et il semblerait qu'entre votre travail au dispensaire et mes conseils en Stratégie auprès des Messers Raphale et Anthy nous font ne plus nous voir. Nous sommes apparemment tous deux accaparés par nos travaux respectifs et vous savez bien comme je suis moins enclin à écrire qu'à vous parler de vive voix, même si je reste bien peu prolixe en parole.
Ma chère Marine, vous me voyez navré de savoir que je vous inspire de l'égoïsme. Je ne vois simplement pas la nécessité d'écrire à cette mégère d'Eden qui si vous vous souvenez bien n'est peut-être pas étrangère à ce listage de mon nom.
Cependant, si cela peut vous rassurer, je lui écrirai et vous montrerai sa réponse.
Je vous prie également de ne pas partir ainsi sans moi alors que, bien que je ne le montre pas suffisamment j'en suis conscient, je n'aspire qu'à votre bien et votre bonheur.
Je vous aime, Dame de Carbonnieux, mon aimée, ma future Épouse.
Votre dévoué,
Thael
Ainsi donc, son doux Normand se cachait au Fort du Ha. Pourquoi n'y avait'elle pas songé plus tôt ? Soit...
Rencontre il voulait, rencontre il aurait. Concessions devraient sûrement être faites car sinon ils n'avanceraient jamais dans leur relation. & les "Je vous aime...Moi non plus !", Aiguemarine n'en voulait plus. Elle devrait aussi tenter d'appréhender au mieux le monde Militaire qui la rebutait tant. & qui de mieux que le Capitaine Anthy pour l'aider ?
En ce jour, 2 Missives partiraient donc en direction du Fort du Ha...
Citation:
A Vous, Capitaine Anthy d'Arden de Surgères
De moi, Aiguemarine Monnaci,
Le bon jour vous va,
J'espère que vous vous portez bien.
S'il vous plaît d'aider un Médecin à mieux comprendre & appréhender le monde Militaire, venez me rejoindre à Carbonnieux.
L'occasion faisant le larron, vous pourrez ainsi découvrir les vignobles de Carbonnieux prêts à être vendangés, & savourer une bouteille de ce cru.
Tenté ?
Bien à vous,
PS : Je compte sur votre discrétion afin que Thael Olrikson ne sache rien de notre possible discution. & n'hésitez pas à lui redonner du travail de tri dans les parchemins puisque, semble t'il, il a répondu plus vite aux sollicitations Militaires qu'à celles de sa - possible - future Epouse. Quoi ? c'pas gentil ? Je sais...Tite vengeance, toussa, toussa...
De moi, Aiguemarine Monnaci,
Le bon jour vous va,
J'espère que vous vous portez bien.
S'il vous plaît d'aider un Médecin à mieux comprendre & appréhender le monde Militaire, venez me rejoindre à Carbonnieux.
L'occasion faisant le larron, vous pourrez ainsi découvrir les vignobles de Carbonnieux prêts à être vendangés, & savourer une bouteille de ce cru.
Tenté ?
Bien à vous,
PS : Je compte sur votre discrétion afin que Thael Olrikson ne sache rien de notre possible discution. & n'hésitez pas à lui redonner du travail de tri dans les parchemins puisque, semble t'il, il a répondu plus vite aux sollicitations Militaires qu'à celles de sa - possible - future Epouse. Quoi ? c'pas gentil ? Je sais...Tite vengeance, toussa, toussa...
Citation:
A vous Thael Olrikson, Seigneur de mon coeur & de mes Pensées,
Bienheureuse je suis d'avoir - enfin - de vos nouvelles, de vous savoir en vie & qu'à défaut d'avoir retrouvé le chemin de notre Demeure, vous ayez remis la main sur votre nécessaire à écriture.
Pourquoi n'ai je point songée plus tôt au Fort du Ha ?
Je vous laisse régler vos affaires avec les Messers Raphale & Anthy & j'ajourne ma décision de partir voyager pour une chose bien plus importante : Nous.
Une discussion de vive voix semble nécessaire pour aplanir nos soucis & repartir - oupas - du bon pied.
En terrain neutre, ce serait l'idéal.
Auriez vous une idée d'un endroit où nous retrouver ?
Je puis vous proposer, à défaut d'un lieu, une date : le 28 Septembre
En attendant de vous lire, je vous embrasse comme je vous aime (oupas)...
PS : Excusez le ton peu amène de cette Missive. L'on mettra cela sur le compte des humeurs d'une femme enceinte & délaissée
Bienheureuse je suis d'avoir - enfin - de vos nouvelles, de vous savoir en vie & qu'à défaut d'avoir retrouvé le chemin de notre Demeure, vous ayez remis la main sur votre nécessaire à écriture.
Pourquoi n'ai je point songée plus tôt au Fort du Ha ?
Je vous laisse régler vos affaires avec les Messers Raphale & Anthy & j'ajourne ma décision de partir voyager pour une chose bien plus importante : Nous.
Une discussion de vive voix semble nécessaire pour aplanir nos soucis & repartir - oupas - du bon pied.
En terrain neutre, ce serait l'idéal.
Auriez vous une idée d'un endroit où nous retrouver ?
Je puis vous proposer, à défaut d'un lieu, une date : le 28 Septembre
En attendant de vous lire, je vous embrasse comme je vous aime (oupas)...
PS : Excusez le ton peu amène de cette Missive. L'on mettra cela sur le compte des humeurs d'une femme enceinte & délaissée