Atropine
L'Italie, ils en avaient rêvé ... Et ils l'avaient fait, enfin, avaient essayé. Première ville Italienne en vue, le petit groupe s'était vu séparé par une armée. Armée qui avait blessé plus ou moins gravement le couple que la rouquine formait avec son brun. Rouquine qui avait ordonné à Atro et son blond de continuer le voyage. Voyage qu'ils avaient prolongé avant d'être rapatriés à Annecy, à dos d'âne.
La brune avait ouvert les yeux aux premières lueurs de l'aube. La douleur l'avait ramené à elle. Respirer était douloureux, se relever n'était pas non plus une partie de plaisir. Mais le pire, c'est l'angoisse qui s'est emparée d'elle, instinctivement. Le lieu ne comptait pas, mais le manque lui, lui vrillait l'estomac. Où étaient ils ? Son blond, sa fille ? Les bleus cherchent rapidement, mais la pièce est vide d'eux. La femme près d'elle lui dit qu'ils ont été emmenés, ailleurs, qu'ils ont été retrouvés près de la frontière italienne. La frontière, ils l'avaient dépassé depuis longtemps. Mais décidément, les Italiens ne devaient pas vouloir d'étrangers chez eux.
Doucement, la brune se relève écrit quelques missives et part en ville, malgré les mises en garde de son infirmière de fortune.
Mike, elle doit le retrouver. Elle doit savoir où il est, s'il va bien. La ville est arpentée, seule, puis avec la rouquine en question. Et là dans une chambre d'auberge elle le voit. Allongé, bandé, et surtout endormit. Il ne s'est pas réveillé. La chambre d'à côté, il y a Lucie, il l'a protégé, jusqu'au dernier moment, son corps était le plus proche de celui de sa fille, voilà pourquoi Atro n'a pas été mise avec eux. La demie portion apprend ça de l'homme qui les a transporté. Les larmes coulent.
Elle ne peut pas perdre l'homme qu'elle aime à nouveau. Elle n'endurera pas ça. Les doigts viennent serrés ceux du blond. Un baiser est posé sur ses lèvres inertes.
Coucou beau blond ...
Les mots sont murmurés, et les doigts relâchent leur étreinte et viennent caresser son front. Une larme coule puis une autre. Les autres suivent dans les sillons pré formés.
Mike, fais pas l'con, reveilles toi ! J'ai besoin de toi ! Je t'aime ...
Elle restera là, de longues heures. Espérant un mouvement de doigt, imaginant un battement de cils, entre deux contrôle de sa respiration. Elle est lente, trop lente d'ailleurs. Et son amour est calme, trop calme. Les larmes ne cessent pas. Bientôt, elle devra partir, se faire soigner encore. Mais pour l'heure, elle parcours les cicatrices de son blond des yeux, se jurant que plus personne ne lui fera de mal ainsi à nouveau.
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La brune avait ouvert les yeux aux premières lueurs de l'aube. La douleur l'avait ramené à elle. Respirer était douloureux, se relever n'était pas non plus une partie de plaisir. Mais le pire, c'est l'angoisse qui s'est emparée d'elle, instinctivement. Le lieu ne comptait pas, mais le manque lui, lui vrillait l'estomac. Où étaient ils ? Son blond, sa fille ? Les bleus cherchent rapidement, mais la pièce est vide d'eux. La femme près d'elle lui dit qu'ils ont été emmenés, ailleurs, qu'ils ont été retrouvés près de la frontière italienne. La frontière, ils l'avaient dépassé depuis longtemps. Mais décidément, les Italiens ne devaient pas vouloir d'étrangers chez eux.
Doucement, la brune se relève écrit quelques missives et part en ville, malgré les mises en garde de son infirmière de fortune.
Mike, elle doit le retrouver. Elle doit savoir où il est, s'il va bien. La ville est arpentée, seule, puis avec la rouquine en question. Et là dans une chambre d'auberge elle le voit. Allongé, bandé, et surtout endormit. Il ne s'est pas réveillé. La chambre d'à côté, il y a Lucie, il l'a protégé, jusqu'au dernier moment, son corps était le plus proche de celui de sa fille, voilà pourquoi Atro n'a pas été mise avec eux. La demie portion apprend ça de l'homme qui les a transporté. Les larmes coulent.
Elle ne peut pas perdre l'homme qu'elle aime à nouveau. Elle n'endurera pas ça. Les doigts viennent serrés ceux du blond. Un baiser est posé sur ses lèvres inertes.
Coucou beau blond ...
Les mots sont murmurés, et les doigts relâchent leur étreinte et viennent caresser son front. Une larme coule puis une autre. Les autres suivent dans les sillons pré formés.
Mike, fais pas l'con, reveilles toi ! J'ai besoin de toi ! Je t'aime ...
Elle restera là, de longues heures. Espérant un mouvement de doigt, imaginant un battement de cils, entre deux contrôle de sa respiration. Elle est lente, trop lente d'ailleurs. Et son amour est calme, trop calme. Les larmes ne cessent pas. Bientôt, elle devra partir, se faire soigner encore. Mais pour l'heure, elle parcours les cicatrices de son blond des yeux, se jurant que plus personne ne lui fera de mal ainsi à nouveau.
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