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Drak
Les clercs célébrants se dirigèrent vers la table où des acolytes avaient apporté des pains et un tonneau de vin.

En voyant le tonneau, Drak ne put s'empêcher de penser aux nombreuses personnes qu'il avait rencontrées en taverne, et spécialement au tribun. Puis il annonça à l'assemblée:
Il n'y a pas de fête sans repas.
Il n'y a pas d'amitié sans partage.
Rappelons-nous les paroles d'Aristote à Polyphilos: "Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié". C'est donc tous égaux que nous allons partager le pain et le vin.

Aujourd'hui, faisons une trève et qu'il n'y ait pas de combat.
Ensemble, soyons unis en partageant le pain de l'amitié et le vin de la fête, comme nous l'a appris Christos... Mais évitons la boulasse !
ajouta-t-il en souriant.

Puis les clercs rompirent les pains en petits quignons et remplirent des coupes de vin du tonneau. Ensuite, ils s'avancèrent vers la nef et distribuèrent la communion aux personnes présentes, en disant:
Voici le pain de l'amitié, et la coupe de vin de la fête.

Pendant ce temps, les acolytes surveillaient le tonneau pour éviter que des ivrognes ne s'en approchent.
Drak
Après avoir communié, les paroissiens retournèrent s'asseoir. Debout dans le choeur, le célébrant déroula un parchemin.

Afin que cette fête ait son plein épanouissement, voici le message que le clergé de Provence vous adresse. Ce message sera affiché au parvis afin que même les absents puissent en prendre connaissance.

Citation:
"Chère communauté de Brignoles,

Nous, clergé provençal,

sommes avec toi dans ces temps de trouble et de guerre, et nous savons combien tu as souffert. Mais tu as pu renaître grâce à ton courage et grâce à l'aide du Très-Haut. Rends-lui grâce de ce qu'il t'a évité.
Nous savons aussi que ta vie reste difficile pour certains de tes membres à cause des marchandises hors de prix. Implore Dieu afin qu'il t'inspire une amitié véritable où tous seront égaux et où tous vivront décemment de leur travail.


Prie le Très-Haut pour que cette guerre cesse, pour que la paix revienne et que la Provence soit à nouveau un comté où il fait bon vivre. Applique les vertus afin que la cité rêvée d'Aristote devienne une réalité ici-même !

Que celui qui a des oreilles entende !


Reçois le témoignage de notre respect et de notre amitié très aristotélicienne."
Sealand37
Seal' était bien embêté... mais il ne pouvait laisser dire cela....

Draguignan? ..... mais nan, Brignoles!!! quand même, cher Diacre, n'auriez pas un peu trop abusé de ce si bon vin....
Drak
En voyant la réaction de l'assemblée, Drak se dit qu'il devait changer de lunettes. Puis, il recommença sa lecture en corrigeant.
(HRP: c'est bête, j'ai changé le message, et j'ai laissé la 1ère ligne... impardonnable).


Avant de nous quitter chantons ensemble ce cantique:
Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.


Pendant que l'assemblée chantait le cantique, des acolytes se rendaient discrètement vers la sortie de l'église avec des paniers remplis d'oeufs décorés.
Puis Drak tendit les bras vers les fidèles, et leur dit :
Allez en paix et faites la fête ! Des oeufs festifs vous attendent à la sortie de l'église.

Sealand37
Voila, le chant final était arrivé..... mais le renouveau avait du mal à se montrer dans la campagne Provencale....

La guerre était toujours présente ça et là....

Seal', voulant en finir avec cette situation, accompagna le diacre Drak et chanta tant qu'il pu.....


Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.


C'est réconforté et gonflé à bloc qu'il attendit l'autorisation du Diacre pour retourner à ses occupations... il lui fallait travailler afin de ne pas avoir d'idées noires en tête..... Jessi était toujours mourrante....
Drak
Après la bénédiction, le diacre traversa la nef de l'église et salua les croyants à la sortie de l'église.

En saluant le tribun, il ajouta:

Voyez vous Messire Sealand, le renouveau de la Provence est en marche: depuis une semaine, deux habitants ont pris le chemin de l'archevêché et un troisième qui avait arrêté sa pastorale a repris les choses en mains.
Cela peut vous paraître futile, mais c'est très important: c'est comme cela qu'on pourra renforcer l'amitié aristotélicienne entre les provençaux. C'est comme cela que la Provence retrouvera la prospérité, indépendante ou non !

Puis il vit le front soucieux du tribun.
Quelque chose ne va pas Messire Sealand ? Vous semblez porter un gros fardeau sur le coeur. Puis-je vous aider ?
Sealand37
Seal' approuva les propos du Diacre..... seule l'amitié aristotélicienne pourrait redonner et renforcer les liens entre les peuples, le provençal avant tout.....

Puis vint la question fâcheuse de Drak..... Seal' n'avait pas pour habitude de s'étendre sur ses problèmes personnels.... il aimait, certes, discuter de tout et de rien avec ses amis, autour d'une bonne chopine, mais de là à pouvoir exprimer ses sentiments profonds, c'était une autre paire de manches..... Il hésita et se lança enfin....


Messire Drak, voyez vous..... mon amie la plus proche, celle pour qui je serait prêt à me sacrifier, est toujours très mal en point... Dame Jessi est toujours au couvent, inanimée et sans réelle lueur de vie...... Son coeur bat, certes, mais je n'ai point d'idée sur sa capacité à faire face à sa blessure.... Je craint que le Très Haut n'ai pas envie de lui laisser un peu de répit sur cette bonne vieille terre.....
Voilà pourquoi je suis traquassé.....et quelque peu "ailleurs"....
Drak
Messire Sealand, la sagesse que nous a enseignée Aristote est de toujours se réjouir de la volonté du Très-Haut qui, n'en doutons pas, agit toujours par amour pour ses créatures.

Je ne connais pas sa volonté, et je ne suis malheureusement pas médecin.

Mais si dame Jessi meurt: réjouissez-vous en pensant qu'elle a rejoint le paradis solaire et que Dieu mettra peut-être sur votre chemin une dame encore plus charmante, et que vous aimerez d'autant plus que vous saurez à quel point la vie est courte.

Et si dame Jessi guérit, réjouissez-vous de ce renouveau de la vie - encore le renouveau - et aimez votre amour encore plus, en sachant que vous aurez failli la perdre.

Maintenant, je dois partir à Toulon, mais je prierai le Très-Haut qu'il vous accorde sa sérénité dans l'adversité, jusqu'à mon retour à Brignoles.


Drak donna une accolade réconfortante au tribun et se promit de prier pour lui et la dame de ses pensées.
Milady
Brignoles 5 mai 1458

Des mots susurrés tout bas...

Le bruit de ces pas sur le sol glacé de l'Eglise, des frissons traversant son corps, le regard vague, Mila s'avançait sans un mot dans l'église. Elle n'y verrait sans doute pas le prêtre, elle aurait aimé pourtant...

Ses yeux se levèrent imanquablement vers l'autel qu'elle observa un instant avant de laisser ses paupières se refermer comme un voile au dessus de son iris, se concentrant sur son souffle froid qui pénétrait son corps et son souffle chaud qui s'en échappait. La respiration est apaisante, car elle est la vie sans doute.

Une révolte organisée dans la nuit, assurer la défense des villes, se marier, avoir un enfant -elle posa sa main sur son ventre pensant à son avenir- sage, travailleuse, respecter les règles... sa vie.


Le souffle est la vie, et ma vie m'essouffle...

Elle s'assit sur un banc de l'église, les yeux toujours fermés, comme si la perte volontaire et temporaire de la vue lui permettait de s'échapper un instant de ce monde.

Les paupières fermées ne sont pas une perte de la vue, elle voyait un visage, un sourire... Bien que seule en ce lieu, elle entendait une voix... Ouvrant de nouveau ses yeux, son sourire s'évanouit. Elle le vit alors, ce livre posé près d'elle, ce livre qu'elle avait tant de fois lu... elle pécheresse pourtant.

Saisissant le Livre des Vertus, elle tourna les pages cherchant ce qu'Aristote pensait de la morale, du bien et du mal.


"Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

N'était-ce pas ce qu'elle avait toujours fait ? N'était-ce pas ces mots auxquels elle s'était si souvent référée ? Pourquoi alors n'avaient-ils plus de sens ?

Et pourquoi n'es-tu pas là Yu...?

Elle jeta le livre au sol, se leva déterminée. Participer au bien de la cité il le faut oui mais... mais qui provoquait les guerres ? Participer chez ceux qui cherchaient à les opprimer n'était-ce pas juste conserver un pouvoir acquis ?

Mila sortit de l'église, ne regardant pas l'autel derrière elle, le livre ouvert au sol. Mila sortit de ce lieu sombre et froid éblouie par la lumière à l'extérieur.

_________________
Filomene2
(dimanche 16 mai 1458)




Filomene, ne sachant si elle pourra se rendre à la messe du dimanche, arrive sur le parvis de l'église afin de pouvoir prier pour ce jour. Elle ouvre la porte et se dirige vers l'autel.

S'agenouillant, se signant, commence par réciter son credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort. Il pensa à Jessi, et espéra une sortie de son coma....
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

ensuite se dirige vers les cierges, en prend un et le pose sur son socle une fois allumé.

Ceci est la lumière, afin de pouvoir vous vous cher parents, pouvoir vous parler, être auprès de vous, en se jour, je vous annonce que je vais quitter définitivement Dié, venir ici m'installer avec mon bien aimé Rex. Nous avons notre maison, que de bonheur, je sais que vous serez toujours près de moi et dans mon coeur, je vous porte. Kykala vous a rejoins, bien triste son départ, aidez là à retrouver le chemin du pardon. Je prie avec vous et pour vous, je vous aime cher parents.

Sa prière à ses parents terminé, s'adresse au très haut.

[b]Pour vous seigneur, je sais que vous êtes amour, pardonnez à tous ceux qui en ont besoin, merci d'avoir écouté nos prière pour ce conflit, qu'il se soit arrêté, protégez-les pour leur retour.[/b]

Se redressant, se signe et sort aussi discrètement que son arrivée.
Sealand37
[dans la semaine du 20 mai 1458.....]

Seal' arriva à l'Eglise...... Avant d'entrer, il retira épée et bouclier......
Il longea l'allée centrale et pris une rangée de bancs proche de l'Autel...

Il s'agenouilla et pria longuement...... Jessi, sa bien aimée, était plus que jamais très mal en point..... Il redoutait l'annonce du dominicain d'un instant à l'autre......

Jessi MORTE!!! nan...il ne pourait l'entendre....

Il venait de faire le vide dans sa tête, et avait déballé toute sa colère sur le choix du Très-Haut de lui prendre l'être qui lui était le plus cher.....

Quelques heures plus tard, il se releva et ressortit de la maison du Seigneur..... Il n'était pas prêt d'y remettre les pieds.... Il ne comprenait toujours pas pourquoi Jessi avait été choisie, alors que trop de gens étaient déjà morts en Provence ces derniers mois, durant la guerre......

Pourquoi tant d'injustice.....

Quel était le message qu'Aristote voulait faire passer? Il faudrait sans doute très longtemps pour que Seal' puisse comprendre et pardonner.....
Prunille
Il faut croire que notre Pruneau nationale traversait une crise de mysticisme.
Pas que les églises l'attiraient des masses depuis sa sortie du couvent, mais...

C'était dit, son frère lui manquait.
Certes, elle savait qu'elle ne le verrait pas en allant à l'église, puisqu'il était en retraite, mais elle avait un curieux besoin de se sentir plus proche de lui.
A genoux sur un prie-dieu, elle commença par réciter son credo...
Songeant qu'il faudrait qu'elle aille se confesser un jour ou l'autre, de toute manière.

Les souvenirs du couvent affluaient en masse, provoquant un léger sourire sur les lèvres de la Cianfarano.
Leeloo
Arrivée depuis quelques jours au village, la blonde, se demandait que faire... Rester, partir ? Aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte ou l'eau plus bleue ?

C'est que c'est un village de fantômes, Brignoles ! Jamais personne dans les taverne, a part un blond qui passe sa vie à dormir ! Et puis vla qu'aujourd'hui !!! Surprise ! Trois dames d'un coup ! Et toujours le blond, mais bon... lui il ne compte pas, il fait partie des meubles. Et pi... Parmi les dame... LA Dame ! La marquise en personne ! Fichtre !
Leeloo en reste baba sur le moment ! Et loin de l'ignorer, vla ti pa que la Première dame de Provence lui offre une pinte ! Et même deux comme lui fait remarquer dame Prunille ! Et qu'elle lui cause à la va-nu-pied qu'elle est !


Encore sous le coup de l'émotion, juste après le départ de la blonde régente, la donzelle file à toutes jambes vers l'église, comme lui ont conseillé les dames de la haute...
Sitôt entrée, la voilà qui se met à crier...


Sieur Curé ! Sieur Curé ! Z'êtes là ? Arfff, Lee, t'as oublié de te signer en entrant ! Un crochet rapide par le bénitier et l'affaire est réglée. Bon, l'est où ce curaillon ? Elle pousse jusque dans le fond de l'église, derrière l'autel, glisse un œil vers la sacristie

Youhouuuuu... Je m'appelle Leeloo, ou Lee, ou Loo, comme vous voulez... C'est la majesté qui m'envoie vous voir ! Z'êtes oùùù ?
Yueel
Caché dans le confessionnal, pourquoi les gens ne regardent jamais à cet endroit pour trouver un curé ... C'est évident non? Bref ... Il entendit une femme crier dans l'Eglise. Bon ça déjà c'est pas bien mais, bon on va pas commencer à râler. Il dit :

Je suis caché mon enfant, trouvez moi, en même temps ce n'est pas difficile de me trouver ... On joue à cache cache? Si vous me trouvez, je répondrai à vos questions et à vos demandes. Mais avant trouvez moi! Et cessez de crier, je ne suis pas sur Dieu non plus! Que me veux notre belle Marquise?
Leeloo
L'oreille tendue à l'affût du moindre son, la gueuse s'apprête à lever un coin du drap qui recouvre l'autel, bin voui, des fois, les curés s'y cachent pour siffler le vin de messe discrétos, sisisi, elle a vu le vicaire de chez elle faire ça, quand une voix semblant sortir de partout à la fois lui fait dresser la tête et suspend son geste...

Mon enfant ? Rhoooo... y veut jouer à cache cache avec mwoua ??? Mon papaaaa ? Arfff, nan, ça c'est pas possible, mon papa, y peut pas être curé ici ! Mais s'il dit mon enfant, c'est qu'il est mon père ! Pfffff... Compliqué tout ça !

Le drap blanc retombe, les yeux se plissent elle s'avance dans la travée sur la pointe de ses pieds nus, la voix réduite en un filet doucereux...

Mon pèèèèr ? Montrez vouuuuus.... Pourquoi vous vous cachez ? Bon... l'est où ce curé à la fin ? ET PUIS JE CRIE PAS ! Mais z'êtes où morbleu ?

Arrivée devant le confessionnal, Leeloo ouvre la portr brusquement, juste par acquit de conscience, qu'est-ce qu'il ficherait dans le ... RHAAAA ! La blonde fait un bond en arrière, la main sur son palpitant affolé par la vision du bonhomme coincé dans l'étroit meuble...

Ouf ! Vous m'avez fait peur ! ... Le visage crispé se détend soudainement pour afficher un grand sourire... Ah ! Vous voilà ! Héhé ! Je vous ai trouvéééé ! Alors... j'ai droit à une question...
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