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[RP] "Tout vient à point...

Sofja
      ...à qui sait attendre."



Une nouvelle vie : voilà la résolution de la Vicomtesse pour la prochaine année. Pour cela, elle avait effectué quelques gros changements dans sa vie.

Le premier, se reprendre en main. Fini de se morfondre, d'attendre qu'un miracle s'effectue. Elle était la seule à pouvoir faire changer les choses.
La seconde, déménager. Le Limousin n'était que le lieu de ses malheurs. Alors son frère, Nikolaï lui avait offert un toit en Savoie. Un magnifique chalet sur une de ses terres, Les Saisies. Le temps était rude la bas mais la Jagellon adorait le froid, la neige. Un pur bonheur cette sensation de purification. Elle ne se lassait pas de la magnifique vue sur la chaîne du Mont Blanc et des batailles de boules de neige avec son fils.
La troisième, croquer la vie. Là c'était un peu plus difficile vu qu'elle avait très peu de connaissance et peu au courant des mondanités. Mais il lui en fallait plus pour baisser les bras. Elle s'y attellerait en la nouvelle année, lorsqu'elle ne pourrait plus quitter le chalet à cause des grosses neiges.

En attendant cette douce captivité, l'ainée de la famille avait une mission : mettre à jour la fiche de sa famille car son frère Nikolaï avait reçu des titres. La route serait longue vers la chapelle Saint-Antoine-le-petit mais elle en profiterait pour faire quelques boutiques. Elle sentait déjà le contact de la soie et des fourrures contre sa peau. Les divers parfums pour les soins de son corps et de ses cheveux. Un frisson de plaisir parcouru son corps.
Qu'on le veuille ou pas, l'argent fait le bonheur !

Après de longs jours de voyage, la litière s'arrêta enfin devant les portes de la Chapelle. Sofja descendit de sa litière tandis que son regard détaillait le monument. Il lui provoquait toujours la mesme sensation, celle du respect de par la robustesse de ce grand et étroit édifice.
La Jagellon défroissa sa robe qui lui tenait bien chaud et s'approcha de la grande porte. Mais cette dernière ne s'ouvrit pas. Que ce passait il ? La réponse était accrochée non loin. La bâtisse était fermée pour les festes de noël... Mais qu'elle cruche qu'elle était, elle aurait pu s'en douter.

Le Louvre n'étant pas loin, elle décida de s'y rendre afin d'avoir quelques informations. Peut être que ces derniers pourraient l'aider, voir une permanence. C'était la première fois qu'elle y mettait les pieds et les lieux étaient immense. Quelle idée avait elle eut ? Elle ne s'y retrouverait jamais et pas une âme vivante présente, bien sur.
Sofja se retrouva à nouveau devant une porte fermée. Comme à son habitude lorsqu'elle était énervée, Sofja tapa du pied.

Dans un pivotement de son corps pour faire demi-tour, elle s’entrechoqua contre un homme. Ses papiers volèrent dans tous les sens tandis qu'elle se confondait en excuse par automatisme.

Ohh excusez-moi Messire ! Je... je ne vous avais pas vu... pas entendu...
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Michalak
L'hiver venait de prendre ses quartiers. Les cheminés du louvre marchait à plein régime tentant ainsi de chauffer la vieille batisse aux mûrs épais construit pour durer à vitae eternam.

Michalak était encore en train de déambuler dans les couloirs avec nombres de parchemin dans les bras. Ce n'était pas son jour à peine avait il terminé se fêter noël en famille. En famille c'était vite dit car il avait offert quelques cadeaux à ses amis et à sa famille proche Lilye sa chipie préféré, Sonia la rebelle au coeur d'or et Ophélie la coureuse de titre.

Bref tout cela pour dire qu'il était à peine revenu de la fête de Noël qu'il avait chargé de s'occuper de la salle des plaids conjugué à quelques allégeances en salle du trône. Dans ses bras il y avait donc tout le nécessaire en parchemin pour que les choses se passent dans les règles de l'art.

L'art du bon huissier qui accueille avec professionnalisme quelque peu austère diront certains. Le second Huissier de France n'était cependant pas ce qu'on appelait un Huissier comme les autres. Il respirait la joie de vivre et avait tendance à bavarder avec les futurs régnants au point de désespérer la 1ère Huissière parfois.

Enfin revenons à nos moutons. Ah ce narrateur toujours à bavasser encore pire que le michalak. Donc oui il était avec ses parchemins dans ses bras lorsque d'un coup une Dame très joliment vêtu, emmitouflé dans sa robe et son manteau de fourrure.

La Dame semblait des plus énervé car il avait entendu son coup de pied sur le sol du louvre. L'officier n'eut même pas le temps de faire ouf qu'il se retrouva avec tout ses document par terre. Il termina sa course dans ses bras parce qu'elle l'avait bousculer.

Il ne sut plus où se mettre et rougit malgré les excuses de la jolie demoiselle. Il ne pu détacher son regard pénétrant du sien. Elle avait quelque chose de différente contrairement aux autres femmes. Quoi il n'en savait rien. Il se recula gêné et commença à ramasser ses documents malgré les excuses de la Dame en question.
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Sofja
Dans la précipitation Sofja ne fit aucunement attention à l'homme. Elle essayait tant bien que mal de récupérer tous les papiers que son frère lui avait confié. C'était des documents officiels et il était hors de question qu'elle en perde un seul. C'est donc à quatre pattes qu'elle parcourait le couloir. Autant vous le dire, son énervement était à son apothéose. La jeune femme était facilement héritable, ses émotions étaient multiplier par cent de part son état.

Un détail la perturba tout de mesme. L'homme l'aidait à ramasser les feuilles sans dire un mot. Il aurait pu s’excuse aussi. Ma foi, elle n'était pas là seule dans l'erreur dans cette altercation. Peut être ne lui avait on pas appris les bonnes manières. Pas grave, cela ne lui changerait guère la vie.
Les papiers à nouveau en mains, elle continua dans sa série de politesse.

Je vous remercie Sieur pour vostre aide. Je vous souhaite une bonne journée.

Sur ces mots, la Jagellon reprit sa route dans les couloirs du Louvre. Elle tenterait le futur couloir, si rien, elle rentrerait en son auberge. Demain, c'était les boutiques avant le retour en Savoie pour fêter la nouvelle année.
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Michalak
Michalak se faisant aider par la Dame il ne perdit pas trop de temps à récupérer tous ses documents. La voyant faire de son mieux il se dit qu'il pourrait néanmoins la remercier espérant qu'elle soit pas trop énervé.

Je vous remercie Madame pour votre aide. Je sais que cela me regarde pas mais que cherchiez vous aviez l'air désespérément énervé... Excusez moi si je me suis permis cette question.

Je suis Michalak de Valdesti Second Huissier de la Couronne de France.

Si cela vous dit je peux vous inviter dans mon bureau boire quelque chose. Cela vous détendra surement et je pourrais éventuellement vous aider à solutionner votre soucis. Je connais bien le louvre je saurais surement trouver quelqu'un qui saura vous aider à régler votre soucis.

Michalak souria à la dame espérant qu'elle ne prenne pas mal son invitation à venir dans son bureau. Après tout sa journée était terminé il allait justement s'y rendre pour déposer les documents.
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Sofja
Alors qu'enfin une voix masculine résonnait dans le couloir, la Vicomtesse posa pour la première fois ses yeux sur lui. C'était un homme plutôt jeune, très grand et robuste. Les traits fins et rieurs contrastaient avec ce physique lourd. Elle fut surprise par cette différence et cela la préoccupa plus que ses dires.

Enchantée, je suis Sofja Jagellon.
Ne vous inquiétez point, je suis héritable pour un rien en ce moment. Je souhaitai déposer ces documents à l'hérauderie mais cette dernière est fermée. Y a que moi pour choisir la période de noël pour m'y rendre, à croire qu'ils n'ont pas de famille nos hérauts...

La Jagellon était plutôt énervée contre elle mesme. Si elle était seule, elle s'insulterait.

Et pour rester dans ma logique sans nom, je me suis rendue au Louvre, allez savoir pourquoi !? Comme s'il était une annexe de l'hérauderie... Je vous jure, je me demande à quoi je pense desfois. Je n'ai aucune suite logique en ce moment...

Il est vrai que Sofja avait le droit à quelques excuses. Entre la fatigue et le stress, elle disait un mot pour un autre, oubliait en route ce qu'elle voulait faire, la liste pouvait être très longue. Et ce pauvre homme en faisait les frais.

Je vous remercie de cette proposition mais vous devez avoir autre chose à faire de beaucoup plus important que de parler à une folle.
Et notamment rejoindre vostre famille...
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Michalak
Michalak écouta religieusement la Dame et lorsqu'elle indiqua qui elle était son esprit ne perdit pas de temps et se rappela qu'il s'agissait là d'une parente de la Princesse D'Igny et qu'elle Sofja était une Vicomtesse. Elle était finalement plus que cela. Il s'agissait de la chef de la famille Jagellon. Elle avait l'air bien énervé la Vicomtesse. Michalak en bon diplomate se dit qu'il fallait mieux peut être lui proposer de se détendre un peu en sa compagnie. C'est vrai qu'il aurait pu la laisser là mais elle avait cette chose qu'il ne savait expliquer.

Ce regard pénétrant qui vous empêchait de la lâcher du regard.

Vicomtesse... vous savez partir en étant énervé risque de se retourner contre vous. Et non mon métier est aussi d'être là pour accueillir au sein de louvre toute personne venant voir sa Majesté. Alors certes vous étiez venu pour l'hérauderie mais ils sont fermé. N'en reste pas moins que venir prendre une petite collation dans mon bureau vous fera pas de mal. Vous avez l'air un peu énervé et à bout. Un petit moment de pause vous fera le plus grand bien. Et puis vous pourrez vous réchauffer près de la cheminé vous avez l'air frigorifié.

Et ah oui n'est folle que celle qui se croit folle Vicomtesse. Et encore ceci est subjectif. Pire encore vous le dites alors que vous êtes fatigué énervé surmené et frigorifié. Je doute que ce soit là des choses qui aident à décider d'une chose.

Allez arrêtez de râler et venez dans mon bureau cela vous fera du bien vous verrez.

Michalak se permit de prendre doucement la main de la Vicomtesse et l'entraina vers son bureau.

Ainsi ils entrèrent ensemble dans le bureau. Celuic-i était assez vaste il fallait dire qu'il avait à côté de ce bureau ses appartements ici afin de pouvoir être présent quand il fallait auprès des deux monarques pour les plaids et les allégeances.

Le bureau était assez bien décoré aux mûrs on pouvait apercevoir des teintures représentants quelques batailles. Il y avait également ses deux blasons de seigneurs et quelques médailles qu'il avait gagné pendant les guerres qu'il avait faites.

Il avait même mit sur les lustres et les quelques tableaux qui était là des guirlandes de noël pour marqué l'évènement.

Le sol quand à lui était fait d'un somptueux parquet bien ciré. Son bureau était placé en face de la cheminé. une chaise derrière et deux chaises devant. La simplicité vous allez me dire. Et bien oui. Il y avait également un divan avec une table basse près du mûrs en face de son bureau sans doute pour discuter de quelques affaires si besoin.

Vicomtesse ? je vous en pris asseyez vous et surtout ne vous prenez plus la tête. Que voulez vous boire ?
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Sofja
Lorsqu'on est une femme, on se doit de prendre du temps pour réfléchir à toute proposition. Surtout quant il s'agit de celle d'un homme pour se retrouver en tête en tête dans une pièce. De plus, Sofja ne connaissait pas cet homme. Il travaillait pour le Reyne, bien, mais on avait entendu plus d'une histoire de viol par les "grands" du Louvre.
Mais d'un autre côté, il a avait l'air gentil, la chaleur d'un feu et une boisson chaude lui ferait le plus grand bien avec cet hiver qui glaçait jusqu'au os.
Sauf que la Jagellon n'eut point le temps de répondre qu'il lui attrapa la main pour la diriger dans son bureau.

Maiiiiiiiiiiiiiiiis....

La pièce n'était pas très grande mais largement suffisante pour un bureau. Elle était richement décorée avec de belles peintures, tapisseries. Le mobilier était sublime également. Quel luxe !

Mais le côté sombre de la personnalité prit le dessus et la jeune femme s'offusqua.

Voyons, ce n'est pas une attitude à avoir Sir.
Qui peut m'assurer de vos bonnes manières alors qu'il m'a fallu vous arracher les mots pour avoir votre identité ?

Comme si cela avait changé quelque chose. Comme si ça l'avait rassuré.

Tandis que soit côté joyeux essayait de la convaincre du contraire.
Ne veux tu pas t'ouvrir au monde ?
Faire de nouvelles connaissances ?
Ce n'est pas en t'enfermant que tu réussiras ma grande. Il faut savoir prendre des risques dans la vie, soit agréable.

Fort bien, j'accepte de m'assoir et de converser avec vous. Je veux bien du lait chaud avec une pointe de miel s'il vous plait.
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Michalak
Alors que Michalak était entrer avec elle dans la pièce non sans ouir le mais significatif de la surprise et d'une envie irrésistible de dire nan veut passsssssssssss, la Vicomtesse se calma peut à peut. Elle se permit néanmoins de râler.

Citation:
Voyons, ce n'est pas une attitude à avoir Sir.
Qui peut m'assurer de vos bonnes manières alors qu'il m'a fallu vous arracher les mots pour avoir votre identité ?


Ah vous inviter ce n'est pas bien ? donc je résume quelqu'un qui vous force un peu à venir prendre une boisson chaude vous réchauffer au coin du feu c'est incorrecte. De plus je précise que je ne suis pas un parvenu Vicomtesse... Mais second Huissier de France donc très respectable... Et si je vous ais pas dis mon nom de suite c'est que j'ai préféré ramasser les documents le plus vite possible. Et c'est vous qui avez pas fait attention parce que vous étiez énervé perdu fatigué. Alors cessez de râler comme une enfant et détendez vous.

Michalak lui sourit et finalement la vicomtesse finit par lui dire ce qu'elle voulait boire.

Citation:
Fort bien, j'accepte de m'assoir et de converser avec vous. Je veux bien du lait chaud avec une pointe de miel s'il vous plait.


Bien sûr je vais vous chercher cela.

Michalak prit congé de la Vicomtesse et parti chercher du lait chaud à la cuisine du louvre. Il revint également avec un plateau chargé de petit gâteau et sa tasse de lait chaud au miel. Il avait prit un jus de pomme pour sa part.

Et voilà Vicomtesse votre lait chaud est arrivée.

Michalak sourit et lui posa sa tasse sur la petite table lui donnant une petite serviette pour pas qu'elle se tâche.

j'ai aussi apporté des petites douceurs si vous en voulez.

Alors dites moi tout que faites vous dans la vie Vicomtesse mise à part râler contre les héraut qui sont fermé ?
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Sofja
Non méhoooo c'est moi qui doit râler, pas lui ! C'est moi qui viens de me frigorifier toute la journée, de perdre ma journée, de me faire forcer par un homme.

L'invitation ne me pose point de souci, c'est la manière. Mais bon passons, je serai à quoi m'attendre la prochaine fois que je rencontrerai quelqu'un du Louvre. Nous avons tous nos coutumes plus ou moins étranges.

Tiens une petite pique...cela fait longtemps qu'elle ne s'était pas adonnée à ce type d'exercice. Tandis qu'il quitta la pièce pour aller chercher les boissons, Sofja se rapprocha du feu pour sentir la chaleur s’incruster dans sa chaire. Cela lui fit penser à la Savoie. Après les grandes ballades dans la montagne, rien de mieux qu'un lait chaud et la chaleur d'un feu.
Perdue dans ses songes, le Second Huissier de France arriva les bras chargés. La Vicomtesse s'approcha de ce dernier pour récupérer sa boisson.

Merci beaucoup pour le lait, ça va me faire du bien.

Un petit sourire s'afficha sur son visage pour cacher toutes les questions qu'elle se posait à l'instant. La situation était saugrenue... tentait il de la séduire ou juste de lui tenir compagnie par simple politesse ?
Vallait mieux pour lui que ce soit une simple conversation car elle ne souhaitait en rien être séduite. Elle mettrait donc les distances si elle le trouvait trop entreprenant.

J'ai quitté mes terres Limousines il y a peu et j'ai trouvé refuge en Savoie, chez mon frère. Et qui dit renaissance, dit projets mais pour l'instant, je profite de ma famille. J'étudierai ses projets en la nouvelle année.

Hop, le mot "famille" avait été utilisé, surement qu'il croirait qu'elle était mariée avec enfants. La Jagellon espéra que la piste séduction s'écartera.
Sofja n'aimait pas trop parler d'elle, elle en profita pour rebondir sur lui.

Et vous Sieur Michalak ?
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Michalak
Michalak écouta la réponse de cette blonde râleuse un tantiné jamais contente semble t'il.

Citation:
L'invitation ne me pose point de souci, c'est la manière. Mais bon passons, je serai à quoi m'attendre la prochaine fois que je rencontrerai quelqu'un du Louvre. Nous avons tous nos coutumes plus ou moins étranges.


La manière ? et quel aurait été la manière idéale? Une demande comme ceci? Monseigneur Sofja de Jagellon permettez moi de vous inviter à boire un verre de lait au coin du feu car vous paraissez frigorié et très très fâché

Michalak sourit amusé. Il aimait bien la taquinait d'autant qu'elle semblait particulièrement réceptive à ses taquineries au point te tomber dedans comme une grande.

Citation:

Merci beaucoup pour le lait, ça va me faire du bien.


Je n'en doute pas au moins celui-ci va vous réchauffer. Et je vois que vous avez rapidement élu domicile devant mon feu.

Le seigneur sourit amusé de la voir faire. Il en profita pour lui proposer des gâteaux si elle en voulait avant de commencer à boire lui aussi doucement son breuvage tout en continuant de parler. L'homme qu'il était ne pouvait se détâcher des yeux de la Vicomtesse. Sofja était sans doute sortie tout droit des comptes de fées. Elle était si jolie mais en même temps râleuse, avec une pointe d'indépendance dans sa façon d'être. Cela plaisait à Michalak. Le plus dure restait à faire la séduire doucement sans qu'elle s'en rende compte petit à petit mais surement. La meilleur façon d'y arriver serait de parler avec elle longuement de tout et de rien.

Citation:
J'ai quitté mes terres Limousines il y a peu et j'ai trouvé refuge en Savoie, chez mon frère. Et qui dit renaissance, dit projets mais pour l'instant, je profite de ma famille. J'étudierai ses projets en la nouvelle année.


Je vois c'est un très bon projet si ce n'est que si vous avez froid ici au Louvre vous allez avoir encore plus Froid en Savoie. D'ailleurs vous devez être au courant le Régnant de Savoie souhaiterait voir ses terres indépendantes de l'empire. Cela semble créé un bon remue ménage.

Du coup vous allez passer la fin des fêtes avec votre toute votre famille et avec vos enfants ?

Michalak avait remarqué assez rapidement qu'elle ne portait absolument aucune bague signe distinctif d'un quelconque mariage. Apparemment elle ne l'était donc pas. Chaque question qu'il posait avait un but précis. Obtenir le plus de renseignement possible sur cette jolie Vicomtesse sans laisser paraitre qu'il tenterait sans doute de les utiliser pour la séduire par la suite.

Alors qu'il était en train de poser les questions, d'aller à la pêche aux informations celle-ci sans doute perspicace voulut en savoir plus sur lui même. Es ce parce qu'il l'intéressait ou était ce pour ne pas évoquer sa famille. Il ne le savait pas du tout.



Citation:
Et vous Sieur Michalak ?


Moi ? et bien je tiens compagnie à une Vicomtesse frigorifié qui s'emporte aussi vite qu'elle se calme après un bon lait chaud et la chaleur d'un feu.

Michalak rit de sa plaisanterie et continua.

Plus sérieusement je vis dans le Sud de la France en Armagnac, mais je suis également Gascon car j'y ais deux seigneuries. Politicien depuis 2 ans maintenant j'ai au gré des situations été au conseil de l'Armagnac ou de la Gascogne.

Mais actuellement disons que je me suis posé en servant la couronne depuis feue Nicolas 1er.

J'ai trois superbe filles. Sonia et Ophélie qui sont des jumelles. La 1ère à un caractère de feu, un peu rebelle mais terriblement gentille. La seconde également. Mais elle a tendance à être ambitieuse à outrance ce qui pourrait lui porter préjudice plus tard. A vrai dire j'étais comme elle avant mais je me suis assagit.

La dernière Lilye que dire d'elle. C'est mon rayon de soleil. Elle arrive toujours à me faire rire à m'émouvoir même quand elle fait une bêtise. C'est bien simple je l'adore tellement que sonia en devient jalouse et dit à Lilye que c'est ma préféré. Alors cela se finit en dispute entre les deux filles. Ce n'est pas méchant car elles s'aiment bien. Elles sont juste envies d'avoir leur papa pour elles toutes seules.

Ophélie et Sonia ont 16 ans. Lilye 9 ans mais elle est grande qu'elle me dit tout le temps.

Michalak rigola en parlant de Lilye.
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Sofja
Sofja écouta attentivement tout en buvant ce doux lait chaud et en goutant les biscuits. C'était une gourmande, elle ne pouvait résister à la tentation des mets sucrés.

C'est coin du Royaume que j'ai fahi découvrir à un moment de ma vie. J'ai hésité à m'installer dans le Duché voisin, la Gascogne lorsque certains des amis de mes parents sont partis y vivre. Mais le Limousin a réussi à me retenir à cette époque.
J'aime beaucoup le Sud, hormis les longues journées chaudes et son Golf, les gens sont simples, aiment la fête, la main sur le cœur. Et leur accent est si chantant.

A moment elle fut surprise par les paroles de l'homme concernant sa préférence dans ses filles. Ce n'était pas sain et cela devait forcement d'écouler à des souffrances psychologiques. D’où les bagarres entre elles. Et lui, il en rigolait.
Mais elle ne pouvait pas lui dire. Qui était elle pour se mêler de ses affaires ? Personne !

Vous avez là une sacrée tribu de fille Messire Michalak. Leur mère doit être ravie...

Sofja avait toujours rêvé d'avoir une fille. Peut être l'aurait elle eut si elle n'avait pas fait de fausse couche. Mais elle était encore jeune, lui fallait juste trouver un époux, vieux et riche de préférence, pour s'assurer d'une relation sans sentiment et libre.

Personnellement, je n'ai qu'un fils de 8 ans, il se prénomme Galaad. Un futur chevalier, à ne point s'en douter ! Il a ça dans le sang ainsi que l'ambition des Jagellons.

A parler de son fils, son visage rayonna de joie. D'ailleurs, il lui manquait et elle n'avait qu'une envie à présent. Partir le retrouver en Savoie.
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Michalak
Citation:
C'est coin du Royaume que j'ai fahi découvrir à un moment de ma vie. J'ai hésité à m'installer dans le Duché voisin, la Gascogne lorsque certains des amis de mes parents sont partis y vivre. Mais le Limousin a réussi à me retenir à cette époque.
J'aime beaucoup le Sud, hormis les longues journées chaudes et son Golf, les gens sont simples, aiment la fête, la main sur le cœur. Et leur accent est si chantant.


Michalak écouta ce que disait la jolie blonde qui lui contait là le pourquoi du comment finalement elle n'avait pas finit en Gascogne. Comme quoi il en faut peut pour se rencontrer pensa t'il. Alors qu'il sirotait son breuvage elle sembla surprit lorsqu'il finit de dire qu'il avait trois filles. Sans doute le fait qu'il en ait 3 cela surprend souvent les gens.

Vous savez cela dépend les gens oui sont chaleureux les politiciens ne le sont pas... Je vous déconseille de mettre le pied en politique. Ce n'est qu'un nid à vipère surtout en Gascogne. C'est à qui fera le pire crasse à son voisin le discréditant auprès de la population qui va gagner. Le jeu du poker menteur est le jeu favoris des politiciens en cette région. je ne m'y suis jamais habitué réellement pour tout vous dire.


Citation:
Vous avez là une sacrée tribu de fille Messire Michalak. Leur mère doit être ravie...


Leurs mères.... Et bien disons qu'elles n'en ont jamais eut véritablement. J'ai été marié même si cela n'a jamais été reconnu par l'église.... mariage civil.... Elle a finit par mourir d'une maladie grave et les filles n'ont jamais connu leur mère. J'ai donc élevé Ophélie et Sonia moi même. Pour Lilye elle a fuit des brigands qui ont tué sa famille. J'ai finalement décidé de l'adopter car je ne pouvais l'a laisser livré à elle même.... J'ai bien eut quelques compagnes mais ça se finissait soit en mort, soit elles me trompaient soit elles me quittaient pour des raisons politiques. Enfin voilà....

Michalak continua à écouter quelque peu touché par ce qu'il venait de dire... sans se rendre compte il avait livré une bonne parti de son passé à cette femme qu'il ne connaissait à peine finalement. Mais il ne savait pourquoi elle lui semblait être quelqu'un de confiance.

Citation:
Personnellement, je n'ai qu'un fils de 8 ans, il se prénomme Galaad. Un futur chevalier, à ne point s'en douter ! Il a ça dans le sang ainsi que l'ambition des Jagellons.


Michalak sourit un peu à l'évocation du petit pitchoun par sa maman. De plus il avait 8 ans. Lilye en avait juste 9 ans. Sans aucun doute que ses deux là allaient bien s'entendre ensemble pour faire quelques bêtises de leur âges.

Ma fille serait sans doute contente de rencontrer votre fils. Elle adore tout ce qui aventureux. Et en futur chevalier je pense que votre fils est aussi aventureux qu'elle. Je me trompe ? Le seigneur sourit.

Je vois qu'il vous rend heureux à voir votre visage. Mais permettez moi une question? vous n'êtes pas marié ? vous vivez finalement seule avec votre fils bien aimé ?
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Sofja
Son visage se décomposait au fur et à mesure des explications de sa vie, plus que privée. Les femmes qui partageaient sa vie n'avaient pas de fin heureuse. Peut être était il un tueur en série ? Une fois lasse d'elles, il camoufle les meurtres en suicide ou maladie. La Vicomtesse se rapprocha du feu, au moins, elle aurait une pique à bois pour se défendre si il décidait d'en faire son casse croute.

Je suis confuse, cela a du être très difficile pour vous et pour vos deux filles.
Par contre, vostre geste pour la petite dernière est tout à votre honneur. Ces adoptions sont de vrais miracles, autant pour les enfants que pour les adoptants. Je comprends mieux cette préférence...

Sa petite phrase "ma fille serait contente de rencontrer mon fils" ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde. Et voilà, il tâtait le terrain auprès d'elle. Il était temps de sortir les "distances" discourtoises.

Si jamais nous voyageons par chez vous, nous nous arrêterons avec plaisir !
A ces quatre ans, il semait sa nourrisse pour jouer avec une amie. Et leur jeu préférait, c'était de monter sur une barque. J'ai cru qu'elle allait passer l'arme à gauche, la pauvre.

Et bim, encore une tentative.

Vous êtes bien curieux Messire ! Et la curiosité est un vilain défaut...

A cet instant, une horloge se mit à sonner et lui rappela que les minutes passaient mais surtout que son rendez vous approchait.

Messire Michalak, j'ai un rendez vous qui m'attend de l'autre côté de Paris. Et je ne puis le manquer.
Je vous remercie pour cette boisson chaude et ces petits gâteaux. Ce fut succulent. Ainsi que vostre accueil, bien sur !

Tout en parlant, Sofja posa sa tasse et commença à remettre ces gants et son chapeau d'hermine.
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Michalak
Michalak écoutait attentivement voir même religieusement. Mais malheureusement il semblait avoir véritablement merdé si l'on peut dire. Elle semblait se méfier de lui puisqu'il l'a vit se rapprocher du feu pensant trouver quelque chose pour assurer sa protection. De quoi avait elle peur... Michalak ne pipa mot mais fût assez déçu d'être prit pour quelqu'un de dangereux....

Citation:
Si jamais nous voyageons par chez vous, nous nous arrêterons avec plaisir !
A ces quatre ans, il semait sa nourrisse pour jouer avec une amie. Et leur jeu préférait, c'était de monter sur une barque. J'ai cru qu'elle allait passer l'arme à gauche, la pauvre.


Alors qu'ils abordaient ensemble le fait de parler de leur progénitures elle lui fit comprendre de façon assez rapide qu'elle ne voulait pas réellement le voir... Il fallait s'en douter... C'était une Vicomtesse et lui un simple seigneur. Elle devait penser qu'il avait été des plus cavalier en lui demandant cela... Il n'aurait pas dû poser la question pour savoir si elle était marié ou pas et si leur enfants pourraient se voir éventuellement. La réponse ne se fit pas attendre...

Je comprend... Ne vous inquiétez pas et puis vous allez vivre en Savoie semble t'il avec votre fils.

Citation:
Vous êtes bien curieux Messire ! Et la curiosité est un vilain défaut...


Pardonnez moi c'est juste que finalement vous êtes vous aussi seule comme moi c'est tout. Je ne voulais en rien apparaitre à vos yeux impertinent...

Il avait tout raté aujourd'hui... Il n'avait pas réussi à intéressé la jolie Vicomtesse....

C'est juste que je vous ais livré des choses sur mon compte alors je me suis permis de vous poser les mêmes questions....

Alors que michalak finissait de répondre il entendit l'horloge tourner. Sofja semblait pressé de le quitter. Pourquoi il ne le savait pas. Avait il était odieux avec elle ? goujat, j'en passe et des meilleurs ? Il n'en savait fichtrement rien. Finalement la raison ne tarda pas à venir.

Citation:
Messire Michalak, j'ai un rendez vous qui m'attend de l'autre côté de Paris. Et je ne puis le manquer.
Je vous remercie pour cette boisson chaude et ces petits gâteaux. Ce fut succulent. Ainsi que vostre accueil, bien sur !


Voulez vous que je vous accompagne avec mon carosse de l'autre côté de Paris ? Vous n'allez pas traversé Paris en pleine nuit toute seule. Certaines rues ne sont pas sûr.

Michalak l'a vit se revêtir et poser sa tasse puis mettre ses gants.

Vous venez allons y ensemble.

Et toc elle n'allait pas le jeter comme un vieux parchemin.
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Sofja
Dans quelle aventure s'était elle lancée ? Les coups foireux c'était toujours pour elle. Pourquoi avait elle une poisse comme cella là ? Comme si son année n'avait pas été assez pourrie que ça.

C'est... très gentil de vostre part Sieur mais j'ai ma propre litière ainsi que deux gardes. Comme vous le dites, une femme qui plus est Vicomtesse ne se promène pas seule à Paris.

Voilà que maintenant il ne voulait plus la lâcher tel qu'une sangsue qui boit jusqu'à la dernière goutte de sang. Comment allait elle pouvoir s'en séparer ?

Puis je dois me rendre dans un atelier de couture pour commander des robes afin d'affronter le froid Savoyard.
Je ne pense pas que cela vous intéresse tant que ça ?

Les froufrous, quelle excellente idée avait elle eu. Pour sur, qu'il n'aimait pas cela comme tout homme. Elle était convaincue d'avoir choisi la bonne excuse. Toute fière d'elle, elle ouvrit la porte pour quitter les lieux.
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