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[RP] La pinède

--Arinama
Arinama avait été fort occupée ces derniers temps à essayer d'influencer le cours des choses vers du positif.......guère concluant puisque beaucoup de villageois étaient partis se faire tuer.
Elle s'approcha pour voir l'étrange scène se dérouler sous ses yeux.......

Ca se corse ma vieille se dit elle.......
Gil21
Que c'est beau un ciel étoilé, parfois un groupe d'étoiles, forme une silhouette, Un guerrier, un lion, et en cherchant bien, une grande table rempli de gâteaux ... Vi des gâteaux partout.

Il fut sorti de ses rêveries par le grincement de la porte de la cabane.


AAh ... enfin elle bouge, je vais pouvoir la suivre ...


- Je crois que ce ne sera pas nécessaire de la suivre.

??? Pourquoi ???

- Elle vient vers toi..

T'es sur ???

Toujours adossé à son arbre gil jeta un oeil, en direction de la cabane

M' enfiiiiiiiiin !!! ben vi... Elle vient...

Se dissimulant derrière l'arbre, il lui fallait réfléchir vite ... pas son truc ça ....


Que fais je ???


- Ta cire ???

Quoi ma cire ??? Ah Vi !!! ma cire. Gil sorti de sa poche une boulette de cire qu'il coupa en deux et s'en garni les oreilles.

Se sachant découvert, gil sorti de sa cachette et s'avança vers la sorcière...

- Euh, t'as pas peur là ?

Siiii ... suis mort de trouille ... Hooo !!! la poupée... c'est moi.

- tu vas souffrir, on dirait qu'elle a des aiguilles ...

La sorcière enfonça plusieurs aiguilles rageusement.


AIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEE ... ??? Euh ...Ah ben non, même pas mal ....

Elle s'arrêta à quelques centimètre, son visage ravagé par la haine et la colère, tétanisa Gil, elle ouvrit la bouche ...

..................... sort ........................................... dis ............................. moi.................................................... ordres .............................................. crapaud.

En d'autre circonstances, Gil aurait été plié de rire, voir cette femme s'esclaffer et ne rien entendre était un pur délice. Mais il ne riait pas, Il ne pensait pas, Il était là, pantois. Vi, je surveille

- Gil !!! Gil !!! ........ Ah ben, nous voilà bien.
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--Faer
Faer était de mauvaise humeur depuis quelques jours. La guerre était terminée à son grand regret. Elle avait appris que la jeune femme qui avait découvert le corps de Gawain était devenue le maire de Mimizan. Son compagnon qui voulait aller jusqu’au bout pour découvrir les assassins de son ami était lui aussi maire adjoint.

A cette pensée Faer avait le visage livide et se mit à crier.


Ces deux là il faut que je m’en occupe. Ils deviennent trop dangereux. Et Sheemy lui aussi il ne perd rien pour attendre. Il travaille à l’auberge pour Gilem et Isabelle c’est le comble….. cela ne peut durer.

Elle se mit à hurler des chants et des prières obscures et inintelligibles pendant toute la nuit.

Faer était décidée d’agir dès l’aube……….
--Arinama
La nuit se terminait lentement.......il ferait bientot jour.

Arinama dormait peu en ce moment, elle aimait ce moment particulier où la nuit commencait à faiblir, les lueurs fragiles du jour faisant leur apparition.

Chantonnant , elle errait dans la pinède, lieu qui semblait magique par les odeurs qui se réveillaient elles aussi.
Louise_joualvert
Le jour déclinant, une agréable odeur de cette pinède titilla les narines de Louise qui s'en était allée se promener à cet endroit.
Tenant le chérubin que Jarm lui avait envoyé pour veiller à sa sécurité pendant son voyage (qui s'était passé sans encombre, soit dit en passant), la blondeur le tenait en affichant une mine pensive. Sa seule compagne de route. Mais Jarm étant mourant, à Lourdes, la jeune fille ne voulait plus songer au douloureux souvenir d'un homme qui était à présent à l'article de la mort. Orianne. C'était le nom de ce chérubin. Cadeau de Jarm... Il fallait faire quelque chose pour aller mieux.

Eh bien Orianne...

Lui souriant tendrement, Louise déposa un baiser sur le front du chérubin inerte, symbole de la protection de Jarm, et la déposa au tronc (ou au pied) d'un pin parasol, splendide dans toute sa hauteur. La brise soufflait entre les arbres. La pinède était d'une quiétude reposante.

A cette pinède d'être auréolée de ta protection, ma douce Orianne.

Nota-bene: Louise avait déjà conscience de la protection des forêts, quelle précur...seuse? Quelle précurseur, au féminin! L'intuition, que voulez-vous... C'est fou!
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Blonde.
Fille de Joualvert et de Muscari.
--Faer
Faer était dans sa cabane quand elle entendit du bruit à l'extérieur.

Elle regarda par la fenêtre et vit Isabelle et Gil. Elle poussa un cri et d'une voix aigue et sifflante elle dit


Que fait-elle ici et accompagnée par ce curieux. Elle m'espionne elle aussi ..... Oh toi tu ne perds rien pour attendre !

Elle était d'une grande colère ses yeux brillaient et son visage était livide.
--Faer
Faer était derrière sa fenêtre. Elle observait Isabelle qui creusait au milieu du cercle de pierres blanches.

Son visage était livide et dans une grande colère. Elle ne quittait pas des yeux la jeune femme.

Elle se mit à piailler des prières obscures et inintelligibles. Isabelle s'approcha un peu plus de la cabane pas très loin du puits et du potager. Elle reboucha soigneusement le trou, elle n'avait pas trouvé le trésor.

Isabelle s'avançait vers la porte, elle devait certainement hésiter à venir frapper.

Faer regarda en direction de la jeune femme. Ses yeux brillaient de colère et elle se mit à caqueter.


Approche ma belle..... viens donc frapper à ma porte si tu en as le courage !
--Faer
Faer était déçue Isabelle n'avait pas frappé à sa porte. Elle était repartie accompagner du curieux Gil. Elle s'approcha de son miroir et enleva le drap noir qui le couvrait. Elle le fixa et dit d'une voix aimable.

Au nom de dieu tout puissant, en qui nous vivons, nous nous mouvons et avons notre être, je supplie humblement l'Ange Gabriel de ce, miroir d'apparaître.

L'ange Gabriel apparut dans le miroir. Faer lui sourit et dit

Bonjour mon cher ange Gabriel. Pouvez-vous me dire où vont cette jeune femme et ce curieux de Gil ?

Isabelle et Gil sont repartis en ville.

Cette femme est elle un danger pour mon petit commerce......

Elle est la maire de Mimizan et elle se représente pour ces élections.

Vous ne répondez pas à ma question, dit-elle en criant et en tapant du pied.

Oui cette femme va vous poser des problèmes Faer. Elle ne terminera pas son mandat sans vous attirer des ennuis.

Le visage de Faer était livide et son regard impénétrable elle rumina.

Je vais m'occuper d'elle, je ne dois pas perdre de temps. En plus elle me narguait devant cette porte..... Et que pouvez-vous me dire à son sujet.

Cette jeune femme est d'une grande beauté, c'est le portrait de sa mère. Elle est entêtée, intrépide, fougueuse et effrontée. Vous allez avoir des difficultés avec Isabelle. Je pense qu'il n'y a qu'une seule personne qu'elle écouterait.

C'est bien sûr son amoureux, ce Gilem qui lui aussi veut découvrir qui a tué son ami. Ce n'est pas lui qui va la raisonner.....

As-tu encore des questions Faer.

Non mais quand reviendrez vous Ange Gabriel.

Quand tu le souhaiteras Faer.

Elle répéta trois fois la formule avant de lever la séance.

Au nom de Dieu tout-puissant en qui nous vivons, nous nous mouvons et avons notre être, je congédie de ce miroir tous les esprits qui y sont descendus; et que la paix de Dieu soit toujours entre eux et moi.

Faer était d'une grande colère, elle se mit à piailler et à caqueter. Elle entreprit un chant et récita une prière.

Elle savait ce qu'elle devait faire pour arriver à ses fins.......
Aylay
Aylay après un moment à se reposer à l'ombre du patio, s'arma de courage et d'une bonne pelle ,et dans sa besace elle déposa une gourde bien remplie, quelques fruits ,un morceau de miche croustillante et un morceau de fromage de chèvre ,avec un pot de miel.
Elle savait qu'elle en aurait pour un moment , et voulait prendre son temps.

Azzerra et vyvanne étaient parties en retraite,; elle était seule pour ce dur labeur .
Elle voulait en finir au plus vite , les trous qu'elles avaient laissés dans la pinède pouvaient se montrer dangereux pour qui s'y aventurerait à la tombée de la nuit.
habillée d'"une jupe légère , elle avait ôté les jupons qui lui donnaient chauds, et un simple corsage de lin fin la protégeaient des rayons du soleil .
un chapeau de paille sur la tête complétait son habillement.
la jeune femme s'enfonça dans la pinède.
Elle avait au préalable laissé un mot à l'aubergiste à remettre à Aengus s'il lui prenait l'envie de venir la rejoindre.
Elle avait envie de mieux le connaitre même si elle s'était aperçue de son penchant pour la belle azzera.
Elle sourit le visage rougi déjà ,la chaleur de la mi journée devenant un peu orageuse.

Aengus lui semblait être un homme de confiance chargé d'un lourd passé mais personnage à mieux connaitre.
D'une certaine manière , il lui rappela en plus jeune le compagnon de Vyvianne ,mac tyle.


Les pensées d'Aylay revinrent à Vyvianne, elle avait l'espoir au coeur mais aussi des doutes , deux femmes dans cette vie, ce n'était pas simple et puis il y avait mac. que devenait il ? allait il les rejoindre?

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http://peche.melyadon.info/
Aengus


La tête lourde des libations de la veille, mais aussi encore un peu enivré de la fin de soirée, je me levai tard.
La fenêtre de ma chambre, grande ouverte, inondait la pièce d'un joyeux soleil printanier annonciateur d'un bel été.
Assis dans mon lit, j'écoutais les oiseaux chanter en rêvassant aux derniers événements de la veille.

Décidément, Mimizan est un village plein de surprises.

En suivant le cours tumultueux de mes pensées je me rappelai d'une promesse faite la veille à Dame Aylay d'aller l'aider à reboucher des trous dans la pinède.

Etrange et fascinante femme... D'une grande beauté et d'un charme sensuel félin qui ne pouvait laisser indifférent. Une étrange attirance me poussait, malgré moi, à rechercher sa compagnie.
L'attirance mutuelle d'Alay et Vyviane ne m'avait pas échappé. Les regards tendres qu'elles s'échangeaient et les caresses discrètes de leurs mains parfois enlacées en disaient long sur les sentiments qu'elles éprouvaient l'une pour l'autre. Tendresse féminine, complicité charmante... Loin de me choquer, leur attitude avait quelque chose de merveilleusement candide, adorablement sensuel.

Je me secouai, m'extirpai de mes draps après m'être langoureusement étiré et procédai à une toilette rapide. J'enfilai mes braies avec une certaine répugnance, me disant qu'il faudrait que je reprenne l'habitude de revêtir mon kilt... au moins tant que je ne voyageais pas. Ce vêtement était bien plus seyant et laissait davantage de liberté de mouvement... Je verrais bien... plus tard...
Pour l'heure, Aylay devait m'attendre et je répugnais à faire patienter un dame. Je descendis donc rapidement les escaliers. Dans l'auberge, le patron me remit un mot de la main d'Aylay... Un rapide coup d'oeil me confirma qu'elle m'attendait à la pinède.

Je remerciai l'aubergiste et me dirigeai à grands pas vers l'endroit du rendez-vous. Je n'eus guère de mal à le trouver.

L'endroit était charmant et respirait la sérénité. Le sol sablonneux étouffait le bruit des pas conférant à l'endroit une atmosphère silencieuse et reposante... A travers les trouées de pins rabougris égayés de bouquets sauvages de fleurs mauves, on distinguait l'horizon... entre ciel et océan.

Le soleil déjà à son zénith tapait dur, mais ce n'était pas pour me déplaire, mon vieux feutre me protégerait de ses rayons ardents. J'avais délaissé ma lourde chemise de lin, lui préférant un gilet de cuir sans manches et lacé sur le devant. Ma bâtarde et ma dague étaient restées chez Azzera, mais j'avais glissé à ma ceinture une dague courte - sait-on jamais - dont je me servais avec une habileté consommée. L'aubergiste m'avait prêté une pelle Dans ma besace, quelques fruits et une gourde d'eau fraîche complétaient mon équipement pour cette excursion.

Je cheminais le long d'une sente ombragée accompagné par le crissement des grillons et le chant des oiseaux... rêveur ... heureux ... bénissant les Dieux de m'avoir conduit en ce paradis.

Soudain, au détour du sentier, au centre d'une jolie clairière sablonneuse, une silhouette gracieuse se détache.
Vêtue d'une jupe ample et légère mettant sa taille et sa croupe gracieuses en valeur et d'un corsage léger laissant deviner des rondeurs appétissantes Aylay, au trois quart tournée vers moi s'affaire à reboucher un des nombreux trous qui parsèment les lieux.

Je m'arrête un instant avant de m'annoncer, voulant jouir un peu du spectacle gracieux que la jeune femme m'offre à son insu.

La transpiration a collé son corsage à sa peau ambrée laissant plus que deviner ses seins généreux. Penchée sur son ouvrage, elle me laisse plonger le regard dans un tendre un sillon luisant de sueur d'un effet sensuel extrême.
J'ai du mal à me détacher de cette contemplation divine, mais, je ne suis pas là pour me contenter de regarder... J'ai promis mon aide et il me faut à présent tenir parole.

Je m'avance enfin en lançant :

- Hello Aylay !... Me voici !... Chose promise chose due !...

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Aylay
Cela faisait un bon moment que je m’appliquais sur mon labeur. La sueur me trempait la peau et je sentais quelques courbatures envahir mon corps peu a peu,
He bien Azzerra , on a vraiment fait fort , que de trous !!!.
Le sol était un peu plus meuble, les orages répétés ayant assouplis la terre, la pelle devenait de plus en lourde entre mes mains.

. Je jetais un oeil en arrière espérant voir arriver Aengus, bâti comme il l’était ,forcement il me serait d’un grand secours.


Mes pensées vagabondaient vers Vyvianne, je sentis mon coeur bondir dans ma poitrine,
mais un voile obscurcit mon sourire, j’avais peur qu’elle ne soit pas prête à vivre au grand jour notre histoire , et je ne pouvais l’en blâmer . nous étions des parias quelque part.

J’allais m’arrêter pour m’aérer un peu et boire un lampée d’eau à la gourde quand je sentis une présence derrière mon dos .
Je savais qu’il m’observait sans broncher
Aussitôt mon instinct de femme me dit que c’était lui,et une voix grave chargée d’une pointe d’accent se fit entendre au milieu de la clairière .


Citation:
Hello Aylay !... Me voici !... Chose promise chose due !...


Je lui fis face , me redressant soudain.
Oh c’est vous !! faussement innocente ,
vous m’avez surprise !

!
Du revers de la main j’ôtais mes cheveux qui se collaient sur mes joues,
Je ne pensais pas que le travail serait aussi laborieux et qu’il y avait autant de trous,
Mon visage s’éclaircit en le voyant , grand svelte mais bien bâti, il respirait la santé et une certaine bestialité fauve s’échappait de lui .

Son veston de cuir a peine lacé, dévoilait une fine toison brune sur sa poitrine, et je ne sais pourquoi j eus une envie folle d’y poser mes doigts.

Son sourire était à la mesure de ses traits , dévastateur, ses cheveux lissés sur l’arrière dégageaient son large front et ses yeux pétillants de malice me regardaient avec acuité.

Je détournais la tête un instant pour reprendre contenance.


Je suis heureuse de vous voir, je pensais n’en voir jamais la fin.
J’espère que vous n’êtes pas passé près de la cabane plus loin la bas dis je d’un voix sérieuse , il parait qu’il s’y passe des choses étranges j’ai ouie dire .

Je continuais à pelleter des monceaux de terre, machinalement.
Si vous voulez nous pourrions finir ce carré et ensuite nous asseoir sur cette mousse bien fraiche , le temps de nous sustenter un peu et de nous rafraichir voulez vous. ?
Au plus vite nous finirons , au plus nous pourrons profiter de ce lieu enchanteur.
J’ai eu la visite d’écureuils tout à l’heure .
qu’en dites vous ?

Ma bouche tremblait un peu , je me mordillais les lèvres doucement ,mes yeux sombres suspendus à ses lèvres charnues .
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Aengus


Geste suspendu... lèvres pulpeuses tendues vers la gourde. Gorge cambrée, offerte... invitation au baiser...Elle se retourne à mon appel... Je jurerais qu'elle "savait" ma présence.
Elle me fait face...
Dieu qu'elle est belle... des mèches collées à son visage luisant de sueur, la po!trine frémissante dardant vers moi de troublants bourgeons à travers le bustier léger.. Sauvage... attirante... Dryade envoûtante, suant la sensualité par tous les pores...

- Oh c’est vous !!... vous m’avez surprise !


Adorable menteuse ! Je n'en crois pas un mot... à la manière dont son regard me déshabille, je sais, je sens, qu'elle m'attend, qu'elle m'espère... Il est des regards qui ne peuvent tromper.
Temps comme suspendu... hésitation... je n'ose m'approcher... elle semble clouée sur place... Pas de gêne... seulement un désir de laisser le temps et les choses décider pour nous... Danse des pensées qui tourbillonnent et nous saoulent... Chaleur d'été qui fait bourdonner les tempes... Vibration de l'air en fusion ... Coeurs qui battent une chamade incontrôlable...
Il ne faut pas rester ainsi... tout est trop limpide... l'air... nos regards... nos désirs... tout va si vite... Il ne faut pas...
Elle l'a compris... heureusement :

- Je suis heureuse de vous voir, je pensais n’en voir jamais la fin.
J’espère que vous n’êtes pas passé près de la cabane plus loin la bas dis je d’un voix sérieuse , il parait qu’il s’y passe des choses étranges j’ai ouie dire .
Si vous voulez nous pourrions finir ce carré et ensuite nous asseoir sur cette mousse bien fraiche , le temps de nous sustenter un peu et de nous rafraichir voulez vous. ?
Au plus vite nous finirons , au plus nous pourrons profiter de ce lieu enchanteur.
J’ai eu la visite d’écureuils tout à l’heure .
qu’en dites vous ?


Volubile, bavarde, mots futiles et légers pour cacher un émoi visible... détourner notre attention... reculer un moment qui, nous le savons, approche, inéluctable, où les mots n'auront plus cours... où seuls les regards parleront...
Pourquoi en suis-je certain ?... Cette femme m'ensorcelle littéralement...

Je la laissai parler en souriant de son trouble, sachant que le mien devait être visible tout autant...
Que pouvait-il se passer dans cette cabane ?... elle excitait ma curiosité. Mon imagination battait la campagne... à mesure qu'elle parlait un tourbillon d'images lascives et sensuelles défilait dans mon cerveau en ébullition... La chaleur sans doute... Non Aengus... pas cette chaleur-là... une autre, plus intense, plus intérieure... celle du désir, sans aucun doute posssible

Aylay avait repris machinalement son labeur, sans aucune conviction... juste pour se donner contenance, j'en étais sûr.
Finir ce carré ?... Nous asseoir... Si je le voulais ?... Par Eithne... sans ces maudits trous...

Je me secouai enfin... mon trouble devenant de plus en plus visible. Avec un grand sourire je lâchai :

- Voilà un programme alléchant Madame. Le temps de poser mon baluchon et je suis à vous...


Je posai ma besace auprès de la sienne et ôtai mon gilet que je jetai par dessus. Puis, empoignant la pelle prêtée par l'aubergiste je la rejoignis, torse nu et commençai à pelleter avec ardeur.
Le soleil sur ma peau hâlée me procurait un bien-être fou... je sentais le regard d'Aylay vrillé sur mon dos... J'en frissonnai, mais m'appliquai à n'en rien laisser paraître et lançai joyeusement :

- Sirènes... Ecureuils ... que réservez vous encore comme douces surprises au pauvre vagabond que je suis ?...

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Aylay
Aengus ne se fit pas prier et aussi tôt dit aussi fait , le voila à mes cotés, à pelleter de belle manière.
Il était torse nu a présent, et sa promiscuité , le parfum viril de son corps n’échappait pas à mon odorat sensible ;
Je me mis à rire d’un rire cristallin.

Oh des surprises cher aengus, il peut en arriver à tout instant , ne soyez pas impatient vous verrez bien .
Il me regarda les yeux brillants de désir contenu, je le sentais au fond de mon ventre , j’avais la sensation de brûler de l’intérieur .
Je poussais un léger cri qui le fit s’interrompre un instant .
Je lui fis signe que tout allait bien et nous reprîmes notre labeur avec une hargne féroce pressés d’en finir avec ces maudits trous.
Nous savions l’un et l’autre qu’une seule chose nous intéressait à présent. Pourtant mille questions transperçaient mon cerveau.


Je n’avais pas fait l’amour avec un homme depuis mahé, en étais je encore capable après vyvianne ?
.
mon corps implicitement me disait que oui au travers des réactions physiques incendiaires qui m’assaillaient depuis son arrivée.
mais et azzerra , qu’en était il de tous les deux , il semblait y avoir une certaine complicité entre aengus et ma nouvelle amie. Je ne voulais pas ..risquer de la fâcher .
Mais qui le saurait ? ici nous étions seuls au milieu de la clairière ,il faisait une chaleur folle et personne ne mettait le nez de hors.

Et puis, il ne s’agissait pas d’amour dans ce qui se profilait ,juste de l’assouvissement de deux désirs réciproques. Aengus ne semblait pas être homme à s’attacher si facilement.


Au bout d’un temps qui me sembla infini et ou nous n’échangeâmes pas un mot trop concentrés à ne pas nous jeter l’un sur l’autre. Le secteur finit par redevenir propre et net.
Je jetais alors la pelle de contentement au loin en poussant un grand ouf de soulagement
Aengus en fit autant .
Ses mucles saillaient , sa peau luisante de sueur était cuivrée et semblait douce au toucher,
Humm !!
je crevais d’envie de le caresser du bout des doigts.
Mes pieds étaient en feu une idée me vint.
Je me déchaussais , libérant mes orteils de mes chausses et avisant une souche prés d’un tapis de mousse,
j’allais m’ y asseoir lui faisant signe devenir me rejoindre et de s’asseoir en face de moi.
Lorsqu’il se fut assis après avoir amené les besaces je lui dis :


Auriez vous encore un peu de force Aengus pour apaiser la douleur de mes pieds, un simple massage de vos doigts suffira je crois à ôter toute ma fatigue
,
et relevant légèrement ma jupe sur mes genoux, je posais avec nonchalance mes deux pied sur les cuisses de mon partenaire , un large sourire aux lèvres, la gorge sèche, l’œil taquin .
Je pris appuie sur mes mains et la tête un peu penchée je l’observais, et attendais voir ce qu’il allait faire .

Je repris l’air désinvolte
Et au fait comment s’est terminée votre soirée avec Azzerra, elle semblait malheureuse pour une raison qui m’est un peu obscure l’avez-vous déridée ?
Je voulais savoir ce qu’il en était d’eux deux avant d’aller plus loin.
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Aengus


Le sourire aux lèvres, je me mis à l'ouvrage. La chaleur était intense et la proximité de la belle Aylay ne contribuait pas à l'atténuer !

- Oh des surprises cher Aengus, il peut en arriver à tout instant , ne soyez pas impatient vous verrez bien .

Nous travaillâmes un moment en silence. Je n'étais certes pas impatient... la vie m'avait appris à attendre. Mais cette phrase anodine en apparence, éveillait en moi un trouble intense, tant elle était lourde de promesses et de sous-entendus.
J'allais lui répondre, les yeux brillants, lorsqu'elle poussa un petit cri... immédiatement, je levai la tête et la regardai intensément. D'un sourire et d'un signe de tête, elle me fit comprendre que tout allait bien. Rassuré, je me remis à l'ouvrage.

Une espèce d'urgence nous prit alors... Finir ce travail au plus vite !... Que se passait-il derrière ce joli front bombé et têtu ?... De temps à autres, nos regards se croisaient dans lesquels des flammes semblaient fuser... Farouches, nos corps se battaient presque rageusement avec le temps, pressés de goûter un repos... ou autre chose.

Sans un mot, nous pelletions rageusement comblant peu à peu l'aire environnante. des "han" énergiques issus de nos entrailles frémissantes d'un désir étrange ponctuaient nos efforts. Nos corps en sueur dégageaient un parfum musqué d'une sensualité animale intense... narines frémissantes, nous ne pouvions échapper à ces effluves enivrantes.
La clairière bourdonnait de nos vibrations intimes... presque perceptibles autant que le chant des cigales.

La sueur dégoulinait le long de mon dos, j'avais lié mes cheveux dans le dos en un catogan épais à l'aide d'un lacet de cuir et mes yeux piquaient parfois de la transpiration qui coulait de mon front. Aylay ne ménageait pas sa peine. Elle travaillait comme un homme... Son ardeur était communicative.
Je la regardais à la dérobée. Son bustier léger lui collait à la peau et, dans son effort, s'était davantage entrouvert libérant presque ses seins arrogants. Je serrai les doigts sur le manche de mon outil à en faire blanchir les jointures, tant mon envie de presser ces globes magnifiques était intense.

Enfin, presque ensemble, nous relevâmes l'échine... Aylay avait envoyé sa pelle valdinguer auprès de nos affaires et me regardait d'un air triomphant.

Nous nous regardâmes avec une lueur de victoire au fond des yeux... Enfin, nous en étions venus à bout.

Je l'imitai en riant, un peu essoufflé tant l'effort produit avait été intense... nos poitrines se soulevaient tandis que nous reprenions notre souffle... Nous avions bien mérité un peu de repos !

Sans me quitter des yeux, elle retira ses chausses en un geste lascif... visiblement voulu... Puis, elle me tourna le dos et alla s'asseoir sur une souche moussue me faisant signe de l'y rejoindre... Je m'exécutai de bonne grâce non sans, au passage avoir attrapé nos besaces. Je m'assis en face d'elle...


- Auriez vous encore un peu de force Aengus pour apaiser la douleur de mes pieds, un simple massage de vos doigts suffira je crois à ôter toute ma fatigue,


Avant de pouvoir revenir de ma surprise, deux jolis pieds aux ongles nacrés venaient se poser sur mes cuisses... Mon trouble devait être plus qu'évident.
Néanmoins, instinctivement, je posai les mains sur eux avec une infinie douceur et commençai à les masser délicatement.
J'en saisis un entre mes larges mains et entrepris d'en presser chaque partie, des orteils eu talons, insistant sur la chair tendre de la plante...

Sa jupe légère relevée jusqu'aux genoux me dévoilait des jambes fines et musclées joliment galbées... Je sentais son regard posé sur moi et n'osais lever les yeux de peur de lui dévoiler mon trouble croissant...

Peu à peu, j'entrepris de pousser le traitement jusqu'à ses chevilles qui, elles aussi, devaient être endolories. Le contact de sa chair sous mes doigts augmentait encore mon émoi et je dus faire un effort inouï pour résister à la tentation de pousser le traitement au-delà des limites de la bienséance.

Sa voix résonna doucement soudain dans le silence intime de la clairière :

- Et au fait comment s’est terminée votre soirée avec Azzerra, elle semblait malheureuse pour une raison qui m’est un peu obscure l’avez-vous déridée ?


Je restai un instant silencieux... Azzera... Etait-ce les années de solitude... La vision lointaine de cette adorable Sirène... Ou le charme d'une forgeronne ardente et passionnée... Ou encore, la peine que je devinais chevillée en elle suite à je ne savais quels malheurs ?... Mais cette jeune femme avait jeté en moi un trouble indéfinissable... Mélange de tendresse, de compassion et d'attirance amoureuse... Des sentiments ?... Certes... Son départ en retraite m'avait affecté plus que je ne l'aurais souhaité... A vrai dire, elle me manquait. J'aimais cette tendresse farouche, voire distante.. pudique même... intimement imbriquée en une ardeur, une passion contenue...
Je m'en ouvris à Aylay... Sans honte.
Rien encore ne me liait à ces femmes, ni promesses, ni sentiments autres que du respect et de la tendresse, mais elles m'attiraient toutes deux... pour des raisons bien différentes.

Enfin, je levai la tête, les mains posées sur ses mollets :

- Azzera est une femme attachante... mystérieuse... attirante et digne d'amour. La dernière chose que je souhaite est lui faire de la peine... Il semble qu'elle ait énormément souffert malgré son jeune âge.


Un silence puis :

- J'ai eu le bonheur de passer hier soir avec elle de doux moments et s'il est vrai que j'ai pu lui rendre le sourire, c'est que, sans doute, j'ai pu lui faire redécouvrir la joie d'un moment de tendresse sincère et partagée. Je vous avoue que son absence m'affecte...


Je posai mon regard au plus profond du sien :

- Aylay... Un baiser n'est pas un serment... Je ne suis qu'un vagabond sans attache, épris de liberté mais incapable de faire sciemment souffrir une Dame. Azzera appartient à un Ordre qui risque de l'obliger à prendre la route du jour au lendemain... Qui sait quel sera notre avenir ? L'Histoire d'Azzera et Aengus est encore à écrire. Mais il est vrai qu'elle ne m'est pas indifférente... J'imagine qu'à son retour...

Je baissai la tête :

- ... à son retour... l'avenir nous dira de quoi cette idylle sera faite... Je ne suis pas maître de toutes les cartes... Et même pas certain d'être digne d'elle...


Un silence.

- Aylay... je ne suis pas l'homme d'une seule femme... en tous cas, jusqu'ici... Et je n'y suis pas préparé. Il n'y a cependant que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.... Mais jusqu'ici, je suis libre comme le vent... S'il existe des chaînes à ma mesure... Eh bien, au moment de me les passer aux pieds, il sera encore temps d'aviser.
En attendant, Aengus reste vagabond... libre et libertin !


Je ponctuai mes derniers mots d'une pression tendre sur ses mollets que j'entrepris alors de masser délicatement... de plus en plus troublé par l'odeur sauvage et enivrante qui émanait d'elle.

- Par Eithne... quelle tension dans ces jolies jambes... Si cela s'étend à toute votre personne, je vais devoir entreprendre une tâche de grande envergure... Pour mon plus grand plaisir !

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Aylay
Etrangement Aengus soudain se confia à moi, ses larges mains sur mes pieds sur ma peau m’électrisaient .
Son massage était à la fois doux et ferme , de ces massages d’où l’on tire une pleine régénérescence.
Ses gestes semblaient légers ,anodins sur mes pieds fatigués et pourtant, un bien être fou se propageait le long de mes jambes peu à peu.

Je l’observais à la dérobée, une veine saillait à son cou lorsqu’il parlait avec un peu plus de fougue ,et le renflement de ses lèvres charnues m’attiraient inexorablement.

Je saisissais bien ce qu’il voulait me dire, je savais avoir en face de moi un homme libre de toute attache.
Ses deux mains doucement remontèrent sur mes chevilles en un mouvement qui se voulait caresse désormais, je me redressais , bien assise, nos bustes venant tout prés alors.

Il me fallait impérativement le toucher , cela devenait obsessionnel .

Ma main s 'avança vers son torse puissant ou les muscles se découpaient sous la peau halée.
D’un geste nonchalant je posais mes deux mains sur ce torse finement poilu.
Lente caresse alors , je sentis une vague de chaleur envahir mes joues ; Aengus me parlait encore son visage tout près du mien .

J’approchais mon visage du sien et tout contre ses lèvres , je murmurais alors que son souffle chaud effleurait ma bouche.
A mon tour je me confiais à lui comme si cela coulait de source.


Oui je comprend bien Aengus , ce que vous êtes , je n’ai pas cette liberté que vous vous octroyez , non parce que Vyvianne m’empêcherait d’être libre , non au contraire ma relation avec Vyviane est délicieuse mais parce que je ne sais pas prendre du plaisir sans aimer .

Et avec vous j’aurai voulu essayer , voir si j’en étais capable ;mais est ce nécessaire de passer à l’acte , qui a-t-il de plus excitant que ce désir fort qui enveloppe nos corps et nos esprits ,
Je meurs d’envie là à cette minute de me jeter sur vous pour satisfaire mes envies féroces. Mais y renoncer n’est il pas plus excitant ?


mes mains frôlaient ses tétons doucement, son cou, ses joues un peu rapeuses , du bout de la langue je caressais le pourtour de ses lèvres,

Garder de vous l’image du désir insaisissable n’est il pas plus sublime ?
Est-ce le moment ? qu’en pensez vous ? qu’en dites vous ?
Aurez vous la faculté de résister , aurons nous le pouvoir de nous contenter de ces quelques gestes ?
J’ai des scrupules aussi .

Je baissais ma tête alors échappant à ses yeux brillants qui me fouillaient l’âme .
Je sais que Vyvianne ne me dira rien , mais elle n’est pas là et j’aurais voulu qu’elle soit au courant , c’est plus fort que moi je dois tout lui dire . je culpabilise à vous désirer pareillement et vis-à-vis d’ Azzerra aussi .
Je me mis à rougir soudain ,
je suis bouleversée et devant un choix douloureux.
Aidez moi je vous en prie.
Je relevais les yeux sur son beau visage , ses joues étaient mal rasées, il avait la beauté du diable à cette minute. Et j’étais prête à succomber faisant fi des conséquences .
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