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[RP] La pinède

--Bastien
L'homme inconnu de Bastien se prénommait donc Jake, c'est comme cela que Sehanne l'avait appelé en lui présentant.
Bastien était très intimidé, reculant un peu, la tête un peu basse mais ne pouvant s'empêcher de regarder Jake, prit d'une certaine curiosité par cet homme qui semblait être très proche de Sehanne.
Elle lui avait tendu un mouchoir pour qu'il essuie la commissure de ses lèvres.
Bastien avait voulu regarder là où Jake avait couru mais Sehanne les invita à rentrer , le petit déjeuner les attendait tous là bas.
Son ventre fit un long gargouillis dès qu'elle prononça le mot " déjeuner ".
Rien qu'à l'idée de revoir tout ce qu'elle avait préparé le rendit moins intimidé et il rejoignit Sehanne , lui prenant la main , levant la tête , un large sourire illuminé son visage.
Elle semblait bien plus heureuse que les jours passés. Cela faisait bientôt deux mois qu'il l'avait rencontré. Bastien se mit à tourner sa tête et regarda l'arbre où elle l'avait trouvée, un soir. Tout avait commencé ici, dans cet arbre.
Il en avait vécu des choses , vu souvent Sehanne rentrait fatiguée, épuisée... même très triste une fois. Trop jeune pour comprendre, mais il était heureux de la voir sourire de nouveau.

Ils arrivèrent enfin devant la porte qui était restée ouverte, puis entrèrent tous les trois. Une vague forme de couleur sombre se faufila sous la table rapidement. Les petits yeux du jeune garçon avaient vu cette forme qui semblait être un chat. Bastien fronça les sourcils, lâcha la main de Sehanne, se mit à quatre pattes et approcha doucement de la table.
Deux yeux semblait le fixer, il hésita à aller plus loin, de peur que ce ne soit pas un chat mais une bête féroce qui trainerait dans la pinède.
La curiosité de l'enfant refit surface et il se glissa sous la table , sans faire de gestes brusque. Sa petite main quitta le sol doucement et fouilla l'air à la recherche du chat.



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Artemix
Voilà bientôt une semaine qu'elle était partie et qu'elle lui avait cédée sa maison. Tout était vide à l'intérieur... il ne restait que les souvenirs des moments passés avec sa filleule ici même.
Avec son travail à la mairie, il n'avait pas eu le temps de déménager sérieusement. Il avait profité d'un moment de répit pour se rendre à la pinède.
Le potager où Bastien aimait s'occuper des légumes de Sehanne était envahi par les herbes.
Artemix se mit assit en tailleur sur l'herbe, regardant au loin et profita du calme pour se changer les idées.
Lady_faustynn
Ce sont d’abord les aiguilles, qui se mettent à frétiller sur leurs souliers dorés –tout autant d’étincelles. Rythmée des crépitements, leur danse gagne peu à peu, et les brindilles, et les branchages. Le feu prend vie. D’abord caresse diffuse, la chaleur vient bientôt lécher les joues de Faustynn. Agréable morsure d’un baiser de caractère, songe-t-elle.

Fagotage. Espace abrité du vent par des genêts. La voyageuse s’est aménagée un petit brasier dans la pinède si peu propice pourtant. Le soleil se fait tout discret, ou peut-être boude-t-il, retranché derrière ses épaisseurs grisonnantes. D’en bas, il fait si froid, et un feu, c’est si bon. Les petites volutes convenues accompagnent le rythme de sa respiration, et se fondent tout aussitôt à l’acide parfumé des résineux, l’aiguillon du froid, le salé de l’océan proche. Non loin, Lina toujours aussi brave devant l’évidence : point d’herbe tendre à se mettre sous la dent, alentour n’est que terre sablonneuse et vilaines aiguilles. Cela ne plaît pas non plus à Faustynn. Mais au moins est-on à peu près au sec. Le sol, ses mille petits grains, viennent épouser le fessier de l’exténuée, qui disons-le, se laisse tomber plus qu’elle ne s’assied. La folle ne porte pour tout lainage qu’une écharpe autour du cou, et les gants agneaux sont déjà retirés pour laisser les mains vaquer.

Ses mains, pleines de doigts –horreur–, et armées d’un coutelas, se passionnent au biseautage d’un bout de bois. Quelques barbilles plus tard, elles se sont attaquées à l’incision d’un lot de belles châtaignes. Taches sombres sur le sable clair, les petits éboulis ronds se sont échappés d’un sachet en jute, lui-même extirpé d’une besace échouée au sol. Le regard se promène du foyer aux fruits ; l’ouïe suit les pas indécis de l’ânesse, les sifflements de la sève qui bout dans les nervures du bois ; l’odorat est tout à l’appréhension des futures rondeurs grillées.


*Il aurait fallu du pommier.* La réflexion la traverse tandis que de la fourche du bâton écorché plus tôt, elle dégage un espace parmi les braises. Les châtaignes y sont savamment réparties, suffira de garder au chaud assez longtemps et de réapprovisionner lorsque les flammes gourmandes réclament. A l’occasion, une petite étoile filante –sifflante– traverse l’espace pour venir s’éteindre dans la froideur du sable. Faustynn se distrait en faisant des petites entailles dans son bout de bois. Ici, il n’y a pas d’épi à graminer -un mot qu’elle s’est inventée.


Patience et réflexion. Il y a ce sentiment flou d’être venue se fourrer on ne sait où. Cela, c’est particulier et prégnant d’ici. Et puis, l’assurance habituelle d’être partout chez elle, le lot commun de ceux qui sont de nulle part et qui s’en indiffèrent. Qui s’en foutent, même. Deux choses qui depuis quelques lieues, depuis qu’elle s’approche de Mimizan, lui passent par vagues opposées, comme maintenant le feu ravive son visage et le froid engourdit ses omoplates.


Peu importe. Les châtaignes sont chaudes. Mise en appétit par l’odeur discrètement suave et poivrée, l’affamée dégage les précieuses des braises déjà faiblardes –vraiment, rien de tel que le pommier– et s’empresse de décortiquer les bosses. La première peau lisse, épaisse, vient picoter de chaleur le bout des doigts. La seconde, ce petit velours blanc, est une insensible caresse. Prémices tactiles à la dégustation. Douce, farineuse et un rien sucrée. Juste délicieuse.

Vraiment, ce ne sont pas les résineux d’ici qui rivaliseront, et c’est un festin peut-être léger que s’offre Faustynn…
Mais.

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Fridha
[Chez Fridha, au coeur de la pinède]

Assise près de la cheminée, Fridha aspire lentement de grandes bouffées de sauge qu'elle recrache dans de grands nuages opaques.
Elle caresse machinalement la précieuse pipe, l’esprit et les yeux vagues perdus dans les braises mourantes du feu. Elle vogue vers les contrées inconnues qui l’attendent, mais surtout vers lui, qui ne l’attend plus.
Mais un noeud coulant et traître vient soudain resserrer sa gorge. La pipe éteinte n'est plus d'aucun réconfort.
Il est temps.
Elle se relève et range soigneusement la pipe et les feuilles de sauge dans sa besace, avant d'y jeter un coup d'oeil : une chemise, une plume, une carte, un épi de maïs, quelques feuilles, une petite boîte en pin des Landes refermée sur des fusains, une miche de pain. Tout est là. Maigre inventaire de sa nouvelle vie...
Elle resserre la corde autour du cou de la besace et la fiche sur son épaule. Et c'est sans un regard en arrière qu'elle referme doucement la porte de son refuge au coeur de la pinède.
La nuit est glaciale et déjà bien avancée quand elle s'engage dans les noirs sentiers de la forêt. Un frisson remonte le long de son dos et lui fait courber l'échine.
Elle part comme elle est arrivée, sans bruit et sans attaches, mais les souvenirs en plus.

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Artemix
[Au 158, Quartier de la pinède]


Du repos... du repos.. il lui fallait du repos lui avait on dit.
Attablé à son bureau, la plume à la main devant un morceau de velin, il réfléchissait à la lettre qu'il allait écrire.
Ses paupières étaient lourde..impossible de se concentrer. Il posa la plume et alla se coucher. Rien de mieux qu'une bonne nuit de sommeil. Demain serait un autre jour... un jour pas du tout comme les autres pour Mimizan.
Bzeuh
Pour terminer sa tournée, il passa voir le lever de lune dans la pinède.


Un peu avant 4h il retourna chez lui, en se disant qu'il faudrait vite que le nouveau prévôt des maréchaux soit nommé pour qu'il recrute sur Mimizan.
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Artemix
Après trois semaines de repos passé à Dax chez sa filleule, l'ancien Maire du village rentra dans sa bonne ville de Mimizan.
Il ne rentrait pas seul et avec la meilleur compagnie qu'il aurait pu espérer.
Bien entendu, il y avait celle qui partageait sa vie, Kheops, mais aussi sa filleule, qui lui avait annoncée quelques jours avant qu'il lui donne la date de son départ, qu'elle partirait en compagnie de son mari avec son parrain et sa compagne pour son village natal.
Au départ, il avait pensé pour une simple visite, comme elle l'avait fait quelques fois, afin de revoir ses amis. Elle avait fait non de la tête et c'est avec le sourire aux lèvres qu'il avait comprit ce qu'elle lui annonçait ce jour là.
Sehanne, sa filleule, rentrait à Mimizan pour y vivre de nouveau.

En arrivant devant sa demeure, dans la pinède, Artemix respira une grande bouffée d'air iodé. Le bon air iodé de l'océan... cela lui avait manqué ces derniers jours. Voir le lever et le coucher de soleil sur la plage, mettre les pieds dans l'eau , ramasser des coquillages, pêcher au large. Malgré qu'il fût heureux d'avoir prit du repos loin de Mimizan, il était très heureux d'être rentrer.
Artemix déposa son baluchon au pied de la porte, chercha sa clé dans la poche de son mantel, la sortit puis la glissa dans la serrure avant de donner de tours de clés et d'enfin ouvrir la porte.
L'odeur de renfermé lui parvint aux narines... il était de temps d'aérer la maison.
Il entra et referma la porte puis se dirigea vers les fenêtres qu'il entreprit d'ouvrir les unes après les autres.
Le soleil se montrait un peu, la journée serait sûrement belle aujourd'hui.
--Alambic
Ouaf ouaf !! Grrrr ...Ouaf !
Choppe le bas de la braie de son maître et tente de l'attirer dehors. Il fait beau, Alambic avait envie de jouer. En plus, il y a plein de jolis bâtons à lancer et attraper dans la pinède.
A Dax, il était resté au près de sa maîtresse, à veiller sur elle dans l'auberge pendant que son maître était en train de se reposer chez une personne qu'il avait bien connu ici même dans cette maison.
D'ailleurs, il adorait jouer avec elle mais l'autre personne avait peur des chiens. Du coup, il ne pouvait plus jouer avec elle.
Les crocs bien serrer sur le tissu, tirant fort au point d'en arracher un bout, Alambic continuait de tenter de faire bouger son maître.
Rien à faire, il ne comprenait pas...

Courant rapidement sur ses quatre pattes, il sortit, attrapa un bout de branche et revint dans la maison et le déposa aux pieds de son maître.
Remuant la queue et tirant la langue, les oreilles dressées , il le regardait en aboyant, l'air de lui dire " mais tu vas comprendre oui ou non, non d'un os en bois !! "



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Artemix
Son chien voulait jouer... lui n'en avait pas envie là.
Il avait plus envie de se reposer avant de retourner à sa boucherie. Une bonne sieste avant de découper à nouveau les carcasses, ça lui ferait pas de mal. Surtout en ce moment... sûrement l'hiver qui le rendait comme cela, mais la fatigue ne le quittait pas depuis plusieurs jours.

Il attrapa le bâton, le déposa sur la table et fît signe à Alambic de le laisser tranquille un petit moment.
Isoline
La nuit était froide, mais Isoline sortit prendre l'air pour se changer les idées avant de pouvoir dormir. Laissant Aurian à Juju, elle se dirigea vers la pinède. Elle l'avait souvent visité et trouvant cet endroit assez reposant, elle y venait chaque fois qu'elle le pouvait. Ce soir le besoin de retrouver une paix intérieur se faisant sentir, elle avait décidé d'y aller. A peine entré dans un sentier sombre, elle perçu le bruit des animaux nocturnes et l'odeur des arbres mêlés aux senteurs des fleures d'hiver. Isoline prit une grande bouffer d'air et s'arrêtant quelques instants elle contemplât ce qui l'entourait. Un sentiment de plénitude s'emparât d'elle alors. Heureuse de retrouver cette sensation elle reprit sa marche vers l'intérieur de la pinède, là où la lune avais du mal à éclairé le sol.

Prenant conscience qu'elle n'y voyait plus rien, elle voulut faire demi-tour. La panique commença a la gagner quand elle remarqua qu'elle ne distinguais plus le chemin. Elle s'était enfoncé trop profondément s'en même en prendre conscience, tellement plongé dans ses pensées. Respirant un grand coup, elle se força à garder son calme. Regardant autour d'elle elle essaya de distinguer la ville a travers les arbres, mais aucune lumière, ni bruit de la ville ne lui parvenait. Paniquant elle commença à courir droit devant elle ne sachant même pas si c'était la bonne direction.

Soudain, elle trébucha sur une racine et s'étala sur le sol. Se relevant difficilement, elle posa instinctivement une main sur son ventre. S'asseyant sur le sol, elle repensa a l'enseignement de son père qui lui avait toujours dit de ne pas bouger si un jour elle se perdait. Alors les deux mains sur son ventre elle attendit, les genoux repliés sur elle pour se protéger du froid vif qui commençait à lui transpercer la peau. Espérant de tout cœur que Juju s'inquiète de ne pas la voir rentré pour la chercher où que quelqu'un la retrouve avant qu'elle meurt de froid.

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Isoline
Isoline se réveilla aux premiers rayons du jour. Elle ne sentait plus son corps, elle ne sentait même plus le froid tellement elle était gelée. Elle n'avait pas bougé, la tête posée sur les genoux repliés sur elle, appuyer contre un arbre. Elle ferma les yeux, trop fatiguer pour les laisser ouvert.

Apres quelques instants, elle rouvrit les yeux. Le soleil commençait à la réchauffer doucement et elle commença à bouger la tête pour se redresser. Ses mouvements étaient lents et faible mais elle commençait à reprendre le contrôle sur elle même. Se relevant elle regarda autour d'elle, elle avait encore du mal à reprendre le control sur son esprit mais la peur faisant son effet, elle recommença a réagir normalement.

Des bruits de sabots lui parvenais aux oreilles, d'abord faible puis de plus en plus fort. Elle devait être prés d'un chemin. Avançant vers la source du bruit, la lisière de la pinède lui apparut. Isoline mit ses mains en visière pour se protéger du soleil tout en avançant. Elle tomba alors sur un chemin longeant la pinède, qu'elle avait pris la veille. Retrouvant ses repères elle se dirigea vers le moulin.
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--Sheemy
Sheemy s'était réveillé de bonne heure aujourd'hui. Il alla se promener dans la pinède autour de la cabane qu'il avait construite et dissimulée dans la pinède avoisinant Mimizan.

Considéré comme l'idiot du village, personne ne faisait attention à lui et lorsque c'était le cas les gens du bourg n'hésitait pas à lui donner quelques coups de satons bien placés...
Il appréciait donc la solitude et la protection que le bois lui offrait.

Cependant il mourrait de faim ce matin et se dirigea vers le bourg où il trouverait bien quelques rapines possibles afin de manger...
Colibri
Apres s'etre éloignée de la place, colibri sentit l'appel de la mer. Elle avait besoin de sentir le vent dans ses cheveux, besoin de se retrouver un peu seule...sentir les premiers rayons du soleil, hmmmmmmmmmm.

Elle se dirigea vers la pinède. Son regard fut attiré par......tiens, tiens......quelqu'un avancait en essayant de se cacher mais pas tres subtilement....

Elle s'installa contre le grand pin et regarda celui qui arrivait doucement

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--Sheemy
Sheemy continuait sa route à travers la pinède sans prêter attention à son environnement. Son esprit était totalement obnubilé par sa pitance. Il pensait maintenant à haute voix :

P'tete ben que j'pourrais trouver une poiscaille à rapiner sur le port, mouais ça m'semble être une bonne idée !

Va falloir êtes discret c'te fois Sheemy, ho oui ! Sinon l'méchant bougre va encore te rosser...


Il se dirigea donc vers le port plein d'entrain.
Gil21
Dans la pinède endormi, ce monde secret ou les animaux se font discret, gil était bercé par le murmure d'Eole entre les branches des pins.

Une promesse de comptoir, entre deux verre de bière,m' avait contraint à un levé matinal, un prénom, une grenouille, à graver sur une barque, tel était l' enjeu de la matinée.

je m'installe, je prends le temps de rêver un instant. Le soleil a trouvé une trouée dans le feuillage, Il m' inonde de ses rayons déjà chaud sur le visage. Les écureuils, perchés dans les cimes, m' épie d' en haut, sans oser s'approcher. Je suis bien...

Chantonnant, je me mis au travail...

quelques airs de musique plus tard... Voila... terminé. une petite pause, un fruit, ne pas oublier, de réchauffer le ragout, et oui... ragout de mouton aujourd'hui... le travail en plein air, ça creuse.

je retourne vers la barque, il est plus aisé de juger son travail après une courte absence. Enfin sois disant, moi je n' y arrive pas.



Assis sur le petit banc de pierre devant chez moi, je finis par ne plus voir la barque, les yeux fixés dans le vide... je rêve.....

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