Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Pour son sourire et ses beaux yeux

Alberto_l_autre


Basilique de Bordeaux


La Basilique. Arquant un sourcil, Alberto analysa la structure de l'édifice et grimaça.
Conspirer dans un lieu dit saint pour la rencontre arrangée de deux inconnus, c'était vraiment l'hôpital qui se foutait de la charité. Ou alors Aristote qui se mangeait une tarte aux pommes avec... Bah, ces histoires de saintes écritures ca n'a jamais été son truc. Il a essayé de s'intéresser, un jour. Mais bon, Alberto se considérait comme un homme doué de nature. Il n'avait pas besoin de croire en une forme supérieure pour défoncer la tronche de son adversaire.

D'ailleurs, à cette pensée, un sourire stupide se dessina sur son rustre visage.

C'est vrai quoi, il a passé toute sa vie à se battre sans avoir à prier pour son âme.
Et puis le jour où il décida de prendre un travail moins dangereux, il se fit embaucher au domaine des Arcs sur Argens pour servir de garde du corps à la Vicomtesse Diana Ysgarde.

Moins dangereux mais non moins pas stressant.
S'il avait su que surveiller une bonne femme, qui plus est noble, était un travail de titan, il aurait réfléchi à deux fois avant de signer.
Les femmes jusque là, ca lui servait juste à....hé hé ben vous voyez quoi. Et puis un jour, il tomba sur elle.
L'annonce ne précisait pas le sexe de l'employeur, juste qu'il fallait être au service du suzerain en place.
Faute d'orthographe ou grand stratagème ? En tout cas il était tombé en plein dedans.
Mais à la différence des bonnes femmes nobles au popotin serré dans leur belle robe de satin, Diana avait une prestance différente. Elle en imposait. Son regard en imposait.
Il était terriblement dur et terriblement irrésistible à la fois.

La violence des guerres vécues se lisait dans son regard. Elle n'avait pas de temps à perdre avec des histoires de chiffon et le faisait bien sentir. Quand elle avait une idée en tête, elle allait jusqu'au bout, quitte à tout renverser sur son passage.
Bien sûr cela en métaphore puisqu'elle avait appris à avoir les mots qu'il fallait au moment où il fallait. Pas étonnant qu'elle réussit à être illustre sans qu'aucun conseiller ne rechigne sur le poste qui lui était attribué. Et pourtant avec les enjeux et les tentions des élections, ce n'était pas une mince affaire.

Malgré tout cela, il y avait un point qui lui faisait défaut : les relations amoureuses.
Alberto désespérait. Mais vraiment.

Franchement, ce n’était pas bien compliqué de compter fleurette à quelqu'un, lui pondre un gosse et éventuellement se marier ? Ben pour elle si. Si pour elle c'était facile d'attaquer un ennemi, gérer une relation amoureuse la déstabilisait complètement. C'était son avis, mais elle était faible.
Au lieu de s'acharner sur sa proie jusqu'à ce qu'il morde à l'hameçon, elle préférait se baigner dans un océan sans harpon. Du coup au lieu de lui passer direct la bague au doigt, elle en était à sa deuxième promesse de mariage en plan parce que le gus avait préféré rejoindre Aristote qui devait être plus passionnant.

Non. En fait ce n’était pas très gentil qu'il pense cela d'elle. Mais ca lui faisait du bien d'avoir des mauvaises pensées.
En fait c'était juste un manque de bol total. Le premier, il lui en a fait voir de toutes les couleurs avant d'enfin revenir vers elle et lui promettre le mariage. Bien sûr, à cette époque-là, toute la famille Martius avait coulé dans un horrible scandale et l'abruti en était mort de honte. Chouette.
Après le deuxième vraiment valable, sans compter les entre-deux, lui avait aussi promis monts et merveilles.
Simplement, frustré du peu de reconnaissance que le comté pouvait lui apporter, il a préféré aussi mourir d'ennui.
Re-chouette.

Alberto soupira

Non ce qu'elle avait besoin, c'était d'un homme qui avait des bourses. Des vraies. Et qui les assumait jusqu'au bout.
C'était un peu pour cela que, voyant sa maitresse se renfermer sur elle-même, Alberto tenta le coup avec une annonce.
Vendre une vicomtesse n'était que peu commun surtout quand il s'agissait de la main de son serviteur mais...Il avait envie de la revoir heureuse.
Son sourire serait la plus belle des réussites.

Les jours défilaient et soudain une proposition d'une femme apparut. Elle voulait quelqu'un pour son cousin mais elle ne lui donna que peu d'informations. Il espérait ne pas tomber sur un nobliot de la même trempe que les deux autres.
Aussi, Alberto s'avança d'un pas décidé jusqu'à l'entrée de la basilique et ouvrit brusquement la lourde porte.

Il était temps que tout cela change.

Pour son sourire...et aussi pour ses beaux yeux.
Xalta
Dans la basilique où elle était agenouillée face à l'autel. Elle soliloquait en silence : entre prières et dialogue intérieur avec sa conscience. Elle attendait un homme. Encore un ? Non point pour elle mais pour son cousin. Son cousin ? Mais non il n'avait pas non plus d'attirance récente pour la gente masculine. Rassuré ? Pour lequel de ses cousins donc voulait-elle rencontrer un homme ? Point le seigneur de Wodecq qui se marierait dans une quinzaine de jours, ni son petit cousin Flavien mais bien le père de ce dernier: Gaultier.

Certes, il savait se débrouiller seul, n'avait-il pas conter fleurette à une jeunette quasi aussitôt la demande de dissolution formulée ? Si si. Mais si la romance du départ était belle: le vieux et la jeune, la bête et la belle. Elle savait que son cousin qui était aussi accessoirement son ex-époux et le père de son dernier fils n'était point heureux. Il se renfermait, redevenait cet homme un brin rustre, cassant voire hautain. Elle le connaissait bien son "Sanglier de Sedan", plus de trente ans de pratique forcément ça aide.

Elle ne le sentait pas heureux, elle avait même cette impression , désagréable, qu'il lui cachait quelque chose. Déjà il découchait. Comment le savait-elle ? Hum tout simplement parce qu'ils partageaient le même domaine, ils avaient chacun leurs ailes respectives mais en vivant ainsi ils pouvaient jouir facilement et sans contrainte de la présence de leur fils: Florentin. Elle ne dirait pas que cela la dérangeait, au contraire même car cela lui permettait certaines choses.

Malgré l'amitié naissante envers la jeune fille qui aimait son cousin, elle avait décidé de répondre à cette annonce quelque peu étrange. Elle s'était tout simplement montrer impulsive comme cela lui arrivait régulièrement quand elle ne cherchait pas à contrôler tous ses faits et gestes. Parce qu'elle voulait que son cousin soit heureux, qu'il trouve une femme, une vraie qui lui tienne tête, qui sache ce qu'elle voulait dans la vie, une femme déterminée avec des valeurs et de l'ambition comme lui en avait : n'avait-il pas enfin repris une activité au sein d'un office royal ? !.

Ce n'était pas les 500 écus proposés par l'annonce qui avaient attiré son œil et attisé sa curiosité mais plutôt la formulation de l'annonce en elle-même. Les 500 écus, elle n'en avait guère besoin, ses terres lui rapportaient suffisamment.

La porte de la basilique s'ouvrit brutalement, un vent frais s’engouffra dans l'édifice qui vint chatouiller la nuque de la duchesse-diaconesse agenouillée, un long frisson lui parcourut l'échine. Elle se relève, lisse les plis de a robe d'un geste mécanique de ses mains éternellement gantées. Puis elle pivote lentement pour apercevoir une silhouette qui se découpe sur le seuil du saint édifice. Une grande inspiration et de sa démarche faite de petits pas rapides elle vient à sa rencontre.

Ses yeux mordorés se posèrent sur l'homme, un étranger, cela ne pouvait être que lui. Il la dominait, enfin comme beaucoup de monde, elle n'était pas très grande sans être minuscule non plus. Son visage s'illumina d'un discret mais cordial sourire. C'est d'un ton posé qu'elle s'adresse à lui:

Exaltation Lablanche d'Abancourt, enchantée de vous accueillir et de vous rencontrer
Que puis-je pour vous ?


Formule simple au cas où ce ne serait pas son rendez-vous.

_________________
Alberto_l_autre
Alberto dévisagea la femme qui trottinait jusqu'à lui.
Diaconesse vu son habillement. Il lui reconnaissait tout de même une certaine prestance. Pas de doute, elle avait l'éducation d'une noble.
Ca ne pouvait être que son contact.

Alberto toussota dû aux vapeurs fantômes d'encens, caractéristique de ce genre d'endroit.
*Bon sang, comment font-ils pour rester prier des heures sans se faire une hyperventi...vantipère.....Ouais bref, tousser à mort quoi.*

Laissant échapper un faible grognement, Alberto s'annonça.


Grhum.

Bonjour Dona. Je m'appelle Alberto. C'est vous qui avez répondu à mon annonce pour ma maitresse ?
Vous m'aviez parlé d'un cousin potentiellement valable.
Xalta
Un peu rustre l'homme ce qui n'est pas sans lui rappeler un autre homme. Elle lui adresse un nouveau sourit et opine tout en répondant à sa question.

Allons nous asseoir.

Elle prend les devants pour le conduire dans une des travées, un peu à l'abri des oreilles indiscrètes qui pourraient traîner dans le coin. La basilique étant ouverte à tous, on ne sait jamais mais peu de risque car même le dimanche jour consacré au partage et à la communion, la basilique demeurait quasi déserte, bien pour cela qu'elle avait choisi ce lieu pour un tel conciliabule.

Malgré tout elle lui répond sur le ton de la confidence

En effet, je suis celle qui a répondu à votre annonce.
Non point alléchée par la somme proposée aussi rondelette soit-elle mais parce que
le portrait dressé de la femme m'a plu.

Elle prend place sur un des bancs et l'invite à faire de même.

En effet j'ai un cousin potentiellement valable.
De ce que je peux dire de lui c'est qu'il est duc et baron, ainsi que seigneur.
Ses terres se trouvent en Champagne, mais il vit ici avec moi à Bordeaux.


Petite moue dubitative concernant la suite comment l'annoncer sans effrayer. Elle décide de le dire aussi directement que possible.

C'est un homme qui a environ 35 ans, il est déjà veuf à deux reprises et il est séparé de sa troisième épouse depuis cet été même si le Consistoire Romain n'a validé que le 30 octobre la fin de cette union.
Il est père de trois enfants, l'aîné a 18 ans et le dernier seulement 6 mois environ.


Et de le regarder et de prendre le temps d'apprécier la réaction de son interlocuteur.

Rien de rédhibitoire ?

_________________
Alberto_l_autre
Alberto se gratta nerveusement l'oreille droite. 500 écus, mh oui à un ou deux zéros près, c'était cela. Léger petit détail qu'il aurait du arranger plus tard selon la personne qui était en face de lui. Heureusement et au grand soulagement de notre homme, son interlocutrice ne semblait pas vénale.

S'asseyant à côté de la femme, Alberto hocha quelques fois la tête à ses paroles. Bien titré, un peu plus que sa maitresse mais avec des romances plus avancées.

Puis soudain la diaconesse énonça un mot compliqué : "Rédhibitoire".
*Euh..."Rédibitoire"..Rédis, rédum..habere ?

Alberto s'en mordit la langue. Cela pouvait paraitre dans le contexte comme un léger embêtement. Pas parce que la relation pouvait être compromise, mais plutôt parce qu'il aurait du suivre un peu plus les cours de français ou plutôt de latin que lui proposait la vicomtesse.

Il en conclut donc, vu l'historique de l'homme et le timbre de voix employé par la femme que cela pouvait être pris pour une négation par rapport à ce qu'elle avait énoncé.

Alberto prit un air faussement décontracté face à la suite de la discussion :



Rédi ? Nooon, nooon. Pensez-vous. Nooon, bien sûr que non.


*Ouais ca doit être un truc comme ça*

Fin, j'veux dire. Il a du vécu votre homme là. Et la troisième survivante, c'est parce qu'elle était trop chiante qu'il a demandé le divorce ou c'est à cause de son caractère à lui ?


Riant comme un bossu, Alberto enchaina

De mon côté, Diana a eu quelques relations. La toute première était assez folklorique.
Elle était tombée follement amoureuse d'un homme qui s'est fait anoblir seigneur, vassalique, je précise. Ca lui a grossi certaines choses mais pas le cerveau. Imbu de lui même, il lui a fait une tromperie puis est revenu en rampant vers elle. Après quelques temps, lorsque le mariage était à deux doigts de se faire, il était aller s'isoler pour mourir de honte. Sa famille venait de tout perdre à cause d'un cousin un peu mégalo dans les bords, vous voyez le genre ?

Bon ensuite, sans aller trop dans les détails, elle a eu une relation avec un vicomte lorsqu'elle était enfin noble à son tour. Ca a aussi mal tourné quasi au même moment. Là, niveau famille, les Valendras se portent toujours bien, mais lui imbu aussi un peu de sa personne, en a eu sa claque d'un certain manque de reconnaissance je crois.

Bref ca lui a brisé le coeur puis depuis plus rien.

Niveau marmaille ? Bah, pas oublié que c'est une guerrière à la base. Je sais pas si c'était eux qu'ils n'avaient pas les bourses en place mais en tout cas ca n'a jamais vraiment marché.


Léger balancement de gauche à droite, Alberto était un peu mal à l'aise d'avoir avoué ce dernier point. Mais il le fallait bien. Et ce n'était peut être pas cause perdue...
Xalta
Un léger sourire en l'ecoutant , sourire qui se fait rire léger et étouffé parce qu'ils sont malgré tout dans un lieu saint. Chiante ? Oui surement qu'elle l'était comme toute femme. Elle reprend son souffle et son sérieux. Même si intérieurement elle s'amuse de la situation, doit-elle lui annoncer que c'est elle , la fameuse troisième épouse. De toute façon il le saura et sa maîtresse aussi à un moment ou un autre. Alors point le moment de jouer les cachottière et autant la jouer honnête.

Je suis la troisième épouse

Un petit silence pour donner toute sa saveur à cette information. c'est qu'elle ménage ses effets. Elle aurait pu prendre une voix rauque et sifflante comme si elle était cachée derrière un masque...

En plus d'être sa cousine. Non mais rassurez-vous rien d'incestueux, nous n'avons pas le même sang, ma mère fut adoptée par sa famille.
Quant à la dissolution, disons que j'en ai fait la demande mais avec son accord.
Nous sommes bien mieux en tant que cousins que comme époux.

Pour le caractère... hum comment dire, vous ne cherchez pas un damoiseau qui déclame des vers à tout va, rougit à la moindre occasion, utilise un langage fleuri ?
Parce que si c'est ça, il est à l'opposé même s'il sait écrire de très belles lettres, qu'il sait se montrer attentionné


Si si, faut pas croire, il est capable de trésors de tendresse, bien pour cela qu'elle avait dit oui . Enfin y a aussi le fait qu'elle était à moitié sonnée, choquée, traumatisée par un enlèvement, une fuite, une rencontre avec un sanglier et la présence de Soheil. Il ne faut pas oublier que la diaconesse éprouve une certaine pur vis-à-vis des sentiments et encore plus envers le mariage et son entourage le savait: premier mariage les portes de la chapelle avaient été close pour éviter qu'elle s'enfuie, second mariage, il avait du ruser avec un enlèvement. Mais nous ne sommes pas là pour parler d'elle mais de lui.

Il est plutôt direct, quand il a quelque chose à dire il le dit et sans mettre forcément les formes, il est fidèle, honnête, à cheval sur les principes.
Il a tendance à se moquer d'ailleursde la réaction des gens, s'il froisse ou pas.


D'ailleurs, ce côté parfois un peu vexant, cassant, elle l'avait aussi, il parait.

D'ailleurs, il attend de sa compagne qu'elle ai les mêmes principes: fidèle, honnête, directe.
Quel âge a-t-elle ?
Souhaite-t-elle des enfants ? Craindrait-elle de se retrouver avec des enfants de précédents lits ?

_________________
Alberto_l_autre
Alberto se mordit discrètement sa langue. Pour avoir marché dans le plat, il l'avait fait en bonne et due forme. Du Alberto craché !

Il se détendit quelque peu sachant que tout ceci était du passé.
Il émit même un léger sourire à la description plus détaillée du sieur.


Béhum, pardon, je ne savais pas pour euh...f'in bref.

Diana a eu... vingt-cinq ans fin septembre il me semble. Oui ca doit être cela.
Je lui avais fait faire un petit dessert, mais elle n'avait point apprécié que je le lui rappelle.
Susceptible ces bonnes f..... Elle... Elle est susceptible pardon.


Se mordant encore une fois la langue. Bon dieu que cette femme pouvait le rendre tout chose.

Vivre avec des enfants d'un autre je ne pense pas que ca lui posera un problème.
Faudra voir...En tout cas, les enfants en eux-mêmes il n'y a pas de problème, ca je sais.

Il y a quelques années, elle avait adopté une jeune enfant, orpheline de guerre. Mais ceci n'est qu'un triste récit.
La pauvre petite n'a pas survécu à un rude hiver. Un vilain rhume à ce qu'on disait. Et ce, malgré tous les efforts du personnel médical.
Ce fut un coup dur pour ma maitresse.

Enfanter, peut être serait-il un secret non-avoué, mais ce n'est certainement pas moi qui vais le lui demander. Laissons peut être faire les choses.....naturellement...si tout ce passe bien avec votre cousin.


Côté caractère, vous me décrivez assez bien le propre profil de ma maitresse. Fidèle, honnête...
Quand elle a quelque chose à dire, elle le dit aussi mais avec un peu plus de formes.
Ce n'est pas une question de langue de bois, mais plutôt de coeur de lion.
Elle réussit à gagner le respect même de son ennemi en évitant d'inutile conflit et en pouvant parfois apaiser certaines situations...délicates. Elle sait faire la part des choses sans pour autant plier à la moindre menace.


Réfléchissant quelques instants à de vieux souvenirs, Alberto déclara finalement.


Je pense qu'une rencontre pourrait être...enrichissante.
Qu'en pensez-vous ?
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)