Anne_blanche
Anne savait que sa réponse ne correspondait pas à ce que son interlocuteur souhaitait, mais elle avait agi en son âme et conscience.
Ma perseverence est connut de beaucoup de personne, et je saurai l'etre, comme je saurai etre patient pour son bien.
Elle était trop bien élevée - Maryan y avait veillé - pour énoncer à voix haute ce qu'elle pensait des gens qui prétendent faire le bien des autres malgré eux. Elle se carra bien droite dans son fauteuil, et fit mine de s'intéresser aux nougats. Pas de chance, il n'y en avait presque plus.
Heureusement, le visiteur changea de sujet de conversation, et Anne put se détendre un peu. Il se mit à évoquer son procès, et la Cour d'Appel. Anne se tendit à nouveau. Terwagne était juge à la Cour d'Appel. Le parrain et la filleule risquaient de se croiser, là-bas.
Elle cherchait un moyen d'insister auprès d'Astaroth pour qu'il ne cherche pas à entrer en contact avec sa tante, quand le marteau retentit sous la voûte. Quelques instants plus tard, Matheline parut, l'air un peu gêné.
Demoiselle, c'est une dame du Conseil Municipal qui vous demande...
Avec une moue de contrariété, Anne se leva.
Veuillez m'excuser, Messire Astaroth.
Puis, se tournant vers la servante :
Faites entrer, je vous prie.
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Ma perseverence est connut de beaucoup de personne, et je saurai l'etre, comme je saurai etre patient pour son bien.
Elle était trop bien élevée - Maryan y avait veillé - pour énoncer à voix haute ce qu'elle pensait des gens qui prétendent faire le bien des autres malgré eux. Elle se carra bien droite dans son fauteuil, et fit mine de s'intéresser aux nougats. Pas de chance, il n'y en avait presque plus.
Heureusement, le visiteur changea de sujet de conversation, et Anne put se détendre un peu. Il se mit à évoquer son procès, et la Cour d'Appel. Anne se tendit à nouveau. Terwagne était juge à la Cour d'Appel. Le parrain et la filleule risquaient de se croiser, là-bas.
Elle cherchait un moyen d'insister auprès d'Astaroth pour qu'il ne cherche pas à entrer en contact avec sa tante, quand le marteau retentit sous la voûte. Quelques instants plus tard, Matheline parut, l'air un peu gêné.
Demoiselle, c'est une dame du Conseil Municipal qui vous demande...
Avec une moue de contrariété, Anne se leva.
Veuillez m'excuser, Messire Astaroth.
Puis, se tournant vers la servante :
Faites entrer, je vous prie.
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