Alix_ann
- [Mais tu dis (en échos) mais tu dis..
Que le bonheur est irréductible..
Et je dis (en échos) et il dit..
Que ton espoir n'est pas si désespéré à condition d'analyser que l'absolu ne doit pas être annihiler par l'illusoire précarité de nos amours..
Et qu'il ne faut pas cautionner l'irréalité sous des aspérités absentes et désenchantées de nos pensées iconoclastes et désoxydé par nos désirs excommuniés de la fatalité de-sti-tué-ééé...
Et vice et versa ♬]
La jeune Montfort déambule dans les rues de Paris où elle squatte depuis quelques semaines pour cause de crise socio-acnéïno-existelles. Elle na jamais porté daffection particulière à la capitale de françoisie. De son premier séjour ici, alors quelle était haute comme une commode de petite taille, elle se souvenait encore de lodeur pestilentiel et de la sensation extrêmement désagréable davoir la tête coincée dans le cul de toutes ces gens. Depuis la ville puait toujours autant, mais elle avait bien grandit et les gens, qu'elle pouvait appréhender de plus haut, ne lui posait plus de problème. Si ce nest la gent masculine qui lui portait un intérêt tout particulier qui ne faisait quempirer proportionnellement à la croissance de ses attribus féminins comme elle lapprit à ses dépends à linstar de bon nombre de ses congénères femelles.
-« Olà brave jouvencelle, ça vous dirait de venir boire de ma cervoise? »
Et d'accélérer le pas.
-« Gente demoiselle ! Ne fuyez donc pas ! Ce n'était qu'une chaste invitation à venir tâter de mon pieu ! »
Il ne lui en fallu pas plus pour fuir carrément, terrorisée, déguerpissant jusquà lappartement de lAnaon.
-« Tu ressembles à une chèvre de toute manière !! »
Une fois bien arrivée elle verrouilla la serrure, la vérifia plusieurs fois et barra en plus l'entrée à l'aide d'une chaise. Qui navait pas lair très solide. Cest pour ça quune fois qu'elle eut avisé son mince système de sécurité elle décida de rajouter une seconde chaise, en plus dune table dappoint. Juste au cas où.
À ce moment, libérée de toutes considérations paranoïaques et de la peur qui en découlait, elle se rendit compte quelle crevait la dalle. Elle ne se souvenait même pas de la dernière fois où elle avait mangé. Si elle navait pas été coupé dans sa quête par quelques mâles ne sachant contrôler leur testostérone elle serait en ce moment même entrain de se farcir la panse de charcuterie et de fromage. Elle se mit alors à fouiller dans la chambre quelle partageait avec Anaon. Ce nest que quelques minutes plus tard quelle parvient à dénicher quelque chose de comestible dans ce qui servait de garde-manger. Quelques pauvres morceaux de viande séchée. Génial ! Et ce tout à fait ironiquement. Soucieuse de ne pas se faire manger par les chiens une fois son repas consommé elle en laissa un peu aux deux spécimens qui résidaient dans le fond de la chambre, mais qui occupait au moins la moitié de son espace. Et, résignée, elle se mit à croquer dans son pauvre morceau de viande séchée.
Et cétait dégueulasse. Cétait tout bonnement infâme. Ça navait aucun goût. Alix, qui possédait un fin palais, se mit alors à la recherche dun truc quelconque pour rehausser un peu la saveur de son pauvre met. Cest vers la paillasse et les plaids où elle et Anaon dormaient quelle dénicha ce qui ressemblait à de lorigan. Ou bien à du romarin, à moins que ce soit du thym. Ce dont elle était sûre par contre, cest que la viande était beaucoup moins dégueulasse avec. Elle entreprit donc de savourer son repas, qui avait désormais un drôle de goût à défaut d'être dégoûtant, les yeux visés sur les multiples fioles et autres drôles de trésors de Anaon.
_________________