Simeon_patern.got
Voilà des mois que les moines de tastevin se préparaient à ça, faire surgir la lumière en Artois qui n'était que désert au niveau clérical, pas un curé digne de ce nom à se mettre sous la dent et les moines de tastevin qui ne demandaient qu'à apporter leur pierre à l'édifice quitte à diriger une paroisse afin que les artésiens puissent aller prier au moins deux fois par semaine...
Pour rappel, les tastévinégasques revendiquent répondre à la règle d'un ordre monastique, pour eux, deux modes de fonctionnement s'opposent face au monde, l'église régulière dont il font partie et l'église séculière gérée par les empourprés de Rome. Du coup, ces derniers ont décidé de frapper les moines d'anathème sous un prétexte fallacieux et depuis les moines de Tastevin sont considérés comme des hérétiques.
A défaut de pouvoir être en charge d'une paroisse, les moines de Tastevin avaient tout de même la possibilité de faire partager leur philosophie théologique avec les artésiens en prêchant la bonne parole aristotélicienne.
Or, il était un principe fondamental chez le padré Poussix, c'était de croire aux seules idées d'Aristote et ainsi écarter l'autre prophète en la personne de Christos et pour ça, il fallait consulter de nombreux ouvrages dans plusieurs universités des Royaumes de France et de Navarre.
Et c'est ce que firent les quatre larrons susceptibles de pouvoir mettre à profit leur formation théologique, voilà des mois qu'ils voyageaient pour d'abord semer le doute dans leur propre esprit et ensuite adhérer aux seuls préceptes d'Aristote le bien nommé.
Il en allait de certaines tendances pour ne pas dire transcendances, du genre que la métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant ou que l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme ou encore que l'homme sage doit participer à la vie de la cité, ainsi que la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.
Depuis qu'ils étaient revenus de leur dernier voyage académique emplis des idées de leur vénéré prophète, les 4 fantastiques élaboraient leur stratégie de prêcher simultanément, c'est à dire, dans quatre bourgs d'Artois et ce durant les fêtes de fin d'année.
Ils avaient décidé de se répartir la tâche pour toucher le maximum d'artésiens qui, s'ils écoutaient leurs prêches, comprendraient plus aisément le sens de leur démarche et surtout y trouveraient une logique à laquelle ils n'avaient sans doute jamais pensé.
Pour ce faire, plusieurs jours durant, les moines avaient rédigé des prêches avant leur invasion spirituelle.
Tous leurs prêches étaient issus des écrits d'Aristote qui avait la faculté d'expliquer bien des choses et notamment sur des actes que tous les humains exécutaient au quotidien sans même y prendre attention. Effectivement, les artésiens s'étaient tous laissé envahir par un abrutissement progressif, un machinal comportement qui générait une espèce de prostration, une aubaine pour l'archevêque de Cambrai qui n'avait qu'à cueillir les fruits mûrs à souhait, les artésiens étaient devenus les marionnettes du perfide Adso et par son intermédiaire celles des empourprés romains.
Et voilà qu'en ce 23 décembre 1462, les moines de Tastevin étaient tous prêts à rameuter les artésiens dés le lendemain à Arras, Cambrai, Péronne et Bertincourt.
Les artésiens se rendraient-ils compte qu'il est important pour leur foi d'être guidés et que s'il n'y pas de structure cléricale sérieuse, il en va de leur moral?
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Pour rappel, les tastévinégasques revendiquent répondre à la règle d'un ordre monastique, pour eux, deux modes de fonctionnement s'opposent face au monde, l'église régulière dont il font partie et l'église séculière gérée par les empourprés de Rome. Du coup, ces derniers ont décidé de frapper les moines d'anathème sous un prétexte fallacieux et depuis les moines de Tastevin sont considérés comme des hérétiques.
A défaut de pouvoir être en charge d'une paroisse, les moines de Tastevin avaient tout de même la possibilité de faire partager leur philosophie théologique avec les artésiens en prêchant la bonne parole aristotélicienne.
Or, il était un principe fondamental chez le padré Poussix, c'était de croire aux seules idées d'Aristote et ainsi écarter l'autre prophète en la personne de Christos et pour ça, il fallait consulter de nombreux ouvrages dans plusieurs universités des Royaumes de France et de Navarre.
Et c'est ce que firent les quatre larrons susceptibles de pouvoir mettre à profit leur formation théologique, voilà des mois qu'ils voyageaient pour d'abord semer le doute dans leur propre esprit et ensuite adhérer aux seuls préceptes d'Aristote le bien nommé.
Il en allait de certaines tendances pour ne pas dire transcendances, du genre que la métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant ou que l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme ou encore que l'homme sage doit participer à la vie de la cité, ainsi que la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.
Depuis qu'ils étaient revenus de leur dernier voyage académique emplis des idées de leur vénéré prophète, les 4 fantastiques élaboraient leur stratégie de prêcher simultanément, c'est à dire, dans quatre bourgs d'Artois et ce durant les fêtes de fin d'année.
Ils avaient décidé de se répartir la tâche pour toucher le maximum d'artésiens qui, s'ils écoutaient leurs prêches, comprendraient plus aisément le sens de leur démarche et surtout y trouveraient une logique à laquelle ils n'avaient sans doute jamais pensé.
Pour ce faire, plusieurs jours durant, les moines avaient rédigé des prêches avant leur invasion spirituelle.
Tous leurs prêches étaient issus des écrits d'Aristote qui avait la faculté d'expliquer bien des choses et notamment sur des actes que tous les humains exécutaient au quotidien sans même y prendre attention. Effectivement, les artésiens s'étaient tous laissé envahir par un abrutissement progressif, un machinal comportement qui générait une espèce de prostration, une aubaine pour l'archevêque de Cambrai qui n'avait qu'à cueillir les fruits mûrs à souhait, les artésiens étaient devenus les marionnettes du perfide Adso et par son intermédiaire celles des empourprés romains.
Et voilà qu'en ce 23 décembre 1462, les moines de Tastevin étaient tous prêts à rameuter les artésiens dés le lendemain à Arras, Cambrai, Péronne et Bertincourt.
Les artésiens se rendraient-ils compte qu'il est important pour leur foi d'être guidés et que s'il n'y pas de structure cléricale sérieuse, il en va de leur moral?
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