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[RP] Euh, c'est pas au Prince de délivrer sa princesse ?

Atropine
Trois semaines ... trois semaines qu'Il doit resté enfermé, avec les moines ... Trois semaines et deux jours exactement. Même si lui n'avait pas compté, elle l'a fait.
Vingt trois jours d'absences.
Cinq cents cinquante deux heures, que la brune doit attendre son blond en buvant.
Trente trois mille cent vingt secondes que la Peste imagine pleines des gâteries dans le confessionnal ou des orgies devant l'autel.

Et tout ça pour quoi ? Tout ça parce que Môssieur devait se faire "purifier" avant de pouvoir prétendre se marier. Trois semaines, vraiment ? Ça lui avait parut une éternité, à la demie portion. Le blond avait dû en faire pas mal, de choses moches, pour devoir rester trois semaines en génuflexion à marmonner des prières des matines aux vêpres. Elle avait négocié, tenté de le dissuader, mais elle le méritait, selon lui. Le sacrifice valait le coup, ils le pensaient tous les deux, mais la séparation n'avait rien d'aisée. Aussi, après une nuit d'étreintes, Atro s'était réveillée seule dans une couche froide.

Lundi dans trois semaines, c'est ce qu'il avait dit ... mais la demie portion ne pourrait pas attendre autant. Elle le savait. Alors que faire ? Elle avait retourné la situation dans sa caboche de moineau dans tous les sens. Et, lui été venue une idée. Harceler les moines jusqu'à ce qu'ils lui rendent son blond.
Mais, harceler risquait de prendre du temps, alors elle avait élaboré un stratagème en plusieurs étapes. Mais ce stratagème n'était pas sortie de son imagination seulement. Une rousse, complètement siphonnée lui était venue en aide et l'accompagnerait. Elle parlerait, surement mieux que la Peste. C'était parti, l'heure était venue. C'était décidé, elle prendrait les choses en mains dès aujourd'hui !

Accompagnée comme il se devait, Atro arriva devant le monastère retenant son blond. Etape numéro un, faire ouvrir la lourde porte de bois. Le poing se ferme et heurte la séparation violemment. Un coup de botte ou deux au passage, ça fait pas de mal.


RENDEZ MOI MON BLOND ! TOUT DE SUITE BANDE DE MÉCRÉANTS !

Discrétion et tact... On avait dit, discrétion et tact ... On avait parlé de douceur et de calme aussi ...
Etape 1 en place. Vas y roussette, rattrape les pots cassés !


Edit pour rajout : Titre sortit de la brillante tête de JD Eliance!

_________________
Eliance
C'est bizarre, mais comme ça. Eliance a toujours de très bonnes idées pour les autres et des biens pourries quand ça la concerne, elle. Ça a l'avantage d'être utile à ses amis et de l'enfoncer régulièrement dans sa connerie quand elle met en application ses soi-disant traits de génie et prises en main personnelles.

C'est donc avec un nez à nouveau relativement droit et un visage relativement comme avant qu'elle a suivi la demi-portion dans son délire de délivrer son blond. En fait, elle a surtout accepté de l'aider pour éviter de passer trois semaines à l'entendre gémir, se plaindre, râler, gueuler, balancer sa mauvaise humeur à tout va. Parce que le caractère, elle l'a pas à moitié, la demi-portion, qu'on se le dise. Et quand elle a un truc dans le crâne, autant la suivre sinon les tympans environnants explosent. D'ailleurs, la Ménudière soupçonne Mike d'avoir mis ses esgourdes au repos derrière de fumeuses excuses de purification. Il est con, taré, imprévisible, mais lui se purifier, ça tient pas debout. Ça sent la fuite à plein nez, même. Mais ça, allez pas le dire à Atro où elle pète un scandale.

C'est qu'il a la pression, le gars. Demander en mariage une demi-portion, c'est risqué et pas qu'un peu. Normal donc qu'il ait les chocottes et doive se préparer mentalement à cette épreuve. Trois semaines pour se motiver, réfléchir à toute éventualité, tout envisager, c'est utile et non négligeable. Seulement, il en aura sans doute pas le temps, vu qu'au bout de deux jours seulement, son éventuelle future femme a déjà décidé de planter une flèche entre les deux yeux du premier moine qu'elle croiserait et de délivrer son possiblement promis avec pertes et fracas. Et c'est là que la rousse intervient : limiter les dégâts. Parce que les pauvres moines n'ont rien fait de mal, parce qu'étriper les gens, c'est pas naturel chez elle, contrairement à certain(e)s, parce que c'est un peu dans sa nature d'aplanir les choses pour que l'eau coule de source. Elle a donc convaincu la scalpeuse d'un plan en cinq étapes.
    En 1, la manière douce : présentation à la porte du monastère, yeux doux et tactique du chaton blessé tout mignon, le chaton étant incarné par Eliance pour les besoins du jour. Et surtout, fermage de bouche de la furie qui ferait capoter tout.
    En 2, la manière vicieuse : soudoyage de moines à travers quelques boissons alcoolisées qui leur ferait perdre éventuellement la tête et les clés de là où le blond médite.
    En 3, la manière... vice cachée d'Atro : déguisement de la scalpeuse en homme, Eliance n'ayant pas bien compris le but de la manœuvre.
    En 4... y a un 4 ?
    En 5, la manière forte : Diego appelé à la rescousse, défonçage de porte, insultes à profusion, défonçage de moines et délivrance du blondinet de sa belle tour d'ivoire.
Un plan sans faille, progressif, qui laisse espérer à Eliance que l'étape 5 n'arrivera jamais et qu'elles sauront se débrouiller pour être assez fines à l'étape 1 pour réussir la mission. Bon, à première vue, ça va être dur. À peine arrivée devant le monastère, la furie se transforme... en furie. Étonnant ? Non, pas vraiment en fait. La demi-portion est attrapée par la manche et tirée en arrière, sermonnée par un froncement de sourcils.


Atroooo ! Merde, quoi !
C'est l'étape 1. Le chaton... tu t'souviens ? Bon... donc tu fermes ta bouche et t'es sage.


Elle se laisse souvent faire, la Ménudière, à obéir au doigt et à l’œil à tout et n'importe quoi, mais quand elle prend à cœur une mission, ça rigole plus et ça devient militaire.

Le judas est ouvert dans un crissement et un nez monastique, sans doute attiré par le grabuge, apparaît derrière la grille épaisse. Instinctivement, le mode chaton mignon est activé dans le cerveau roussâtre et elle se retourne vers le judas, un sourire tristounet aux lèvres, accompagné de sa mine la plus aimable et d'un regard de chien perdu, tout en gardant Atro tenu par la manche à bout de bras, lui signifiant qu'elle ramène pas sa tronche trop près histoire que le moine la voit pas.


Bonjour mon père.
Elle y connaît rien, en religion, mais elle a déjà entendu ça.
J'suis bien ennuyée de vous déranger comme ça. J'sais bien que vous avez beaucoup à faire. Mais je me suis dit : qui pourrait m'aider mieux que les serviteurs de Dieu. Donc me voilà. Je vous explique brièvement ma requête. Un ami est venu se recueillir chez vous il y a deux jours de ça. Il est censé rester trois semaines à l'isolement, je le sais bien et je suis consciente que ce que je vais demander est inhabituel. Mais voilà. Sa femme est morte...

Manche resserrée pour garder une Atro sage comme une image.

... une tragique affaire. Ils venaient de se marier, voyez-vous. Il faudrait que je lui annonce. Je sais bien que vous pourriez le faire, mais comprenez, le pauvret, il va être dans tous ses états. Il vaudra mieux que je sois là pour le consoler. Ensuite, bien sûr, je repartirais, le laissant entre vos bonnes mains. J'ai avec moi la sœur de la mariée. Elle saura lui raconter la mort affreuse de sa tendre et ses dernières paroles alors qu'elle accouchait de leur fils. Comme ça, il pourra faire pénitence comme il se doit et prier le Très-haut comme il ne l'a sans doute jamais fait.

À ce moment, Eliance se demande pourquoi elle a pas chouré Manolito à son mari, ça aurait fait plus vrai. Ah oui, mais non, le mouflet a déjà un an. Ça aurait tout fait foirer. Elle fait mine de s'essuyer un œil censé être inonder de chagrin, espérant que le moine ait pas une vue assez affûtée derrière sa grille pour voir que c'est du flan. Et pourtant, elle fait très bien la tronche minable et malheureuse des gens noyés de chagrin et désespérés. Sa voix est d'ailleurs douce, aimable comme il faut, mais surtout, elle parle doucement pour capter toute son attention. Elle a fait tomber amoureuse des types sans s'en rendre compte, alors elle espère que ce talent inné découvert il y a peu puisse lui servir ce jour et essaie même de l'entretenir pour l'occasion, redoublant de douceur dans ses gestes, les paupières clignant au ralenti. Si Diego savait, il étriperait le moine sur place...
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Atropine
Un regard contrit vers Eliance lorsqu'elle la rappel à l'ordre. La châtain fronce le nez et s’exécute non sans marmonner quelques jurons rapport à la manche tenue. Le judas s'ouvre, chut ! Se taire, écouter, patienter, espérer. Pour ceux qui l'ignorent encore, la patience n'est pas la fort de la demie portion, mais là, elle fait un effort.
La rouquine commence sa tirade et Atro hoche la tête en souriant. Elle se débrouille bien, franchement. Une flatterie par ci, un rond de jambe par là ... Parfait ! Elle ferait une espionne ou une diplomate parfaite. A coup sur, elle serait utile au clan. A coup sur ...


Citation:
Sa femme est morte...


Atro va la tuer de ses propres mains. Mais elle ne bouge pas, cependant, la poigne s'est resserrée autours de son poignet. Alors la teigne l'observe, un tic nerveux dans la paupière droite. L'écouter ...

Citation:
... une tragique affaire.


C'est la tienne d'affaire qui va être tragique ... Attend un peu qu'tout ça soit réglé ... Morte ! Elle a pourtant l'air bien vivante ! Pour preuve, la main libre de la Peste vient pincé la main de la rouquine qui enserre encore le tissus.

Citation:
Ils venaient de se marier, voyez-vous.


Oh mais qu'elle gourde celle là ! Il vient ici justement pour pouvoir se marier alors bon ... Soit le moine en question n'est pas au courant soit il va te rembarrer directe. Les yeux se lève au ciel priant tout et n'importe quoi qu'elle trouve mieux.

Citation:
Il vaudra mieux que je sois là pour le consoler.


Le consoler ... Lui ? Toi ?! Non mais bien sur ! Elle est folle, j'vais m'la faire. Les dents se serrent machinalement et grincent sous la pression. Et ça continue, elle enchaîne la rouquine.

Citation:
Ensuite, bien sûr, je repartirais, le laissant entre vos bonnes mains.


Le laisser ici ?! Et un coup de pied dans les tibias pour lui faire passer l'envie de dire des conneries. Puis un soupire franchit les lèvres de la brune, annonçant qu'elle s'impatiente. Et le bla bla sur la soeur maintenant. Au moins pense-t-elle à la faire entrer dans les lieux, pas tout à fait inutile. Mais alors la rouste qu'elle va se prendre Eliance. Reste plus qu'à voir ce que le curé va dire.
Le bras est tiré violemment en arrière pour se défaire de l'emprise de la déphasée. Lorsque le regard de la rousse croise le sien celui ci est mauvais, la mâchoire toujours crispée. On plisse les yeux, histoire de l’apeurer un peu avant de venir se montrer juste derrière elle, histoire que la soeur ai un visage dans la tête du moine. On prend un air triste on baisse la tête sans oublier d'écraser le pied de son "alliée" du jour, discrètement.

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--Frere..jacques
Lui c'est frère Jacques, un petit homme trapu le menton en galoche, poireau sur le côté droit du naseau. Frère Jacques n'a pas pas vraiment eu le choix, faut dire qu'avec son physique de tombeur même pas la Lucette avait voulu de ses avances. Il avait bien cherché à travailler honnêtement comme tout à chacun mais dans les files d'attente de la carrière il se faisait vite griller et remettre à la queu leleu sans oser lever ne serait ce que le petit doigt ou ouvrir une bouche dont l'haleine virulente en aurait pourtant convaincu plus d'un de laisser sa place.
Frère Jacques en bon dernier de la classe avait trouvé réconfort sur les bancs de l'église.
Ce qu'il préférait par dessus tout c'était s'y retrouver entre les heures de messe quand les lieux déserts lui offraient un refuge contre la risée du commun des mortels. Il avait fini par se laisser convaincre par le curé qu'à rentrer dans les ordres il avait tout à y gagner gîte et couvert sans plus subir les railleries parce que le très haut est bon, que les petites ères du très haut le sont aussi et que leur monde n'était autre qu'amour à profusion.
Ce n'était sans doute pas pour l'amour à gogo qu'il avait fait son entrée discrète dans la maison divine, lui même n'en débordait pas mais il y avait trouvé une place.
De celles qu'il préférait le tour de garde entrait en première position.
A l'abris derrière la petite trappe grillagé, il pouvait observer à son aise sans craindre désobligeance.

Celle qui se tenait fasse à lui déjà était jolie.
Premier mauvais point, une de ces filles qui s'étaient moqué de lui toute sa vie.
Une de ses filles qui ne prenaient pas en considération l'âme des hommes.
Une de ses rousses filles du sans nom pour sur.

Alors le Jacques écoute son baratin, c'est qu'elle débite la rouquine. Il ne se laisse pas attendrir il n'est pas l'illustre le divin, lui n'est pas amour qu'elle se le tienne pour dit.
Et elle bavasse, elle se répand, elle cherche à l'amadouer mais elle est tombé sur le seul moine ici qui n'en a cure des problèmes des autres alors si le pensionnaire était entre leurs murs c'est qu'il devait y être. Voyez, les voix du seigneur sont impénétrable...

Il la lorgne, il examine ses expressions avec le recul de celui qui toute sa vie s'est tenu à l'écart et à appris à analyser les autres.
Il opine du chef, il fait mine d'être embêté c'est vrai qu'elle est moche cette histoire mais il ne se sent pas concerné.
En plus elles sont deux et la seconde est aussi jolie femme.
Le nez se retrousse en une expression suspicieuse. Il est peut être laid le Jacquot mais il a du flair. D'ailleurs c'est pour ça qu'on l'a collé ici. Au tour de garde.

L'histoire est trop moche, les femmes trop jolies, il n'aime pas la beauté, il la jalouse secrètement alors prenant une expression digne il commence :

- Mes enfants, sachez que votre ami est entre de bonnes mains, les meilleurs qu'il soit. Malheureusement il y est entré par sa propre volonté et nous ne pouvons venir perturber ses vœux quel qu'en soit la raison. Néanmoins je peux lui faire parvenir un mot si vous le souhaitez. Sachez bien que je prierais pour que l'âme de votre amie trouve le repos éternel.
Nous célébrerons une messe en son hommage. Quand à lieu l'enterrement?
Quel est le nom du prêtre qui va officier?


Pensaient elles vraiment que c'était un moulin? Si tel était le cas elles allaient être déçu.
Kachina
Elle est là depuis le début, mais elle est restée en retrait. Assise sur ce muret à observer ce magnifique jardin et ces simples qui y poussent dans la plus parfaite harmonie. Regard vert rivé à ce rouge gorge qui picore au sol quelques graines, visage offert au soleil, elle tourne parfois la tête pour observer de loin, la brune et la rousse faire leur numéro de charme.
Elle est là, parce que les filles lui ont dit : tu viens ? Elle a dit oui, mais au fond le Mike, à vrai dire, il est bien où il est. Entre le blond qu'elle a connu chauve et elle, il y a un Brun. Et ce blond là est le seul qui pourrait la séparer un jour de son homme à elle. Le Brun....
Ces deux là sont inséparables et complices et nul doute que si elle sommait Boulvay à choisir entre elle et Mike, pas sure qu'elle gagnerait la partie.

La vie sans Mike pour Kachi, c'est ne plus avoir à supporter l'éternel quart d'heure nostalgique du temps où les deux compères couraient et troussaient la gueuse à tout va. Ne plus entendre le récit de leurs exploits et ne plus voir s'allumer cette lueur égrillarde dans les yeux du Brun. Au moins, elle a gagné les semaines paires et le Blond semble bien mordu de la Brune Atro. C'est déjà ça. Autant de soirées de sauvées , à ne plus entendre cogner à la porte de la chambre ou gratouiller à la toile de tente : Boulvay, il y a un super match de soule ce soir, on y va tous les deux ? Voyez le genre ?

Alors que le Blond s'esquinte les genoux sur un prie-Dieu, en baillant devant les courbes des statues, elle n'en n'a rien à faire, la Louve. Qu'il fasse pénitence et qu'il trouve enfin la façon de demander sa Belle en mariage. Et qu'on en finisse. Ouais. Ces deux là , de toute façon semblent tellement faits l'un pour l'autre que c'est une évidence.


Mais pour être franche, elle a appris à l'aimer le Mike. Et puis, la vie sans lui, c'est aussi une Atro qui a la mine d'une chatte à qui on vient de retirer l'oiseau qu'elle tenait entre ses griffes et s'apprêtait à croquer. Traduisez Atro fait la tronche, elle pousse des soupirs à fendre l'âme, s'enfile chope après chope et est plus susceptible que jamais. Le moindre mot, la fait grimper au plafond. Eh ouais, d'habitude, c'est Mike qui la fait grimper. Là.....elle compense.

Mike, pour Kachi, c'est celui qui s'amuse à la faire douter, qui insinue, lance des piques. "on le voit plus Kachi, il t'oublie, c'est ça ? "
C'est aussi celui qui un jour était là , quand à nouveau, elle songeait à prendre la poudre d'escampette loin du Brun. Qui l'a saoulée à sa demande : Mike, fais moi boire, que je ne m'enfuie pas à nouveau s'il te plait !
Celui qui l'a rassurée après une sombre histoire de greluche à cuisse chaude qui avait titillé un Brun abandonné par sa Brune.
Elle connait les deux visages de Mike, s'agace du premier, comprend pourquoi le Jok aime le second. Et puis de toute façon, elle a dit oui aux filles. Elle est venue, autant qu'elle serve à quelque chose.


Eliance est douée, sacrément douée, y a pas à dire. Quel homme pourrait donc résister à ce joli minois attristé ? Quel chevalier ne viendrait-il pas au secours de la princesse en détresse ? Hum ? Un moine assurément. Celui là, à ce qu'elle peut en juger de sa place, reste de marbre. Aussi froid que les statues qui hantent sa chapelle, assurément.

Kachi se décide, se lève et sa bouche laisse échapper un soupir à fendre l'âme. Parce qu'elle l'a dit encore, il y a peu.....Il lui reste bien peu de vraies amies. Et elle ne désespère pas que ces deux là le deviennent un jour. Elle longe l'allée, admire les rosiers au passage, respire leur parfum et s'avance à son tour vers le judas, afin de présenter son visage.
Louve qui montre patte blanche...Un sourire complice aux filles et elle débite à son tour son histoire , mine inspirée , inventant d'autres prétextes que ceux invoqués par Eliance, sabordant allègrement le plan de la Rousse :


- Mon Brave ........Euh, mon Père......C'est que le Mike, on en a besoin. Faudrait que vous voyez la mine que fait mon homme sans son complice de toujours. Et il sait mieux que personne briquer le sol de la taverne. Et qui donc volerait des baisers à Atro, hum ? Et puis de toute façon, pas sure que le Très Haut puisse faire quelque chose pour lui.

Voilà , ça c'est dit.........Ne surtout pas regarder Atro, rester concentrée sur le visage du prêtre. Et conclure :

- On vous le laisse une semaine d'accord ?
Ou deux ? Après vous nous le rendez !


Eh ouais Atro. les retrouvailles n'en seront que meilleures, tu verras, tu me remercieras quand il hurlera à la lune le soir de son retour chez les vivants ma Belle.

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Atropine
Non mais ...

Non ! Bon finit d'jouer l'puceau ! Rend moi mon blond ! De suite ! Tu peux pas comprendre mais ... C'est limite vital là !

A-do-ra-ble la Atro ! Pas certaine que ça marche, mais visiblement la tronche de chat potté d'Eliance ne fait pas effet et Kachi elle, elle veut carrément attendre deux semaines ... Non mais deux semaines, imaginez ... Les moines, on leur donne deux semaines ils prennent trois mois ! C'est certain !
Non mais franchement, sympas les copines !
Parce que si Kachi doutait encore, à trop être blessée elle en devenait méfiante. Elle se protégeait en somme. Atro, elle, elle lui devait tellement qu'elle l'avait en adoration la brune aux yeux fougère. Elle était l'une des actrices de son retours à la vie. Une des actrices aussi de son histoire avec Mike. Bref, tout ça pour dire que pour Atro, Kachi était une amie. Même si elles étaient en désaccord, ça ne durait pas bien longtemps. Et Eliance, sans savoir pourquoi, elle l'avait apprécié, rapidement. Elle arrivait à la faire parler facilement, elle comprenait, contredisait, et s'effrayait à tour de rôle, ce qui amusait la demie portion.

Mais fermons là la parenthèse. Un pied vient s'écraser contre la lourde porte de bois arrachant un cri à la Peste avant qu'elle ne sautille à cloche pied sous la douleur lancinante.


P'tain d'bordel de merde !

Ah, les doux mots sortis de la bouche de la presque naine. Comment voulez vous qu'ensuite elle apprenne à sa fille les bonnes manières ? Elle se calme, plus ou moins puis essaie une dernière fois la technique numéro un, on sait jamais, peut être que l'homme n'est pas un insensible ...

Ecoutez ... La vérité c'est que j'tiendrais pas trois semaines. Vous n'voudriez pas être responsable de mon martyr pendant tout ce temps ... L'amour tout ça, vous connaissez ? Enfin au moins de nom, non ? Bein voilà, on s'aime, même lui il l'a dit ! Et il le pensait ... Me d'mandez pas comment j'le sais, j'le sens c'est tout ... Quand j'ai les idées claires, j'le sais ... Mais quand il est absent trop longtemps, j'doute, et voyez, l'doute ça m'rend malheureuse et garce ...

Un regard vers ses compères genre, pas une qui moufte, c'est pas l'heure !

Rendez le moi j'suis sure qu'il est malheureux aussi ... Enfin il a intérêt, parce qu'heureux, loin d'moi, vous feriez aussi bien d'le garder pour sa survie !

Et un soupire avant qu'elle ne s'adosse au mur.

Voyez, j'commence d'jà à délirer, c'est l'manque ...

Une tête à claque, celle là, mais elle ne le tromperait pas ni ne le quitterait mais elle serait la moitié d'elle même en son absence. Le destin leur avait joué de sales tours pour les unir enfin, mais pour qu'ils puissent s'unir convenablement il fallait en passer par là ... Parfois, le destin craint !
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Eliance
Elle se mord la lèvre régulièrement. Tactique pour être irrésistible ? Que nenni ! Tactique pour résister sans broncher aux assauts de la demi-portion qui la pince et lui flanque des coups de pieds. Et puis elle a beau être pas grande, elle a les coups violents, la brune. Mais Eliance encaisse sans trop broncher, parce que c'est pour la bonne cause.

« Mes enfants... »

Rien que ça, ça l'agace. Et puis qu'est-ce qu'il est moche. La rousse a voulu ressembler à rien, il y a peu de temps, à se faire défigurer par le blond en question emprisonné chez le moine ici présent, mais là, elle se dit que quand même, lui en tient une de sacrément moche, de tronche et que finalement, c'est pas de bol. La voilà prise à ses propres mensonges. Elle en prépare d'autres tout nouveaux tout neufs dans sa caboche pour répondre sagement aux questions du moine, ouvre la bouche pour les sortir, mais est stoppée net dans son élan par une Kachina invitée à se joindre aux réjouissances à la dernière minute. Et qui dit invité de dernière minute, dit invité qui ne connait pas les étapes à respecter !
Elle sal0pe tout le boulot ! Aux latrines le chaton tout mignon. La Louve ne cache aucunement que l'histoire sortie de la bouche blondi-roussatre n'est qu'un amas de fantaisies. Et puis sa proposition d'une semaine... La teigne qu'est Atro va sortir de ses gonds, et là, Eliance ne répond plus de rien.


C'est d'ailleurs ce que la demi-portion s'empresse de faire sans tarder en insultant le pauvre moine dès la première phrase. La teigne est en marche, ne cachant plus sa sale humeur et son manque furieux de blond. Tous aux abris !
Conclusion ? On peut dire que l'étape 1 est un échec cuisant.

Un raclement de gorge plus tard, la demi-portion est écartée du judas d'un coup d'épaule discret pour éviter de dire trop de conneries au pauvre moine, voire, d'éviter qu'il se prenne une flèche entre les deux yeux. Et elle brandit rapidement une bouteille et un tout nouveau sourire. L'étape 2 est entamée.


Bon, c'qui fait chaud avec tout ça, hein. Ça vous dit une bouteille ? Un p'tit vin, vous nous en direz des nouvelles. Et l'filez pas au blond, il vous en laiss'rait pas une goutte !

Elle a repris sa tronche aimable et sa voix douce, quand même déçue que l'étape chaton mignon ait eu si peu de retentissement.
_________________
--Frere..jacques


[Jamais deux sans trois ]

La trappe du judas en main était prête à sonner le glas de cette conversation stérile de son couperet intransigeant. Elles se foutaient de sa poire les deux donzelles et ça il n'avait pas eu besoin d'une intervention céleste pour s'en rendre compte. Le nez disgracieux pris de tremblement comme la truffe d' un teckel sur la trace du gibier le moine flairait.
Non mais c'était la fête des dessous de brais devant les portes du monastère. Une puis deux puis trois tigresses, combien étaient elles encore caché par l'étroitesse de la trappe ?
Bientôt il aurait plus de monde au portillon que le père à confesse.
Finalement l'affaire commençait à l'amuser parce qu'elles avaient toutes en tête d'obtenir de lui ce que lui seul était en mesure de leur accorder... ou pas.
Il pouvait se permettre ce petit sourire sardonique, il se sentait grand tout à coup derrière sa petite trappe c'était lui qui faisait la pluie et le beau temps et quand la harpie du trio lui sauta presque au visage vociférant et l'insultant il y trouva un malin plaisir qu'il devrait plus tard confesser.
C'était un peu l'histoire de celui qui voulait devenir Calife à la place du Calife. Il était la main de Déos et appliquait ses volontés, ca c'était ce qu'il pensait pour brosser dans le sens du poil sa bonne conscience.
Comme si l'insulter de puceau _ d'ailleurs qu'en savait elle ? Il aurait très bien pu se dégourdir dans un lieu de débauche avant les ordres_ ne suffisait pas, elle vociférait à présent une série de juron pour expliquer la vérité. Amen.


Ca dégouline d'amour,
C'est beau mais c'est insupportable.
C'est un pudding bien lourd
De mots doux à chaque phrases *


Est ce qu'il a la tête d'un enfant de chœur le Jacquot ?
On récapitule si vous avez oublié.
Petit homme trapu le menton en galoche, poireau sur le côté droit du naseau.
Non définitivement non, il ne dégouline pas d’avenance. Il a peut être l'air crétin mais ca c'est l'air que dame nature dans son incroyable bonté lui a fourgué, l'habit ne fait pas le moine.


Ce mélange de sentiments
Aromatisé aux fines herbes
Me fait sourire gentiment
Et finalement me donne la gerbe !

Je hais les couples qui me rappellent que je suis seule !
Je déteste les couples, je les hais tout court !
Mon cœur, mon amour, mon amour, mon cœur *



Finalement c'est la rouquine qui fait preuve de plus de jugeote. Si la minus pensait l'attendrir avec ses histoires à l'eau de rose c'était peine perdue. Il est moine mais pas moins homme et la bouteille n'est elle pas un des pêchés mignon que l'église entretien?
L’œil change de couleur même si les lèvres ne le trahissent pas. Il lorgne la bouteille avec l'apêtit d'un soiffard puis les paupières se mettent à clignoter signe de faiblesse, faut se reprendre Jacquot et ne pas oublier que les trois là sont de vilaines manipulatrices d'ailleurs jusqu'où seraient elles prête à aller pour le faire sortir de l'enceinte leur blond.
Grattage de menton dubitatif et enfin :


Je pourrais peut être fermer les yeux sur l'intrusion d'une d'entre vous dans nos murs...
Mais pas la furie, vous feriez trop de tapage mon enfant. Peut être que je pourrais laisser celle porteuse du présent entrer si vous vous montriez plus ... généreuse.


Ne commencez pas à le juger je vous vois venir d'ici. C'est un test ... Evidemment à moins que...


*Mon coeur mon amour Anaïs
Atropine
Elle n'a même pas réussi à l'émouvoir, la preuve, le moche n'a d'yeux que boire la bouteille. dans quel monde vit elle ? Avant, les hommes se retournaient sur son corps,et là, le bougre fixe une bouteille ! Elle ne serait pas devenue laide quand même ? Ou vieille ? Ou pire encore laide ET vieille ... Non, impossible, la brune sort de ses réflexions bien trop atroces pour elle et fixe le nez du vilain en train de parler. Alors voilà, il déblatère. Mais il déblatère des choses intéressantes.

Je pourrais peut être fermer les yeux sur l'intrusion d'une d'entre vous dans nos murs...

Oh joie ! La petite sautille sur place, est même prête à lui faire la bise, c'est pour dire. Mais le moine continue. Et là ...

Mais pas la furie, vous feriez trop de tapage mon enfant.

HEIN ?!
Non mais déjà, question numéro un ... Comment il connait son surnom ? Parce que bon, elle était calme, jusque là ... Non ?
Ensuite, deuxième question, qui lui dit qu'elle ne pourra pas se faire discrète ? Mercenaire après tout, et archère de qualité, sans compter sa mini taille, elle passe partout la donzelle (pas de mauvais jeu de mots ici ... Quoique !)
Et enfin, dernière question qui turlupine la brunette : qui qui va rentrer si ce n'est la chère et tendre du blondinet ?


Peut être que je pourrais laisser celle porteuse du présent entrer si vous vous montriez plus ... généreuse.

Ouh pinaise ! Là la teigne l'a mauvaise. Déjà, elle ne serait pas celle qui irait voir son amant et ensuite, la bouteille ne lui plait pas ! Alors là c'en est trop, la demie portion arrache le sésame des mains de la rouquine et vide une partie de l’élixir dans son gosier avant de verser le reste au sol, fixant le curé narquoise.

Bon, alors, maintenant, plan ... C ! Tu nous ouvre et on t'colle pas d'carreau entre tes yeux globuleux, bien qu'ça t'rendrait service, j'en suis certaine.

La bouteille est lancée contre un mur, les éclats de verres recouvrent le sol alors que la brune attrape l'arc qu'elle a dans le dos. Une flèche est encochée et un sourcil haussé.

Tu ouvres, ou tu va r'joindre ton créateur ?!

Atro ou comment se tirer une balle dans le pied sans même sans rendre compte ...
_________________
Kachina
- Je crois que vous lui plaisez Eliance, va falloir jouer serré là. Délacez donc un peu votre corsage, morbleu !

A peine a t-elle soufflé ça à la Belle Abimée avec une petite moue ironique, qu'Atro se défoule et menace. Une femme en manque d'amour, c'est prêt à tout. Quand il s'agit d'une Brune, bonjour les dégâts, mais quand cette femme là, s'appelle Atro, vous n'osez même pas imaginer.

Elle a bien vu les regards chargés de reproche de ses complices. Et si elle ne veut pas en entendre parler pendant des semaines, il faut qu'elle trouve une façon de sortir le Mike de là...

Elle regarde l'alcool venir tacher les pierres et marmonne tout bas
: Pfff, Atro, quel gâchis !

Elle se faufile à nouveau entre les deux filles, réclame sa place en face de celui qui détient la clé, du Blond. Elle se demande un instant, à quoi , cet être là, rêve le soir en s'endormant. De la bonne chère ? d'un fût de vin épicé et chambré ? ou se laisse t-il aller parfois à s'imaginer aimé d'une femme. Que connait-il aux choses de l'amour ? Que peut-il savoir du manque de l'autre, de l'attente insoutenable ? Rien...

Elle se lance à nouveau....essaie une autre ruse....Juste un murmure à l'oreille d'Atro quand elle lui lance :
je rentre, je l'estourbis et je vous fais rentrer...

Et sa mine se fait morveuse, elle aimerait que le rouge lui monte aux joues mais n'y arrive pas. Peu importe, on fera sans. Elle offre au moinillon son plus beau sourire, et balbutie d'une voix qu'elle feint hésitante :

- Mon Père ! En fait puisque je suis ici ! Laissez moi entrer.......Moi, je m'en fous du Mike, mais par contre, j'aurais bien des choses à dire à confesse. Ouais !

Et là, l'image d'une église en Franche Comté lui arrive d'un coup en tête et elle pique un fard, se trouble, et termine enfin :

- J'ai vraiment besoin de me confesser mon Père ! S'il vous plait !

Et mains croisées derrière le dos, elle attend la sentence.....piétinant sur place d'impatience, jetant de brefs regards à Eliance...
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Eliance
« Généreuse » ????

Les sourcils ménudiérins se lèvent plus que de raison sous le coup de la surprise, de l'ahurissement, de l'incompréhension. La Louve ne tarde pas d'ailleurs à expliciter la demande du bougre en une ouverture de corsage, provoquant la redescende desdits sourcils, pour les voir se rapprocher dangereusement l'un de l'autre. Pas contente, la Eliance. Elle est pas contente du tout.


Va t'faire...
Elle s'apprête à l'insulter de tous les noms de pigeons qu'elle connaît, mais la réaction de la Teigne est sans appel. La bouteille brisée et la menace d'un carreau entre les deux yeux. C'est bien ce que la blondi-roussâtre voulait éviter à ce pauvre moine, mais là, il l'a bien cherché. Pas de protestation, donc, du côté de la Ménudière, plutôt une tête qui dodeline lentement.

Ouais, ouais...
Vas-y Atro, bousille-lui son crétin d'front !


Pacifiste, mais pas bien longtemps. Le plan en cinq ou quatre étapes – on ne sait plus – vole en éclats. Ca n'aura servi à rien face à ce bougre d'âne qui ne comprend pas qu'il risque sa misérable peau pour une histoire de blond et d'épousailles. Mais Eliance n'a plus pitié, la Teigne a déteint sur elle, et elle voudrait voir crever ce fichu moine d'avoir insinuer des choses sur son corsage, voire pire.

La situation semble partir totalement en vrille, laissant aucune chance au plan de fonctionner normalement. Et puis la Louve rajoute un grain de sel bien plus fin qu'à sa première tentative, même si Eliance ne voit pas bien où elle veut en venir. Que ce soit elle ou la Louve qui entre, le résultat est le même, la Teigne reste dehors, loin de son blondinet qui commence à faire chier sévère à s'être enfui là-dedans. Alors elle s'est écartée du judas pour laisser la place à la brune qui semble avoir un truc derrière la tête. Pas la peine d'ajouter que la tronche est dubitative.
Elle se penche vers la Teigne, oui, parce que la Teigne est petite et que pour qu'une bouche atteigne son oreille, il faut bien se pencher un peu et souffle tout bas.


Mais qu'est-ce qu'elle fout ? Tu lui as bien expliqué l'but, hein ? Parce que là... j'l'impression qu'elle a pas compris. Rien de rien.
L'est pas prêt d'sortir ton Mikounet.

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Atropine
Pas le temps de bander l'arc que tout s'emballe. Eliance est ronchon(chose assez rare pour être remarqué par la demie portion). Kachi tente un numéro de charme, genre : "Je suis sage, mais j'ai fait de trèèèèèèèèèèèèèès vilaines choses ... Punissez moi !". Tout ça avec évidemment, une moue chaste tout de même. Kachi, un fantasme ambulant ! Mais pas le temps non plus de piper mot que le cureton referme le judas aux nez des donzelles.

Bon, bein ça, c'est fait !

Et la brune fixe ses compères, dépitée. Elle aurait pu les accuser à tort, mais non, même pas. Elle range l'arc et sa munition dans son carquois et pousse un long soupire en fixant la porte.

Bon, bein, la nuit tombe ... J'reviendrais d'main ...

Entraînant ses amies à sa suite, la brune traîne des pieds laissant les poussières s'élever après son passage. Après tout, ce n'était que la première journée d'absence de son blond.Alors elles boiront, riant de la tronche étrange du curé. Elles boiront et essaieront de changer les idées de la demie portion. Elles boiront et referont le monde jusqu'à des heures indues. Après tout, les amies, ça sert à ça aussi, non?

[Trois semaines, vingt trois jours, cinq cents cinquante deux heures, trente trois mille cent vingt secondes plus tard ...]

Trois jours de geôles l'avaient tenue éloignée du haut bâtiment qui renfermait toujours son compagnon. Les moines devaient être soulagés, se dires qu'ils avaient gagné. Se dire qu'elle avait abandonné, mais c'était mal connaître la Teigne.
Son dos toujours douloureux la demie portion revint heurter la lourde porte de bois de nombreuses fois, toujours avec le même résultat. L'absence de son blond à la sortie.
Mais là, aujourd'hui, le temps impartit était écoulé. Ils l'avaient assez gardé. Ils devaient lui rendre, de gré, ou de force ! Qui s'est moqué ?! Demie portion certes, affaiblie, certes, mais n'empêche, elle reste une furie en mal de son homme.

Mais, cette fois, elle innove la Peste. Pas question pour elle de rejouer une énième scène d'hystérie, malgré son envie folle de hurler. Non, des vêtements trop grand enveloppent largement son corps frêle. Frusques empruntées au blond retenu par les moines sans coeur. Dépourvue d'arme, si on oubli sa dague plaquée à sa ceinture, sous la chemise, les cheveux noués en catogan, le visage au traits fins frotté de terre, elle à plus l'allure d'un gamin des rues affamé qu'à la superficielle qu'elle est habituellement.


Trois bains ! Non, cinq ... Cinq bains qu'il me devra, me forcer à faire ça, juste pour le retrouver ... Si ça marche pas, j'les égorge !

Léger détail dont elle se rend compte à son murmure, sa voix. Sa voix n'a rien de celle d'un garçonnet paumé. Ni même d'un ado en rûte. Une légère grimace se fait alors qu'elle teste de moduler sa voix, légèrement, puis un hochement de tête pour elle même lorsqu'elle pense avoir trouvé la tessiture qui conviendra. Maintenant, y'a plus qu'à !

Le poing heurte la porte, pour ce qu'elle espère la dernière fois et les bleus scrutent la petite porte dans la porte souhaitant ne pas retomber sur le sans coeur habituel.

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--Frere..jacques
Tout le monde connait le célèbre proverbe qui dit : tendez la main et on vous prendra le bras. Ca avait été le cas. Il avait fait preuve de charité dans sa proposition, il avait été prêt à laisser pénétrer une de ces pécheresses dans l'enceinte du monastère pour de mauvaises raisons à l'encontre du règlement et il s'était retrouvé braqué comme une simple vermine. Sa vie n'avait pas eu le temps de défiler devant ses yeux de souris, le réflexe avait été plus rapide et le judas avait claqué.
Il n'avait pas manqué de faire son rapport à sa hiérarchie en en rajoutant une bonne dose sur la folie des trois femmes mais après tout folle pour folle il n'y avait pas grande différence. Elles n'étaient que des usurpatrices d'identité, de viles manipulatrices qui n'avaient pas hésité à mentir devant l'enceinte du très haut dans le but d'extirper de sa foi un homme repentant.
Les femmes sont des démons de perversion lui même s'estimait heureux de ne pas être tombé dans leurs filets mais il n'était pas né de la dernière pluie le Jacquot et il avait anticipé la suite des événements ce qui ne le rendait pas peu fier.
Il s'était douté qu'elle n'en resterait pas là et reviendrait, alors il avait fait en sorte qui quiconque se trouve au tours de garde soit informé des dangereuses harpies. Une de ces femmes n'avait pas hésité à braquer un carreau de flèche dans sa direction, il fallait que toute la population monastique prenne garde et l'état de vigilance maximale avait été décrété grâce à lui.
Des portraits des trois jeunes femmes avaient été dessiné et placardé à l'intérieur du tours. Personne n'était sans savoir, Jacquot jubilait.
Ca n'avait pourtant pas découragé la plus petite, la plus dangereuse de toutes de revenir frapper à la porte jour après jour mais devant le grabuge que faisait frère Jacques à chaque intervention il finit par être envoyé au potager. Le soleil ne lui ferait pas de mal et une activité physique dans laquelle il pourrait se dépenser avait été jugé préférable à l'isolement du tours.
La fréquentation du monastère en cette période estivale avait régressé et même si on ne lui en fit pas le reproche directement, la solution pour enrayer le phénomène avait été de lui trouver nouvelle mission.

C'est frère Constentin qui pris place au tour de garde. Jeune prêtre calme à l'allure bienveillante, c'est lui qui ouvrit la porte au jeune voyageur qui venait réclamer asile.
Hospitalier il le fit entrer pour remplir le registre. C'était enquit de son état de santé et de savoir si leur nouvel hôte souhaitait une petite collation avant de rejoindre les parties communes pour se laver.
Le corps malingre du jeune homme flottait dans ses vêtements et Constentin pris l'initiative de lui présenter une corbeille de fruits.

- Mangez, je vous mènerais ensuite à votre cellule et vous pourrez vous attarder au lavoir.
Atropine
Fastoche ! Un sourire lorsque la brune pénètre enfin dans les lieux. Elle aurait dût le faire plus tôt. Elle regrette ces trois semaines d'attentes avant d'avoir osé franchir le pas de la porte de cette façon. Mais elle se force à ne pas penser à tout ce temps perdu. Là, ses craintes s'estompent. Il est là, c'est obligatoire, il le lui a dit. Alors elle le trouvera, et ils partiront, et alors, elle n'aura plus peur qu'il ne revienne pas, puisqu'il sera près d'elle. La panière de fruits est dévorée des yeux. La brune croque dans un, en cache d'autres dans sa besace. Mais le lavoir ...

Non !

La voix était trop aiguë, vite, la demie portion se reprend. La voix est affermit, aggravée aussi.

J'veux dire ... J'ai fait une bonne arche pour arrivée ici. Vous ... Pourriez m'e faire visiter les lieux, rencontrer les autres dét ... euh, les autres hôtes et ensuite j'irais m'laver.

Et un petit sourire charmeur qui n'a pas lieu d'être vient se greffer sur le visage de la brune.
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Mike91
C’est pas beau ça ? Non mais franchement qui n’aimerait pas être à la place de mon Mike là ? Oui parce que pour les niais qui n’auraient pas encore compris le prince en question c’est lui, mon Mike, et c’est pas une, ni deux, mais trois femmes qui viennent le délivrer de sa belle tour d’ivoire. Je le vois déjà sortir, triomphant de ses opposants, ouvrant les portes pour se laisser baiser les pieds de toutes ses femmes en manque de lui.

Bon finit la masturbation cérébrale, parce que dans les trois femmes en question, y a sa brune...et si une s’approche elle se retrouve égorgée, y a aussi la femme de son pote, et la rousse déjantée à qui il a prit plaisir à foutre sur la gueule. Seulement voilà le Mike n’en sait rien de tout ça...nan...il est tranquillement en train de se faire « purifier » ! C’est bizarre comme mot...nan pas bizarre, mais le souci c’est de se dire...à quoi ça consiste ? Parce que bon vrai que le mike à laissé son bout trainer un peu partout alors si par purifier on entend par là de lui laver...pourquoi trois semaines ? N’allez pas croire qu’il a un truc de trois mètres, ça serait sacrément emmerdant pour lui...nan c’est juste qu’il lui faut un temps suffisamment conséquent pour pouvoir retrouver les faveurs du Très Haut et ainsi épouser sa chère et tendre Atro.

Seulement voilà, le monastère c’est loin d’être une colonie de vacance, y a pas de tente, pas de femmes et plus précisément SA femme, pas de feux de camps, pas d’armagnac, mais des murs humide, de la bière, du pain, des moines...heu les moines, on en parle tout de suite ? Ouais on en parle...bon je vous préviens, je vais me lâcher sur eux, et je pense que ça va faire du bien a tout le monde, mais bon faut qu’on m’explique...comment un homme, un jour se dit... « Ca y est je sais ce que je veux faire...je veux être moine ! » Bon déjà la soutane, à porter matin, midi et soir hiver comme été. Ce truc là doit vous gratter comme pas possible et v’là comment vous devez avoir chaud l’été...je vous laisse imaginé transpiration et grattage...Nan et puis la coupe de cheveux ? Nan mais sérieux, y a un type dans le lot qui a dit un jour... « Hé les gars, j’ai une super idée, on se rase le haut du crane et on laisse les cheveux pousser sur les cotés » un peu comme si le Très Haut leur disaient « Vous allez avoir une vie de merde et vous aurez la gueule qui va avec ! » Et puis vous avez remarquez ce discours qu’ils ont quand ils vous parlent ? Toujours monotone, comme si il récitait leur texte, c’est d’un chiant... « Mon père j’ai péché, hier j’ai volé un fruit. » ... « Ce n’est pas grave mon fils, le Très Haut sera te pardonner, prie deux fois par jour et ta pénitence sera acceptée » ... « Mon père j’ai péché, j’ai violé ta mère, tué ton père et pendu ton chien »... « Ce n’est pas grave mon fils, le Très Haut sera te pardonner, prie deux fois par jour et ta pénitence sera acceptée ».

Bref tout ça pour dire que durant ces trois semaines le Mike devra supporter la séparation avec son Atro mais aussi cette vie qui sera des plus difficiles. Tiens d’ailleurs vous tombez bien, c’est justement l’heure de se réveiller...


DIIIIIIIIIIIIINNNGGGGG !!!! DDDOOOOOONNNNGGGG !!! DDIIIIIINNNNGGGG !!!


P’tain mais je vais te la faire bouffer par le cul ta putain de clochette !!! Bonjour Mike bien dormi ? Allé la p’tite chanson qui fait plaisir.... « le soleil vient de se lever.... » Toujours de bonne humeur au réveil celui là, remarquez d’habitude c’est midi pour lui...ici c’est à l’aube...et oui il faut souffrir pour l’épouser sa belle. Surtout que le dortoir à une odeur de rance, son voisin de lit ronfle et que... Vous me faites tous chier ici ! Oui bah aller un petit effort c’est bientôt finit...Donc après le lever, il bouffe, prie, re bouffe et ....temps libre...

Le temps libre ouais, que peut bien-t-il faire ? ça c’est une grande question...un homme en manque de sa femme, seul, qu’est ce que ça peut bien faire ? Slurp ! C’est quoi ce bruit ?hein ? bon je continue...Pas facile de trouver une occupation dans cet endroit...y ‘a un peu de lecture... Hummm Hein ? Mike tu fais quoi là ?... Bon donc un peu de lecture...mais lire les biens faits du Très Haut ça devient vite emmerdant pour le mike...donc y a un peu de marche... Huuummmm que c’est bon.... Mike bordel ! tu fais quoi là ? me dis pas que...p’tain tu fais chier, t’es dégueulasse sérieux...quand je parle en plus ... Humm p’tain que c’est bon...remets en une ! Hein ? Mais tu parles à qui là ? Et remets une quoi ? Et ou ? Me dis pas que...OOOOHHHHH PUTAIN !!! OOhh non de non !!! Ca comptez sur moi...il va le nier jusqu'à sa mort !! Mais il est où ce con je le vois pas...non non non j’ai pas envie de voir ce carnage...p’tain j’ai honte... Frère Paul, ta cervoise n’a jamais été aussi bonne files en deux pour la peine ! Ahhh au réfectoire...Oooooouuuuuuuuffffff , Rhooo la frayeur ! Je me disais bien que c’était impossible, mais vu le temps que je l’ai laissé chez les fous...le doute est venu...


[Jour J]


Ca y est l’heure du départ est proche et c’est avec la larme à l’œil que le mike dit au revoir à ses compagnons de chambre A jamais bande de naze ! Bon presque...mais je suis sur que le cœur y est. Le paquetage est fait, pour une fois que c’est lui, ça a le mérite d’être précisé et le voilà qui file en direction de la grande porte. Il y retrouve là bas Frère Constantin ainsi qu’un jeune homme qui n’est autre que son Atro déguisée.

Le panier de fruit est reluqué brièvement Oh des fruits ! Génial j’ai faim ! Mike demande avant merde ! c’est pas à toi...et puis regarde qui est devant toi... Salut gamin, fais gaffe, ils sont tous barge ici, réfléchit bien avant de venir ici Ouais c’est ça...sourit à frère Constantin...fait pas le malin il va te garder plus longtemps. Mais J’y crois pas que tu ne l’as pas reconnu...OOOuuuu ooooOOuuUU Mike c’est Atro ! Devant toi là c’est Atro, TON Atro ! En tout cas, j’aime bien ta chemise... Mais normale c’est la tienne connard ! p’tain mais il est pas possible celui là...Allé Atro gueule pas trop hein ? c’est juste que ton déguisement est parfait...
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