Eliance
La main au panier... Alors techniquement, la Meringue-ici-présente n'a aucune idée de l'emplacement exact de la bourse du richou désigné et approuvé par la Teigne-en-chef pour être la victime du jour. L'éternel question se pose alors à la caboche pas téméraire pour un écu : il la porte à droite ou à gauche ?
Ce qui est pratique dans les mouvements de foule, c'est qu'on peut se coller, tâter, sans éveiller les moindres soupçons. Et heureusement, parce que la main ménudiérienne qui se promène sur l'homme n'est pas des plus discrète et aérienne. Non. Elle se fait hésitante, intrisive, jusque dans des endroits où elle n'a sans aucun doute rien à faire. Mais voilà, elle avance à l'aveugle, donc... les endroits tâtés sont tout aussi aveugle. La Teigne continue à beugler, il faut le dire avec une merveilleuse capacité au détartrage de tympans, pendant que la rousse explore du bonhomme.
Un instant, elle ferme les yeux pour s'évader de ce foutu marché et puis aussi pour augmenter la sensibilité de son touché. Elle tâte, trouve des choses, des formes, des paquets, mais point de bourse à écus sonnante. Comme Atro pense à tout, elle a immobilisé le richou par le col, permettant à Eliance de travailler (parce que tout ce qui est de l'ordre de la torture peut être considéré comme un travail et vice versa) à son aise. Et puis à force de toucher du tissu, de l'acier de dague, elle tombe sur le saint Graal. Les yeux sont réouverts vers la Teigne, tandis que la main saque d'un coup vif sur la bourse pour la décrocher de la ceinture et donc du corps du richou.
Un ample sourire accompagne la réussite de la mission et la Ménudière lâche prise totalement, laissant son angoisse glisser hors d'elle ainsi que la bourse durement gagnée qui s'échappe maladroitement de ses doigts pour tomber au sol dans un bruit d'écus très sonnant et fracassant. L'agilité n'a jamais été son truc et elle se mord la lèvre en se disant qu'elle aurait sans doute mieux fait d'en prévenir la Teigne avant d'entreprendre une aventure aussi périlleuse.
Et puis tout s'enchaîne. Elle se baisse pour ramasser la bourse, le richou est poussé en arrière, bute contre la rousse, et les deux se retrouvent à terre, les membres (j'entends jambes et bras) imbriqués les uns dans les autres, pendant que les esgourdes ménudiériennes détectent parfaitement un Mike-en-fleur en train de beugler plus fort que son Atro (ce qui est un exploit en soit, précisons). La panique surgit, envahissant la rousse et son visage, le faisant virer au rouge écarlate.
Oups... pardon... non... han... c'ma jambe ça... ouille... doucement ! Oh, et ça, c'ma bourse...
La Meringue est debout, bourse en main et a osé dire ça, le plus gros mensonge de sa vie. Elle regarde un instant l'homme à terre, hésite à l'aider à se relever, mais préfère se ruer sur Mike pour lui pincer le bras assez fortement pour arrêter ses beuglements et lui pousser quelques mots à l'oreille.
'tain, mais Mike ! Qu'est-ce tu fous là ! Elle accouche pas, bordel ! Ça se voit, non ! On chourre des bourses, alors arrête de beugler comme un âne !
Logique... Et pour lui faire comprendre, elle lui a fourré la bourse énorme du richou dans une main, discrètement, si on peut encore employer ce mot pour décrire les actions de la femme la moins discrète du Royaume, tout en fronçant les sourcils et en lui adressant son regard le plus méchant de Meringue.
Un raclage de gorge plus tard, elle s'adresse aux badauds d'une voix plus intelligible, espérant que la bourgeoise à deux doigts de soulever jupon atronien en prenne acte aussi.
Bon ! Tout va bien, le papa est là !
Et de désigner le Mike des mains, avec un grand sourire en mode « taaadaaa ! »
On va l'emmener tous les deux chez eux et puis elle va accoucher tranquillou. Tout va bien se passer !
Merci pour votre aide, vous êtes formidables !
Et elle applaudit... Lui demandez pas pourquoi... On lui a dit de faire diversion, le spectacle... donc elle fait... sauf que... bon... le plan n'est plus le plan, quoi.
Un regard satisfait est jeté à Atro. T'as vu ? je gère, hein !
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Ce qui est pratique dans les mouvements de foule, c'est qu'on peut se coller, tâter, sans éveiller les moindres soupçons. Et heureusement, parce que la main ménudiérienne qui se promène sur l'homme n'est pas des plus discrète et aérienne. Non. Elle se fait hésitante, intrisive, jusque dans des endroits où elle n'a sans aucun doute rien à faire. Mais voilà, elle avance à l'aveugle, donc... les endroits tâtés sont tout aussi aveugle. La Teigne continue à beugler, il faut le dire avec une merveilleuse capacité au détartrage de tympans, pendant que la rousse explore du bonhomme.
- Ne pas se concentrer sur ce que tu touches... Concentre-toi sur Atro...
Un instant, elle ferme les yeux pour s'évader de ce foutu marché et puis aussi pour augmenter la sensibilité de son touché. Elle tâte, trouve des choses, des formes, des paquets, mais point de bourse à écus sonnante. Comme Atro pense à tout, elle a immobilisé le richou par le col, permettant à Eliance de travailler (parce que tout ce qui est de l'ordre de la torture peut être considéré comme un travail et vice versa) à son aise. Et puis à force de toucher du tissu, de l'acier de dague, elle tombe sur le saint Graal. Les yeux sont réouverts vers la Teigne, tandis que la main saque d'un coup vif sur la bourse pour la décrocher de la ceinture et donc du corps du richou.
Un ample sourire accompagne la réussite de la mission et la Ménudière lâche prise totalement, laissant son angoisse glisser hors d'elle ainsi que la bourse durement gagnée qui s'échappe maladroitement de ses doigts pour tomber au sol dans un bruit d'écus très sonnant et fracassant. L'agilité n'a jamais été son truc et elle se mord la lèvre en se disant qu'elle aurait sans doute mieux fait d'en prévenir la Teigne avant d'entreprendre une aventure aussi périlleuse.
Et puis tout s'enchaîne. Elle se baisse pour ramasser la bourse, le richou est poussé en arrière, bute contre la rousse, et les deux se retrouvent à terre, les membres (j'entends jambes et bras) imbriqués les uns dans les autres, pendant que les esgourdes ménudiériennes détectent parfaitement un Mike-en-fleur en train de beugler plus fort que son Atro (ce qui est un exploit en soit, précisons). La panique surgit, envahissant la rousse et son visage, le faisant virer au rouge écarlate.
Oups... pardon... non... han... c'ma jambe ça... ouille... doucement ! Oh, et ça, c'ma bourse...
La Meringue est debout, bourse en main et a osé dire ça, le plus gros mensonge de sa vie. Elle regarde un instant l'homme à terre, hésite à l'aider à se relever, mais préfère se ruer sur Mike pour lui pincer le bras assez fortement pour arrêter ses beuglements et lui pousser quelques mots à l'oreille.
'tain, mais Mike ! Qu'est-ce tu fous là ! Elle accouche pas, bordel ! Ça se voit, non ! On chourre des bourses, alors arrête de beugler comme un âne !
Logique... Et pour lui faire comprendre, elle lui a fourré la bourse énorme du richou dans une main, discrètement, si on peut encore employer ce mot pour décrire les actions de la femme la moins discrète du Royaume, tout en fronçant les sourcils et en lui adressant son regard le plus méchant de Meringue.
Un raclage de gorge plus tard, elle s'adresse aux badauds d'une voix plus intelligible, espérant que la bourgeoise à deux doigts de soulever jupon atronien en prenne acte aussi.
Bon ! Tout va bien, le papa est là !
Et de désigner le Mike des mains, avec un grand sourire en mode « taaadaaa ! »
On va l'emmener tous les deux chez eux et puis elle va accoucher tranquillou. Tout va bien se passer !
Merci pour votre aide, vous êtes formidables !
Et elle applaudit... Lui demandez pas pourquoi... On lui a dit de faire diversion, le spectacle... donc elle fait... sauf que... bon... le plan n'est plus le plan, quoi.
Un regard satisfait est jeté à Atro. T'as vu ? je gère, hein !
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