Atropine
L'oublis ... On se dit souvent, si je pouvais oublier ci, ou ça ... Mais en vérité, notre passé influe sur notre présent. Notre vie actuelle découle de nos choix passés. Lorsqu'après un sommeil de quelques jours, la demie portion avait ouvert les yeux elle avait tout perdu. Pas seulement les coups désastreux qu'elle avait dû honorer les soir de cuites. Pas seulement son passé douloureux, pas juste les coupes de cheveux douteuses qu'elle a pu essayer. Elle avait aussi oublié le beau. Son mari pour qui elle aurait sonné sa vie. Ses enfants, ses amis, tout ...
Et pourtant, son corps lui était intact. Lui, se souvenait. Elle se découvrait, un peu chaque jours d'ailleurs.
Elle savait tirer à l'arc, écrire, lire, se servir d'une dague.
Elle ne s'approchait pas des animaux plus gros qu'elle, elle raffolait des fruits et grimaçait devant une entrecôte.
L'odeur de Mike la rassurait.
Sa présence aussi.
La peau qu'elle avait pu toucher en de rares occasion la chamboulait aussi, sans qu'elle ne sache comment ni pourquoi.
Elle avait découvert son fils et n'avait pas été révulsée.
Mais, ce que le corps réclamait, elle, ne le comprenait pas.
La brune avait une furieuse envie de tout envoyer valser. Elle voulait hurler, frapper, se défouler, comprendre, se souvenir, et accepter. Accepter ce sentiment insidieux de vol. Ce sentiment de culpabilité face à la détresse de son époux en titre et de son amie. Elle aurait voulut un remède miracle. Mais le blond refusait de lui cogner la tête. Et, c'était sa seule idée. Une potion peut être, un remède quelconque ? Elle chercherait. Mais en attendant, il lui fallait se défouler. Sortir ce trop plein de rage, sortir cette faiblesse qu'elle sentait l'envahir. Exorciser cette peur viscérale qui l'assaillait.
Et elle fit ce qu'elle savais faire. Elle fabriqua un bonhomme de paille comme elle pu. Et lança quelques lame en visant la tête ou le coeur. Mais ce n'était pas assez.
Alors elle abandonna ses armes, enleva la chaude cape qui la protégeait du froid et s'approcha du mannequin. Les coups plurent sur le tas de paille. Les dents serrés autant que les poings la demie portion cracha tout ce qu'elle pu, jusqu'à tombée au sol, lessivée, quelques larmes pointant au coin de ses azurs.
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Et pourtant, son corps lui était intact. Lui, se souvenait. Elle se découvrait, un peu chaque jours d'ailleurs.
Elle savait tirer à l'arc, écrire, lire, se servir d'une dague.
Elle ne s'approchait pas des animaux plus gros qu'elle, elle raffolait des fruits et grimaçait devant une entrecôte.
L'odeur de Mike la rassurait.
Sa présence aussi.
La peau qu'elle avait pu toucher en de rares occasion la chamboulait aussi, sans qu'elle ne sache comment ni pourquoi.
Elle avait découvert son fils et n'avait pas été révulsée.
Mais, ce que le corps réclamait, elle, ne le comprenait pas.
La brune avait une furieuse envie de tout envoyer valser. Elle voulait hurler, frapper, se défouler, comprendre, se souvenir, et accepter. Accepter ce sentiment insidieux de vol. Ce sentiment de culpabilité face à la détresse de son époux en titre et de son amie. Elle aurait voulut un remède miracle. Mais le blond refusait de lui cogner la tête. Et, c'était sa seule idée. Une potion peut être, un remède quelconque ? Elle chercherait. Mais en attendant, il lui fallait se défouler. Sortir ce trop plein de rage, sortir cette faiblesse qu'elle sentait l'envahir. Exorciser cette peur viscérale qui l'assaillait.
Et elle fit ce qu'elle savais faire. Elle fabriqua un bonhomme de paille comme elle pu. Et lança quelques lame en visant la tête ou le coeur. Mais ce n'était pas assez.
Alors elle abandonna ses armes, enleva la chaude cape qui la protégeait du froid et s'approcha du mannequin. Les coups plurent sur le tas de paille. Les dents serrés autant que les poings la demie portion cracha tout ce qu'elle pu, jusqu'à tombée au sol, lessivée, quelques larmes pointant au coin de ses azurs.
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