Thereza
*.. de ce que pensent les moutons.»
Au fil du temps, les jours et les nuits se ressemblaient ; le bruit lourds des sabots contre le sol, le silence paisible la journée prenant une tournure dérangeante la nuit, la fatigue des jours accumulés. Cela ne gênait en rien la jeune italienne qui aimait chaque pas, chaque découverte qu'elle faisait de jours en jours. Son horizon s'élargissait, ses connaissances aussi, non sans erreurs. La vie prenait une toute autre tournure avec Drusilla, sa chère nourrice. Il lui avait fallut oublier les journées tranquilles avec sa mère dans un petit domaine tout à fait charmant, bien loin d'être aussi luxueux que ceux des nobles, mais assez pour la petite bourgeoisie, oublier également les promenades de bon matin en flânant d'un côté et de l'autre. S'était cela dorénavant sa vie ; aller d'un endroit à l'autre, s'adaptant aux coutumes des Comtés et Duché qu'elles traversaient, se contentant de diné pas toujours fait avec autant d'amour qu'elle avait pu connaitre, ni même d'auberge aussi accueillante que sa chambre. Mais elle avait au moins de quoi manger, et un endroit où dormir. Et puis, elle avait Drusilla, et son amie Magda par missives.
La nuit tombait doucement sur Saumur, mais la vie ne s'arrêtait pas pour autant. Les gardes faisaient une ronde, les auberges gardaient en leur sein des rires enjouées, parfois des cris d'hommes voulant s'affirmer, et dans les endroits les plus doux, le feu qui crépitait. Tombant de fatigue, la rousse nourrice cherchait encore et encore, une auberge. Oui, mais. L'auberge. Celle qui ne servait pas uniquement les poches de la ville, celle qui savait accueillir les familles et les gens heureux. Drôle d'idée qu'elle se faisait du peuple n'est-ce pas ? On ne change pas les plus endurcies. Théréza quant à elle, ne pipait mots. A vrai dire, le plus important pour elle était de pouvoir laisser son pauvre étalon respirer de toutes ces charges qu'il transportait, et lui donner convenablement à manger.
Enfin, Drusilla fut attirée par la douceur externe qui émanait de la taverne. La jeune Vitalis mit pied à terre, et sans attendre commença à enlever les bagages de la scelle. Drusilla se contenta de sourire doucement à l'enfant, la laissant s'occuper comme bon lui semblait de sa monture.
- Allons mon beau, c'est terminer pour aujourd'hui..
Pour aujourd'hui seulement.. Intimant une caresse à l'étalon, la blonde entraina Eole vers les écuries. Aussi tendre avec la bête qu'avec les Hommes, la jeune fille entreprit de faire de l'endroit, quelque chose d'un peu plus confortable pour lui. Changeant la paille de place pour libérer un peu d'espace - tout en chantonnant - le pied de la rose heurta contre quelque chose de dur.
- Ils ne savent donc pas faire attention à ce qu'ils mettent ici ? Ce ne sont pas de simple instrument, rhan..
Marmonnant et pestant en italien, la blondinette donna un coup de pied dans ce qu'elle pensait être le manche d'une pelle, ou même une fourche.. Qui ne bougea pas comme elle l'avait espérée..
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- La peur est plus tranchante quune épée.
Games of Thrones
- Juillet 1462 Saumur
Au fil du temps, les jours et les nuits se ressemblaient ; le bruit lourds des sabots contre le sol, le silence paisible la journée prenant une tournure dérangeante la nuit, la fatigue des jours accumulés. Cela ne gênait en rien la jeune italienne qui aimait chaque pas, chaque découverte qu'elle faisait de jours en jours. Son horizon s'élargissait, ses connaissances aussi, non sans erreurs. La vie prenait une toute autre tournure avec Drusilla, sa chère nourrice. Il lui avait fallut oublier les journées tranquilles avec sa mère dans un petit domaine tout à fait charmant, bien loin d'être aussi luxueux que ceux des nobles, mais assez pour la petite bourgeoisie, oublier également les promenades de bon matin en flânant d'un côté et de l'autre. S'était cela dorénavant sa vie ; aller d'un endroit à l'autre, s'adaptant aux coutumes des Comtés et Duché qu'elles traversaient, se contentant de diné pas toujours fait avec autant d'amour qu'elle avait pu connaitre, ni même d'auberge aussi accueillante que sa chambre. Mais elle avait au moins de quoi manger, et un endroit où dormir. Et puis, elle avait Drusilla, et son amie Magda par missives.
La nuit tombait doucement sur Saumur, mais la vie ne s'arrêtait pas pour autant. Les gardes faisaient une ronde, les auberges gardaient en leur sein des rires enjouées, parfois des cris d'hommes voulant s'affirmer, et dans les endroits les plus doux, le feu qui crépitait. Tombant de fatigue, la rousse nourrice cherchait encore et encore, une auberge. Oui, mais. L'auberge. Celle qui ne servait pas uniquement les poches de la ville, celle qui savait accueillir les familles et les gens heureux. Drôle d'idée qu'elle se faisait du peuple n'est-ce pas ? On ne change pas les plus endurcies. Théréza quant à elle, ne pipait mots. A vrai dire, le plus important pour elle était de pouvoir laisser son pauvre étalon respirer de toutes ces charges qu'il transportait, et lui donner convenablement à manger.
Enfin, Drusilla fut attirée par la douceur externe qui émanait de la taverne. La jeune Vitalis mit pied à terre, et sans attendre commença à enlever les bagages de la scelle. Drusilla se contenta de sourire doucement à l'enfant, la laissant s'occuper comme bon lui semblait de sa monture.
- Allons mon beau, c'est terminer pour aujourd'hui..
Pour aujourd'hui seulement.. Intimant une caresse à l'étalon, la blonde entraina Eole vers les écuries. Aussi tendre avec la bête qu'avec les Hommes, la jeune fille entreprit de faire de l'endroit, quelque chose d'un peu plus confortable pour lui. Changeant la paille de place pour libérer un peu d'espace - tout en chantonnant - le pied de la rose heurta contre quelque chose de dur.
- Ils ne savent donc pas faire attention à ce qu'ils mettent ici ? Ce ne sont pas de simple instrument, rhan..
Marmonnant et pestant en italien, la blondinette donna un coup de pied dans ce qu'elle pensait être le manche d'une pelle, ou même une fourche.. Qui ne bougea pas comme elle l'avait espérée..
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