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[RP]«J't'ai attendu cent ans, dans les rues en noir et blanc

Thereza
▹ Éblouie par la nuit - Zaz

Patay

Reprendre les routes était sans aucun doute l'idée la plus folle qui ai pu lui traverser l'esprit depuis ces quelques semaines. A vrai dire, tout semblait totalement fou autour d'elle, ou bien était-ce simplement elle qui l'était devenue.. Pourtant, elle était prête. Les bagages étaient fixés fermement d'un côté et d'autre de la monture, et la cavalière complètement paniquer à l'idée de se faire à nouveau faucher sur les sentiers. Elle n'avait plus grand chose à perdre de toute façon ; tout ce qui la faisait vivre, rêver, sourire ou même pleurer n'existait plus dans sa mémoire. Bienvenue dans le monde de Théréza. Une jeune fille de seize ans, dont la mémoire ne semblait plus vouloir fonctionner. Un monde sans famille, sans souvenirs, sans aucuns liens. Juste un réveil à Patay dans un taudis puant.

Venant caresser doucement le museau de son cheval, la blonde laissa un soupire s’échapper d'entre ses lèvres. Et si Woainy s'était trompée ? Et si, ces deux lettres n'étaient pas les initiales des « Vitalis da Roma » ? Et si elle allait dans la mauvaise direction ? Il y avait tellement de questions qui se bousculaient en elle.. Tellement de peurs, mais aussi de hâte. S'était aussi la seule piste sérieuse qu'elle avait. Hors mit le faite que les nones lui avaient vaguement dit que sa famille avait un temps fait beaucoup parler d'elle. Ce qui l'avait étonnée. Des nones à la langue bien pendue il était rare qu'elle en croise.


Allez mon tout beau, il est temps..

En direction du sud

Les jours se ressemblaient terriblement. Seul bruit aux alentours était celui des sabots de son étalon, parfois celui de l’envolé des oiseaux. Théréza chérissait cette tranquillité qui dans l'obscurité qui tombait de plus en plus rapidement ces derniers temps, l'enveloppait d'un certain réconfort. Sa petite maison dans Patay lui manquait, ses amies lui manquait. S'était sans doute le prix à payer pour retrouver la mémoire..

Arrêtant son cheval, Théréza regarda l'entrée de la ville devant elle. Enfin elle allait pouvoir aller se réchauffer auprès d'un bon feu, et un bon repas.. Non pas qu'elle en avait marre du pain, mais cela ne tenait presque au ventre de la blonde.


On va pouvoir faire une pause, tu vas te reposer un peu., dit-elle en se penchant sur sa monture.

Redonnant un petite coup dans les flancs, la blondinette espéra trouver une place ou dormir la nuit. N'étant pas pressée, la ville ferait un bon point de halte pour elle.
Jenifaelr
La da Roma avait fermer les yeux un instant. Et soupirer. Elle répondit à cette lettre, qui lui avait était faite d'un habitant provençal, la lettre venait tout droit du domaine familiale des Vitalis da Roma. Ce domaine avait accueillie la famille lorsqu'elle avait fuit l'Italie et était devenu le point de ralliement de tous.

De sa belle écriture sûr, la nouvellement brune, écrit une lettre :




De moi, Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone, Dame de Boissières-en-Vaunage & chef de famille Vitalis da Roma,
A vous, demoiselle en recherche de vos origines,

Bonjour,

L'homme qui vous apportera cette lettre est l'uns de nos domestiques. J'ai cru comprendre que vous cherchiez votre famille, prétendument Vitalis da Roma, je n'en doute point, connaissant notre généalogie par cœur.
Nous discuterons, si vous le voulez en tête à tête, rendez-vous à Limoges, je devrait m'y rendre dans les jours à venir et y rester quelques temps. Retrouvez-moi y, demander Lisabelle, annoncer une brune aux yeux bleu et habillée de rouge. Sinon faite courir la rumeur que vous me chercher, ou une annonce, je vous trouverais, dans tout les cas, je vous le promet.

Ne vous inquiétez point, bientôt, vous saurez.

Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone,
Dame de Boissières-en-Vaunage,


Elle envoya cela en Provence, où là, un domestique Vitalis retrouva l'enfant qui avait donner la lettre et la lui donna la lettre, scellée de cire blanche.
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Thereza
Attachant son cheval devant la taverne du village, Théréza lui intima une douce caresse sur le museau. La nuit venait de tomber maintenant en cette fin de journée, et la fatigue se faisait sentir. Cela fait seulement trois jours qu'elle avait quitter Patay, et sans aucune compagnie avec elle. Autant dire qu'elle serait une proie facile pour les brigands du coin. Pourtant, elle croyait en sa bonne étoile. Si elle avait déjà été tabasser une fois, embarquant avec cette agression tout passé, cela ne pourrait se reproduire de la même façon. Elle n'avait que quelque écus de toute façon.

Entrant dans la taverne, une odeur de bière - accompagné des hommes qui allaient avec - lui chatouilla le nez, sans pour autant la déranger. Passant devant le comptoir elle demanda un verre d'eau et un plat chaud, avant d'aller s'installer au fond. A Patay elle aurait sûrement été chercher son assiette en demandant a Yhana ou de trouvait le tout pour la laisser tranquille, puis aurait partager de bons moments de rigolade avec tout le monde. Toute fois aujourd'hui, elle de pressa de manger, pressée de trouver une lit.

Quittant la taverne, elle avait laisser quelques écus sur la table pour le repas, pas très fameux mais qui lui tenait suffisamment au ventre. Remontant en scelle, elle se dirigea vers l'auberge du village. S'était toujours mieux que la paillasse qu'elle laissait derrière elle. Sur le chemin, un homme munit d'une torche l'interpella. Méfiante, elle sera entre des doigts la dague qui la conduisait a la recherche de sa famille. Il lui tendit simplement une missive habillée de cire blanche. Haussant les sourcils, elle la prit pendant que le messager tournait déjà les talons.

Clairement, arrivée a l'auberge elle donna les écus pour la nuit et couru dans la chambre. Il s'en passait des choses dans sa vie en ce moment, mais de la a recevoir une lettre tendu par un inconnu.. Approchant la bougie déjà allumé d'elle, elle ouvrit avec soin la lettre scellé. Déjà des yeux défilait alors des mots dont elle n'aurait jamais soupsonner la possibilité de voir un jour. Elle ne se demanda pas comment cela avait finit par arriver, elle était bien trop heureuse.. Ou non peut-être anxieuse. Tout était si confus d'un coup! Et pourtant si clair, s'était le début de ses réponses.


Limoges

Depuis la nuit ou elle reçu la missive, Théréza se sentait sereine et peureuse a la fois. Le temps défilait lentement a ses yeux. Elle avait retourner la lettre dans tout les sens, relu les mots une dizaine de fois.. Rien de lui revenait. Seulement son coeur qui etait englobé d'une drôle de sensation..
Alors naturellement, quand elle fut arrivée au lieux du rendez vous, elle ne savait si elle devait directement se lancer a la recherche de la Dame Jenifael ou attendre. Son choix se penchait automatiquement sur le second. Histoire de se montrer sous son meilleur jour, même si bien sur elle ne serait vêtu que de pauvre morceaux de tissu sans aucune valeur.

Se rendant dans une auberge a nouveau, la blonde coiffa d'une longue natte sa tignasse doré, rangea la dague dans un petit sac qu'elle emporterait, puis vêti un ensemble d'un bleu sombre - sa couleur préférée. La, elle était prête a se lancer. Ne sachant si elle était déjà arrivée, elle tenta tout de même de demander Lisabelle auprés des passants..
Jenifaelr
[Limoges]

Depuis quelques jours, la voilà à Limoges, la belle. La belle? Oui parce qu'il ne faut pas leurrer, Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone, est aussi belle qu'une déesse, avec ses arrondies pleins de charmes, sont visage fin, ses yeux aigue-marine et sa chevelure blonde vénitienne dense. D'ailleurs le crin vénitien est devenu bruns, grâce à quelques secrets de la jeune femme et surtout pas mal de pigments sombre du sud. C'est donc une chevelure noir et dense qu'elle possède pour Limoge. Habillée de braies de cuire noir, de botte assortie, d'une chemise sombre masculine et d'une robe rouge sang, fendu jusqu'à la cuisse pour attraper ses dagues, elle n'est en aucun cas le modèle de la petite dame de campagne prête à se marier dans cette tenue, mais plutôt une mercenaire. Bien sûr, cela n'est qu'une apparence. La rumeur ne courras pas longtemps. A peine que la donzelle blonde avait parler à un homme dans cette rue, que la Vitalis l'entendit, elle n'était qu'à quelques centimètres.
La jeune femme pris le bras de l'autre, et l'entraîna dans une ruelle plus à l'écart à quelques mètres, une fois dans celle-ci, elle demanda :


"- La Demoiselle, à la recherche de ses origines? "

L'oeil bleu ciel et brillant détaillant la jeune femme devant elle. Que voyait l'autre? Une brune, avec une épaisse tresse épis de blé sur l'épaule, habillée de rouge, l'air pas forcément le plus commode qui soit.
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Thereza
Ce n'était pas dans son habitude d'aborder les gens de cette façon en pleine rue. Et pourtant, la voilà du haut de ses seize années, a questionner un homme sur une femme dont elle savait juste le nom. Étrange en sois cependant de signer Jenifael et dire de demander Lisabelle.

Tirer par le bras, Théréza n'eût le temps de réagir. Sa premiére pensée fut de se demander qu'est ce sue s'etait encore ? Un autre messager ? En voila des manières. Pourtant lorsqu'elle se retourna vers son "kidnapeur", la blonde de trouva nez à nez avec une femme, qui semblait etre au courrant de son "identité".


Oui.. Oui c'est bien moi.

Croisant le regard observateur sur sa personne venant de la brune, Théréza entrepris la même chose. Brune, coiffer quasiment a l'identique d'elle, les yeux d'un bleu qui semblait vouloir dire un tas de chose, en somme, plutôt belle femme.

Et vous êtes ?..
Jenifaelr
Le bleu observateur des yeux s'arrête au bout d'un moment, alors que les lippes s'ouvrent pour laisser paraître une voix douce et maternelle :

"- Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone, Lisabelle, La Rose du Languedoc, le Rubis flamboyant, nommez-moi comme vous le voulez dans cette rue, mais en dehors, ce sera Lisabelle. "

Elle glissa sa main, impudiquement, sur celle de la jeune femme, et l'ouvrit, elle fit de même avec l'autre, pour retirer toute dague potentiel.

"- Qui êtes-vous? Que cherchez-vous comme réponse? "

La Florentine, semblait sur la défensive, quoi de plus normale, pour une femme, qui après tout, change de couleur de cheveu, et se fait appeler autrement? Elle relâcha les mains de la jeune femme et s'éloigner un peu, pour pas que celle-ci se sente en danger. Elle c'était fait avoir une fois, et c'était retrouvée enceinte, l'épaule ensanglantée par sa propre dague, être un papillon épinglé, ne lui arriverait pas deux fois.
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Thereza
Vitalis da Roma, alors s'était de cette famille dont lui avait parler son amie ? Elle avait devant elle, un potentiel membre de sa famille ? N'ayant le temps de dire quoi que ce soit, elle se retrouva mains ouvertes, l'une après l'autres. Levant le nez vers la brune, Théréza tenta de comprendre ce qu'il se passait. Il était étrange de donner rendez-vous dans une ville et rester cachée dans une rue.

Je.. suis Théréza.

Secouant la tête, un peu perdue, elle glissa doucement sa main dans la petite sacoche qu'elle avait avec elle, elle en sorti enroulé dans un tissu rouge une dague. Comprenant bien que la brune avait l'air plus ou moins méfiante, Théréza la mit en évidence, sans la pointer vers elle.

Je me suis réveillée il y a quelque semaine, avec.. ceci. Je l'ai montrée à une amie, nous avons chercher, chercher et la seule réponse qu'elle ai trouvée, était.. Vous ? Je cherche simplement mon passé, mon histoire, ma famille. Remettre bout à bout tout les morceaux, pour peut-être recouvrer la mémoire.

Sans un signe de faiblesse en racontant vaguement son histoire, la blonde baissa les yeux sur la dague. Et si elle s'était trompée ? Elle aurait au moins essayer.
Jenifaelr
La brune Languedocienne observe un peu la blonde qui lui fait face, puis elle répond :après avoir vaguement regarder la dague sertie.

"- Une cousine. Voilà ce que vous êtes. "

Elle sortie à son tour une dague, une magnifique dague serti d'un rubis rouge comme le sang et qui semblait flamboyer de mille flammes.

"- Si j'en crois cette dague, vous êtes l'unes de mes nombreuses cousines, une Vitalis da Roma, je suis moi-même la descente de celle que l'on nommer Le Rubis sanglant. "

Le surnom doit surement parler à la blonde. Sa mère était connut pour ses meurtres sanglant, ses tortures du même acabit et enfin sa prétendu réputation de menthe religieuse. Qui d'après certaines rumeurs, après avoir eu un homme dans lit elle le tuait, sans le moindre état d'âme. Tout cela remonter à bien longtemps, la jeunesse de sa mère, peut-être et peut-être ne l'avait-elle fait qu'une fois. Après tout, Lisabelle avait eu Jenifael bien tard ... puisque celle-ci avait quinze ans d'écart avec son premier fils.
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Thereza
"Cousine" raisonnait dans l'esprit de la blonde. Bien sur, elle aurait du se préparer à une réponse comme celle-ci, bien sur elle aurait du se douter qu'elle trouverait un jour ou l'autre des membres de sa famille. Mais à l'instant présent, tout se bousculait à nouveau en elle. C'était un mélange d’apaisement, de renouveau, et de peur. Encore la peur. A quoi devait-elle s'attendre maintenant ? Son existence était pour sur changer, mais à quel point ?

Incapable de dire quoi que ce soit, elle laissa son regard vagabonder sur la dague de la brunette. Identique à la sienne, bien que ses pierres de lune soient troquée contre de parfait rubis rouge, Théréza eu un frisson. Était-ce un de ces trucs de famille, que d'avoir tous une dague sœur à l'autre ? Venait-elle des parents, qui à leur mort la léguait aux enfants ? Ou tout simplement à la naissance un dague leur était attribuée ? Une nouvelle vague de questions, d'incompréhension la submergea.


- Je suis.. Une Vitalis da Roma?

Du haut de sa quinzaine d'années, la jeune fille avait la terrible impression de renaître, comme de mourir. Elle sait pertinemment qu'avant son agression, ce nom de "Rubis sanglant" lui aurait parler, et même plus que cela si les Vitalis était sa famille, pourtant, rien ne revenait. Pas même un petit souvenir, un visage, un prénom..

- Que va t-il se passe, maintenant ?.. Je veux dire.. Je dois, rester avec vous ? Ou retourner dans mon village..

Mais surtout, dis moi comment repartir dans une vie normal, en devant se découvrir soit-même..
Jenifaelr
Elle hocha la tête à la première question, puis répondit à la seconde :

"- Tu va rester avec moi, tu m'fais confiance? Non? Eh bien tu va apprendre. "

Elle sourit amusée à la cousine. Et continua.

"- Tu va découvrir ma façon de vivre, mes amis, tu va peut-être être effrayée, mais ce sera un mal nécessaire, si nous voulons former une famille, car si lors d'une fête de famille, tu n'est pas préparée, cela pourrait s'avérée regrettable. "

De quoi faire peur, visiblement la Lisabelle, n'avait pas confiance en cette fillette. Une fillette à ses yeux, Anitha n'avait pas eu besoin d'un tel traitement étant une mercenaire lors de leurs rencontres, mais celle-ci semblait bien trop pure, pour arriver à tenir dans une église, remplit de Corleone, de nobles ou d'autres mercenaires et brigands. Elle ne semblait pas non plus avoir les épaules, pour aller aux miracles seule assister à une fête, ou se rendre dans le quartier Corleone, auquel la famille Vitalis da Roma avait accès. Elle rangea sa dague, la jeune fille n'avait plus à se sentir en danger maintenant, elle venait de trouver une femme prête à la protéger.

"- Dans quelques temps, y'a une fête en Bretagne, organiser par des amis, tu viendras avec moi. "

C'était une proposition dans le ton, mais plus un ordre dans la sous-entendu.
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Thereza
Lui faire confiance ? En voilà un grand mot pour une amnésique. La confiance était devenue quelque chose d'assez rare chez elle. Comme la donner, lorsqu'on ne se rappel pas de soi, lorsque l'on vient de retrouver un fragment de son passé à l'instant ?
" Sa façon de vivre.. Regrettable.. Quel genre de famille est-ce?..", songea t-elle. Elle n'avait pas encore véritablement conscience dans quoi elle venait de se lancer. Peut-être son jeune âge, ou sa naïveté naissance auprès de cette femme.


- Je.. Oui.

La dague rangée, la blonde se sentait toujours un peu plus en sécurité qu'au début. Bien que le fait d'avoir entendu que si elle n'était pas prête serait regrettable la faisait trembler.

- Hm.. Qu'entendez vous par le fait que.. si je ne suis pas préparée, ce pourrait être regrettable ?

Devait-elle s'attendre a des brigands ? Le genre de ceux qui l'avait fauchée quelques temps plus tôt ?
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