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[RP] Azzera, forgeron....

Gil_de_treviere
La réaction d' azz, le fit sourire. Une pudeur, un volte face impeccable, une question des plus banales, pour simuler un effet de surprise

Gil... je... vous étiez là?

Il ne répondit pas, préférant, se laisser emporter par une douce ivresse

Non, je suis revenue pour prendre un parchemin que j'ai oublié, et sans lui... je ne sais pas ou aller...

Il lui sourit. Peut être que le destin mets tout en œuvre pour que vous ne partiez pas. Il réalisa vite que sa remarque n' était pas du meilleur gout.

La tendresse de son regard, le déstabilisait. Il ne voulait garder de cet instant que plaisir de se retrouver encore un peu avec elle.

Un reflet sur sa poitrine, et ce fut comme un trou noir.

Ce pendentif ... l'arracher, le jeter dans le brasier. Il aurait pu avoir envi de le faire.

Mais Il se reprit. Il ne voulais pas voir le visage d'Azz, se refermer. Il se contenta de lui sourire en la regardant s'approcher, Ne voulant détacher ses yeux des siens

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Azzera
Eux seuls un instant encore.
Coeur qui cogne de plus en plus fort quand elle le regarde. Il ne faut pas que cela se voit, ne jamais perdre le contrôle d'elle même.
Jamais.
Elle se le répète depuis tellement longtemps, qu'elle est maintenant habituée à entendre cette petite voix de la raison qui résonne dans sa p'tite tête.


Peut être que le destin met tout en œuvre pour que vous ne partiez pas.
Les yeux se font sérieux un instant, avant de redevenir d'une douceur angélique et de répondre d'un timbre mielleux:

Allons Gil.
Vous savez que, même sans ce fichu parchemin, je prends la route ce soir.


S'approche encore... Envie de se serrer contre lui... envie de lui prendre le visage entre les mains et d'en caresser chaque parcelle pour ne pas l'oublier.

Pas le temps... une voix... un bruit... un appel.
Gestes suspendus!
Regards vers Gil voulant demander ce qu'il se passait!
Attendait-il déjà quelqu'un?
Elle ne reconnu pas le timbre... Étonnée .
Mouvement léger de la tête vers la droite comme pour écouter plus attentivement.

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Gil_de_treviere
Il n'y avait pas besoin de mots. L'envie se lisait sur leur visage, un besoin mutuel de serrer l'un contre l'autre, envie de sentir la peau de l'autre sous ses doigts. Envie de partager un baiser. Envie d'être encore quelques instants unis

Il s'apprêtait à l'enlacer. sentir la pression de son corp contre lui encore une fois.

Un voix ... Quelqu'un l'appelait ....

- Bonjour !... Quelqu'un ?... Maître Gil... Vous êtes là ?

Gil reconnu cette personne, pas à sa voix, non, au titre que ce sire lui avait attribué hier.

Il regarda Azz, plongea ses yeux dans les siens.

Ma douce Ami, Je crains que messire Aengus vient récupérer ses lames ...


Il l'aurait bien laisser poireauter devant la porte encore 5 minutes, mais à quoi cela aurait il servit.

Il déposa un baiser sur les lèvres d' Azz.

Je v .... Je vais peut être aller lui ouvrir. Il lui sourit, imprégnant les courbes de ce visage qu'il ne reverrait pas de si tôt.

Il la quitta à regrets pour aller ouvrir la porte. Il avait vu juste c'était bien messire Aengus qui se trouvait là.

Bon jour messire, Vous venez chercher vos lames? Elles sont prêtes

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Aengus


Porte qui s'ouvre soudain. Maître Gil devant moi... Poli... Mais quelque chose dans son regard a changé.

- Aengus... il est encore temps de rebrousser chemin... tes lames peuvent attendre...

Pourquoi cette voix a-t-elle changé de ton... pourquoi cet éclat d'acier dans mon regard quand je regarde l'homme... Il m'est sympathique. Je suis l'intrus et nous le savons tous deux... Les sentiments ne se commandent pas.. et nous le savons aussi.
La peste soit de l'âme trop fragile qui nous ôte toute volonté de résister à notre coeur... Nous aurions pu devenir amis...

- Bon jour messire, Vous venez chercher vos lames? Elles sont prêtes


Gil n'a pu manquer de remarquer ma tenue... Aengus le Libertin est resté quelque part dans une chaumière misérable non loin de l'Océan... Aengus O'Sullivan du Clan du Loup de Cork est là pour reprendre les armes... ses armes.

- Bien... dans ce cas...


Je fais un pas vers le seuil et, d'un geste doux mais ferme qui se veut, malgré tout amical, je le prends par l'épaule et l'entraîne dans la forge silencieuse... malgré moi, je la parcours du regard... j'ai bien entendu DES voix... Gil n'était pas seul. Je le sais.
Mais en ce moment, une seule présence m'intéresse...
Elle...
Partie déjà ?... sans Gil... sans un mot ?... Cette entrevue d'hier ?... Un leurre ?... Indécis mais arborant un visage de marbre, je me tournes vers l'homme.

Voyons cela. Deux lames luisantes, comme neuves, sont posées sur le comptoir de bois. "Tranchetête" et "Fouillebide", comme je les appelais autrefois avec un sourire cruel, sont là. Doux flamboiement de l'acier encore endormi... buveuses de sang insatiables... Fourmillement caractéristiques dans les paumes... une boule au creux de l'estomac... prémisses de l'action.

Je m'empare de mon baudrier patiné et l'ajuste... il est réglé pour que le fourreau de ma lame prenne place entre mes omoplates à la mode des Highlanders du pays Scot.
Je saisis ma dague par la pointe, la lance en la faisant tournoyer d'un tour et la rattrape par le manche en un geste naturel... la serre dans ma senestre... Mmmmmmm... douce sensation. Je passe le pouce sur le fil... Une traînée rouge vif y apparaît immédiatement. La lame tranche à nouveau comme un rasoir...
Avec un sourire félin, je lèche mon pouce, puis, d'un geste précis, je glisse la dague dans le fourreau de ma botte. A sa place.
Je regarde Gil.

- Parfait. Voyons l'épée...

Je la saisis avec respect et referme ma dextre sur la poignée ciselée. Je ferme les yeux un instant... Que de souvenirs...

- Réveilles-toi Aengus O'Sullivan les pires combats sont à venir !

Tudieu... cette voix encore... cette nouvelle voix... Par Eithne... comme elle résonne en moi... autoritaire, impérative et froide comme l'acier... glacée comme la mort...

"Tranchetête" est comme neuve... affûtée, nettoyée... les fines ciselures de la garde et du pommeau scintillent de mille feu... Comme avant... "Last Will" comme on la nommait aussi parfois car lorsqu'elle scintillait ainsi dans ma main il ne restait plus à mon adversaire qu'à prier pour ses dernières volontés... By Jove... Le passé me rattrape. Revenir à la réalité...

D'un geste dénotant une vieille habitude, je glisse ma bâtarde dans son fourreau. dans mon dos. Puis, d'une voix plus froide que je ne le voudrais :

- Merci Maître Gil. Vous avez du talent.


Je glisse la main dans le "sporran" de cuir ouvragé - qui est une sacoche - que je porte sur le devant et m'adresse à nouveau à lui :

- Vous avez fait de l'excellent travail... dites-moi quel est votre prix...

Mes lèvres brûlent de lui poser une autre question... Mâchoires un peu crispée... qu'ai-je à perdre ?...Au point où j'en suis... Regard froid... se voulant indifférent... question anodine... Je sais qu'elle ne le trompe pas. Il sait. Sans aucun doute.

- Azzera... avez-vous des nouvelles ?...
Gil_de_treviere
Qu'elle attitude allait il adopter, cet homme, il ne le connaissait pas, il avait à peine entrevue en taverne et dans des circonstances plutôt spéciales.

Gil avait admiré sa réaction. il l'aurait qualifié d'homme d'honneur,de gentil homme.

Mais là ... C'est yeux étaient chargé de colère ... de peine. Il n'était pas idiot. ce besoin soudain de ses armes, le temps lui serait il devenu pressant?

Gil soupira, il laissa entrer Aengus, il se dégagea néanmoins quand il le prit par l'épaule. Il y avait beaucoup de choses qu'il pouvait accepter, mais pas aujourd'hui.

Ce fut tout un cérémonial quand Aengus examina ses lames, la dextérité avec laquelle il les maniaient, rappelait de bon souvenir à Gil, pourquoi fallait il que la vie nous ai posé sur un chemin aussi tortueux.

Il perdu le reste des gestes d'Aengus, son esprit était reparti dans la pièce à coté. Il avait rejoint Azz, il s'imaginait riant avec elle, la prenant dans ses bras et sourire quand elle lui tendit ses lèvres pour un baiser.

Gil reprit conscient quand Aengus lui dit


- Vous avez fait de l'excellent travail... dites-moi quel est votre prix...

Gil n'avait pas fait ce travail pour des écus, il l'avait fait pour Azz, et un peu pour lui... Afin de se prouver qu'il était capable de le faire malgré les circonstances.

Il fit un geste de la main ...

Il ne vous en coutera rien messire. Ce travail fut pour moi un plaisir.

Gil epérait qu'il allait partir, le temps qu'il puisse encore quelque instant, profiter de la compagnie d'Azz, qu'ils aient est le temps de se dire au revoir.

- Azzera... avez-vous des nouvelles ?...

Cette phrase tomba comme un couperet, son visage se durcit. Il aurait pu répondre que non, qu'il ne l'avait point vu depuis hier soir. Mais il n'aimait pas mentir,le mensonge lui faisait même horreur.

Il fixa Aengus,sans méchanceté aucune, mais un regard qui en dit long sur son trouble du moment.

Les dents serrées ...

Oui messire j ai des nouvelles, elle ... Elle est là.

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Azzera
Paroles échangées avec désinvolture.
Aux dires répondu, l'écuyère comprenait qu'Aengus venait reprendre ses lames.
Pourtant en écoutant de plus près, il y a des silences plus éloquents que les mots.
Oreille tendue au maximum.
Ne pas bouger, ne pas même respirer, un souffle pouvait trahir sa présence.
Mains doucement posée sur le Triskell... foutaise que tout ceci... qu'il sorte vite!

Yeux écarquillés quand elle entend Gil dire qu'il ne veut pas d'argent. Lui peut être? mais la forge ne tournait pas sans bois, fer, métaux de toutes sortes... et il fallait bien les payer... non vraiment c'est à n'y rien comprendre.
Envie de débouler avec un grand sourire aux lèvres et expliquer la méprise de Gil.
Ne pas bouger, pas maintenant, attendre qu'il soit sorti...

Et puis sursauter quand Gil affirme qu'elle est présente.
Par le Tres Haut de quelle folie est-il atteint?
Elle voudrait avancer... mais ses muscles refusent l'obéissance... Ah si la cap' la voyait... serait pas fière la Cyrielle.

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Gil_de_treviere
Il ne saura jamais ce qu il lui avait prit. Pourquoi ne pas mentir, juste un peu.

Il se ravisa

Euh ... enfin ... elle était là. Elle avait oublié sa feuille de route.

Gil ne savait pas si il avait été convainquant mais il s en moquait. Rien ne l'empêcherait de prendre le temps de dire au revoir a Azz, rien ni personne.

Voila messire je vous raccompagne

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Aengus


ELLE EST LÀ !?!

Regard vers Gil... J'ai remarqué le mouvement qu'il a fait pour se dégager... je le comprends... j'aurais été plus violent, je crois.

Soupir... mains qui se crispent... mâchoires serrées. Rester calme... surtout... Déterminé, mais calme. Ce que je m'apprête a faire est insensé...
Venu pour reprendre mes armes... Pour reprendre la route peut-être... Résigné, enfin presque, Voilà que tout bascule à nouveau.
Je ne m'attendais pas à la savoir encore présente... Mais cela ne faisait qu'accélérer les choses... les faciliter sans doute... quoique...

Je souhaitais de tout coeur de n'avoir pas à être confronté à Gil... autrement qu'en paroles.
Mais le sort en &était jeté à présent.

- Je veux la voir... Il le faut !

Sans plus m'occuper de Gil, je m'avançai vers la porte de l'atelier. Je priai les Dieux pour qu'il ne s'interposât pas et appelai d'une voix forte :

- Azzera !... Azzera... Je sais que vous êtes là... Si vous ne vous montrez pas... je viens à vous.
Azzera
- Je veux la voir... Il le faut !

Pas un bruit.
Se coller au mur, seul rempart qui peut encore la faire rester là.
Se souvenir de ce qu'elle a appris.
Devenir le mur, fermer les yeux et se fondre à lui.


- Azzera !... Azzera... Je sais que vous êtes là... Si vous ne vous montrez pas... je viens à vous.

Envie de s'évaporer, envie de disparaître.
Diantre... ce cadeau devait la protéger... on va voir si c'est vrai.
Main qui serre le bijou si fort que ses doigts en deviennent douloureux

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Gil_de_treviere
Allaient ils en arriver là, Allaient il se comporter comme des animaux. Gil ne voulait pas cela. Pas qu'il eut crainte de se confronter à Aengus, il l'imaginai bon combattant, mais Gil même si il paraissait paisible n'avait rien perdu de ses entrainement avec son lieutenant Darky.

De plus si Azz avait voulu se montrer, elle l'aurait déjà fait.

Messire!!! Cela suffit.

Gil le rattrapa et mis son bras sur l'ouverture de la porte

Nous sommes tous deux de gentils hommes, nous savons tous deux les moments difficiles que nous traversons ... mais par pitié messire n'insister pas.

Gil ne l'avait pas lâché du regard, il était sur le qui vive, priant pour qu'ils en restent là. Pas pour eux ... mais ... Pour elle

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Aengus


- Gil... Je ne suis pas venu me battre avec vous... Verser le sang ne m'effraie pas plus que vous... quelle que soit l'issue de cette confrontation nous y perdrions tous quelque chose...

Je pose la main sur le bras de Gil doucement, mais fermement.

- Il est une chose que ni vous ni moi ne pourrons décider... Mais ce soir... je suis déterminé à en avoir le coeur net... Ne me forcez pas à faire quelque chose que je regretterais amèrement toute ma vie.

Regard de glace... sans aucun état d'âme... sans colère. De ces regards qui hurlent en silence... regard de braise glacée.

- Lassez-moi passer Maître Gil... Vous dites être gentilhomme... soyez-le... comme je le fus hier soir ! L'heure est à la vérité... quelle qu'elle soit !


Je tourne le regard vers la porte... je sais qu'elle est là... je sens son émoi à travers la porte...

Voix douce, mais ferme.

- Azzera... je vais entrer... Vous le savez...

Regard vers Gil... je serre son bras doucement, appuye doucement pour l'ôter de l'embrasure regard calme... presque apaisant ... Par les Dieux..; qu'il ne s'entête pas... Faites qu'il comprenne... faites que cette lame qu'il a travaillé avec amour ne se retourne pas contre lui...

Ma sénestre glisse doucement le long de ma hanche... mouvement imperceptible, furtif... naturel...

Faites... Eithne... faites....

Gil_de_treviere
Le résultat de deux entêtés, serait surement le suite tragique de cette histoire.

Gil ne céderait pas, son corps se raidit.

Messire, je vous en conjure. Gil se doutait que l'affrontement était imminent.

Il y a peu de chose qui nous différencies. Nous avons surement des
valeurs assez proches, nous aurions pu, nous connaitre un peu mieux, si les choses n'étaient pas telles qu'elles sont.


Gil le regarda fixement.

Messire vous savez pertinemment que je ne vous laisserais pas passer.

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Azzera
Diantre pourquoi en cet instant précis son cœur faisait-il autant de bruit?
Non, mais quoi à la fin, il voulait se faire entendre à travers tout le village?
Sans affluant dans ses veines...
Chaleur intense inondant sa peau.
Prières muettes pour que Gil soit prudent... Elle ne lui a encore jamais dit à quel point elle l'aime.
Et le pire c'est que c'est mal parti pour arriver ce jour... maudissant le fauteur de trouble.

Intervenir... par Aristote qu'elle aimerait intervenir!
Mais pour faire quoi?
Oui, voila? elle ne va rien arranger... au contraire.

Toujours collée au mur elle se laisse glisser contre lui... jusqu'à ne plus devenir qu'une petite fille apeurée gisant sur le sol...

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Aengus


Pourquoi ne suis-je pas étonné de sa réaction ?... sans doute parce que, dans son cas, j'aurais agi de même.

Je soutiens son regard... Il a raison... mêmes valeurs, sans aucun doute... et c'est cela même qui nous oppose en cet instant.

Soupir... yeux clos... une fraction de seconde... réflexes qui reviennent... chassez le naturel ...

Un éclair... la dague a jailli de ma botte... Trop vite... trop vite pour lui... je serre son bras d'une poigne d'acier. pointe acérée de "percebide" sur sa gorge... trop vite... dommage...
Je lis le dépit dans ses yeux... je sais qu'il eût préféré un affrontement plus... chevaleresque... mais je n'en ai cure... tant pis pour mon honneur... ce que je vais faire le ternira irrémédiablement... te je m'en fiche.
Je le regarde intensément une lueur de tendresse dans le regard... mais les paroles rauques qui sortent de mes lèvres serrées démentent ce regard.

- Maître Gil... un geste... un seul... Désolé... mais je n'hésiterai pas.


Tous mes maîtres - et sans doute les siens - disaient : "Fils... ne sort jamais une lame... sauf si tu as l'intention de tuer"... Gil le sait...il le lit dans mes yeux.

Je ferme la main sur son bras et sous la menace de ma dague le force à s'écarter. Je sais que dès que j'aurai tourné le dos, il se précipitera sur moi... Je lui tords le bras et le force à se retourner... la pointe de la dague pressant ses cervicales... Une poussée... et il est mort... Mais par la Déesse... non... pas cela ... pas lui !

Sur le comptoir, à côté de moi... un maillet... avant qu'il ait u le temps de réagir... je lui assène un coup violent sur la base su crâne... L'homme s'écroule comme un pantin désarticulé... assommé.

Ouf... Merci Eithne. Dague au fourreau après un dernier regard sur l'homme couché... Pardon Gil...

Azzera... elle a dû entendre... Elle doit être morte d'inquiétude...

La porte... j'ouvre... Oh non !...

Petit chose ratatinée qui lève vers moi des yeux pitoyables... Mon regard s'adoucit instantanément... Je me penche sur elle...

- Lààà... c'est fini... Gil va bien aussi... j'ai dû... un peu le secouer... Ne craignez pas pour lui... C'est un homme d'honneur.


Je l'aide à se lever... la serre contre moi et lui prend doucement le menton... regard qui se croisent à nouveau... mélange de peur et de désir... mon visge s'abaisse auprès du sien... je prends délicatement ses lèvres et les grignotte doucement...

Puis, d'un geste puissant, je la soulève de terre et l'enlève dans mes bras...

- Là où tu seras, désormais, j'y serai aussi.



Azzera
Le dialogue s'engage, malgré elle, Azz écoute avec attention.
Un bruit sourd qui arrive péniblement à ses oreille.
Elle n'a pas envie d'entendre ce qu'il se passe à l'endroit même où, la première fois, son coeur s'est mis à battre pour son tribun. Le sol est maintenant son seul refuge.

Sentiment qui s'emballe, si tant est que cela soit possible.
Gil? La blanche tremble pour lui de tout son être. Tend l'oreille et ne l'entend plus parler.
Diantre, le souffle court, affolée elle voudrait se jeter vers lui, le couvrir de baisers et lui dire que tout va bien.
Paroles rassurantes qu'elle rêve de prononcer, mais...

Mais c'est l'irlandais qui se dirige vers elle.
Yeux effarés... que c'est-il passé? qu'a-t-il fait?
Ah elle est belle l'écuyère... ne peut détacher son regard de l'homme qui vient de faire elle ne sait quoi à celui qu'elle aime.
Mirettes suppliantes... mais les yeux qui se posent sur elle, elle les connait.

Il la rassure par des mots sécurisants. Gil va bien qu'il dit... si elle en avait eu la force, elle l'aurait giflé...Son amour ne peut pas aller bien... en est témoin le bruit qu'elle a entendu.
Et puis.
Subitement, le sang qui coule dans ses veines s'apaise.
Elle respire mieux, la Azz, sans en connaitre la raison.

Il la relève, ne la quitte pas des yeux!
Coeur qui tourbillonne.
Baiser volé. Baiser offert.
Plus aucune résistance, elle en oublierait Gil


- Là où tu seras, désormais, j'y serai aussi.

Acquiescer dans un silence annonciateur du commencement d'une chose qu'elle ne maitrisera pas.
Lovée dans ses bras, ils quittent la forge.
Elle aurait voulu crier son amour pour Gil... mais seul le silence des pas pressés d'Aengus résonnait dans sa tête.

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