Ermelne
La fillette court dans le château. Elle vient déchapper à Aldéa et a un sourire radieux sur les lèvres. Elle va même jusquà rire. Pensez ! Ce nest pas souvent quelle échappe à sa vigilance (qui est constante, faut dire ce qui est). Peut-être quelle a peur de subir les foudres du père. Ce qui est logique. Mais Ermelne a réussi pour une fois. Et elle est heureuse de sa fugue. Fugue fugace (riez, riez). Elle cavale en laissant son frère loin derrière. Elle sen fiche un peu. Là, elle est libre. Libre ! vous vous rendez compte de ce que cela signifie pour une fillette de son âge ? Tout.
Elle ne sait pas que cette liberté, plus tard, rimera souvent avec ennuis. Elle ne sait pas et cest tant mieux : elle est encore une petite fille. Elle vole vers le jardin, vers la sortie, se voyant déjà sous le soleil à se la couler douce. Elle se fiche carrément de linquiétude que pourrait avoir Aldéa et par ricochet son père. Son frangin ? Elle cherche à ne pas rester toujours avec lui. Allez savoir pourquoi.
Elle court, elle court, la mal heu non ; Ermelne. Elle senfuit, elle prend le large, elle disparaît. Elle lâche un nouveau rire. Elle respire la joie de vivre. Elle court vers la liberté sans honte aucune.
Elle bondit plus quelle ne court, en fait.
Et paf ! Elle percute quelquun. Un serviteur ? Un garçon décurie ? Non, cest super-papa !
-« Père ?
Oh la cruelle désillusion. Cest son père qui vient de la cueillir, à peine tombée de larbre. Elle lui fait son sourire le plus beau. Le plus innocent surtout.
-« Je te cherchais Père.
Elle a encore du mal avec le vouvoiement. Bon, maintenant quelle a posé le faux prétexte, il faut quelle se débrouille pour le trouver pour-de-vrai. Ce qui est légèrement plus compliqué, vous voyez.
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Elle ne sait pas que cette liberté, plus tard, rimera souvent avec ennuis. Elle ne sait pas et cest tant mieux : elle est encore une petite fille. Elle vole vers le jardin, vers la sortie, se voyant déjà sous le soleil à se la couler douce. Elle se fiche carrément de linquiétude que pourrait avoir Aldéa et par ricochet son père. Son frangin ? Elle cherche à ne pas rester toujours avec lui. Allez savoir pourquoi.
Elle court, elle court, la mal heu non ; Ermelne. Elle senfuit, elle prend le large, elle disparaît. Elle lâche un nouveau rire. Elle respire la joie de vivre. Elle court vers la liberté sans honte aucune.
Elle bondit plus quelle ne court, en fait.
Et paf ! Elle percute quelquun. Un serviteur ? Un garçon décurie ? Non, cest super-papa !
-« Père ?
Oh la cruelle désillusion. Cest son père qui vient de la cueillir, à peine tombée de larbre. Elle lui fait son sourire le plus beau. Le plus innocent surtout.
-« Je te cherchais Père.
Elle a encore du mal avec le vouvoiement. Bon, maintenant quelle a posé le faux prétexte, il faut quelle se débrouille pour le trouver pour-de-vrai. Ce qui est légèrement plus compliqué, vous voyez.
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