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Eavan
Eavan entra dans l'édifice. Silencieusement. Elle ne portait pas ses solerets mais de simples bottes .. Par contre chacun de ses pas faisait tinter quelques pièces de son armure, bien qu'avec l'habitude, elle ait appris à atténuer cette nuisance sonore ...
Privilège de la fonction, elle avait eu droit à un salut respectueux des gardes épiscopaux à l'entrée de l'église et privilège là encore, son épée était à son coté, alors que tout autre se devait de la laisser aux gardes en entrant ... Surtout en ces temps de guerre ...

La jeune femme avait l'ame en peine mais la guerre n'en était plus la principale raison et c'est avec cette paleur d'épuisement et de tristesse qu'elle alla se placer à plat ventre, les bras en croix et le front contre les dalles de pierre de l'église, pour demander pardon au Très Haut des péchers qu'elle avait commis avant son départ de Toulon. Parce qu'il était advenu une tragédie et que la Baronne n'avait su contenir la colère qu'engendrait la souffrance ...
Elle resta là. Pénitente. A prier aussi. Et a mouiller le sol de pierre de ses larmes silencieuses, mais cela personne ne pouvait le voir telle qu'elle était placée.

Après un temps qu'elle n'aurait su quantifier, la Vidame s'agenouilla et continua à prier, la marque rouge du sol sur son front. Lorsque le jour fut à son zénith et qu'elle fut touché par un éclat solaire à travers l'un des vitraux, elle se leva.
En silence, telle une ombre elle alla allumer deux cierges et laisser une somme à sa discrétion dans le tronc. Avant de sortir, elle extirpa de sa poche un mouchoir et s'essuya le visage, faisant disparaitre les preuves de son chagrin. Un dernier demi tour vers l'autel pour se signer et la jeune femme sortait, accordant aux gardes quelques encouragements, en ces temps sombres où il était difficile pour chacun de ne pas penser à la mort et à la guerre.

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Drak
Drak entra dans l'église de Brignoles. Visiblement, aucune célébration n'y avait été célébrée depuis longtemps et seul un cierge finissait de brûler, témoignant que des croyants passaient encore de temps en temps.

Néanmoins, un grand nettoyage s'avérait indispensable.
Il chercha un peu et finit par trouver un balai et un seau. Il prit une large inspiration pour se donner du courage, et entreprit de faire le grand nettoyage de l'église, ce qui lui prit plusieurs heures.

Puis, il rangea son matériel, alluma un cierge devant la statue d'Aristote et pria quelques instants.



Aristote notre prophète, toi dont la sagesse étonna ton maître Platon, inspire-moi afin que je puisse servir le peuple de Brignoles et servir l'église que tu as voulue et que Christos a fondée. Je te le demande au nom du Très Haut. Amen.

Puis Drak sortit de l'église, alla chercher un parchemin sur lequel il écrivit un message qu'il avait déjà rédigé plus d'une fois, et l'apposa à la porte de l'église.

Citation:
A tous les croyants de Brignoles.

Vous l'avez vu: après des mois d'hiver, la nature se réveille, les arbres se couvrent de feuilles et les mines se rouvrent.

C'est un temps de renouveau.
C'est aussi un temps de renouveau pour la Provence qui lutte encore et toujours contre les françoys.

Afin de fêter ce renouveau, nous vous invitons tous à participer à une

GRANDE CÉLÉBRATION FESTIVE
dans notre église,
le 17 avril 1458

en présence de nombreux membres du clergé provençal

Votre dévoué,
Nicolae Basarabi, dict Drak
diacre de Draguignan
vice-ambassadeur apostolique

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Sealand37
Seal' arriva à l'Eglise de bon matin....et ce malgré la barre métalique qu'il avait reçu au réveil, en pleine tête...... Arfff....sacrée foutue piège que la taverne....enfin, .... Seal avait fini par y prendre l'habitude...

Après avoir salué les gardes, il pénétra dans la maison du Très Haut et alla s'assoir sur le coté gauche, près de l'Autel...

Comme la foule n'était pas encore arrivée, il profita de l'instant pour se recceuillir et prier......Son voeu le plus cher étant de pouvoir revoir vivante sa bien aimée...JessiLarose...
Puis, il pensa aux pauvres gens étants au front, pour la défence de la Provence....

Seigneur... en ces temps difficiles, faites que les gens arrêtent de s'entretuer.... Faites que cette guerre sans nom se termine....

Il resta là, immobile, durant de longues heures....
Drak
Drak entra dans l'église et s'arrêta pour sonner les cloches.


Il invitait ainsi tous les croyants à assister à cette grande fête du Renouveau.
Puis il vit Sealand le tribun, qu'il avait croisé la veille, en prière. Il était ravi de voir que l'acédie n'avait pas triomphé de Brignoles, malgré la déserrance de l'église. il voulu le saluer, hésita, puis le laissa dans son dialogue avec Dieu et se rendit à la sacristie avec les autres clercs présents pour y revêtir ses vêtements liturgiques.

Quelques instants plus tard, tous les clercs en aube se trouvaient à l'entrée de l'église pour accueillir les fidèles présents



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Barthelemy
Ses pieds cognèrent lorsqu'il posa pied sur la devanture de l’Église de Brignoles. Barthelemy remit d'aplomb ses haillons blancs, en ramenant les pans de ceux-ci pour qu'ils le recouvrent totalement. Sa masse blanche entra dans le bâtiment religieux. Il était vidé, cela s’apercevait, sa fatigue de la veille appuyait cette perception. Il salua Sealand ainsi que Drak déjà présents, ensuite il s’octroya quelques minutes pour faire le tour de l’église ainsi disposée. Un instant de calme et de contemplation. Barthelemy se demandait s'il aurait la bravoure de s’informer sur le baptême, de poursuivre son élan vers Nicolae Basarabi. Finalement il alla s'assoir sur la première banquette, attendant. Il était cruellement inactif et ne savait plus quoi faire désormais, ne savait plus s’il voulait réellement rejoindre la grande famille religieuse en se faisant baptiser.
Drak
Drak vit Barthelemy arriver et le salua chaleureusement. Quand tous les fidèles furent entrés, les clercs traversèrent la nef en procession, l'un deux portant le livre des vertus qu'il alla poser sur l'ambon. Puis tous s'inclinèrent avant de rejoindre le choeur.



Puis le célébrant introduisit la fête du jour.

Chers frères et soeurs aristotéliciens,
Chers amis croyants,
Cari amici,

Une fois n'est pas coutume, c'est par un texte que nous allons introduire la fête du jour.
Vous vous en souvenez sans doute, le premier sage de l'humanité, Oane, avait compris que seul l'amour est le sens de la vie et que la loi du plus fort est une abomination sans nom. Il avait construit une cité, Oanylone, mais les gens ne l'avaient pas écouté et avaient vécu avec plein de vices. C'est pourquoi Dieu décida de détruire la ville. C'est le jour de cette destruction que naquit St A.Mhour, dont voici un épisode de la vie.
Drak
Un autre clerc alla à l'ambon, et fit la lecture.
Citation:
Hagiographie de Saint A.Mhour

La destruction d’Oanylone qui eut lieu le jour de Mercurii, ne fut que le début de notre punition. Nous l’avons appelé le « Mercurii des cendres ».
Il y avait sept groupes parlant maintenant des langues différentes et se méfiant les uns des autres, mais très peu de nourriture... Notre groupe prit la direction du couchant et marcha quarante jours.
Pendant les quarante jours nous n’avions que très peu pour nous nourrir, juste cette plante étrangement nourrissante alors qu’elle servait en principe uniquement à nourrir les cochons du maître Mayhis, et du pain trouvé sur un des navires qui avaient fui la ville et quelques poissons qui furent réservés aux enfants avant notre départ.
Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait d’avoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant d’intercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :

Citation:
Mhour, ton fils est le premier né depuis le jour des cendres, tu as guidé ta tribu quarante jours durant dans la privation et la prière sans jamais rien demander pour toi, sache que tes prières ont été entendues et que demain sera un jour gras pour les tiens. Vous arrêterez de vous lamenter sur les fautes des anciens, car Notre Créateur m’a dit « Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée » et non pour les fautes de ses pères.
Vous devez vivre l’avenir et non pleurer le passé, sois le guide de ton peuple, et instruis ton fils pour qu’il ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous-mêmes, que le pardon des fautes soit donné au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée.
Demain est un cadeau de Dieu, faites la fête car ça sera le jour du renouveau, que les quarante jours passés ne soient pas l’image de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez-vous et faites la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.

Ma tribu fit donc la fête, ceux qui avaient encore du pain le partagèrent avec leur voisin, le vin fut lui aussi partagé jusqu’à la dernière goutte, et en ce jour fut le jour premier jour gras depuis le mercurii des cendres.



Puis il commenta la lecture qu'il venait de faire.

Nous aussi, nous nous réunissons aujourd'hui après de longues semaines de cendres, où nous avons connu la privation, le rationnement, et même l'état d'urgence, ici, à Brignoles.
Aujourd'hui, voici que les temps nouveaux arrivent. Aujourd'hui est un jour de renouveau. Quittons notre robe de deuil et mettons notre robe d'espérance.
Drak
Un acolyte apporta l'eau et le goupillon.



Drak expliqua:
Après un effort, on aime se baigner ou prendre une douche: cela nous rend tout propre, nous détend et nous remet d'applond.
Ainsi, à notre baptême nous sommes devenus des hommes nouveaux et des femmes nouvelles en étant purifiés par l'eau.
De même, aujourd'hui nous allons purifier cette église et nous allons vous purifier de tous vos vices passés, afin que puissiez vivre le renouveau.


En recevant l'eau purifiante, je vous invite à prier et à reconnaître vos vices:
Citation:
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis parce que j'ai beaucoup péché en
pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les saints et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que par cette eau purifiante, le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis les célébrants traversèrent la nef et les bas côtés en arrosant avec le goupillon les murs de l'église, ses piliers et l'assemblée (dont certains membres avaient bien besoin d'une douche) qui disait la prière en recevant l'eau de purification.
Pillon
De chez elle, Pillon avait entendu les cloches de l'Eglise. Ca faisait d'ailleurs très longtemps qu'elles n'avaient plus sonné... Que se passait-il ? Une nouvelle célébration ? un décès ? un baptême ? Elle n'en savait rien. Ou si ! elle se rappela maintenant. La veille, elle avait croisé le Diacre de Draguignan, et lui avait dit en gros ce qu'il se passait. ça lui avait évidemment échappé. Complètement oublié. Elle décida de s'y rendre... après tout, elle avait l'habitude d'arriver en retard... une fois de plus, une fois de moins...
Mais avant tout, elle se devait de se rafraichir un peu. Elle avait une légère odeur de transpiration et d'alcool... et ce n'était pas extra à sentir.

Une fois toute proprette, elle enfila de beaux habits, pas nécessairement les plus beaux tout de même. Et fila à l'Eglise.

Comme elle l'avait pensé, ça avait déjà commencer quand elle entra à l'intérieur. Elle se fit discrète, du moins elle essayait... et alla s'assoir près de son filleul déjà présent, ainsi que Barthelemy, un blondinet qu'elle avait croisé en taverne autour d'une bonne chopine.
Sealand37
Seal' vit arriver sa marraine, en retard comme toujours... Heureusement, il n'avait pas appliqué cette part d'éducation de sa Poilpoil...., lui qui aimait être toujours à l'heure, que ce soit à l'Eglise ou...à la taverne......

En voyant avancer le Diacre Drak à travers l'Eglise, tout en aspergeant le lieu avec l'eau purifiante, Seal' se rapprocha de l'allée centrale...il avait à coeur, surtout en ce moment là, d'être le plus pur possible.....lui qui voulait vivre avec sa bienaimée....si elle retrouvait vie sur terre...
Il pencha la tête et pria à voix faible....

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis parce que j'ai beaucoup péché en
pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les saints et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que par cette eau purifiante, le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Drak
Quand tous les clercs furent revenus dans le choeur, le célébrant continua.

Vous êtes maintenant purifiés, mais il faut que vos coeurs et vos esprits soient éclairés pour suivre le droit chemin.
De même que vous avez reçu un cierge à votre baptême, de même aujourd'hui c'est toute la paroisse qui reçoit un cierge.


Deux acolytes arrivèrent en transportant un immense cierge de plus de 3 pieds de long et l'installèrent sur un chandelier prévu à cet effet, au milieu du choeur. Le célébrant s'approcha du chandelier, monta sur un escabeau et alluma le cierge.


Puis il proclama:

Que la flamme de ce cierge vous éclaire toujours, au nom du Très-Haut, dans l'esprit d'Aristote et de Christos nos prophètes,
pour vivre dans l'unité de l’Eglise Aristotélicienne. Amen.
Drak
Le diacre Drak se rendit à l'ambon, tourna quelques pages du livre et introduisit la 2 lecture.

La lumière du cierge ne suffit pas à éclairer nos vies, la parole de Dieu est aussi nécessaire. En ce jour de renouveau, voici le message de sagesse que Dieu nous donne aujourd'hui au travers de la vie du prophète Aristote. Dans le passage qui suit, Aristote est devenu un homme d'âge mûr, un sage reconnu par de nombreux disciples. A son adjoint Sargas, il raconte le songe qu'il a fait.

Citation:
Vie d'Aristote - XI: Le songe

ARISTOTE: Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve.
SARGAS: Ah oui, maître? Racontez-moi.
ARISTOTE: Il y avait une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes moeurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère.
SARGAS: Quels étaient ses principes, maîtres?
ARISTOTE: Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.
Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime.
Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent.

Puis il referma le livre et fit l'homélie.

Frères et Soeurs de Brignoles,
I rêve a dream !
Que votre bonne ville de Brignoles, et même toute la Provence devienne une cité idéale, comme celle d'Aristote !

Que les paysans et les artisans produisent pour vivre et être heureux de produire et de louer Dieu ! Et ainsi ils seront heureux bien plus que s'ils ne désirent que s'enrichir à tout prix, que de faire monter le prix du blé ou du maïs et de se lamenter chaque fois qu'il baisse. Et toute la population les tiendra en estime car ce sont eux qui nourrissent toute la communauté. Imaginez que chacun trouve en abondance du pain à 6 écus ! Voyez comme la vie serait douce !

Je rêve que les soldats soient vaillants à l'entrainement et au combat, qu'ils défendent leur cité, qu'ils s'y couvrent de gloire et que le peuple les accueille en triomphe pour leurs actes héroïques. Ainsi, la cité connaîtra la prospérité et sera heureuse bien plus que si les soldats contribuent à l'insécurité, assiègent une ville et rançonnent ou tuent les voyageurs. Ne vaut-il pas mieux défendre son comté que guerroyer loin de son pays et de sa famille ? Ne vaut-il pas mieux défendre une cause juste et être admiré par tous plutôt que de se faire injurier par les passants ? Comme les soldats de la ville idéale doivent être heureux !

Je rêve aussi que les érudits soient au service de la collectivité, qu'ils la guident en participant à la gestion de la cité, comme maire, comme conseiller municipal ou au comté pour que les règles soient efficaces et suivies, et pas seulement pour s'enrichir personnellement. Quelle vie ennuyeuse que celle d'un érudit qui ne vit que pour lui et n'étudie que pour satisfaire sa seule curiosité ! Combien plus excitante la vie d'un érudit qui fait profiter la cité de ses compétences !

Je rêve enfin que les étrangers qui viennent ici soient accueillis comme des amis, comme des frères, comme vous m'avez vous-mêmes accueillis.

Voyez comme notre comté sera agréable, si nous nous mettons tous à son service, provençaux, françoys, italiens, si nous nous parlons et échangeons nos idées aux halles ou en taverne, tous unis autour d'un idéal commun, l'amitié aristotélicienne.
Telle est la grâce que je vous souhaite.
Sealand37
Seal' se sentit drôlement en accord avec les derniers mots du Diacre DarK.... Il avait toujours milité pour que les hommes aient à manger, sans que cela puisse en enrichir démesurément d'autres.... Lui aussi pensait que l'acceuil et le partage des idées en Halle et en Traverne était la façon la meilleure de vivre une vie saine, paisible, et profitable.... Voila la fameuse "notoriété" dont parlait Seal..... Pas du profit à outrance, mais que les gens qui viennent dans notre charmant village puissent se sentir comme chez eux, et que ce nouveau lieu d'acceuil soit pourquoi pas un jour leur demeure principale.....
Drak
Drak descendit de l'ambon et rejoignit ses confrères à la place réservée aux clercs célébrants. Un des clercs célébrants prit la parole:

Frères et soeurs, ainsi éclairés par la flamme du cierge et par la sagesse d'Aristote, nous pouvons chanter la gloire de Dieu et proclamer notre foi, comme nous l'avons fait ou le ferons à notre baptême:

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Sealand37
Seal' était très fier de participer à cette cérémonie.... Voila des lustres qu'il n'y en avait plus eu à Brignoles......

Il proclama à vive voix....


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Il pensa à Jessi, et espéra une sortie de son coma....
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
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