[RP] Aujourd'hui, j'me maris ! Enfin logiquement ...

Le ciel était clair. Le soleil faisait une douce percée à travers les nuages bas de montagne. La cheminée crépitait tentant de son mieux de réchauffer la pièce fraîche. Atro n'avait pas dormit. Elle avait suivit, sans se faire remarquer Eliance, tout la nuit, ne comprenant pas tout à ses activités mais se rassurant de ne pas l'avoir vu s'approcher de la falaise.
Elle la savait en taverne avec Louis et surement l'aveugle aussi. Aujourd'hui, elle se mariait. Pourquoi aujourd'hui ? Pour changer les idées d'Eliance, principalement et parce que peu importait le jour où elle épouserait son blond, il lui conviendrait. Elle en était même venu à se dire que se marier tous les deux, seuls, au fond des bois aurait été parfait. Mais non, son promit voulait son témoin, son pote, son frère de coeur à ses côtés et Atro ne rechignait pas, non plus à avoir une brune et une rousse non loin. Mais un mariage, ça se prépare.

Invitations : Fait ! Par elle, au plus ou moins dernier moment.
Réservation de l'Eglise et du prêtre :Fait ! Par Mike, plus ou moins aussi, au dernier moment ...
Décoration : Fait ! Par Eliance, qui a entreprit de commencer la dévégétalisation des environs.
Repas : Fait ! Par une Eliance qui les nourrira exclusivement de tartes et de jambon, visiblement.
Chambre des épousés : Fait ! Encore et toujours par une Eliance qui se noie dans tout et rien pour ne pas sombrer.

Le mariage serait juste après midi. Le temps d'une collation et elle serait madame ... Madame comment d'ailleurs ? Le blond refuse toujours de lui donner son nom. A tous les coups, il est trop nul et elle sera affublé d'un nom improbable pour le restant de ses jours. Fais chier aussi de dire oui à n'importe qui ! Ça c'est comme le reste on demande avant de s'engager. "C'est quoi vot' nom ? Tartampion ?! A non, merci ... Suivant !" Mais non, la demie portion ne voyait que lui et même si son patronyme était Dugland elle le prendrait volontier.

C'est donc pour cela, qu'une main lisse la robe bleue, follement échancrée dans le dos, dévoilant un mollet avant de retomber sur l'autre cheville. Les initiales sont brodées, côté coeur et l'hermine termine la tenue chaudement. Le sourire s'étend. Madame Mike ... Elle n'a qu'une envie, le voir, l'embrasser, dire oui et filer en nuit de noce !

Et déjà les cloches sonnent la mi journée. Une heure ... Une heure à tourner en rond en essayant de ne pas tâcher sa robe. Eliance gère Louis, Lucie doit se rouler dans la boue avant la cérémonie, les autres doivent se préparer, Mike stresser, enfin, elle l'espère. Alors que faire ? Dormir. La vision est trouble, les paupières lourdes, et la brune s'étale sur la couche de leur maison récemment louée.
Une petite sieste, juste, une petite ... Pourtant, elle n'entendra pas sonner les cloches invitant à son entrée dans l'Eglise.
Aujourd'hui, elle doit se marier. Enfin, logiquement.
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[A la même heure - Chambre 3 , dans une auberge locale - Les de Fragon en action]

- Hummmmmmmm !!!

Un faible rayon de soleil filtre entre les lourdes tentures de velours pourpre, qui sont tirées malgré l'heure avancée. Il vient effleurer la joue d'une Louve aux yeux fermés, qui laisse échapper de sa bouche ouverte des soupirs et gémissements de plaisir. Les doigts fins se crispent sur les draps avant de venir s'agripper aux épaules de l'homme penché sur elle...et d'un mouvement de reins, elle se cambre pour venir à sa rencontre.

- Boulvay.........

Instant à eux. Parfait. Où plus rien n'existe que ça. Leurs corps qui se réclament et les mains qui effleurent, griffent ou caressent . Vêtements au sol, retirés à la hâte et encore sur leurs bouches qui se prennent, ce goût d'armagnac qu'ils viennent de savourer. Le bois crépite dans l'âtre, les flammes lèchent la pierre, accompagnant leur danse, répandant dans la pièce une douce chaleur.
Et la Louve se fait tendre et docile, rendant les armes, réclamant dans un soupir.

- Encore...

Qu'est ce que c'est bon. Pitié, que jamais ça ne s'arrête. Ces mots qu'il lui murmure à l'oreille, sa peau contre sa peau. Et ses caresses, ses coups de reins.....Elle ouvre les yeux, cherche dans le regard de son Brun, le désir, le plaisir et les amandes fougères se troublent, se perdent sur les murs de la chambre, jusqu'à ce qu'elles s'arrêtent sur une magnifique robe , soigneusement pliée sur le rebord du fauteuil. Robe au savant décolleté qui laissera ses épaules nues......

Et la Brune se crispe entre les bras du Jok, alors qu'elle réalise en même temps que les cloches sonnent à toute volée.

- Foutre Dieu, mon Amour ! Le mariage......

Les cuisses de Kachi emprisonnent Boulvay, et le sourire s'affiche sur ses lèvres , quand elle ajoute d'une voix douce , sa joue contre la barbe de son Brun : Plus tard...........Continue s'il te plait......

Que sonnent les cloches. De toute façon , ils tueraient le premier qui oserait les interrompre. Ouais.
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Kachina dit qu'elle donne bien le change pour se réjouir du mariage d'une amie quand le sien s'effrite, moisi, pourri et s'éteint inéluctablement. La Meringue ne dirait pas ça. La nouvelle la réjouit. Oui. Autant que la joie peut s'inviter sur un visage ravagé par les larmes et le désespoir. Mais surtout, en s'occupant d'eux, elle fait taire ses souffrances, le temps d'un instant.

Et puis il faut suivre, mais elle a galéré avec eux depuis... bon... simplement quelques semaines, mais disons qu'elle s'investit dans leur couple depuis la demande en mariage. Ou plutôt, depuis la préparation de la demande en mariage, puisqu'il aura fallu moult semaines, moult discussions, moult manigances pour que le blond finisse par lâcher la question fatidique à son Atro. Entre temps, Eliance a accouché Louis, ou plutôt Atro. Enfin, elle a fait naître le monstre mono-couillu, le seul et l'unique. À son grand désarroi, mais pour son plus grand bonheur, aussi, même si elle ne le dira jamais. Et puis voilà qu'elle a choisi la date du mariage. Cherchez l'erreur... la témouine qui choisit la date... Ses amis sont vraiment compréhensifs, c'est le moins qu'on puisse dire. Et avec ça, pleins de choses lui sont confiés, de sorte de l'occuper jour et nuit.

---------------------- [J -4] ----------------------

La date a été choisie dans la matinée. Le soir-même, Eliance a entrepris de trouver des fleurs. Et des fraises. Atro veut et exige vingt-trois kilos des fruits estivaux, en plus d'une décoration florale. Personne ne dira à Eliance que la quête a pour unique but de l'éloigner de sa falaise et de son désespoir. Dans toute sa naïveté, elle les cherche, les fraise, fouille chaque recoin de la ville, demande à chaque marchand rencontré, mettant toute son âme pour faire plaisir à la Teigne bientôt mariée.

- 'jour ! Z'auriez pas des fraises ?
- C'plus la saison, ma p'tite dame !
- Ben oui, mais y m'en faut, des fraises.
- Ben oui, mais c'plus la saison...
- Ben oui mais trouvez m'en, j'sais pas moi !
- ...

L'après-midi y passe tout entier. Aucun marchand n'échappe à la question, pour leur plus grand malheur. Puis d'une discussion avec l'Aveugle vient la solution. Ils auront les fraises en retard, l'été prochain, en cadeau en retard. Bien...

Problème numéro 2 : les fleurs. La fin de l'après-midi est passé à arpenter les prairies environnantes à la recherche du moindre pétale coloré qui ferait irruption de ce vert désespérément uniforme. Rien. Pas une marguerite, pas une pâquerette ni un bleuet. L'automne est là et avec lui le froid qui s'est fait un malin plaisir de tuer toute vie fleurie. Qu'il n'y ait pas de fraises, passe encore. Mais ni fraises ni fleurs, le mariage devient carrément impossible aux yeux ménudiériens. Il lui faut une solution.

Elle la trouve la nuit-même, en déambulant dans sa chambrée, à travers des souvenirs mornes de son enfance. Les fleurs en tissu. Elle en fabriquait des tonnes pour parvenir à en créer une qui soit la copie conforme de la vraie fleur morte. Elle fera donc des fleurs en tissu. Oui, mais il faut donc du tissu.

----------------------[J -3]----------------------

Au petit matin, les fleurs trottent dans la caboche de la Meringue. Il lui faut du tissu. Mais sans écu, comment faire ? C'est bien beau de vivre d'amour et d'eau fraîche, mais quand l'amour s'en va avec une Tarte, seule reste l'eau fraîche. C'est donc vers le lavoir qu'elle se dirige. Elle a pris une chemise et entreprend de la laver. La chemise est propre, pourtant, mais elle l'astique quand même. Les femmes sont là, déjà, à l'imiter, à papoter, à rire aux éclats. Eliance n'a d'yeux que pour les frusques qu'elles briquent. Elle repère une femme distraite, une qui raconte les ragots du quartier en se donnant en spectacle, en mimant les scènes, abandonnant son linge régulièrement.

Qu'y dit qu'il allait à la grange et qu'il a croisé la Raymonde.
D'jà, qu'est-ce qu'elle fout là, la Raymonde, dans la grange au Jeannot !
Pis y dit qu'elle avait l'jupon qui traîne par derrière et qu'il s'est pris les pieds d'dans et qu'ils se sont étalés sur l'paille !!!! Tous les deux !
Qu'il a été dire ça à la Jeannote qu'est arrivée !!! le fou !!!
Et elle, conne comme un manche à rateau, elle l'a cru !!!

Une cape, deux robes, quelques chemises, le butin est pris discrètement, profitant de l'attention détournée par l'histoire saugrenue. Le linge est rapporté à l'auberge et séché près de l'âtre. Le temps de descendre boire un pichet, le temps que les tissus soient prêts à être déchiquetés.

L'air est humide et tout ne se déroule pas comme prévu. Impossible de commencer ce que la Meringue avait prévu. Une promenade nocturne s'impose donc, pour pas tourner trop en rond dans cette chambre. Direction les champs qui entourent la ville. L'herbe est haute, fraîche, et donne une idée à la Ménudière qui commence à la cueillir à la main, s'emplissant les bras de touffes vertes. De retour à l'auberge, elle planque consciencieusement le tout dans sa chambre, réveille l'aubergiste en pleine nuit pour qu'il lui dégote une serpe et repart enthousiaste à la coupe des champs. Faucher, ramasser, rapporter à la chambre, repartir couper en courant. L'activité lui prend toute la nuit.

---------------------- [J -2] ----------------------

Les frusques sont sèches. Elle commence à les découper, les assembler, les coudre entre elles. Le travail l'a pris dès le petit matin, la clarté du jour permettant à la Ménudière de jouer de l'aiguille sans se piquer les doigts. Les fleurs s'enchaînent à un rythme endiablé. Une pause en taverne plus tard, elle se doit de trouver les frusques du marié. Pour sûr, qu'elle doit en trouver d'autres qu'elle a chourré ce tantôt. Elle a réuni les quelques écus qu'il lui reste dans une bourse, l'a précieusement attaché à sa ceinture et est parti en quête d'un tisserand. Pas une tisserande. Non. Le plan, dans la caboche ménudiérienne, requiert un homme. Ce mariage lui fait faire tant de choses inhabituelles que si elle avait le temps de s'en rendre compte, ça la ferait rougir de honte. Mais là, pas de réflexion, Atro et Mike doivent avoir le plus beau mariage possible et elle s'y pliera.

Un beau sourire est affiché sur sa trogne. Avant d'entrer dans la boutique, elle a remis de l'ordre dans sa tignasse et lissé ses jupes.
- Bonjour m'ssire !
- Bonjour Mam'zelle.
- J'viens vous ach'ter des frusques pour un mariage.
- Dites-moi c'qu'y vous faut.
- Oh, pas pour moi, hein ! j'ai des amis qui se marient, voyez ?Petit rire de vierge effarouchée et rougeur incontrôlée des pommettes sous le coup de son attitude forcée font leur petit effet sur le tisserand qui a lâché son affaire pour venir s'occuper de la Ménudière en personne, renvoyant bobonne dans l'arrière boutique.
Y m'faudrait une tenue pour le marié. Une chemise, des braies et une cape. Une belle cape.
- Bah ça, j'ai, hein !
- Hum... oui, alors l'ennui... voyez... c'est que... j'ai que peu d'écus en fait... Les yeux se sont baissés. Elle a honte, mais ce jour-là, elle en joue. Du moins, elle espère que ça marche.
- Mouais... hum... vous avez combien ?
La bourse entière est tendue au tisserand qui regarde le contenu, puis la Ménudière.
Ça fait pas beaucoup, ça.
- J'sais, oui. Mais si j'vous fais un dîner, ça peut payer l'reste, non ?
Amplification du rougissement des joues. On l'a souvent invité à dîner, elle a toujours refusé.
- Marché conclu ! Vous m'inviterez après le mariage !

Voilà comment le Mike aura une belle allure toute de noire, encapé de bleu, le jour de son mariage. Ce dont le pauvre tisserands 'apercevra plus tard, c'est qu'après le mariage, il n'y aura plus personne en ville, la troupe aura déguerpi vers d'autres aventures.

La nuit est occupée à ramasser des pommes au verger. Assez pour faire pleins de tartes. Donc pleins de pommes sont amassées dans la chambrée de la Meringue.

---------------------- [J -1] ----------------------

Comme l'herbe coupée quelques jours plus tôt ne suffit pas, elle a été en forêt et a rapporté assez de mousses, de lierres et autres branches d'arbres pour transformer l'église en totalité. Pas sûr que le curé voit d'un très bon œil le travestissement de sa chère et tendre.

La décoration est prête, parsemée de vert et de fleurs en tissus.
Les frusques de Mike sont prêtes. Chemise et braies d'un noir profond. Cape bleu claire, du même bleu que la robe de son Atro. Du même bleu que leurs yeux. n'allez pas mettre cette faute de goût sur les épaules ménudiérienne, elle n'a fait que suivre le mot d'ordre des mariés.

Reste plus que la bouffe. La dernière journée est consacrée à éplucher, couper des pommes, faire de la pâte... bref, pâtisser des tartes aux pommes pour un régiment.

Et parce que l'église manque de vert à son goût, la nuit est passée encore une fois les bras chargés de verdure, à faire des aller-retour entre la ville et les bois.

---------------------- [Jour J] ----------------------

Eliance est épuisée mais heureuse. La matinée a servi au déménagement du végétal de la chambrée à l'église. Le temps de revêtir son unique robe, rouge, d'aller chercher l'Aveugle et la noce pourra commencer. Elle attend, sur le parvis de l'église. Sagement, au bras de Sileo.
Elle a sa tronche ravagée des mauvais jours, à cela près qu'un sourire vient illuminer le tout. Après, elle pourra mourir. Mais ça, personne ne le sait.


Par contre, maintenant, la raison de l'endormissement de la potentiellement-future mariée n'a plus de secret pour vous.
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- Dis moi Nestor, avoue un peu qu' j'ai encore fière allure, nan ?
- Par les saints couillus du Pape, elle va m'entendre la Cunégonde. La ribaude a lavé trop fort ma ch'mise du dimanche . Elle m'boudinne pas un peu ?

C'est le mariage d'Atro et Mike, que lui a dit sa p'tite. Alors, le bedonnant se fait beau. Occupé devant le miroir a lisser ses cheveux qui se font rares. Parlant à un Nestor, avec qu'il apprécie plutôt depuis une certaine soirée . Le valet a toujours l'air aussi guindé, mais le bougre est plus doué que lui, pour tout ce qui concerne l'art de s'habiller.

- Rouge ou noir la ceinture ? T'en penses quoi , l'valet ?

Tournant sur lui même, inspectant d'un oeil critique le moindre détail de sa mise, il continue son bavardage :

- P'têtre bien qu'la Manon s'ra là, tu sais la mignonne qui cire les bancs à l'église ? Et puis l'Eliance. L'est gironde l'Eliance. Bien trop triste, bien trop seule. On devrait l'inviter un soir, toi et moi. Qui sait ...Imagine qu'un d'nous deux l'inspire ? On lui f'rait r'trouver l'goût de vivre à cette petite là. T'en penses quoi ?

Et le bedonnant s'affaire à chercher ses bottes...S'accroupissant sous le lit, ouvrant la grande armoire, soulevant le couvercle d'une malle, jurant et pestant :

- Mortecouille ! Mes bottes

Et les cloches sonnent à toute volée. Il est temps. Plus que temps.

La première chausse qu'il trouve est enfilée. Elle est bleue, ne s'accorde pas avec le reste de la tenue. Peu importe, c'est une poulaine rouge à grelots qui vient orner l'autre pied, avant qu'il ne pousse la porte, entrainant son compère avec lui.

- On est en r'tard, cours.....

En hâte le chapeau plein de paille, souvenir de ses ébâts de la veille dans la grange avec la petite Odile, vient cacher le crâne dégarni du vieux. Et le voici déjà dans la ruelle....

Le mariage...voilà un truc que Mike s’était juré de ne pas faire. Pourquoi ? Ah Ah, voilà la bonne question, déjà première raison, il ne pouvait se satisfaire d’une femme. Ensuite l’organisation...ça c’est un calvaire pour ce blond, gérer, ne rien oublier, pensez à tout, ça relève de l’impossible et pour finir aucune n’avait eu la chance d’épouser l’homme parfait !

Seulement voilà, un jour, une petite gueule d’ange avec un caractère de merde, à pointé le bout de son nez, et là tout ses jugements ont été balayés d’un revers de la main...comme quoi tout arrive oui et aujourd’hui c’est le grand jour !
Eliance lui avait confectionné le plus bel habit, tout de noir vêtu avec juste quelques touches de bleue laissée en parcimonie, il était là a admirer son reflet, réajuster les plis avec sa main et... Y a pas à dire, tout te va...t’es vraiment parfait sans forcer... à s’auto-congratuler...oui il fait parti de ceux qui s’aime, qui s’aime plus que la normale...et croire qu’il est la perfection incarnée...même moi j’y crois à force de le manipuler.

Le stress se fait ressentir, ce n’est pas tout les jours qu’on se marie, alors il fait les cent pas dans la chambre qui lui était réservée, il tourne, il vire P’tain mais qu’est ce qu’il fait ? Alors là pour ceux qui n’aurait pas compris, il parle de son pote, son témoin...Boulvay. De vrai amis on en a peu, lui c’est le seul. Il en a bien d’autre comme Max, Xercès ou même Diego, mais Boulvay lui est le seul à avoir son amour le plus total. Certains pourraient trouver ça bizarre, lui le considère comme son frère, celui qu’il n’a jamais eu. Alors lorsque la question avait été posée, c’est tout naturellement qu’il avait répondu Boulvay pour le choix de son témoin. Il aurait pu en prendre deux, comme son atro lui avait suggéré, mais nan, seul lui importait.

Les cloches sonnent, il est midi... Bon j’ai plus le temps, il fait chier ce témoin... rhoooooo mike, je lui fais une déclaration d’amour et là tu foires tout...nan il est juste...occupé, ouais occupé c’est ça...bon, donc le voilà à claquer la porte de la chambre et à dévaler les marches quatre à quatre qui l’emmène à la taverne. Là deux armagnac sont commandés et avaler rapidement, se donner de l’entrain et de la contenance, y a rien de mieux que l’Armagnac. Les pièces sont lancées sur le comptoir et le voilà qu’il file dans les ruelles en direction de l’église P’tain...je vais être en retard, fait chier ! Ouais magnes toi, je connais ton Atro et si tu te pointes pas à l’heure, tu vas en entendre parler pendant des siècles, ça sera remis sur la table à chaque disputes « Mais ouais c’est ça, faut le dire si tu veux pas te marier ! » ... « En retard ! Le jour le plus important de ta vie, et en plus tu pues l’alcool, tu te forces c’est ça ? » Bref, ne nous étalons pas sur le sujet, mais vous avez compris. Les cloches finissent de sonner et le voilà sur le parvis de l’église cherchant du regard son Atro et les invités au milieu des badauds.

Un léger sourire est esquisser lorsqu’il aperçoit Eliance, le pas fait se fait rapide ne pouvant masquer son stress qui l’empare et là les questions fusent... Ah Eliance, t’es là...ça va ? Je suis pas en retard ? Ca a déjà commencé ? Elle est ou Atro ? Et les autres...Ils sont là ? Et au fait comment tu me trouves ? Ca va ? Ca commence quand ? je fais quoi ? je rentre ? Whooo ! Whooo ! Whooo détend toi bordel ! Tu vas nous faire un arrêt cardiaque dans la seconde, et ça franchement y a pas plus glauque comme mariage, alors calme toi...respire...souffle un bon coup et tu verras ça ira mieux...Allé Eliance, occupe toi encore du petit mike...il est pas bien là...
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Les cloches sonnent à toute volée et les seuls à être à l'heure exacte, c'est-à-dire à être arrivés juste avant que les cloches s'en mêlent, c'est la Meringue et l'Aveugle. Les autres ? Eliance voit arriver la chose d'ici : ils vont tous arriver en sueur, les belles frusques de traviole ou même oubliées, allez savoir. Y a pas à dire, niveau organisation, elle est calée. Et du coup, Sileo bénéficie de cette rare qualité, puisqu'elle l'a secoué (façon de parler, hein) pour qu'il aille s'habiller en vitesse et l'a traîné à marcher vite pour arriver à l'heure.

Ils sont donc tous les deux plantés comme des piquets à attendre. Lui avec sa belle chemise noire que Eliance lui a dégoté (quitte à arnaquer un pauvre tisserand en le payant en dîner imaginaire, autant prendre une chemise supplémentaire, c'est ce qu'elle a fait), ses cheveux mis en ordre approximativement et les frusques droites, pour changer. Elle dans sa belle robe rouge, celle qu'elle a mis au mariage de son frère, sa tignasse peignée et relativement disciplinée, les bottes dépoussiérées. Bref, les deux sont beaux comme des sous neufs. Simples, mais beaux.

Et voilà que le très-prochainement-marié s'amène. La Meringue l'accueille avec un large sourire. Pour sûr qu'il est beau. C'est elle qui a choisi ses frusques. Elle reste calme, devant l'excitation qui déborde de lui.

On est les premiers. Détends toi la nouille. Les autres vont rappliquer en entendant les cloches.
Atro, elle va arriver. En dernier sûrement. Et avec Kachi. Ça doit être elle qui l'a habillée j'pense.

La Ménudière parle d'une voix posée et sereine, pour rassurer autant que possible le blond. Elle affirme des choses dont elle n'a aucune idée, ce qui fait rosir ses joues. Mais comme sa robe est rouge, on dira que c'est le reflet du tissu.

T'es vachement beau.
T'attends là avec nous. Les autres vont arriver.
On entrera quand y aura plus de monde.

Elle l'a pris par le bras pour l'attirer à côté d'elle, de sorte que les trois soient en rang d'oignons sur le parvis, face aux marches et aux éventuels autres arrivants.

Là. Mets-toi là. Et souris vinguette, t'es plus beau quand tu souris. Et respire calmement. Comme quand Atro a accouché, tu t'souviens ? Inspire, expire...

Et elle lui montre en exagérant son souffle qui devient bruyant du coup. En fait, elle est angoissée au possible. Elle a peur que tout foire, que l'église prenne feu, que le curé crève deux secondes avant la cérémonie. Du coup, elle en a oublié Louis. Qui le garde ? Elle sait pas. Elle y pense même pas... Si elle y pensait, elle paniquerait et se mettrait à courir comme une dératée pour aller chercher le mouflet oublié dans sa chambre. Marraine à chier ? Sans doute. Mais une amie en or. Ou du moins qui sait calmer les futurs mariés angoissés.
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Le mariage, vive les futurs mariés, que vous êtes beaux ensemble !! Et patati et patata ! La brunette en avait plus que marre d'entendre tout le monde dire tout ça de ses parents. Plus personne ne pensait à elle, il n'y a pas longtemps c'était la venue du puant qui enchantait tout le monde et maintenant c'était le mariage. Et peeeersonne ne parlait à la pauvre petite Lucie toute trognone qu'elle était.

Alors en ce jour MERVEILLEUX qu'était le mariage de ses parents, bien évidemment Lucie avait été obligé de porter UNE ROBE si si et pas n'importe quelle robe, une robe avec des choses inexplicables qui avaient l'utilité d'une chose, l'empêcher de jouer !

Lucie avait été rapidement préparée par Eliance et coiffé par sa maman qui n'a toujours pas compris comment faire pour ne pas enlever la moitié de ses cheveux en un coup de brosse. Ensuite, venait le tour de la mariée et là, Lucie en profita pour se sauver.

C'est donc comme ça que la petite friponne se retrouva dans la forêt, pourvu de sa belle robe blanche aux nœuds roses. Elle se promenait à la recherche d'Alaric parce qu'elle voulait lui parler depuis longtemps et vu qu'elle avait un grand temps libre ce matin, elle se mit à sa recherche.

Sauf qu'une chasse au Ric, dans une forêt, avec une robe chiante, et de la boue à profusion, le calcul était vite fait et il ne donnait pas quelque chose de franchement positif. Lucie n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, sans oublier que sa robe était couverte de boue, ses cheveux étaient éparpillés dans tous les sens avec des brindilles parsemées un peu partout et son visage plein de boue.

Mince... J'crois qu'ça va pas plaire beaucoup...

J'devrai peut être me mettre en route pour pas être trop en retard !

Parce qu'en retard elle l'était sûrement et le serait obligatoirement
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Je suis ce qu'ils appellent pas bien vieux. On a organisé les présentations voilà quelques semaines déjà et, pourtant, ils continuent à pas tout comprendre de ce que je raconte. Je suis pas compliqué quand même. Quand j'ai soif, je le dis, quand je veux Manman, je le dis aussi. Et c'est mes principales revendications. Il faut l'avouer, je suis une crème à vivre. Mais la plupart du temps, quand je réclame un sein, j'ai droit au pectoral de Mike, quand je demande à être un peu nettoyé comme un bel écu neuf, on me file la goutte. Bref, un vrai bordel pour se faire entendre et obtenir satisfaction. La patience, ça s'apprend, moi je vous le dit, hein.

J'essaie donc de peaufiner mon articulation, puisque après tout, c'est peut-être seulement ça qui cloche. Si ils captent rien, c'est la faute à mon accent. Alors je fais des sons en modelant ma bouche plus ou moins ronde, avec des pointes plus ou moins fortes, plus ou moins aigues. Bref, je tente le tout pour le tout, mais le résultat n'est pas franchement à la hauteur de mes espérances.

Ce qui rattrape la chose décevante, c'est que je suis rarement seul. Et que ma saleté de sœur-encore-vivante-parce-qu'elle-a-les-chocottes-de-m'approcher-et-que-j'ai-pas-eu-l'occasion-encore-de-l'éliminer se tient justement à l'écart de moi et donc m'épargne son odeur fétide et sa voix insupportable. Je suis donc roy, à mon juste niveau, tantôt dans les bras de Manman, tantôt dans les bras de Marraine.

Ah oui, j'ai oublié de vous raconter. J'ai une marraine. Manman, elle a pris son amie la plus belle et elle lui a demandé si elle veut être ma Marraine. Comme ça, si Manman meurt, j'épouserais Marraine. Parce que d'abord, il y a Manman qui est la plus belle, parce que c'est Manman quoi, et après, y a Marraine. Elles se ressemblent pas du tout. Marraine est grande, comparée à Manman. Du coup, elle a des plus grands bras et elle me sert plus fort contre elle. Et aussi Marraine, elle a des cheveux qui prennent de la place et qui grattouillent alors que Manman, les siens, ils sont tout doux et ils font seulement des chatouilles toutes douces. Ah, et puis Manman, elle a des seins plus gros, beaucoup plus gros, et plus moelleux. Marraine, elle veut pas me les montrer, mais quand elle me met contre, je sens bien qu'il y a moins de matière. Mais je lui en veux pas, parce que Marraine, elle sent bon. Elle sent l'été, Marraine. Et un jour, on se mariera tous les deux tellement elle sent bon.

Ce matin, Manman, elle m'a refilé à Marraine. Elle a dit qu'elle allait se marier avec Papa... euh... Mike. Bon, moi je suis content, parce que du coup, ça se verra plus beaucoup que je suis un bâtard. J'aurais un beau nom. Ou pas, parce que Pap... Mike veut pas dire son nom à Manman. Au pire, elle sera madame Mike et donc moi... Louis Mike... Ça craint, je suis d'accord, mais au moins, personne pourra m'appeler Louis le gros bâtard de sa mère. Et du coup, c'est Marraine qui s'est occupé de moi. Enfin, elle m'a fait des câlins quoi. Comme d'habitude. Sauf que là, elle sentait l'herbe quand elle me serrait contre elle. Elle sentait encore plus l'été, quoi.

Bon, et puis elle s'est faite vachement belle. Elle a brossé ses cheveux, elle a mis une robe trop jolie, elle m'a débarbouillé la trogne et puis elle est partie. Et depuis, je suis tout seul et j'attends. J'attends, j'attends et j'attends. Et j'attends encore. Je commence à avoir envie de dormir. Mais tout seul, j'ai un peu peur. De temps en temps, je ferme les yeux. Mais je les réouvre vite pour regarder si y a pas une de mes deux femmes penchées sur moi. Mais non. Personne. Et puis aucun bruit. C'est fichument angoissant ce silence. Surtout si je commence à penser qu'on m'aime plus. Qu'on m'a abandonné. Dans pas longtemps je vais pleurer. Mais je me retiens. Je suis un bonhomme, zut.

Qui a entrainé l'autre en courant jusqu'à l'église où les cloches n'en finissent pas de sonner ? Peu importe. Ils courent les de Fragon. Ils sont en retard. Oui et alors ? Il ne s'agit pas là d'un mariage d'un quelconque nobliaud avec sa fiancée imposée. Nan. Il s'agit d'un mariage au sein du clan, et ce n'est pas quelques minutes à attendre qui constiperont les futurs mariés.

Kachi s'arrête un instant, essoufflée, reprend son souffle et en profite pour lisser les plis de sa robe de velours pourpre. Elle n'a pas eu le temps d'une coiffure sophistiquée, et s'est contentée d'entrelacer quelques perles dans sa longue tresse qui lui retombe sur l'épaule droite. Et la lourde cape dissimule les épaules et le début de la gorge que la coupe de la robe laisse apercevoir. Elle se tourne vers son époux, lui offre un sourire moqueur :

- Tu va trop vite Boulvay !!! Il va pas se marier sans toi !

Elle tente de plaisanter mais reprend sa course, apercevant déjà sous le porche la mince silhouette d'Eliance, accompagnée de Sileo. Et Nestor sur son trente et un, doit complimenter Mike sur sa mise. Un Mike vêtu de noir que viennent égayer quelques traces de bleu. La Louve sourit , se souvient de toutes ces conversations avec le blond. De ces mots qu'elle prononçait quand en dernier, il avouait se lasser de ces conquêtes éphèmères et bien trop faciles : "Il en viendra une un jour, Mike. Et tu penseras : Elle...je ne veux plus qu'elle...Tu seras foutu et t'adoreras ça ! "

- Bonjour à tous ! On est en retard....C'est Boulvay........il.........

Les mots meurent dans sa gorge et la moue se fait complice quand elle regarde son Brun. Mais déjà, elle a rejoint ses amis, salue tout le monde d'un sourire, s'attarde un peu sur Eliance, tente de lui dire du bout des yeux qu'elle est là, qu'elle comprend ce qu'elle doit ressentir. Et les amandes fougères notent l'élégance de Sileo, la mise impeccable de Nestor, celle pas vraiment géniale de Pochtron...

Mais très vite, Kachi s'inquiète et cherche du regard la mariée, tente d'apercevoir parmi les badauds qui déjà s'agglutinent autour de l'église, Lucie.....

Elle se retrouve très vite devant Mike, lui souffle avec un sourire attendri : Superbe, t'es juste superbe ! Mais le regard se teinte d'inquiétude quand elle ne trouve aucune trace d'Atro. Ni de ses mioches d' ailleurs.
Alors elle imagine les choses les plus insensées. Atro arrivant nue sur un cheval fou, déboulant sur la place ventre à terre ...........et à l'air....Mais nan, la jeune femme était bien trop fière de sa robe. Atro arrivant dans un superbe attelage, au milieu du lierre et des branchages qu'auraient tressés Eliance ? Atro en chaise à porteur ? Un sourire étire les lèvres de Kachi à cette idée. Impossible, ça..........
Alors quoi, foutre Dieu ? Qu'est ce que la Petite Brune a encore pu inventer pour le surprendre son Mike ? Hum ?

N'y tenant plus, elle lance à la ronde d'une voix qui questionne :

- Et Atro ? Elle est où Atro ?

Elle n'ose pas ajouter : et Lucie ? et Louis ?

Mais quelque chose lui dit que ça ne se déroule pas comme prévu.......Ouais....

Elle se rapproche de son Brun, sent son ventre se nouer délicieusement à la vue de cette barbe qu'il porte depuis quelques temps et glissant son bras sous celui du Jok, lui murmure tout bas : Tu crois qu'elle ne veut plus de lui ? Qu'elle se défile ? Ou alors on l'a enlevée ? Elle est où, dis moi ? Ne me dis surtout pas que c'est nous qui devions l'entrainer ici, hein ? Qu'on a raté ça...

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Atro ? Elle est là, endormit, bavouillant inconsciemment sur les draps de lin qui recouvrent la paillasse. Elle a un sourire sur les lèvres. Le sourire de la rêveuse comblée par ses songes. Sourire léger et pourtant bien présent.

[Dans la tête d'Atro ... Prudence !]

Elle est là, sur le parvis de l'église. Sa robe bleue épousant parfaitement ses courbes. Son coeur est léger, le ciel est bleu même si, l'air frais a rosit ses joues, légèrement, contrastant avec sa carnation pâle, habituelle. Les pieds sont légers, la démarche assurée, et la porte de l'édifice est poussée avec assurance. Ils sont là. Ceux qui importent sont là. Mais, pas le temps de s'y attarder, elle sait leur présence, il lui faut simplement trouver l'objet de ses passions, le fruit de ses désirs. Et le sourire qu'elle arborait jusqu'ici disparaît.

Il ne s'est pas retourné, sur son entrée, pire, une femme est déjà là bas. Kachina est près d'elle et Eliance ? Les sourcils se froncent et les azurs cherchent la rouquine. Et ils la trouve près d'un banc, a étaler de la verdure d'une main et proposer de la tarte, de l'autre. Laissant son amie à son oeuvre totalement décalée il faut le signaler, la demie portion se dirige d'un pas décidé et enragé vers l'autel. Les mâchoires crispées, les poings serrés, la future mariée légitime fonce vers ses victimes en devenir. Elle fonce, rouge de colère, le coeur serré et les pas s'accélèrent dans cette allée immense avant d'être freinés par des bras puissants.
Les yeux se lèvent et se plissent.

Lâche moi Boulvay ! C'est MON mariage !

Les yeux retournent sur le marié, blond, beau, dans un costume trop bleu, mais divinement taillé. Elle le regarde, perdue, devastée. Les azurs passent de lui à la silouette qui lui tourne encore le dos. Qui est elle ? Que fait elle a sa place ? Elle voudrait le gifler comprendre parler, hurler, mais tout ce qui sort c'est un ...

Mike ?

Le son est étouffé, la voix est nouée dans la gorge, les larmes sont retenues, et la dragonne oscille entre rage et anéantissement.
Enfin la femme se retourne. Elle l'a déjà vu, une fois. La bouche s'entrouvre et l'air béat sur le visage de son ennemie numéro un finit de la briser.

Jeni ...
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Marié pour le meilleur et pour le pire, ce qu’on a oublié de dire c’est que le pire commence avant le mariage...qu’est ce qu’ils font les autres, merde ? Et ce stress là...ça part quand ? Une fois que tu dis oui ? Pour dire oui, il faut la mariée et les invités...qu’est ce qu’ils font bordel ?

Ne jamais organiser, c’est le maitre mot, parce que vous aurez beau faire tout bien, lancer les invitations au bon moment, bien décorer l’endroit...y aura tout le temps un truc qui foire ! Quoi c’est toujours le même ? Nan mais...prenez l’histoire du pot de fleur...oui du pot de fleur. Dans une réception...y a toujours un pot de fleur, un truc où tu te dis... « Oohh tiens c’est pas mal ça, ça décore, c’est gaie » Et bah nan, tu peux être sur qu’il y aura toujours un con bourré qui va se prendre les pieds dedans, s’éclater lamentablement au sol et s’exploser le pif, pour au final foiré la soirée.

Donc le mike est au plus mal et tente tant bien que mal de se rassurer, les paroles des deux premiers se veulent rassurantes alors il s’exécute sans trop bronché, toute façon il ne sait pas trop quoi faire d’autre, c’est le rôle du témoin de faire en sorte que tout se passe bien...mais sans invité, le témoin n’est que facultatif, c’est peut être pour ça que son pote se fait ATTENDRE ! Il sourit maintenant à l’aveugle, c’est vrai qu’elle a raison Eliance, il sait les choses sans qu’on lui dise, il trouve tout de suite les mots qu’il faut, c’est comme un sixième sens...enfin si on compte bien, chez lui, c’est que le cinquième...mais ne jouons pas sur les mots...et les blagues sur les handicapes on évite. Se rendant rapidement compte qu’il ne peut percevoir son sourire, il lâche d’une voix anormalement calme... Vous avez raison....tout va bien se passer... un léger sourire vers Eliance comme pour lui faire comprendre « C’mec là, c’est un gars bien ! » Remarquez...bon je ne vais pas étaler la vie d’Eliance ici...mais pour éviter d’être cocue, il n’y a pas trente six milles solution...Soit tu prends un type moche, répulsif, que les autres femmes ne voudront pas...mais bon là...bon courage. Soit t’en prends un qui ne pourra se délecter des p’tits culs qui passent devant lui...et le coup de l’aveugle...y’a pas mieux...

Allé hop, pas le temps de plus cogité qu’une petite troupe arrive, Pochtron, Nestor, voilà la troupe des vieux ! Bon...pas très gentil ça...mais c’est deux là depuis que le Jok monte sur la Kach’ ils sont inséparable. Des deux, il connait mieux Nestor, lorsque le Mike gamin avait rencontré Boulvay, il était là à parfaire l’éducation du Jok, et déjà là...mike se sentait adopté par cette famille. Il a beaucoup appris à le côtoyer en allant dans la demeure des De Fragon et lorsque celui-ci lui fait étale de son passé il en laisse un sourire complice sous les mots de son presque tuteur... il s’en est passé du temps depuis, mais croyez moi que je l’aime assez pour ne pas la laisser entre les sales pates de Pochtron un léger sourire taquin accompagnent ses lèvres en direction de pochtron, il sait que le second degré est de mise chez lui...

Ahhhh les voilà, quel plaisir de revoir son pote...mais on ne va pas nous la faire, nan, pas à nous les mecs ! Genre en terme de préparation c’est les hommes qui mettent en retard les femmes...non mais depuis quand ? Depuis quand...oui j’aimerai bien le savoir ! Parce que je pense que vous l’avez tous vécu...vous savez, vous êtes prêt depuis un bon moment, et là sentant un léger agacement, vous lancer... « Bon t’es prête ? On va être en retard là ! » ... « Oui, oui, j’arrive...encore deux minutes ! » Très bien...donc là deux minutes, vous vous dites que c’est bon il est encore temps de sauver quelque chose, mais au bout de cinq... « Bon ça fait cinq minutes...tu viens ? ».... « Ouuiiiiiiii rhoooooo je t’ai dit que j’arrivai...je termine un truc... » Un truc ouais...tu as l’impression qu’ils sont quinze à se préparer, que c’est la dernière soirée de sa vie, genre le truc ou tu ne peux pas te louper ...et puis... je crois que le pire, c’est quand elle arrive, elle te dit qu’elle est prête tout ça...mais surtout...à la question... « Comment tu me trouves ? » Dire « bien »...toujours répondre « bien »...mais des fois, y’a un piège...la question vient pas...et là...faut être prêt à cette éventualité...lâcher un... « T’es très belle... ». Donc le pire, elle arrive toute pimpante, tu crois que c’est bon...les chaussures sont mise et d’un coup... « Merde, j’ai oublié un truc...attend je reviens... »

C’est boulvay ouais...c’est ça... Ah bah...apparemment Atro est dans la description faite plus haut, mais juste le temps d’une accolade avec son pote que tout son stress retombe...ça va mieux, son pote est là, et le mariage ne s’en portera que mieux... Ouais je sais que je suis beau kachi...mais ne le dit pas trop fort...ton mec est là Détendre l’ambiance...y a mieux comme approche, mais un léger rire et une accolade plus tard, le voilà déjà près à rentrer dans l’église... Bon y a tout le monde là...on va rentrer...[b] Tout le monde non...Lucie, Louis, Atro...les personnes autour de toi qui forment ta famille...tu te souviens ?



Ah ! Enfin une qui suit...merci kachi...ouais elle est ou Atro bordel ? Là, son cœur se fige, son ventre se noue et les battements de son cœur saute une mesure...il se tourne vers kachi puis Eliance et leur lance...[b] Elle devait pas être avec vous ? Alerte générale, tout le monde s’arrête se calme et cherche Atro. Toute façon il n’y a pas grand choix...

Choix 1 : Elle ne veut plus se marier et se planque
Choix 2 : Elle s’est prit une grosse cuite hier et s’est endormi en taverne
Choix 3 : Elle s’est prit une grosse cuite et en voulant rentrer s’est perdu en foret
Choix 4 : Elle a perdu le chemin pour aller à l’église
Choix 5 : Elle s’est faite bouffé par un loup en foret
Choix 6 : Elle a bouffé un loup en foret et est tombé malade
Choix 7 : Elle a troué sa robe
Choix 8 : Elle a perdu sa robe
Choix 9 : Elle rentre plus dans sa robe
Choix 10 : Elle pense que le mariage c’est demain
Choix 11 : Pire que le mariage c’était hier et du coup elle a très mal prit le faite qu’il y est personne et s’est barré se pendre
Choix 12 : Elle a voulu mettre un piège devant la falaise pour ne pas qu’Eliance tombe et c’est elle qui est tombé
Choix 13 : ça porte malheur
Choix 14 : Elle cherche encore la falaise
Choix 15 : elle est simplement en retard
Choix 16 :...

Bon en fait y a trop de choix, p’tain c’est la merde ! Comment faire pour que mike se rassure ? Se persuader déjà, et penser que tout est normal qu’il n’y a rien qui cloche Elle va surement arriver, rentrons, ça la ferra venir... ça la ferra venir...nan mais qu’elle expression à la con ! Depuis quand ça fait venir des gens de rentrer dans une église ! Bref, après un léger sourire aux autres, il s’engouffre dans l’enceinte, appréciant le travail réalisé en amont par notre chère et tendre Eliance. Bon allé...quelqu’un le réveil et lui dit que ce n’est pas normale qu’Atro, Louis et Lucie ne sont pas là...C’est le stress...a tout les coups c’est le stress...s’il vous plait, réveillez le.
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Vous vous en serez douté,c'est bien évidemment Boulvay qui a prit les devant,forçant son épouse a se rendre a l’Église pour assister au mariage.
Elle ne voulant que l’étreinte charnelle du Jok,lui ne voulant...que son étreinte a Elle,mais les responsabilités avant le plaisir comme On dit,et bien d'ailleurs,ce On n'a jamais du se retrouver au lit avec Kachina ça c'est sur..

Lui porte les couleurs familiales pour l’occasion,tout de noir et de rouge vêtu,chapeau vissé sur la tête,ceinture attaché et bottes lassées a la perfection,avoir un carrosse pour se rendre au mariage c'est tout de même mieux,même si visiblement on vous laisse a deux pâtés de maisons et qu'il faut courir pour ne rien louper.

Je vais pas trop vite,c'est toi qui a de petites jambes!

Répondit le Joker non sans sourire outrageusement.
Enfin,il arrivent au But,Eliance accompagné d'un homme,un sourcil se redresse,qui est il et que vient il faire au mariage de son meilleur ami?il aura tout le temps de lui demander d'ici quelques minutes mais les voila qu'ils apprivoisent Mike et Nestor,Le Brun incline la tête en guise de salut.

Bonjour,oui nous sommes en retard et c'est..bien Boulvay qui a du presser Madame sinon nous ne serions pas encore ici...

La moue complice est rendue a son épouse,la faire passer pour une femme en retard plutôt que pour une assoiffée de plaisir charnelles c'est mieux non?

Un sourire vers son ami de toujours,puis lui serrant la main ,
Mike,j’espère que c'est le seul et unique mariage,ta vie est déjà bien avancée quand même...
Un prit rictus et ajoute.
Les couleurs te vont bien,puis tout bas,désolé d’être en retard mon pote Kachina était au dessus tu comprends?
Un œil vers son épouse et il reprit son sérieux.
Et il remarqua aussi la non présence d'Atro.

Hum ouai c'est vrai elle est où?

Une simple question quand même mais qui était tout de même primordiale pour la suite des festivités...
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Le sourire de l'endormie a disparu. Le visage semble apaisé, et pourtant ...
Pourtant, à l'intérieur, elle boue, le rêve devient cauchemar, mais impossible de sortir de ce théâtre des horreurs ...

[L'intérieur du cerveau flippant, encore ...]

Les yeux passent de l'un à l'autre. Du fiancé à la future mariée. Les bras de Boulvay l'oppressent toujours. Elle le hait, elle les hait tous ! Qu'ils crèvent ! Et Kachi ? Un regard à droite de la mère des jumelles de Mike et Kachi est là, rayonnante. Heureuse surement que son amie épouse l'homme qu'elle aime. Et elle, là dedans ? Elle, tout le monde s'en fiche. Les invités semblent dérangés de son intrusion. Et Mike, enfin pose les yeux sur elle. Mais, elle n'y voit pas cette flamme habituelle. Pourtant il lui sourit.
Mais le sourire est moqueur. Il l'a eu, maintenant, il peut reprendre sa vie ... Les mots qu'il lui balance sont autant de poignard plantés en plein coeur. Les larmes sont coincées, lui faisant atrocement mal dans la gorge. La poitrine se soulève lentement, comme atrophiée sous le choc infligé.

Lâche moi ...

La voix est atone. Le regard de glace fixe les futurs époux et la tête se redresse, fièrement. Il a été clair. C'était Jeni, depuis le début, elle n'était qu'un jeu. Qu'une façon d'obtenir le retours de la femme de sa vie. Qu'une façon d'avoir un fils aussi. Elle n'était qu'un outil.
Il voulait de l'outil, il allait en avoir.
L'étreinte douloureuse est relâchée et Atro repart de l'édifice. Ils vont mourir ... Tous ! Eliance et ses tartes ! Kachi et son sourire. Boulvay et sa retenue. Jeni et sa joie. Et Mike. Mike et ses mensonges, Mike et le bonheur auquel il lui a fait croire. Et tous ces invités tellement déçus du dérangement. Elle les tuera tous ! Et elle crèvera ensuite ...
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