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[RP] A l'aube......Terraube.....

--Tensa.de_falcone
Il l'avait fait, Tensa avait un genoux à terre, il lui avait fait le baise main. Puis la regardait, elle, elle qui ... mince alors, cette ressemblance est troublante, il ne l'avait jamais vu auparavant, mis à part dans ses déguisement, et c'est vrai qu'ils se ressemble tout les deux. Ce regard loin d'être glacial, bien au contraire, l'adrénaline montant peu à peu, il était là, beaucoup de bruit autour de lui, mais pour lui le temps s'était arrêter. Car pour lui ... il avait retrouvé sa famille. Et c'était le plus important. Il oblitérait tout ce qui se passait. Vraiment pour lui dans la pièce, il n'y avait qu'Elle et lui.

Séléna lui prit donc les mains pour le relevé. et là le temps se mit à redémarrer, le vacarme était puissant et plein de monde était là, il en fut surpris, et se releva.


Merci, je suis fort heureux de vous rencontré enfin. Merci pour vostre hospitalité !


Tensa lui sourit et regarda un peu la scène, il se mit à l'écart et pu ressentir une gène d'un coup, quand il entendit un "Bonsoir" glacial. Il regarda l'homme qui dit Bonsoir, et ne sachant que faire, lui répondit instinctivement.

Bonsoir Messire.

Pas glacial, pas gênant, pas méchant, mais comme il était lui, jovial, doux et appréciable.
--.salvador
…L’attente s’est prolongée et le Catalan l’a mise à profit pour contempler le castel et la muraille qui le ceinture, puis son regard s’est porté sur les fenêtres lointaines du château où il a observé un bon moment les personnes qui s’y profilaient.

Perplexe sur la conduite à tenir, Salvador se demande si le jeune garçon envoyé au château pour signaler sa présence était un choix avisé. Laisser au garde le soin de faire passer à qui de droit ce qu’il devait remettre lui-même lui traverse l’esprit, possibilité qu’il écarte d’un revers de l’esprit, décidé à s’en charger jusqu’au bout afin de s’assurer du résultat.

Durant l’attente une femme est arrivée et se tient dans son coin depuis. Pour le Catalan c’est bon signe et le retour du gamin quelques instants après le confirme.

Guidé par le même garçon jusqu’au château, Salvador s’est arrêté sur le seuil du salon où se tient la fête. Au valet qui l’a reçu, il a demandé d’aller chercher la châtelaine à laquelle il doit transmettre un message, refusant d’entrer dans le salon à l’invitation du valet, refus accompagné d’un regard noir qui ne laissait pas de place à la discussion.
--Menin



Alors que je zieute cette porte bien plus riche que moi, je sens un regard dans mon dos et me retournant je vois le sir que je v’nais de conduire jusqu’au Salon me regarder intensément… Il avait peut-être un souci… J’avance vers lui et je vois qu’il n’avait pas fait un pas… C’était peut-être un démon, vous savez les méchantes bêtes qui viennent des enfers d’après le curé…. D’après des rumeurs, ben les vampires y ne peuvent entrer qu’avec une invitation… C’était p’t’être ça ! Du coup, je plisse les yeux en le regardant, regardant son tain, ses dents mais rien d’étrange chez lui… Hormis qu’il me demande de lui mener une châtlaigne… Qu’est ce qui pouvait bien trainer dans sa tête pour qu’il me demande une châtaigne… Après tout, j’suis pas là pour discuter et vu le regard qu’il me lance, vaut mieux pas trop trainer sinon il pourrait… me mordre ! Pfiou je demande pas mon reste et je me sauve vers les cuisines !

-Cheffe !!!! Cheffe !!! Elles sont où vos châtaignes ?! J’ai un sieur qui demande des châtlaines… Il a un accent bizarre, j’vous jure… Dépêchez-vous, il m’a pas l’air commode ni très… Non rien, j’ai pas le droit de parler sur les invités vous m’avez dit !

-Menin, qu’est ce que tu me racontes encore !

- Ben ya m’sieur qui demande une châtaigne pour lui remettre une lettre… J’ai pas tout compris je m’occupais de ses dents

- Tu t’occupais de.. Quoi ?! Et le sieur il n’a pas dit châtelaine plutôt ?

- ‘tain, vous avez le même accent qu’lui, j’avais jamais remarqué… Ou vous le connaissez ? Commander des châtaignes à Noël ça marque aussi…

- Bon Menin, laisse je vais y aller, pousse toi et retourne à la porte !


Elle a pas l’air contente la patronne et je vois pas pourquoi… J’ai pas dis qu’elle avait mal fait la cuisine… Jusqu’un inconnu demandait des châtaignes… Pfffff… je pars en croisant les bras et avant de retourner dehors je regarde le sir et je lui annonce :
« j’ai demandé à la gouvernante en cheffe de vous apporter v’tre truc… » Je lui fais mon rictus habituel puis je retourne à ma belle porte avant qu’un autre me demande des marrons ou des glands… !
Esclarmonde.


"Des châtaignes....J'te jure ...C'est lui qu'va s'en prendre une d'châtaigne....."

Esclarmonde est furax....Elle était en plein dans sa préparation de sauces et ça ...fallait pas rigoler avec ça Boudiou...

C'gamin était bien moins débrouillard que l'Pouillot à Kara....Savait jamais faire les choses jusqu'au bout tout seul...
Quand même pas elle qu'allait surveiller les entrées des visiteurs aussi nan?????

Mais elle voulait surtout éviter les impairs et elle essuya ses mains ,retira son tablier plein de farine ,remonta une mèche blonde derrière son oreille et pris l'air important de celle qui est décidément indispensable
"pousse toi et retourne à la porte ! " lance-elle au gamin en le poussant sans ménagement hors de son chemin.

Bon......Lequel c'est'y qui veut quéqu'chose......

La blonde s'arrête en arrivant aux abords du grand salon.

C'est qu'y a du monde partout..Elle s'attendait pas à ça.Au milieu des froufrous de ces dames elle se sent vraiment minable avec son devant de robe que n'a pas complètement protégé le tablier.
Elle croise donc ses mains à la hauteur des éventuelles taches et zieute à droite et à gauche...Essayant de se faire une idée de la situation.

Boudiou y'a même l'patron qu'est là.....Vaut mieux éviter d'aller par là.....Plein d'visages connus tout d'même ...Elle toise tous ceux qu'elle ne reconnait pas...Tiens!!!Ronja!!!!!L'est rev'nue celle là?
C'est l'Enguerand qui va êt' content....

Bon...C'est pas l'tout.....L'gamin l'aurait au moins pu décrire le sieur comme il faut....
Finalement après un rapide tour d'horizon et en excluant tous ceux qu'elle connait déjà restent deux possibilités....Un messire jeune et....Oh !!!Jésumariejoseph!!! qui ressemble à la comtesse comme deux gouttes d'eau....Alors ça!!!
Celui là est juste à côté de Dame Séléna donc si il avait à lui donner quelque chose l'aurait pas b'soin d'elle...ça s'rait déjà fait....

Pis y'en a un autre ,un peu en retrait...Avec des moustaches juste comme Esclarmonde les aime...L'a d'l'allure celui là c'est sur...

La blonde et opulente Esclarmonde se redresse,prend un air important et s'approche de l'homme:

"Messirrrre.......L'valet m'a dit qu'vous vouliez ...Heu.....J'pense qu'il a mal compris....Des châtaignes qu'il a dit......Mais c'est pas ça j'pense?
Excusez le l'est un peu niais.....J'peux vous aider??"


Toute rose la blonde....C'est qu'il a l’œil perçant celui là......
--.salvador
...Le valet reparti, le Catalan profite du temps d'attente comme plus tôt dans la cour pour observer. Toujours sur le seuil du salon, il s'est décalé pour laisser libre le passage et se faire plus discret.

La mine sévère, lissant sa moustache d'un geste sur, il voit alors arriver à lui une femme dont l'aspect informe qu'elle appartient au personnel de maison.

Décidément, se dit-il après avoir écouté la bonne, il a du mal à se faire comprendre.


- je désirerai m'entretenir brièvement avec la Dame du château si c'est possible, et cela en aparté, de la part du patriarche Sandino.

Les sourcils froncés, Salvador fixe d'un regard noir sa vis à vis.

- me suis-je bien fait entendre señora ?
Esclarmonde.


"Je désirerai m'entretenir brièvement avec la Dame du château si c'est possible, et cela en aparté, de la part du patriarche Sandino.
Me suis-je bien fait entendre señora ?"


Vous j'suis sûre que z'avez tout compris.......

Esclarmonde,elle,reste la bouche ouverte et regarde l'homme médusée.
Elle aurait bien aimé finalement n'avoir qu'à lui trouver des châtaignes......

Ah oui..Certes ...Il est bel homme.....Et cette moustache...Boudiou.....La classsss.....
Mais quelle langue cause-t-il donc.....La blonde a saisi pour sa part qu'il voulait entretenir la Dame du chateau.....Pourquoi...elle sait pas vu que sa patronne est bien propre et qu'elle a nul besoin d'être entretenue.....

Don ça c'est pô possible.....

En plus il veut faire ça "en un pâté"...Mais un pâté d'quoi bon soir?
de la part du seigneur Sandino...ça elle a pigé de suite...

Et en plus il la croit sourde et espagnole......Et be......Comment qu'elle va s'sortir de c'guépier???

Faire celle qu'a tout compris....
Prendre un air .....Inspiré....Et .....Improviser...
Toutes façons puisque ça concerne Dame Séléna autant qu'elle détricote tout ça elle même,après tout son boulot c'est la cuisine et pas les salons.....

Elle s'essaye donc à une semi-révérence et articule avec application:
"La Dame du château est là Messire.....Si vous voulez lui parler...comme vous voulez...Et be.....C'est elle là..La Dame rousse qui parlote avec ces gens.....
Y'a t-y b'soin d'aller la chercher pisqu'elle est là?"


Puis,voyant le sourcil sombre se froncer elle ajoute vivement:
"Mais si vous y t'nez j'peux t'aller la chercher bien sûr!!!!"

Pfiouuuu c'est qu'il a pas l'air commode c't'homme là......
--.salvador
...A une nature nerveuse s'attache souvent l'impatience, et à cet égard Salvador est un exemple parlant. Toutefois l'homme a dépassé la quarantaine et a mis à profit ce vécu pour tempérer ses sautes d'humeurs.

Canalisant sa nervosité, le Catalan répond en claquant alternativement des talons à la suggestion de la cuisinière d'aller chercher sa maîtresse. Demeuré raide comme un piquet pendant qu'il claquait des talons l'attitude de Salvador a de quoi surprendre, pourtant il paraît plus détendu en répondant cette fois de vive voix.


- si fait, sans vous commander allez vous enquérir de l'avis de la Dame et si vous sentez qu'elle n'y consent que du bout des lèvres, soyez mon ambassadrice et proposez que j'aille à elle.

A la moue que fait son interlocutrice, le Catalan comprend que le langage emprunté qu'il utilise dés lors qu'il est en présence d'inconnus, que cette langue neutre de plénipotentiaire n'est pas toujours le meilleur choix.

Ravalant un juron, ce sont maintenant deux éclairs qui un instant vont de ses yeux à ceux d'Esclarmonde.

Conscient qu'il doit se faire plus explicite, il hésite, puis fait le choix de "galantiser" et d'être direct.


- por favor belle inconnue, faites comme vous avez dit, allez la chercher.

Le regard désormais le plus chaleureux possible, gratifiant la femme d'un rictus qui chez lui équivaut à un sourire, Salvador l'invite de la main à se mettre en route, son autre main lissant alternativement les deux cotés de sa moustache.
Esclarmonde.



"- si fait, sans vous commander allez vous enquérir de l'avis de la Dame et si vous sentez qu'elle n'y consent que du bout des lèvres, soyez mon ambassadrice et proposez que j'aille à elle. "

Le voila qui recommençait.....

"Sifflez !Savon commandé...Allez vous en"......La suite.....Elle osait même pas croire ce que ses oreilles entendaient.....
Ce qu'il voulait faire du bout des lèvres ne la regardait pas ....Boudiou ça devenait salace...Manquait plus qu'ça....

Pour sûr ce bonhomme avait de drôles d'intentions avec sa maîtresse et vu que l'patron était arrivé ,lui aussi dans le salon...Valait mieux pas qu'il se rende compte de c'qui s'disait ici.....
En plus il semblait furieux et la fusillait du regard alors qu'elle essayait juste de rendre service!!!

Heureusement le sieur dû se rendre compte du danger car il changea soudain de langage :

"Por favor belle inconnue, faites comme vous avez dit, allez la chercher. "
Tout ça en lissant cette moustache qui faisait rêver Esclarmonde depuis qu'elle avait posé les yeux dessus...
Ah!!!!! "Belle inconnue!!" comme ça sonnait bien!!!
Et le "Por favor" cher à Messire Mathieus...ça aussi elle aimait la blonde...ça la laissait pantoise...
Et même qu'il y avait maintenant une sorte de chaleur dans ses yeux noirs qui rappelait à Esclar le regard envoûtant de son manouche......Nostalgie...Sort de ce corps.....

Reprenant ses esprits après un violent effort sur elle même la gouvernante-cuisinière tapota sa chevelure avec grâce et inclina la tête en assurant l'invité qu'elle y allait de ce pas.
Il semblait avoir atteint les limites de sa patience...Point trop n'en faut comme aurait dit.....Qui aurait dit ça d'abord.....???

Esclarmonde dû faire un effort pour réussir non seulement à traverser le salon plein comme un œuf mais en plus en gardant un air un tant soit peu digne et éviter de rougir encore plus que possible (elle était déjà écarlate du fait de sa discussion avec l'inconnu et n'avait guère l'habitude du rôle qu'on lui donnait là)

Une fois auprès de sa patronne elle se sentit en sécurité et se pencha à son oreille:
"Dame Séléna y'a un Messire qui veut vous parler...Enfin vous mettre quelque chose dans vos mains propres il a dit...
L'a pas l'air commode..M'fait un peu peur en fait.....J'fais quoi? j'l'amène ici ou vous venez l'voir?"


Et zieutant en biais tout en faisant un geste du menton qu'elle croit discret:
"Voyez..L'est là bas près d'la porte.....Celui qu'a des moustaches ..."
Mathieus
Ce lieu est un endroit hors du temps, un lieu où les secondes s’égrainent doucement, si doucement qu’on peut y lire les expressions de chacun… Les longs silences de la foule, les froncements de sourcil face à l’incompréhension de ce changement d’atmosphère, les frémissements des proches qui comprennent l’enjeu de ces minutes, la joie ou la tristesse des protagonistes… Oui, de là où nous sommes, nous pouvons tout voir, tout observer… Mais nous ne pouvons lire à l’intérieur d’eux, leurs sentiments les plus profonds, les peines enfouies, le déchirement des âmes ou leur union qui n’est compris que par Dieu… Alors ô moi, je vous propose d’être Dieu quelques instants, je vous propose d’entrer dans cet être si déchiré qu’est Mathieus.

Ils s’observaient depuis de longues secondes et Mathieus était à la recherche d’indices, tout ce qui lui permettrait de comprendre qu’elle ne lui en voulait pas.. Mais dans ce premier temps où elle le fixait sans comprendre, lui se sentait plonger peu à peu dans un puit sans fond… un puit où des images défilaient… Celle du soir où il avait embrassé sa maréchale entre deux demi-déclarations de sa part… Celle où il lui s’était mis à genoux, pour lui proclamer son amour éternel, sa passion infinie qui faisait battre son cœur et qui était devenue sa seule raison de vivre… Il se souvint de son regard à ce moment-là, ce regard rempli de larmes et joie où, sans dire un mot, elle lui avait promis de le chérir jusqu’à la mort. Oui pendant ces secondes il ne se souvient que de cela, que de la définition d’Amour.

Et lorsque le regard de la Belle changea, lorsqu’une vague d’émotion l’ensevelit enfin, lui se déchirait… Car il voyait dans ces larmes ramassées de la tristesse… Que LUI, lui l’être qui avait juré à cette femme de la protéger du malheur, avait failli et en plus avait amené le pire dans cette charmante âme : de la Souffrance. Alors son corps se crispa de douleur, car il ne pourrait extérioriser cette douleur maintenant, il ne pouvait qu’accepter ce chagrin et se haïr.

Que dire de ce moment où elle prononça son nom entre deux respirations… Deux syllabes qui pouvaient être si dénuées de sens mais qui, à cet instant, brisa un silence devenu tortionnaires pour l’ibère… Alors il accepta cet appel, cette prière silencieuse qu’elle venait de faire en prononçant son nom… « Non amor, non je ne te laisserai plus… Oui je m’en veux mais que cette assemblée témoigne du mal qui ronge mon cœur et qu’ils me rappellent le mal que je t’ai fait en sombrant dans cette folie… Que soit gravé dans ma mémoire ce moment où je te promets en silence de ne plus succomber aux suppôts mais plutôt à toi, mon Amour. » Alors, elle pleura, comme si elle avait entendu ces pensées et lui la regardait, sans sourire, sans parole, il la regardait, juste. Car leurs âmes étaient devenues, en cet instant, sœurs… Elles avaient répondu ensemble au même son de cor, elles avaient envoyé cette promesse ensemble pour qu’elle fasse vibrer les cœurs avoisinants.

Elle s’approcha pas à pas sans geste brusque, elle n’osa pas le toucher et elle eut raison. Car Mathieus voulait être le premier à prendre contact, à toucher cet ange qui allait devenir sa femme, il le savait. Alors il posa sa main sur sa joue encore humide et caressa doucement les traits qui venaient d’être mouillé. Il profitait de cet instant et s’apprêtait à parler quand quelqu’un qu’il n’avait pas encore reconnu vint le serre dans ses bras… Mais il ne quitta pas du regard sa douce, comme hypnotisé. Il pensa juste à laisser tomber son bras, hocher légèrement la tête sans comprendre un traître mot de la discussion et se retrouver de nouveau seul, dans son espace. Mais il ne voulait pas cela. Il ne voulait plus être seul. Il voulait juste être avec elle. Alors il prit la main de sa brune, pour reprendre contact, doucement. Il ne dit rien, car il ne voyait rien qui pouvait convenir à la situation… Non les excuses seraient pour plus tard… Les baisers pour une autre heure… C’est le ballet de leurs âmes qui étaient en route et il devait continuer, loin des regards du public. Alors il lui sourit doucement, un sourire pur et heureux, et l’amena à quelques pas de là, sur deux chaises où ils pourraient s’exprimer sans entrave, enfin si jamais l’un des deux osait briser ce silence.

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Anquin
Anquin était toujours dans l'ombre, là, méfiant… Tellement de faits se déroulaient en cet endroit sous ses yeux !!!

La surprise d’Elena en voyant Math passé le pas de la porte poussé par Aby qui l’asticotait avec un morceau de bois, et cet homme qui c’était agenouillé tel un galant, devant Sélena avant même qu’Anquin est pu dire ce qu’il avait ressenti et soupçonné, la main posé sur sa dague prêt à bondir au moindre geste douteux de l’homme…
Puis apparaissant, le « Boss », le seul, l’unique, celui qui d’un regard acide avait déjà jaugé la situation, se signalant par sa voix ample et froide qui annonçait que l’ « Alpha » était dans la place…

Soulagé de cette arrivée, Anquin pouvait de nouveau scruter les arrivants en se tapissant de nouveau dans son coin… Il était sur ces gardes, un tel rassemblement de gens qu’il ne connaissait pas, pouvait être l’occasion pour certain de renouveler la chose… Est-ce que Sélena était consciente de cela ?
Elle était souriante, cachant un regard bouleversé dans des mouvements de tête, plongeant son regard d’émeraude dans celui de son homme évitant ainsi de perdre assise. Et dire que la fête allait seulement débuter… qu’est-ce que cela allait affirmer ?

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Selena_d_alaric
"Voyez..L'est là bas près d'la porte.....Celui qu'a des moustaches ..."

Les événements qui se bousculaient durant cette soirée ne devaient pas faire perdre pied à la maîtresse de maison et ,même si elle mourrait d'envie d'en savoir plus sur l'homme qui venait de se présenter,il aurait été étrange pour tout le monde qu'elle aille s'enfermer dans un salon voisin avec lui pour discuter.
Cela serait pour un peu plus tard dans un lieu plus intime et probablement en compagnie de son époux qui regardait la scène de sa place avec un air qui n'augurait rien de bon.

Toute émue des retrouvailles qui se déroulaient sous ses yeux entre Mathieus et Alena ,Séléna sursauta en voyant Esclarmonde à ses côtés.
Bon sang que faisait elle là????
Y avait il le feu aux cuisines?
Ah non....Un visiteur voulait la voir.....

Coup d'oeil du côté de Anquin...Il était toujours sur le qui vive et surveillait chacune des personnes présentes ,surtout ceux qui n'avaient pas un visage familier.
Vu ce qui lui était arrivé ,on pouvait le comprendre et la comtesse savait qu'il veillait sur elle comme une poule sur sa couvée.

D'un petit signe de tête elle lui fit comprendre qui elle allait voir et ,s'excusant auprès des personnes les plus près d'elle elle traversa le salon pour rejoindre le fameux moustachu qui mettait apparemment sa gouvernante dans tous ses états.

L'homme ,droit comme un I l'attendait non loin de la porte .
Elle eut le temps de le détailler en s'approchant de lui .
C'était certain...Elle ne l'avait jamais croisé...

Elle compris vite l'émoi d'Esclarmonde...C'est qu'il avait une prestance certaine et le regard sombre qui se planta dans le sien était plein de fierté et d'aplomb

"Messire???
On me dit que vous voulez me parler?
Bienvenue à Terraube en tous cas et ne craignez pas d'approcher des tables!!!
Un verre de bon vin ne peut se refuser."

Séléna s'arrêta devant lui et pencha la tête sur le côté en le scrutant.
Que voulait il donc?

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Daisy.
    «Telle est ma Quête...»





Les heures étaient passées depuis la chasse a la dinde qui maintenant qu elle était embrochée..cuisait dans le large fourneau et pourtant la brigande n avait pas remarquée,le temps qui s'était écoulé comme l eau d une rivière.
Surement a cause du fait que la fausse blonde avait le museau d avantage enfouie dans la farine a finir les dernières préparations ne voulant pas trop se mélanger a la plupart de ces froufrouteux qui lui semblaient aussi guindés que le sapin de noël

Vous savez il ne sagit pas toujours d'employé les mots pour faire ressentir qu on est pas a sa place...quelques regards échangés...des silences et il n'en fallait pas plus..enfin surtout pour l'irlandaise qui était reconnue pour avoir la mèche courte et surtout depuis que le manouche l avait engrossée..et d’ailleurs qu est ce qu il tramait encore celui la??? ca faisait bellurette qu elle n avait pas entendue sa voix râleuse et ne l avait pas croisée depuis qu il s était costumé a la façon"Duchesse All-Barique".
La Black sortait de sa torpeur et de la cuisine par la même occasion pour plonger a nouveau au travers de cette foule qui n,était pas la sienne...bon il y avait bien sur la"Duchesse" et son homme qu elle avait croisée brièvement dans une quelconque taverne de Lectoure
Un caractère de cochon comme elle les aimaient...a coup sur cet homme avait l âme d un chef
Elle bousculait une personne
"s'cuse"! et puis une autre"s'cuse"!...haute comme trois pommes et large comme le pommier,la belle se hissait sur la pointe des pieds...les noisettes a la recherche du Kara...rien..personne..pas une once de râleur dans les environs.

Elle plissait le nez par contrariété et fit virevolter ses juponnages d un coup sec et brusque afin de se rendre a l extérieur du château.
Elle grelottait car il faisait un temps de canard et pourtant ce n'est pas la chute de la température qui l’embêtait mais bien le fait qu 'il se trouvait nul part

    -Kara???..Karaaaaaaaaa???...P'tain Karaaaaaa..oussé qu'tu t'caches????????

Elle tournait en rond....le silence n entendant comme bruit de fond que le froissement de ses tissues qui s'entrechoquaient..fouillait les bâtiments ..accélérait le pas pour en venir a courir jusqu a leur roulotte..elle était inquiète...le souffle haletant et se tenant le ventre pour réconforter leur asticot qui ressentait son inquiétude

    -Kara c'n'est pas drôle!!!..sort d'ta cachette p'tain!!!!!
    -On a la frousse!!!...ton bébé m'donne des coups d'pieds!!!

Un homme imposant par sa carrure mais également par ce qu il dégageait ..avait le dos appuyé contre la cambuse roulante..se tenant de façon a ce qu elle ne puisse voit son visage car il était tout de noir vêtue et encapuchonné et sans rien dire lui tendit un simple bout de papier ainsi qu une pochette de velours rouge

Dans d autres circonstances,elle aurait envoyée chier ce sombre étranger mais cette fois-ci elle n'était pas d'humeur a faire connaissance et lui arracha des mains ce papier qui semblait lui etre dédiée
.


Citation:
Parce que je t'aime...
Ton Kara


Les larmes ruisselaient le long de sa joue pour finir leurs courses a la commissure de ses lèvres...la main droite relâcha la pochette pour la laisser choir au sol
C est tout???...que quelques mots??? et lui répondrait a cela que c est l essentiel qui s'y trouvait ce qui n'était pas faux non plus.
Elle ignorait quelques instants l étranger pour se tourner vers une des fenêtres de la demeure et voyait au loin les enfants qui couraient dans la pièce...mais surtout Esclarmonde..celle qu elle avait apprit a apprécier au fil du temps comme l on fait avec une amie.
Comme elle se retournait a nouveau en direction de l'homme..la chose lui parut étrange comme si elle avait rêver..il avait disparu sans même un souffle et un bruit et pourtant il restait le petit mot qu elle tenait encore en le serrant contre sa poitrine pour définir que ce qu elle venait de vivre était bien réel.
Elle donnait un violent coup de poing contre la paroi de la roulotte..la Black venait de comprendre..il avait besoin de sa liberté..la liberté comme il la concevait ou peut-etre qu au final que c est elle qui en avait de besoin et qu'il l'avait deviné???....
Peut-etre..... et même sans doute s'étaient-ils tout simplement deviné????...et combien aimés...


Des noisettes embrumées par le chagrin..elle ne discernait plus la demeure de la Comtesse..elle s'adoucit pour effleurer avec une infinie tendresse la chemise de Kara qui séchait sur une corde..le nez enfouie pour s'imprégner de son odeur qui la rassurait.
Un pas..... deux pas...
L'irlandaise quittait le domaine...avec un corbeau qui volait dans son ombre...
Elle le cherchera tout au long de sa vie....telle est sa quête

Il sera sa quête...




*Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile

*La Quete de Jacques Brel

_________________
--.salvador
…Rien n’a échappé à l’œil aiguisé du Catalan, et c’est soulagé qu’il a observé la Dame du château prendre congés des personnes qui l’entouraient pour venir jusqu’à lui. Mal à l’aise, il ne tenait pas à pénétrer dans le salon et voulait en finir au plus vite.
Pliant le buste, la main droite sur le cœur, Salvador a salué Selena, puis la mine sérieuse, attentif aux paroles de la châtelaine, n’a plus bougé.


- Comtesse je vous remercie de cet accueil et m’excuse de vous arracher à vos invités, je vais être bref.

Ne pouvant se résoudre à adopter une attitude plus détendue, le Catalan s’explique, conservant sa raideur hispanique que rien ne semble pouvoir fissurer.

- je suis Salvador, cousin et envoyé du patriarche des Romané Chavé, je m’occupe du donjon familial ici en AC, tout d’abord il m’a chargé de vous souhaiter le meilleur au nom du clan, ensuite il m’a chargé de remettre un cadeau aux Ramones, la bannière du peuple tzigane, la bandera, j’ai appris qu’ils sont installés chez vous.

Salvador extrait alors le drapeau d’une poche intérieure de son pourpoint.

- je sais que ma demande peut sembler cavalière mais je pense que c’est à vous que je dois confier la bandera afin qu’à l’occasion vous la leur remettiez.

Le Catalan, bannière tzigane en main, attend la réponse de Selena, évitant de la fixer trop longtemps pour ne pas la mettre mal à l’aise.
Selena_d_alaric
Cet homme devait être un militaire....

Séléna ,impressionnée par l'allure de l'inconnu fut très étonnée de l'entendre se présenter comme cousin de Sandino qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer lors d'une trop brève entrevue dans ce fameux donjon dont parlait Salvador.
Elle avait gardé un bien beau souvenir de la soirée chaleureuse qu'elle y avait passé ,attablée avec cette famille si accueillante.

Il sortit de son pourpoint la bannière dont il lui expliqua la destination avant de lui remettre cérémonieusement.

La Comtesse reçut la Bandera avec respect et hocha la tête
"Il en sera fait ainsi Messire Salvador.
Je me ferai un honneur de transmettre ceci à notre ami Kara "

Elle ajouta plus bas
"Si j'arrive à mettre la main dessus évidemment......"

Mais ne voulant en aucun cas laisser son invité repartir comme il était venu elle insista:
"Je vous remercie de votre confiance mais ne saurais vous laisser repartir sans trinquer avec nous....J'insiste.....Prenez donc un verre de ce vin de Bourgogne...Il a vieilli dans mes caves et je peux vous assurer que vous ne regretterez pas de le goûter."
Elle serra la Bandera contre elle pour libérer ses mains et tapa deux fois ses paumes pour qu'un valet prenne sa demande en considération.

"Allons!!!Buvons à ce Noël et à toutes les surprises qu'il nous offre!!!
Santat mes amis!!!"

_________________
Fabrizio_d_alaric
Ne rien dire pour le moment, ne rien montrer , laisser juste le silence s'installer ne montrer ni sa colère ni l'envie de meurtre dans son regard et de ces feux qui brûlent au fonds de ses yeux.Ne pas toucher ses cicatrices qui marquent à jamais sa joue à senestre de son visage.

Non rien de rien....Juste.

Fixer cet homme , son visage, ces bonnes manières dans sa mémoire , avoir un instant de pitié ou de retenue,non mentalement le rejeter car il ne doit pas oublier ce qu'il a vu et là à cet instant , tandis qu'il s'avance doucement encore vers le visiteur avoir cet envie de meurtre ou du moins de le baffer.

C'est à un pas qu'il s'arrête , dans un face à face silencieux mais qui ne dure bref instant , sa dextre s'est relâché sur le pommeau de son couteau , ses bras pendent le long de son corps mais il sait qu'au moindre mot au moindre geste de l'homme il frappera et merde il aime déjà entendre les os se romprent du faquin.

Il suffit qu'elle dise un mot ou bien fasse un geste , même un soupçon de ses deux là mais non rien ne vient.
Alors il répond au voyageur d'un ton presque neutre ou l'on peut apercevoir un brin de moquerie.
C'est pas un cureton...vous pouvez laisser sortir les enfants de leurs chambres.Ils craignent rien !

Il finit ses propos tout en détaillant l'homme il rajoute.
Fabrizio D'Alaric Maistre des ses lieux et vous ?!

Sans attendre sa réponse ;Fabrizio tourne la teste de droite à gauche et aperçoit d'un coin de l'oeil Mat et Alèna dans leur bulle.

Pff pense t'il encore deux qui vont finir la nuit à jouer à qui met la bûche dans l'âtre.
Tandis que sous son regard mais attentif aux dires du Sieur, il voit une nouvelle vacelle (?) faire son tour avec une mine si affreuse que l'on croirait voir non point une femme engrossée mais plus comme une fille à qui on vient de déposer tout le fumier sur ses bottes.
Bon Dieu mais on récupère qui ici ?se dit il à lui-même.
Ah oui c'est l'autre cruche de blonde , celle de l'autre soir en taverne, à croire que sa femme récupère les cas les plus désespérés.
Va falloir qu'il y mette bon ménage dans cette "Turne".
Et pis il est où l'autre là avec son teint ablé et ses cheveux frisés et court, oui vous savez le voleur de poules ? Pas là ?...Bordel !


Bon voilà que la mère de famille des jumeaux passe à sa portée et c'est dans un mouvement d'une main qu'il retient la blonde D'Esclarmonde, celle qui n'a pas inventer l'eau chaude mais qui rend bien service et lui murmure à l'oreille.

Dit à tous de venir car ici tous sont nos égaux et nos invités mais dit que c'est de la part de Séléna non point de la mienne...Qu'ils fassent aussi bombances et pitances ...va vite et revient toi aussi.

Puis il reprend l'écoute du visiteur si peu bavard qu'à vrai dire ce qu'il raconte ...ben il s'en moque mais alors comme de sa première règle.

Oui même devant la potence Fabrizio jura qu'il n'a point de savoir vivre ou de coeur...Ouais il n'aime personne sauf sa femme et ses enfants...ET ENCORE !
Tans pis sa moitié la déjà devancer , on trinques à quoi ? ben il le saura très vite.
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