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[RP] Viens boire un p'tit coup à Saint Malo*

Thereza
Les Vitalis étaient donc une grosse famille. Elle n'avait eu que quelques échos lorsqu'elle avait entreprit de chercher ses origines, pour finalement tomber sur Jenifael. Elle avait encore tout à apprendre sur les siens, et leur passé qui était aussi un peu le sien. Le fait que la famille ai des bordels lui fit tirer une grimace. Ce n'était pas l'endroit qu'elle préférait, mais si cela devait faire parti d'un possible futur, elle devrait surement s'y faire. Plantant son regard sur sa cousine, elle ne pu s’empêcher de remarquer se sourire qu'elle n'avait encore jamais vu. Dérangeant, mais terriblement beau dans un sens.

- Ma vie.. Je ne peux pas te dire grand chose.. Comme tu le sais, j'ai cherchée à te trouver, trouver la famille. En Orléans, je suis ambassadrice pour le Périgord-Angoumois et le Béarn. Il ne se passe rien là-bas.. Je pense partir en voyage, ce ne peut que me faire du bien.. Et parfois.. J'ai des souvenirs qui reviennent.. Il me semble être venue en Bretagne, mais je n'étais pas seule. Je ne peux te dire plus de chose, je ne me rappel de rien, et rien ne se passe à Patay.

Triste réalité, mais aussi triste quotidien. Souriant à sa blondinette quand elle lui mit une mèche derrière l'oreille. Rougissant au compliment, elle poussa délicatement ses cheveux derrière ses épaules.

- Si je te ressemble.. Alors j'accepte le compliment. Les hommes sont vraiment ainsi alors ? Je n'ai.. je n'ai jamais côtoyer d'hommes tu sais.
Jurgen.
Du monde était entré en peu de temps. Jurgen, toujours accoudé sur le comptoir, les observait. Beaucoup de richesse chez les toilettes des femmes. Il reconnu Alix Anne. Et se souvint d'ailleurs qu'il lui avait refusé quelque chose. une escorte, peut être. Mais à ce moment là, aucune alliance avec la Bretagne n'avait été traitée et le teuton n'avait alors rien de sympathique, ni en ce temps, ni à présent. Les deux femmes étaient donc des bretonnes, à en juger. Et Corbeau était déjà allé jouer son rôle d'ambassadeur auprès de ces dames. Il tourna les yeux et vit la blonde. Il ne l'écouta qu'à peine, bien trop débordé dans son observation, mais i avait compris qu'elle cherchais quelque chose à faire. Il la jaugea.

-Pos' tes affaires en haut. Et sers moi les verres. C'soir, c'congès pour moi.

Le pauvre homme n'était qu'exploité ici bas. On lui confiait les tâches ingrâtes. Si l'un de ses hommes avait été là, peut être aurait-il pu songer à les déléguer. Mais jamais ils n'accepteraient. Ingrats. Tous des Ingrats. Il grommela et s'extirpa de derrière le comptoir, et jetant un dernier coup d'oeil à la blonde:

-Et renverse rien ou tu l'paies. Et crois pas qu'on va t'payer cher. Si y'a des pourboir', t'les mets là. Il désigna une petite boîte. Et la donzelle n'en profitera probablement jamais. Grouill'.

En voyant entrer l'enfant et Jeliza, un sourire apparu sur son visage. Bien que pas encore père à ce moment là, il avait une certaine tendresse pour l'enfance. Le petit Corleone avait fait fermer sa gueule à Jurgen de nombreuses fois. La première avait été lors d'un concours de qui pisse le plus loin. Oh, Leandro n'avait pas surpassé Jurgen, mais Gabriele, lui, le frère de Leandro l'avait tout à fait écrasé. Il s'avança vers lui, lui tapota l'épaule à la manière du père qu'il deviendrait un petit mois après.

-Va, gamin?

Le dépassant de plus d'un mètre, il n'accorda un signe de tête à Jeliza qu'il se fit un plaisir de probablement mettre en rogne.

-'Soir, Rose.

Sourire au travers de la barbe, il repporta son attention sur l'enfant un court instant, puis sur Jeni, et celle qu'il découvrira être sa soeur. Il détailla la Théréza un instant. Et, à Jeliza:

-C'qui cell' là? j'l'ai invitée, moi?

Et lorsqu'il aperçu sa plus grande amie, Alysson, celle que sa femme avait alors appris, et par quel moyen? à détester, il délaissa l'enfant et à grandes enjambées fonça vers l'amie de beuvrie qu'il intercepta avant le comptoir, et la pris dans ses bras, à leur manière amicale et virile, pendant de longues secondes.

-Aly. Et mon fût?

La simple question qu'un très bon ami peut s'entendre dire. Après tout, ils auraient tout le temps de parler marmailles et compagnie. Ils en avait à se raconter, des choses. La paternité à venir de Jurgen, et celle passée, leurs voyages, cette blonde bretonne dont elle lui avait parlé.. Et Robert. Ce bon Robert dont le teuton n'avait plus de nouvelles.
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Jeliza.rose
J'y crois pas. A peine un signe de tête et mon nom écorché. Ah ben bravo, bonjour l'accueil !
En plus, le barbu me demande l'identité d'une autre invitée.


Mais j'en sais rien, moi, à part Lisabelle et Leandro, je connais personne ici.

Et hop, le voilà reparti vers une autre personne.
Soufflant un peu, je m'avance encore dans la pièce, tandis que j'essaie d'attraper au vol des conversations. Pour voir si je peux tenter de discuter avec d'autres personnes, avec une belle phrase d'accroche. Sauf que là, c'est pas trop parti sur un sujet vaste où on peut se rattacher. Enfin, si, c'est vaste, mais c'est difficile d'intervenir dans ce genre de conversation.
"Salut, tu-vas-bien-euh ? Et la famille, comment ça va ? Et les amours, qu'est-ce que tu racontes ? Et est-ce que tu as une aquarelle de ton petit dernier ?"

Je les connais ces soirées. Si si, j'ai déjà eu cette impression dans des tavernes avec les poivrots habituels, qui se connaissent. Chacun reste avec LA personne qu'il connait, tout en profitant des petites choses qui traînent sur le comptoir, et pour la malheureuse qui ne connait personne, il reste le choix entre s'improviser préposée aux petits fours ou victime toute trouvée du gros lourd qui chasse la gueuse esseulée.


Leandro, t'éloigne pas trop.

C'est pas que je crains d'être la gueuse esseulée, j'ai un petit monstre de trois ans comme tue-l'amour, mais je n'ai pas envie que l'entrée en matière soit trop laborieuse. On va y aller franchement.
Prenant une chaise - je ne suis pas sûre que les tenanciers apprécient la réquisition d'une table-, je grimpe dessus et invective tout le monde.


Mesdames et messires !

Je suis Jeliza-Rose ! Bientôt mon nom entrera dans la légende et vous pourrez vous remémorer cette soirée en disant à vos petits-enfants : j'y étais !
Admirez sa Magnificence en pleine ascension, et.. Leandro, écarte-toi un peu finalement, j'ai l'impression qu'elle est un peu bancale cette chaise... bon, j'en étais où ? Ah oui !

Et vous ! Présentez-vous si vous l'osez ! Mouhahahahaha !


Puis comme ça, on aura même l'identité de l'invitée inconnue, c'est pratique.
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Merci Jd Nethel pour la bann ♥
Nikita.novgorod
    Des semaines plus tôt


Un piaf. Une mouette sans doute. Qu'en savait-elle après tout ? Rien, elle avait séché les cours d'ornithologie... et surtout, elle s'en cognait royal de connaître la marque* du volatile. Lequel devrait même s'estimer heureux d'être reparti sur ses deux pattes, trop fatigué pour voler sûrement, après qu'elle l'eut débarrassé de la missive.

La missive. C'te blague ! Un vulgaire vélin de seconde main, sur lequel était griffonnée... une énigme !
Écarquillement des mirettes, petite moue boudeuse et la tête de s'incliner. Ainsi penchée, elle espérait peut-être que l'unique neurone en état de fonctionner, l'aiderait à comprendre.


- Bon alors, Niki, ça c'est moi, y'a pas d'erreur déjà. Sont quand même balaises ces zoziaux... Hannnn, c'est un coup du Rabat-joie ! Il sait écrire ? Ben merdoum...

Et de glousser bêtement, au grand désespoir de sa Dinde, Cotine, qui ne semblait pas goûter l'humour de sa propriétaire... Chaque fois, la volaille tirait la tronche et s'éloignait en se dandinant, à grand renfort de glougloutements incompréhensibles. Hilare, la Blondeur en aurait presque oublié le petit mot du Barbu, mais presque seulement et, toujours prompte à romancer:

- Sant Malou... c'est quoi c'est ? Hannnn, un message codé... oui, ça doit être ça... trop super!!!

Elle chercha longtemps à décoder les quelques mots... très longtemps... Trop têtue ? Trop blonde ? Trop ignare ? Tout à la fois ? Et finalement, le mystère fut résolu par sa famille, après qu'elle se soit décidée à leur en parler. Désillusion de la Punaise en apprenant qu'il s'agissait simplement de Saint-Malo, ville du Grand Duché, et non pas d'un quelconque rébus.

    A la date prévue


Kot** en guise d'éclaireur. Pratique dans le brouillard de suivre un chat, noir, vif et plus intéressé par les odeurs de poiscailles qui émanent des rafiots, des rues, du marché... de partout en fait. La monture piaffe d'impatience, la jouvencelle grogne d'agacement. Le froid, elle supporte. La chaleur, elle subit. L'humidité, elle déteste !

- Rhaaaaa, c'est quoi ce trou pourri !!! Il aurait pu prévenir que l'climat est hostile ici... *pleurniche un brin* mais heuuu... et ma chemise en soie, va être fichue... et mes belle bottes, vont être toutes salopées... j'en ai marreuhhh!

L'ambre se pose sur Sasha, marmot d'environ trois ans qu'elle trimballe partout dés qu'elle le peut, et là, elle a pu... dubitatif par la scène qu'elle lui offre, le blondinet l'observe en silence avant de désigner le matou qui filait sur le port. La Capricieuse fait la moue, un soupir échappe à la pulpe et d'inviter le canasson à reprendre sa marche quand une enseigne s'agitant au vent attire son regard :

- La barbe fringante... mazette, ça s'invente pas ! Je pense que nous sommes arrivés...

Un coup de pompe dans la porte qui... résiste ! La loose. Quand l'Oncle le fait, ça s'ouvre. Sauf qu'elle a omis un détail, elle est gaulée comme une arbalète et, contre toute attente, le bois cède moins facilement que les carcasses de porcs qu'elle débite pourtant aisément. Comme deux ronds de flan, la Blondeur scrute la porte, espérant qu'elle obéisse aux prunelles, éventuellement.

- Tu veux ze l'ouv' ? L'a quoi dedans le sac ?
- Ah ben oui, en voilà une idée qu'elle est bonne... t'es un génie mon Poussin ! Mais je passe devant hein, on sait jamais et, accessoirement, je voudrai me débarrasser des bouteilles... ça pèse l'air de rien.

Sasha ouvre donc la porte et la Punaise de faire son entrée, à l'instant où la donzelle grimpe sur une chaise qui ne semble pas bien costaud. La Slave met sur pause et s'immobilise sans prévenir devant tant de monde, effarée, avant que son cousin ne vienne se planquer entre ses jambes et la déstabilise, pas question de lâcher les boutanches... On s'accroche aux branches, ou plutôt au dossier d'une chaise, hin hin.

Niki' est dans la place!


*la race, vous l'aurez compris.
** « Kot » en cyrillique - « Chat », et ouais, sont trop forts ces russes^^

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Leandro_luciano
Imaginez le champ de vision d'un enfant d'à peine un mètre de haut... Réduit forcément. Heureusement pour lui, comme finalement ils n'étaient pas en retard la foule restait clairsemée ce qui lui permettait de voir autour de lui autre chose que des fessiers. Aucun doute que certains lui envieraient sa vue s'ils l'imaginaient un instant. Un peu plus loin, assise avec une autre, il reconnu une femme qu'il avait rencontré quelques temps plus tôt. Son nom ne l'avait pas marqué, mais il se rappelait l'avoir appelé "La Vieille" suivant le surnom donné par Jeliza. Son regard continua d'examiner la salle. Peu de monde connu, aucun membre de sa famille ne semblait présent. Peut être avait il espéré les croiser ici, ça commençait à faire longtemps qu'il ne les avait pas vu.

Une main vint lui tapoter l'épaule, le gamin se retourna vivement et afficha un grand sourire en reconnaissant le Barbu qui avait trainé ses bottes avec eux.

-Va, gamin?

Il répondit d'un hochement de tête, encore sage, mimant le comportement de Jeliza qui elle aussi semblait plutôt calme. Jurgen échangea quelques mots avec Jeliza avant de partir. Elle semblait aussi perdue que lui, son regard se promenant tout autant que le sien sur les personnes présentes.

Leandro, t'éloigne pas trop.

Comme s'il allait partir à l'autre bout de la pièce pour causer avec des grands qu'il ne connaissait même pas. Quoique vu comment certains étaient vêtus, il y avait certainement quelques poches à faire, mais ils avaient été invités et il n'était pas vraiment sûr de pouvoir se faire plaisir ainsi. Le bruit d'une chaise tirée sur le sol juste à coté de lui attira son regard sur Jeliza.

Mesdames et messires !

Je suis Jeliza-Rose ! Bientôt mon nom entrera dans la légende et vous pourrez vous remémorer cette soirée en disant à vos petits-enfants : j'y étais !
Admirez sa Magnificence en pleine ascension, et.. Leandro, écarte-toi un peu finalement, j'ai l'impression qu'elle est un peu bancale cette chaise... bon, j'en étais où ? Ah oui !

Et vous ! Présentez-vous si vous l'osez ! Mouhahahahaha !


Les yeux grands ouverts, la bouche tout autant. Cette fois elle avait impressionné le gamin. Alors qu'ils étaient tous sagement assis à discuter. Voilà que Jeliza leur montrait sa supériorité en grimpant sur une chaise, forçant l'assemblée à la remarquer. Zut, fallait faire au moins aussi bien là, sinon pour quoi il allait passer... Le coup de la chaise ayant déjà été utilisé, il fallait trouver autre chose, mais quoi... Se faire voir sans chaise n'allait pas être simple, surtout quand on est haut comme trois pommes. Une table lui permettrait de dépasser la foule autant que Jeliza mais c'était vraiment de la pure copie. Le comptoir serait plus adapté, mais il fallait ajouter quelque chose. Pourquoi pas une chope, après tout, il l'avait vu, ça avait toujours fait réagir les gentilles dames de le voir picoler.

Il parti donc en courant vers le-dit comptoir qu'il escalada à l'aide d'un tabouret qui l'attendait devant. Il attrapa une chope en se redressant et la leva haut au dessus de sa tête puis invectiva à son tour l'assemblée, mains sur sa garde et torse bombé. Il ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait dire pour faire aussi bien, mais tant pis il improviserait.

Moi n'a Leandro Luciano Corleone ! Compagnon de route et protecteur de Jeliza !
N'a faut pas avoir peur, nous n'a va pas vous tuer paske n'a des invités nous !


Leandro posa son regard sur Jeliza pour voir s'il avait réussi à l'impressionner, mais il eu comme un doute. Il se contenta donc de baisser sa chope et d'en avaler une grande gorgée, trouvant une fois de plus que le goût de la bière n'était vraiment pas terrible.

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Roxannemontfortlaval
Bien, bien, bien.

C'est que pour une fois qu'elle voulait venir incognito, il avait fallu qu'elle tombe sur un membre de la famille. Si Alix-Ann semblait être venue pour représenter la noblesse bretonne, elle-même, qui en faisait pourtant parti, n'avait franchement pas eu la même veine d'idée.

Non.

Elle venait chercher des contrats. Et des clients. Enfin c'était surtout elle la cliente et c'est des fournisseurs qu'elle voulait. Mais Gast ! La voilà bien mal barré pour faire sa petite affaire quand soudain, elle entend une femme inconnue se présenter.

Mouai. La Montfort va peut-être éviter de se présenter elle. Surtout qu'en ce moment elle porte la parole bretonne. Mais surtout elle a hérité bien malgré elle d'un poste de procureur. Et elle postule comme duchesse .

Voilà qui la foutrait mal qu'elle se la joue blanche colombe aujourd'hui alors qu'elle est venu chercher de quoi alimenter et remettre en route le réseau de contrebande de sa feu marraine.
Bah oui tout de même, la famille, c'est important ! Et l'héritage ancestrâl ça compte , même en terme de contrebande. Non mais vous avez même pas idée.

Et soudain. Le voilà. Son sauveur ! Celui qui vient de lui sauver la mise !

Moi n'a Leandro Luciano Corleone ! Compagnon de route et protecteur de Jeliza !
N'a faut pas avoir peur, nous n'a va pas vous tuer paske n'a des invités nous !


Oh !! pour un peu qu'elle l'embrasserait le gamin. Un Corleone ! Mais voilà ce qu'il lui fallait !

La cible est en vue, maintenant va falloir ferrer et appâter et là, ça va être une toute autre histoire.
Et ça risque de se corser. Du coup elle aurait du venir avec son fils Yaouen-Elfyn, les deux gamins auraient pu sympathiser, la sauce aurait peut-être pris.

Elle ne sait pas encore le pourquoi du comment qu'elle va s'y prendre la bretonne. Mais ce gamin là, c'est son sésame pour enfin, trouver quelqu'un de sérieux avec qui frayer. En douce bien évidemment. Et puis elle a de quoi payer, et du répondant et surtout, quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs.

Corleone, elle le sait, c'est quasiment ce qui se fait de mieux, et surtout ils ont une réputation qui les suit. Ce sont des professionnels. Et la Montfort, c'est ce qu'elle recherche. Du professionnalisme. De la discrétion. De l'efficacité. Puis sait-on jamais, s'ils sont sympas mais méchants ça peut coller avec elle. Par contre s'ils sont cons et mauvais là..ça ira pas. Elle aime les brigands qui sont loyaux et fiers. Les autres, ceux qui sont de la veine qui ont assassiné son père adulé il y a quelques années, elle leur crache dessus.

Mais Corleone non. Et le gamin, il a de la classe.

Sans un mot, Roxanne se lève et se rapproche quelque peu du petit.

Les emperlées de lune se font attendries en regardant le môme brailler sur son comptoir. Malgré elle. Et elle lui sort la première connerie qui lui passe par la tête.

" - Un chevalier n'a jamais peur d'être tué Léandro. Je suis Roxanne de Montfort-Laval."

Certes, elle aurait pu continuer de garder son incognito mais quand on veut faire affaire, son père lui a toujours dit qu'il faut y aller franco.

Puis faut bien commencer par quelque part si elle veut faire affaire avec eux. Pas dit que le gamin soit le bon interlocuteur par contre.
Mais il a une bouille d'enfer le petit Corleone. Sans le savoir il vient de gagner la Montfort à sa cause. Si elle voit quelqu'un s'en prendre au gamin elle ne se gênera pas pour le défendre. Même s'il doit avoir du monde autour de lui en protection rapprochée.

Et puis merde. Voilà que la Montfort est en train de craquer sur un bout de chou italien. Commence jeune le môme tout de même à savoir faire fondre les blondes.
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Alix_ann
Elle fait une grimace qu’elle peine à cacher lorsque sa cousine évoque son futur mari comme quelqu’un de sympathique. Il lui arrive de lui souhaiter, à l’image d’un de ses ex-futur promis, de disparaître dans des conditions plus que suspectes. De leurs échanges elle n’avait tiré que du mépris de cette personne qui semblait n’avoir d’intérêt que pour elle et son confort. Ce n’est que quand on évoque son père qu’elle sourit doucement, par convenance. Elle avait l’habitude de sourire de cette manière quand on lui parlait de son paternel disparût.
Et entre chose, elle ne paraît pas plus étonnée que ça de rencontrer sa cousine, étant comme elle un peu là pour des raisons qu'elle se garde de répendre. Mais aussi surtout pour passer le temps. Si elle avait bien retenu une chose de ses voyages c'est qu'on se marrait vachement plus en présence de ce qu'elle désignerait, en bonne fifille étouffée par son service en argent dans son berceau, comme la racaille plutôt qu'au milieu de pet-sec qui jouait au cador.


-« Je suis venue avec Mumia et Tiernvael que vous devez déjà connaître.»

Et de s'étaler en un autre sourire un peu las en les désignant du menton. Les deux gus, lààà, derrière elles, qui ne pipaient mot. Elle s'étonnait d'ailleurs de ce silence. C'est que quand il le faut pas ils étaient plus qu'aguerris pour déblatérer mais que quand elle les ramenait faire un brin de fête - pour une fois qu'il y avait un truc un peu marrant à faire dans l'coin - comme par hasard il n'avait plus rien à dire.

Elle sent comme un drôle de regard peser sur elle, ou peut-être serait-ce sur sa magnifique parure d'hermine qu'elle a enfilée pile poil dans le but de se la péter? Il lui fallait bien tirer une satisfaction de siéger auprès des plus gros aigris de Bretagne, qui plus est à quoi servait ce genre de réunion si ce n'était pour s'y faire voir? Si certains étaient plus habitués aux tavernes Alix était plus habituée aux mondanités un peu chiante et trop pimpante où on se retrouvait bien vite à n'avoir comme loisir que de se reluquer les fripes les uns les autres.
Tout en se reposant allégrement sur ses deux jambes de bois elle parcours l'assemblée du regard. Il y a de nouveaux arrivants depuis tout à l'heure, mais peu de têtes connues pour la Montfort qui se trouve elle aussi un peu perdue. C'est en baissant la tête qu'elle croise un petit bonhomme qui lui dit quelque chose, elle se serait presque surprise à le trouver relativement mignon si elle n'éprouvait pas une certaine répulsion à l'égard des gamins. Mais la bouille de celui-ci lui revenait agréablement. Très vite la jeune fille se tenant à côté de lui, qui paraissait à peine plus vieille qu'elle, se mit debout sur une chaise, et s'égosilla pour se présenter, rapidement reprit par le très jeune garçon dont Alix avait déjà fait la connaissance, Léandro Luciano, qui brandissait une chope perché sur le comptoir, puis sa cousine. Puis d'élever la voix à son tour.


-« Alix Ann de Montfort, cousine de Roxanne. »
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Tiernvael.de.kerdren
Depuis quelques jours Tiernvaël ne vivait plus.
Il observait la vie s'écoulait devant lui tout en se remémorant sans cesse les nombreux souvenirs qui torturaient son âme.
Des derniers bruits de canons à la finesse des premières courbes sur un vélin d'encouragement, tout se consommait tout en se recréant dans l'esprit collanté.
Diverses scènes s'enchaînaient, la plage de la tentation - à laquelle il a résisté hein ! -, les câlins presque trop poussés jusqu'aux demandes en mariage de plus en plus insistantes.
Et puis elle était morte. Ses poumons avaient crié une douleur inhumaine tout en se remplissant par saccades d'eau salée.
Peut-être avait-elle jeté un dernier regard vers le rivage, un ultime adieu au chef de port qui mourait d'inquiétude de les voir se réaliser.
Ou sans doute avait-elle simplement battu la mer de ses bras en essayant de ne pas se noyer. En vain.

Oui, elle est morte, se dit-il alors que le paysage défilait devant ses yeux.
Le jeune homme avait conservé le silence durant des jours, ne s'exprimant que par lettres lorsqu'on tentait de le réconforter.
Cependant rien ne semblait pouvoir éloigner ce chagrin, et surtout pas ces silhouettes décharnées qui parsèment les collines.
Pourquoi diable avait-il accepté ? Pourquoi Alix Ann tenait-elle à l'emmener à une fête ? Avait-il une mine à festoyer ?
Non, bien entendu. Il était livide, pâle comme la mort. Il avait revêtu ses collants verts les plus sombres, des yeux absents et une absence de sourire flagrante.
Même sa posture, un coude posé sur son genou pour soutenir d'une main sa tête, indiquait sa détresse.
Mais Tiernvaël espérait du moins qu'ils comprendraient l'accord tacite de ne pas essayer de l'en tirer pour le moment.
Il devait "vivre" pleinement sa tristesse, s'en imprégner totalement pour ne jamais pouvoir oublier l'effet que cela fait.
Pour qu'elle reste à jamais avec lui.

A l'image des jours passés, tout s'était passé sans qu'il s'en rende compte. Il avait certainement aidé son amie à descendre de sa voiture et l'avait ensuite suivi jusqu'à la réception.
Quelle fête. C'était sans doute une énième combine du dernier des Ap Maëlweg - hinhin - pour le faire rire. Mais là, c'était raté.
Il n'y eut pour seul résultat qu'un froncement de sourcils qui s'estompa lorsqu'il reconnu quelques têtes familières.
D'un ton un peu morne lorsqu'on le réveilla en prononçant son prénom, il dit en tentant un sourire peu convaincant :


Oui. Nous nous connaissons.

Un peu avare en mots, il n'ajouta pas grand chose avant de s'enfuir jusqu'à une chaise, le temps que les autres décident de se présenter.
Après avoir vidé d'un trait un verre de prune, il s'annonça d'une voix forte :


Tiernvaël de Kerdren, fils de chevalier d'la prune !

Faut dire qu'il fallait se mettre en avant, il la puissance du breuvage dans ses tempes semblait éloigner son terrible fardeau alors que son cœur battait de plus en plus fort dans sa poitrine.
S'en envoyant un deuxième, il écouta en essayant de mémoriser le nom de chacun des invités mais c'était peine perdue.
L'alcool aurait raison de lui. Et il finirait grisé au lieu de broyer du noir. Bien sûr, il était tout naturel pour le collanté de sinople de jouer dans les nuances de couleurs. D'ailleurs il en reprenait déjà grâce à ce bon vieux papy Vampi. Comme quoi, plusieurs Broc' peuvent être sympathiques.

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Jenifaelr
    Elle délaissa sa cousine, pour se promener dans la taverne, saluant ceux qui entrer de nouveau. Elle éleva la voix.

    "- Hé les oiseaux, on s'ennuie là. Vous comptez laissez pourrir vos invités mmh? "

    L’œil brillant, elle annonce cela, à l'adresse des deux maîtres de la soirée, tout deux barbus. Après tout, ils ne comptez pas leurs organiser un bal dansant, avec en prime produits de luxe, si? Que Saint-Malo se réveille ! Qu'il se bouge !
    La Vitalis c'est relever et attends, bras croiser.


    "- J'ai l'impression d'être une plante pour l'instant, dans un coin, silencieuse et à qui l'ont donne à boire. "

    Oui, elle est sincère.

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Jeliza.rose
Mais.. Mais.. Mais !

Leandro est en train de me piquer la vedette ! Et c'est une femme qui s'approche de lui en plus !
Pointant du doigt vers la femme qui a osé s'approcher de mon protégé, je hurle.


Bas les pattes ! Il est avec moi !

Non mais oh. Un peu plus et ils seraient capables de me le kidnapper.
Je saute prestement de mon perchoir, et me dirige rapidement vers l'enfant pour lui tendre les bras, les sourcils froncés.
Il a intérêt à descendre avec moi.

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Merci Jd Nethel pour la bann ♥
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