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[RP] Azzera, forgeron....

--Messager_porte_poisse


[En chemin depuis la bourgogne]

Cela faisait une demi lune qu'il voyageait.
Prenant à peine le temps de se fourvoyer avec une gueuse ou l'autre lors de ses arrets dans des auberges relais.
Il fallait bien assouvir ses plaisirs d'homme.
Peu de bagage l'encombrait, mais il tenait sur lui un linge de lin renfermant plusieurs choses qu'il avait pour mission de remettre à Azzera.

Un simple nom. Une adresse aussi, celle d'une forge à Mimizan.
Il fut rapide à la trouver. Devant la petite batisse, il mit pied à terre et se précipita vers l'entrée.
A croire qu'il savait ou il allait!

La porte de la forge était fermée, il frappa sechement. Ce qu'il s'appretait à faire n'allait pas la rendre heureuse, mais ça, ce n'était pas son affaire. Lui, il était payé pour remettre les objets à la femme, le reste importait peu.
Gil_de_treviere
Une douche froide, vi c'était une douche si froide que ce fut comme de gros glaçon qui lui tombaient sur la tête. Décidément, même loin, l'irlandais semblait prendre un malin plaisir à le faire souffrir. Coté coeur, ce n'était pas mieux. Il s'en doutait pourtant. Mais il ne voulait pas l'envisager.

Tout le reste de la conversation lui avait échappé. Une seule phrase raisonnait dans son crâne.

Je porte le descendant des O'Sullivan.

Il réussit cependant à ne rien trahir. Juste son visage, pâlit quelques peu.

Vi de l'eau, bien sur... J'y cours...

Il se releva, l'esprit vide de toute réflexion,ramassant ici et là les petits morceaux de son coeur qui venait de se briser.

Ne bougez pas Azz, je reviens.

Arrivé dans la cuisine. Il servit un verre d'eau. Au passage, il prit la bouteille d'alcool de glands que lui avait été donné un soir en taverne. Il en bu une, deux, trois rasades.

BEURK ... Le liquide lui brula la poitrine. Une chaleur lui prit les joues. Il secoua la tête ... Nan di diou c'est FOOOOOOOOOORT.

- Hm ... ça va ???

Quoi ça va ... Ben bien sur que ça va. Je vois pas pourquoi ça n'irait pas.

- Rien je disais cela comme ça....

Vi ben dis rien.

-Gil ???

Tu veux savoir ??? Je hais l' Irlande et tous les Irlandais. En plus tu l a entendu comme moi
...

Savez-vous seulement à quel point vous comptez pour moi?

Je compte pour elle, pffff, foutaise oui. Je vais lui dire moi comme je l'aime, je vais lui dire, le chagrin qui me brise le coeur en ce moment même, je vais lui dire ....

- Non tu lui dit rien. Mets toi un peu à sa place. Tu crois que cela à été facile, pour t'avouer tout ça. Tu crois qu'elle n'a pas assez de soucis comme ça?

Gil repris une petite rasade.

Tu as raison, mais la nouvelle m'a un peu secoué ... Je me reprends.

Gil allait retourner au prêt d'Azz, quand des coups sec retentir dans la forge.

Nan didiou quoi encore. Ah non pas lui, pas Aengus. Je vais l'étriper.

Doucement avec la porte, j'arrive.

Gil amena le verre d'eau à Azzera. Voila pour vous. Excusez moi, je crois bien qu'on a frappé.





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Azzera
Le temps, parfois est maintenu en suspension douteuse.
Là, on était en plein dedans!
Vraiment, Azz avait conscience que ce qu'elle venait de dire le boulverserait.
Mais à ce point...
Il ne prononça pas un mot, il restait impassible, son visage blémit un peu, mais aucun éclat de voix, pas de scène... rien, le néant, nada, nothing, niets... rien quoi!

Quand il se leva pour aller lui chercher de l'eau à la cuisine, il y resta un long moment.
Tout cela n'était pas rassurant.
Elle sursauta lorsqu'elle entendit les coups à la porte.

Voila pour vous.
Gil vint lui apporter le sacré verre d'eau... à bien l'observer, son visage était plus coloré qu'il y a quelques instants.

Doucement avec la porte, j'arrive.
Excusez moi, je crois bien qu'on a frappé.

J'allais justement vous demander d'aller ouvrir...
Je... Je.... Je me sens lasse.

Il a la main sur la poignée... soudain, l'idée que ce soit son Aengus de l'autre coté de la porte lui traverse l'esprit... La blanche blémit à son tour, le souffle court en pleine attente.
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Gil_de_treviere
L'effet de l'eau de vie aidant, quand il revint de la cuisine, les battements de son coeur s'étaient quelques peu apaisés. Il tendit le verre d'eau. En quelques secondes il espérait trouver une aide au fond des yeux d'Azz. Un petit quelque chose. Quoi,il n' en savait rien et l'importun à la porte ne lui en laissa guère le temps.

Je vais ouvrir Azz. Il lui sourit. Ne pas laisser ses émotions l'emporter.

d'un coup sec il ouvrit la porte.

Oui c'est pourquoi ??? A son grand soulagement, ce n'était pas l'irlandais.

En quoi puis je vous ai...

L' homme tenait un paquet, qui aurait pu paraitre insignifiant, si un bout de tartan qu'il avait déjà vu. Un tartan aux couleurs d'Aengus...

Sans nul doute, il était arrivé quelque chose.

Il en voulait à cette tête de mule d' Irlandais. Mais de là à souhaiter son malheur... Sa première pensée fut pour elle. Il leva les yeux au ciel. Mais pourquoi tant d'acharnement. Pourquoi le très haut lui infligeait il la souffrance qui allait être la sienne.

Il est des fois, ou je ne te comprends pas seigneur.


Bonjour messire. Lui dit le messager. Je dois remettre ceci à une dame. Dame Azzera. C'est bien ici qu'elle loge ???

Hm !!! vous dites ? Euh ... Vi, c'est bien sa demeure.

Gil voulait prendre le paquet, mais l'homme devait le remettre en main propre.

Il le laissa entrer ... Suivez moi je vous prie.

Azz n'avait pas bouger, quand ils entrèrent dans la pièce, la belle se tordit le cou pour tenter d'apercevoir qui se tenait derrière Gil.

C'est pour vous Azz, un messager. Il se plaça derrière elle, posa ses mains sur ses épaules. Il voulait qu'elle comprenne qu'il était bien présent. Qu'il partagerait ce malheur de la meilleur façon qu'il le pourrait.

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--Messager_porte_poisse



Il faisait froid. Le seul moyen qu'il avait trouvé pour se réchauffer les pieds était de marcher sur place.
Aucun signe d'impatience ne transitait sur son visage.
Le linge de lin enrobant les objets à remettre à la Dame dans les mains, il attendait sagement.

Porte qui s'ouvre. Un homme? Ah bon?
Soit, un homme donc, il pensa s'être trompé, mais l'homme qui lui faisait face le fit entrer, et
Suivez moi je vous prie.

Je vous remercie, messire, comprenez que je ne puis vous remettre ce ... coli... j'ai pour ordre de le donner en main propre à Dame Azzera.


Une jeune femme se tenait là, blottie dans un fauteuil, elle avait l'air fragile et forte à la fois.
Il se présenta devant elle, le visage fermé de toute expression.


Dame Azzera?
Elle acquiessa, tentant de voir ce qu'il tenait encore fermement entre les mains.

J'ai ceci à vous remettre...
Il déposa le coli sur les genoux de la blanche.
Azzera
Avez vous déjà vécu une scene mainte fois imaginée?
Vous savez? Lorsque une question vous taraude l'esprit et que vous envisagez toutes les solutions possibles?
Vous feriez ci, et puis ça... et patati et patata.... Ben, non, rien ne se passe jamais comme vous l'aviez manigancé.
C'est terrible!
Cet homme est terrible... Heureusement que Gil est là. Il ne quitte pas le contact de ses mains... Pourquoi fait-il cela?
Il agit comme s'il avait compris, comme s'il voulait la protéger de ce qu'il va suivre.
Pourquoi?

La blanche ne voit pas le tartan.
Elle sent juste un certain poids sur ses genoux.


Je vous remercie Messire.
Mais je ne comprends pas... qu'est ce que...
Elle joint le geste à la parole et découvre chaque pan du tissus.
Au fur et à mesure, Azzera voit le tartan... Elle ne comprend toujours rien, mais elle blémit encore un peu plus. Ce tartan, elle le connait bien, il appartient à Aengus... Alors pourquoi le tient-elle entre ses mains?
Elle n'ose concevoir la vérité.

L'écuyère continue sa progression et découvre "tranche-tête" et "fouille-bide", les armes de l'Irlandais sont là, sur ses genoux.
Une cassette renfermant sans doute bien des trésors, mais qu'elle n'ouvre pas!
Tout son corps tremble à cet instant.

La gorge se serre comme si elle était dans un étau, impossible de déglutir, impossible de respirer, impossible de prononcer le moindre mot.
Comment admettre l'impensable?

La main de Gil resserrait le contact, mais elle était incapable de bouger.

Tout à coup, la mimizannaise saisit un coin de tissu et lance le tout à l'autre bout de la piece, comme pour ne plus voir l'impensable.
L'épée tombe au sol dans un bruit sourd, la dague s'enroule dans le tartan, le petit coffre valse dans un coin de la pièce sans s'ouvrir, le lin recouvre le tout comme pour protéger du regard.

Elle lève des yeux emplis de rage vers le messager et hurle :
Allez-vous-en!!! PARTEZ!!!!
Ce n'était pas possible... non, pas possible! Ce type mentait c'était un complot pour lui faire perdre la tête... voila... oui, c'était cela! un complot!
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Gil_de_treviere
Malheureusement, l'intuition du diacre était la bonne. Le très haut avait rappelé l'irlandais auprès de lui. Paix à son âme.

Il ne voyait pas le visage d'Azz, mais il perçut la contraction de son corps au travers de ses mains qui n'avaient pas quitté ses épaules. Plus que jamais, il lui faudrait être présent, pour aider sa belle dans cette douloureuse épreuve.

Azzera resta un moment sans réagir, elle devait refuser cette monstrueuse. vérité. Gil avait peur d'une chose, peur de revoir dans ses yeux, le désarrois qu'il y avait vu le jour de leur rencontre.

La colère prit le dessus sur la peine, d'une voix qui ne lui connaissait pas, Azz congédia le messager, plutôt rudement.

Gil lança, une bourse pleine d'écus au sieur.

Je crois que votre mission est terminée messire. Prenez le temps d'aller vous restaurer a la taverne à mes frais. Bien à vous ....

Gil ramassa les affaires d'Aengus qu'il rangea hors de vue. Il revint vers Azz, la prit dans ses bras, caressa le visage blêmit par la douleur et lui chuchota.

Je partage votre peine Azz, soyez en sur. Je n'aurais de cesse que de voir vos yeux sourire à nouveaux. Cela prendra le temps qu'il faudra, mais je ne reste auprès de vous.


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--Messager_porte_poisse



Fureur bien comprehensive de la dame.
Il ne devait pas être aisé pour elle de recevoir la preuve de la mort de cet homme.
Quoi qu'il en soit, le visage toujours sans expression il dit d'une voix momocorde:
Ma Dame.
Messire Aengus O'Sullivan s'est éteint au couvent en Bourgogne, se sachant malade, il a demandé au Pére Marthus de m'envoyer vous rendre ce qu'il lui appartennait: une épée, une dague et un tartan, il a dit que vous comrendriez... et à voir votre réaction, vous avez compris!


L'homme présent lui remit une bourse qu'il se dépêcha de cacher dans sa poche, il salua et repartit aussi vite qu'il était venu.
Azzera
De quel droit cet homme venait-il lui apprendre ce qu'elle aurait aimé ignorer jusqu'à la fin de ses jours?
C'est vrai ça, elle le pensait disparu, fuyant ses responsabilités... elle pouvait le haïr pour cela.

Et là, elle ne pouvait que le pleurer.
Anéantie par cette perte, enceinte des presque 7 lunes... Qu'allait-elle devenir?
Son avenir s'étendait devant ses yeux... Sombre avenir!
Elle aurait aimé que la vie quitte son corps... elle n'était pas de celles qui se laissait mourir pour un homme, et pourtant... Son futur lui paraissait bien obscur.
Je partage votre peine Azz, soyez en sur.

Pouvait-il vraiment comprendre ce qu'elle ressentait en l'instant?


Je n'aurais de cesse que de voir vos yeux sourire à nouveaux.
Mais jamais plus elle n'aura le sourire, ne le comprenait-il donc pas?
Il la prit dans ses bras. Son corps futinstentanément envahit par une douce chaleur réconfortante.
Il est vrai qu'il avait toujours été là pour la blanche, elle ne comrenait pas pourquoi, mais c'était un fait.


Cela prendra le temps qu'il faudra, mais je ne reste auprès de vous.

Elle leva des yeux emplis de larmes vers lui.
Pas un mot ne franchit la barriere de ses levres, pourtant, son regard parlait pour l'écuyère.
Dialogue silencieux qui dura une éternité.

Puis elle se dégagea des bras du diacre. Elle avait besoin de se retouver seule pour réfléchir à la suite de sa vie.
Il ne comprendrait sans doute pas, mais elle prépara sa besace à la hâte, comme si sa vie en dépendait.
Lorsqu'elle eut terminé, elle se tourna vers Gil, et lui dit d'une voix froide:

Je vais au monastère.
Il me faut me rapprocher du Très Haut, il me faut expier mes fautes, tout cela semble être une épreuve qui m'est envoyée pour punir le mal que je vous ais fait.
Je reviendrais Gil.... Soyez-en certain.

Revenir vers lui et déposer un baiser sur sa joue.

Je reviendrais.

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Azzera
En revenant de l'église, fin janvier

Le trajet qui séparait la forge de l'église, n'était pas tres long, mais il parru interminable à la blanche.
La douleur dans son ventre, au lieu de s'estomper, devenait de plus en plus intense.
Les vagues de spasmes incontrolables la secouait de plus en plus souvent.
Elle serrait la main de Gil toujours dans la sienne, meme si elle ne voulait rien lui montrer, les grimaces de son visage parlaient pour elle.

Lorsqu'il l'aida à descendre de Zebulon, le teint d'Azzera était blafard, de grosses goutes de sueur perlaient sur son front, elle tremblait.


Je pense que j'ai besoin de me
Voix chevrotante reposer.
Merci de m'avoir ramenée!
Elle n'arrivait plus à garder les yeux ouvert, elle avait froid, non chaud, non froid, non chaud.... elle était tres mal!
Elle ne délirait pourtant pas encore, murmurant à Gil de façon inaudible:
je vous aime
L'instant d'apres, elle s'écroula... sombrant dans l'inconscience.

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Gil_de_treviere
[Dans les rues]

Même si il n'en montrait rien, le diacre n'en menait pas large. La pression de la main d' Azz sur la sienne, lui indiquait qu'elle souffrait et ce, de plus en plus souvent.

Sans nul doute la belle Azz allait mettre le bébé au monde.

Dame Alambik lui en avait parler.

Ces douleurs sont dues aux contractions Gil et quand elles sont de plus en plus rapprochées, c'est que l'événement n'est pas loin.

Il regarda la blanche, lui sourit, déposa un baiser sur sa main, la regarda à nouveau.

Nous arrivons douce Azz, ça va aller.

Tu parles, ça va aller. Le diacre en était moins sur.

Il me faut de l'aide.

- Bon!!! pas de panique. D'abord, tu l'accompagnes et tu l'aide à s'allonger. Après tu vas chercher de l'aide.

Vi, mais où? On a plus de dispensaire. Et je ne connais pas de médecin


Arrivés devant la forge, Gil prit Azz dans ses bras pour l'aider à descendre.
De sa main il épongea quelques gouttes de sueur.


Je pense que j'ai besoin de me reposer...

Je vous emmène jusqu'a votre lit.

Merci de m'avoir ramenée!

Gil lui sourit. Ne dites pas de bêtises mon ange, me remercier de quoi? Il est normal que je sois à vos cotés.

je vous aime


Azzera était de plus en plus pâle, ses yeux se fermaient sans qu'elle puisse lutter. La dernière phrase qu'elle prononça, Gil eut plus de facilité à la lire sur ses lèvres mais il n'eut pas le temps de lui répondre. Il eut juste le temps de l'attraper pour lui éviter la chute.

La tenant dans ses bras, il lui chuchota ... Moi aussi je vous aime....

Avant de rentrer, Gil se retourna vers la rue ....

AU SECOUUUUUUUURS!!!!

Il regarda Zebulon ...

Ben vas y toi aussi, appelles ...


On dit que c'est c... un âne, ben pas Zeb ....

HI HAN!!! HI HAN!!!

Le diacre se précipita dans la chambre d'Azz, il la posa sur le lit, la couvrit. A l'aide d'un linge il épongea son visage.

Il voulait allez chercher de l'aide, mais pouvait il la laisser seul ??

Non il ne fallait pas qu'elle se retrouve seule en se réveillant.

Azz, Azz. Dit il doucement.

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Azzera
Qu'il est doux de rêver

Un été comme un autre, Azz est tout de blanc vêtue, le soleil baigne de ses rayons chaleureux, le pré dans lequel elle se trouve.
Elle sourit en voyant un papillon virevolter autour d'elle. Il dessine de ses ailes des huits dans le ciel bleu.

Foutre dieux qu'elle est bien ici!
Au bout d'un moment elle s'allonge dans l'herbe, masticant nochalemment un brin de paille. Regarder les nuages et imaginer quid un dragon, quid un vieillard... Ah qu'il est bon de laisser libre court à sa fantaisie.

Elle ne le sait pas, la Azz, mais ce rêve va devenir un terrible cauchemard!

Quand la réalité se souvient de vous

Yeux désespérement clos, Gil l'entoure de toute son affection, mais elle? Délire-t-elle? Que se passe-t-il autour d'elle?
La blanche ne veut pas se trouver dans ce lit, elle préfère la douceur de l'été et la non chalance de l'endroit ou elle se prélassait un instant plus tot.
Mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut, n'est-il pas?

Contraction plus douloureuse encore que les précédentes, si elle avait été consciente, elle se serait aperçue d'une déchirure caractéristique. Elle venait de perdre les eaux.
L'endroit est humide autour de ses jambes, c'est tres inconfortable! Pourquoi diable Gil l'a-t-il placée sur une couche mouillée?

L'écuyère ne le voit pas, elle sent sa présence, il est là, aupres d'elle.
Vouloir parler mais en être incapable, se sentir murée dans un silence infernal...
Avoir besoin de crier tant la mal était incontrolable mais aucun son ne franchissait la barriere de ses levres...
Tenter d'ouvrir les yeux afin de remercier Gil du regard, mais trouver à la place le noir devant elle.
Front brulant et pourtant ... elle avait froid.

Que se passait-il?
Pourquoi tout ceci?
Elle ne comprenait rien de rien.



RP ouvert à tous. Rien n'est vraiment prévu à part la présence de Gil aux cotés d'Azz.
Bon jeu.

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Roxetrice
Roxetrice se promenait dans les rues de Mimizan. Elle revenait de la Mairie où elle s'était endormie sur le sofa pendant que son époux travaillait.

Elle aperçut Gil..... Zébulon....... et Azzera quand elle entendit :

AU SECOUUUUUUUURS!!!!

Elle ne pouvait laisser son filleul dans l'embarras et s'avança en courant jusqu'à la forge de Azzera.
Elle eut juste le temps de le voir transporter Azzera inerte à l'interieur de la forge.

Elle les suivit.

- Gil c'est Roxe je suis là.... qu'est- ce que je peux faire ?
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Gil_de_treviere
Assis sur le bord du lit, Gil tentait de réveiller sa tendre Azzera. Rien n'y faisait, même le baiser façon prince charmant... Vi, on ne se moque pas. Azz était toujours inconsciente. Pourtant son corps réagissait, les contractions étaient toujours présentes.

Il avait peur le diacre. Nombres de femmes qui n'avaient pas survécu à un accouchement. Le pire c'est qu'il se sentait complètement impuissant. Aucune idée de ce qu'il fallait faire.

Aides nous seigneur...


- Gil c'est Roxe je suis là.... qu'est- ce que je peux faire ?

Il ne l'avait pas entendu entrer et sa voix lui parvenait de très loin, comme si un épais brouillard se trouvait entre eux. Il lui fallut un moment pour se retourner.

Marraine!!! Que je suis content que tu sois là. Enfin, je suis toujours content de te voir, tu le sais. Mais là encore... plus.

Le diacre se leva et s'approcha de Roxe.

Roxe... Azzera est sur le point de mettre son bébé au monde... Je ne sais que faire.

Elle a des ... Mince, j'en perds mes mots... Euh ??? Ah vi, des contractions qui reviennent de plus en plus rapidement. Mais elle est inconsciente.

Gil se pencha un peu vers Roxe et chuchota.

Il y a autre chose Roxe, Je suis persuadé de ne pas l'avoir couché dans un lit humide ... Mais là, le drap est trempé. C'est curieux nan???

On a besoin de toi Roxe...


Je ne vous détaillerais pas le visage du diacre ( en décomposition), mais néanmoins la venue de sa marraine lui avait redonné du courage.




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Myza
Myza, d'humeur joyeuse, se rendait au marché, quand un cri perçant la fit tressaillir.

AU SECOUUUUUUUURS!!!!

suivi d'un

HI HAN!!! HI HAN!!!

Celui là, elle l'aurait reconnu n'importe où. C'était Zébulon, son copain de promenade dans la pinède. Mais chutttt...... c'était entre Zeb et elle.

Que se passait-il ?
Les cris venaient de la forge de Azz. Myza s'y précipita.

Elle vit Roxe qui parlait avec Gil. Azzera, allongée sur sa couche, semblait inconsciente. La douleur se lisait sur son visage. Myza comprit que la venue du bébé était imminente.

Elle courut faire chauffer de l'eau. Elle avait assisté Dame Alambyk pour le petit d'Ema et Yag et reproduisait ce qu'elle lui avait appris.

Myza se tourna vers Roxe.

Allez, Roxe, on va y arriver... Penses aux jumeaux... ça ne s'est pas si mal passé, hein ....

Gil, décomposé, semblait tétanisé par la situation. Les bras ballants, il ne savait que faire, sinon contempler Azz.... Ah les hommes !!!

Quant à toi, Gil, vas donc voir si Zeb a besoin de toi. Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer. Tu vas bientôt rencontrer le plus beau bébé du monde.

Roxe et Myza changèrent les linges mouillées, tout doucement pour ne pas déranger Azzera.

Azz, qui semblait rependre conscience, malgré les contractions qui lui déchiraient le ventre.
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