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[RP] Procès en réhabilitation d'Angelyque de la Mirandole

amael59
Amael avait vu Istar arriver et le regard haineux que la comtesse Angelyque lui lançait, apparemment cette femme avait du charisme mais en même temps beaucoup d'orgueil, il se dit qu'on allait assister à de sacrées joutes oratoires, il ne regrettait pas d'être présent.
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Della
Profitant du remue-ménage et des arrivées nombreuses, Della entraîna Drahomir vers une rangée de bancs laissés libres pour les curieux, ceux qui n'interviendraient pas, qui n'avaient rien à voir avec Angélyque. Elle ne souhaitait pas aller prendre place parmi les témoins, elle ne l'était pas, et encore moins parmi les gens de la famille.

Là, ils pourraient sans aucun doute assister tranquillement au pugilat verbal qui allait avoir lieu.
L'air de rien, le Premier Secrétaire d'Etat, demi-soeur teutonique et soeur oblate, décorée de l'étoile d'Aristote glissa sa main dans celle de son amant. Autant profiter d'un peu de douceur dans ce monde de brutes !

Le spectacle débuta et tenant toutes les promesses espérées, Angélyque de la Mirandole se lança dans un exposé de la situation avec des mots savamment choisis, selon son habitude, cherchant à noyer le poisson dans sa propre mare sans même qu'il ne puisse remuer une nageoire !
Plusieurs fois Della sourit ou se pencha vers Drahomir pour lui souffler que sa mère arrangeait très bien la vérité ou qu'elle avait oublié tel ou tel détail...Une comédienne bourrée de talent qui très certainement arriverait à ses fins...


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    Blason en révision
Chevreux
Chevreux écoutait attentivement tout ce qui se disait sur l'estrade.
Mais il conservait une certaine attention sur la foule et était heureux de voir que plusieurs de ses frères et soeurs étaient venu.

L'Ordre Teutonique avait perdu beaucoup face aux événements impliquant l'accusée.
Mais il les avait clairement averti que s'ils venaient l'aider à la sécurité des lieux du procès, ils était primordial qu'ils conservent une neutralité totale, cette même neutralité que lui-même s'efforçait de suivre.
Certains de ses frères étaient aussi appelés à être des témoins. Il les avait autorisé à l'aider dans la neutralité totale, mais lorsqu'ils seraient appelés, ils devaient remettre leurs armes de garde, et pourraient prendre la positions qu'ils estimaient la bonne face à l'affaire.

Il avait croisé certains regard qui semblaient ne pas approuver la présence d'autant de teutonique, mais ça aussi, c'était chose habituelle.

Chevreux laissa les membres de la garde, teutonique ou non, s'occuper des tâches qu'ils leurs avaient été assignées. Il se retourna vers l'estrade, continuant à écouter ce qui s'y disait.

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
Arnault d'Azayes
L'Azayes eut un fin sourire en entendant la Bourguignonne réclamer du vin. Ancien grand panetier de la reine Nebisa, le cardinal était amateur de grands crus et aurait lui aussi préféré quelque vin blanc bien frais au lieu de cette eau insipide. Et malheureusement il n'était pas prêt de pouvoir se sustenter comme il l'entendait : Angelyque ne semblait pas vouloir omettre quelques détails. Pour l'aveugle, inverti refoulé et puceau, les mots de la Mirandole évoquaient plus une affaire de coucherie que son excommunication ; même si en réalité il n'en était peut-être rien. Combien de fois Arnault n'eut-il pas envie, durant la longue prise de parole de l'excommuniée, de l'interrompre ? Et y a-t-il des mots pour dire à quel point il brûlait de dire à celle qui venait d'achever : « Les détails de votre vie personnelle importent peu » ; ou « Si vous comptez nous faire la liste de tous les hommes ayant visité votre couche, que tous les témoins prennent une auberge à la semaine » ou encore « Vos coucheries ont-elles un rapport avec le Très-Haut ? » ? Or il n'en fit rien. Si la duchesse avait souhaité se jouer de lui et lui faire perdre son temps, il considérait que le mieux était de la laisser le prouver de manière flagrante. Et il n'en était pas certain. Dès lors, c'est après un petit silence qu'il dit, d'une voix toujours implacablement neutre :

« - Poursuivez si vous le souhaitez. »
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Olivier1er
Au Château de Chatillon en Bazoys

Un fidele du Baron, habitant de Rome rémunéré a prix d’or pour se tenir informé de se qui se tramait dans la Ville Sainte, lui fit parvenir un pli l’informant du proces de la Duchesse Angelyque, son amie.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le baron mit toute sa mesnie sans dessus dessous afin que son coche, son escorte et suffisament d’or pour ses affaires soient appreté.

Il fit preparer ses atours d’apparat et donna l’ordre du départ lorsque tout fut prêt.

Le cortege parti a vive allure et le baron esperait tenir cette vitesse jusqu'à destination…

L’histoire lui montrera qu’il se mettait le doigt dans l’œil jusqu'à pouvoir se gratter la fesse gauche de l’interieur.


Sur les Routes

Le paysage defilait a grande vitesse tellement la troupe allait bon train.

La Troupe a Grande Vitesse ne laissait point au Brigand le temps necessaire pour tenter embuscade ou tentative de rackettage.

Mais les Chevaux comme les hommes avaient soif… et parfois il fallait en changer…de chevaux, non les hommes. On abreuvait de vin, les Hommes et non les Chevaux, tandit que du foin leur furent prodiguer, aux chevaux et non aux hommes…(faut suivre ^^).

Arrivé dans une auberge quelques part pres de la frontiere entre le monde italophone et le monde francophone, le cortege fit une halte.

Dans un nuage de poussieres et dans un vacarmes d’armes, de cris, de hennissements la troupe stoppa dans la cour d’une auberge qui se voulait relais de poste.

Le Baron descendit le coche a peine arreter prêt a donner ordres et directives, mais chacun savait se qu’il avait faire et deja un des gardes etait parti aux ecuries, un autre pour voir l’aubergiste et faire preparer repas et boissons.

C’est alors qu’une soldatesque mal identifiable arborant une tenue desparate, proche du coupe jarret commun fit sa sortie de la taverne a force cris et rires gras.

- … prevenir le Ritter…

furent les seules paroles comprehensible entendu avant qu’un silence pesant se fit dans la cour…. Enfin, pesant, il faut reconnaître que les chevaux soufflaient comme des bœufs et le baron comprit qu’il faudrait en changer contre des frais.

Tous le monde s’observa pendant un temps qui sembla une eternité.

Finalement ils se dirigerent vers les écuries, monterent sur leurs chevaux et au pas et sans un mot sortirent de la cour.

Une fois hors de vue, le temps repris son cour et les hommes sortirent de leur ataraxie passagere. En un mot la vie reprit le dessus et le chaos se reinstalla aussi vite que la paix s’était installée.

La troupe se restaura, les chevaux furent échangés contre des montures fraiches et repris sa route.

Quelques dizaines de lieux plus loin et fort heureusement a vitesse plus reduite, le coche subit une embardée qui secoua tous le monde a l’interieur, Baron compris et une roue fut brisée.

Il fallait reparer…

Quelques hommes s’affairaient a reparer la roue. Comme cela ne semblait pas faisable, 4 hommes d’escortes retournerent a l’auberge pour recuperer une roue en parfait état.

Les heures s’égrenaient plus vite que lorsqu’ils voyageaient, tel était le sentiment du Baron.

Les hommes revinrent a la fin d’apres midi et le temps de changer la roue, la nuit tomberait.

A la vue des craintes du chef de l’escorte, le baron se rallia a son souhait de faire demi tour et de passer la nuit a l’auberge qu’ils avaient quitter le matin meme.

Ce n’est que le lendemain qu’ils reprirent la route vers Rome.


Aux abords de Rome

Le Baron, fit stopper le Convois a l’auberge avant de franchir le Rubicon afin de s’equiper en tenue d’apparat, Collier de Grand Maitre De la Toison d’Or posé.

Il prit soin de ne pas porter d’armes, sachant les inquisiteurs craintifs des vengeances des nombreuses victimes de leurs jugements approximatifs et souvent intellectuellement scandaleux.

Le Baron ne voulait pas les effrayer.

Une fois alleger de son barda militaire : épée et coutelat meme d’apparat, il se dirigea vers la place d’Aristote, lieu priviligiés a Rome pour se donner en spectacle.


A La Porte principale d'acces de la Place d'Aristote

L’entrée de la place était severement gardé, c’est a dire que les gardes avaient tous l’air sévère. Il se presenta au poste de garde principal.


- Bonjour soldat, je suis Athos de la Bronze, Baron de Chatillon en Bazoy, Grand Maitre de l’Ordre de la Toison d’Or et je viens assister au proces en rehabilitation de sa Grace la Duchesse Angelyque de la Mirandole et Pair de France afin je l’espere de la Soutenir par ma presence dans cette épreuve.

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phelim
Ouch ! Quel monde ! A rome, depuis l'interdiction de l'avortement, les aristos se reproduisaient comme des lapins. D'ailleurs, il y avait un peu de sang sur ses bottes. Phelim pria donc pour ne pas avoir écraser un bambin par mégarde.

Arrivé au lieu du procès d'Angelyque, il suivit les consignes données par sa suzeraine et alla montrer patte blanche au dit Chevreux, qu'il avait déjà eu l'occasion une fois de croiser à une cérémonie en Bourgogne.

Il n'avait ni arme, ni nourriture, juste les vêtements qu'il portait, en espérant qu'ils ne soient pas refuser eux aussi durant l'audience. Quoique ça n'aurait pas été un problème pour le Guerrero qui n'avait aucune pudeur.

Le duc d'Oingt fit une mine contrite de circonstance, il n'était pas bon après tout de trop fanfaronner être du clan de la vache, quand celle-ci était en train de régler ses démêlés avec l'église aristotélicienne et qu'il y avait foule de gens pour la mettre au pugilat.

Voyant qu'Olivier attendait lui aussi qu'on daigne le laisser entrer, on repassera pour la discrétion soit dit en passant, le Lyonnais entama un brin de conversation avec lui.


Il est rare Baron de vous voir si loin de vos miches. Enfin, de votre taverne, c'était bien là son nom non?

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Alexandre*
Le Demessy avait appris le procès en réhabilitation de l'hérétique Angelyque.

Il se présenta aux gardes Teutoniques qui filtraient les entrées


Bien le bonjour je suis Alexandre de Demessy, Comte de Cingoli, Vicomte de Montefortino, de Fossombrone et de San Ginesio, Seigneur de Numana et de Massignano.

Il lui remis son épée et entra.

Si aujourd'hui il était là en tant que vassal de Sa Sainteté le Pape, il avait été présent en Bourgogne avec l'Ordre du Sainct Esprit. Le procès avait déjà commencé. mais il avait surement rien raté et ce serait surement d'un navrant ennui vu que les propos de celle qui venait pleurnicher contre son excommunication n'aurait pas grand chose à voir avec la réalité.

Il lui serait trés difficile de dire qu'elle n'avait pas soutenu l'hérétique feu Eusaias aprés avoir renversé le pouvoir légitime en Bourgogne sur ordre d'Eusaias et obtenu en échange le titre de Pair de France. Mais quel mérite avait elle eu en servant de larbin sans cervelle comme feu Eusaias aimait s' entourer.

Quant à son repentir...lorsqu'on connaissait la haine profonde que celle ci avait vis à vis de l'église Romaine et de ceux qui la soutenait, cela ne pouvait passer inaperçu.

Alexandre adressa quelques signes de têtes à des personnes qu'il connaissait. Il vit son épouse et lui sourit, puis prit place faisant attention de ne pas troubler le déroulement du procès.


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Cassian_darlezac
[Pendant ce temps là, dans une boutique souvenir du Vatican.]

« Mais si ! Réfléchissez bien mon brave, des framboises vertes du Vatican bénies par sa Sainteté le pape en personne, vous dis-je ! Vous en avez forcément, on en trouve jusqu'en Bourgogne ! », le Blanc Combaz fronça les sourcils. Il avait bien espérer s'en procurer directement sur place, le camelot chez qui il se fournissait à Dijon faisant payer l'importation au prix fort. « Je les utilise pour faire de Norette, un alcool tout particulier en hommage à ma défunte mère adoptive Aléanore Jagellon Alterac, l'étoile Angevine. Vous pourriez bien faire quelques efforts... il y a pénurie ? Bon. Allez ! Je monte à deux mille écus la livre, mais c'est bien là ma dernière offre. »

A son tour le marchand parut préoccupé, il avait déjà arnaqué bien des bougres ,de bien des façons différentes, mais le coup des framboises vertes, ça il n'y avait jamais pensé. Pénurie ? Deux mille écus ? « Mon bon Seigneur a vu juste ! C'est que le Vatican est avare en framboises ces derniers temps... Pour deux mille écus je veux bien voir ce que je peux faire, mais ça ne sera pas avant deux semaine et il faudra compter au moins mille écus supplémentaires en frais de port, pour que je vous les envoie. »

« Allons donc ! Ne vous en faites, c'est déjà moitié moins que ce qu'elles me coûtent en Bourgogne ! », conclut aussitôt le bourguignon. Il s'empressa alors de payer et d'enfiler son tout nouveau pourpoint sur lequel un "I love Saint Binarre", fautes comprises, était brodé en lettres d'or au niveau du torse. D'après les dires du boutiquier il avait été tricoté par Sainte Wilgeforte en personne, le Blanc Combaz n'avait donc pu résister, surtout qu'une remise spéciale de deux-milles-trois-cent écus lui avait été toute personnellement accordée. Sept-cent écus ? Une bagatelle pour une relique !

Ne restait plus qu'à prendre la route de la place d'Aristote, direction le lieux du procès. Une estrade, du peuple partout, Le Blanc Combaz était arrivé à destination. Sans doute que le procès avait déjà commencé depuis belle lurette, tant il avait passé du temps à l'intérieur de la boutique. Mais baste, l'heure n'était pas à l'auto-flagellation, car des têtes connues poireautaient déjà devant la porte.
« Ce bon vieux Phelim, baron Athos, le bonjour à vous ! On dirait que les plus braves d'entre les braves se sont donnés rendez-vous ici ! Ah ! Le drolatique spectacle de la justice romaine... que va t-on nous servir aujourd'hui ? Une farce ? Une tragédie ? Une comédie ? Dire que je croyais être la bourre, ça a commencé depuis longtemps ?», puis se tournant vers le loufiat faisant le planton à l'entrée : « Cassian de Blanc Combaz, fils aîné de feue sa majesté Eusaias, Seigneur de Corcelles, grand ami et indéfectible soutient de notre gracieuse et mirifique bonne mère Angélyque. Prenez bien garde à mon épée, je la tiens de mon père, en héritage, elle est pour moi d'une valeur inestimable. » Disant cela il déposa donc "joie perçante", puisqu'elle portait un nom, à contre-cœur. Puis il bomba finalement le torse pour s'assurer de mettre bien en valeur, face à ses compagnons, son tout nouveau pourpoint.
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[Seigneur de Corcelles]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Olivier1er
Surpris que la reponse vint par derriere, il se retourna

- Tiens, ce cher Phelim ! Comment allez vous ? Et non elle est baptisé aux soupirs amoureux et n'a jamais fait l'objet d'excommunication, elle.


Il lui tend une main chaleureuse


En tout cas, c'est un plaisir de vous revoir et cette toison vous va a ravir !


c'est alors qu'on lui disait bonjour. Il recconu Cassian

- Bonjour a Vous Mon cher Blanc combaz, c'est amusant de se dire que le sang et la chaire d'Eusaias sont en cette Rome Sainte. Avec tous ces teutons present aux mains pleines de sang Bourguignon et a la bouche remplie de paroles haineuse cela equilibre largement les forces en présence.

Peut etre que le proces sera equitable finalement.

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amael59
Amael voyant arriver plusieurs nobles arriver s'avança pour les conduire aux places qui leur étaient réservées.

Veuillez me suivre vos seigneuries, je vais vous indiquer vos sièges, si vous désirez étancher votre soif je vous apporterais, moi ou d'autres soeurs teutoniques, des gobelets d'eau bien fraîche.

Il y avait quelques murmures dans la foule, mais on ne comprenait pas s'il s'agissait de propos élogieux ou agressifs, ce n'était pas son problème, il était là en tant que garde pour assurer la sécurité et le bon déroulement de l'audience, Alexandre de Demessy et le fils de feu Eusaias ne devaient pas se retrouver assis l'un à côté de l'autre mais chacun se retrouva sur un fauteuil confortable digne de son rang. Il rejoignit ensuite sa place près de ses amis et attendit la suite des événements.
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Ombres
Ombres voyait beaucoup de mon de arriver, elle reconnue Alexandre* qu'elle connaissait bien, puisqu'il était ancien Guyennois mais elle préféra laisser amael59 l'installer, pas la peine de réveiller de vieux souvenir quand c'était pas la peine. La jeune Neuling continua à voir si personne ne voulait de l'eau, prête à service si besoin.
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Hobb
Combien valait qu'un Teutonique lui porte de l'eau ? Tous ! Pensa Hobb.
Par charité Aristotélicienne.
Mais pas un n'osait espérer porter la cape blanche frappée de la croix noire.
Le Genevois restait impassible, il pensa au Ritter Izidore.


Haß ist Sache des Herzens; Verachtung der Kopfes.*

Néanmoins, il ne laisserait pas que l'on élève la voix icelieu. Aussi il s'approcha des apprentis fomenteurs de misère. Le procès devait se faire dans le calme et le respect, pas de place aux saboteurs sur la Place d'Aristote. Certains pensaient bien forts.

Wer euch hört, der hört Mich; und wer euch verachtet, der verachtet Mich. **

Hobb avait failli bailler en écoutant Angélyque, que de foutaises, cela va être long.

* La haine vient du coeur, le mépris de la tête.
** Qui vous écoute, M'écoute; et celui qui vous rejette Me rejette.
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phelim
Et alors qu'il attendait qu'on le laisse entrer tout en yeutant ce qui se passait à l'intérieur, une voix familière tinta à ses oreilles. Le duc se retourna pour découvrir Cassian et son nouvel habit, tellement Aristotélicien, que dans le doute ....

Bonjour .... père Cassian? Je crois que l'on ne nous servira que de l'eau et que l'on devrait nous estimer heureux de ne pas devoir aller la chercher nous même au puits. C'est admirable la sobriété avec laquelle les gens de votre espèce évoluent de nos jours, on croirait voir des hommes préhistoriques n'ayant pas encore découvert le houblon.


Puis avec le baron, il prit la défense des teutoniques, non pas par conviction, mais comme l'on disait souvent, les oreilles d'Aristote traînaient à Rome. Et ayant des choses à se faire pardonner par le Très Haut, un peu de flagornerie aiderait à sa cause.

Ah non Olivier, je ne peux pas vous laisser critiquer ces pauvres tétons. Ce sont des gens FOR-MI-DABLES. Je ne sais plus me passer d'eux. Vraiment une des plus belles inventions de l'homme.

Mais c'est quoi un teuton au fait? Le Guerrero hésitait encore. Est-ce qu'il s'agissait d'un ordre de moine ayant fait voeu de silence, ou bien un grade dans l'église quelque part entre prêtre, diacre, évêque et cardinal?

Tout à ses réflexions, il suivit la file quand celle ci avança et alla se placer près de Cassian. Avoir un homme d'église qui montrait tant de piété, jusque dans ses vêtements ! près de lui, ne pourrait que le faire bien voir de tout le monde. Il ne fallait pas qu'on croit qu'il était comme sa pécheresse de suzeraine, il en était au contraire l'exact opposé. On ne trouvait pas d'homme plus pieux que lui dans tout le royaume, toujours en train de prier, pour un oui ou pour un non.

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Alix_Alcidie
Elle arriva sur la place, fatiguée par le trajet parcouru à toute vitesse, sa dernière maladie et l'incessante litanie de jérémiades de sa servante qu'elle venait de subir.
Elle avait vaguement tâché de se faire jolie, et renoncé en soupirant de dépit devant l'ampleur de la tâche. Son visage était encore émacié, ses yeux cernés, et elle n'avait eu le temps de faire toutes les retouches nécessaires sur sa robe qui semblait flotter autour de son corps amaigri. L'inquiétude se lisait sur son visage, achevant un tableau fort peu avenant.

Sans arme et tête nue, elle attendit calmement qu'on lui indique une place où s' asseoir, constatant que le procès avait déjà commencé. Une espèce de chose revêtue d'une bure était déjà à la barre

Elle chercha sa tante dans la foule. Et s'étonna de ne pas la voir. Elle s' affola. Que s'était-il passé? Était elle gravement malade au point de ne pouvoir être présente? Elle s'était trompé de jour ou de lieu? Rome l'aurait fait mettre aux arrêts? Mais pourquoi personne ne réagissait alors?

Elle allait faire une esclandre, demander des explications, quand son attention se porta sur le témoin. C'était sa tante sous cette bure. Elle eut un moment d'arrêt. Et se mordit très fort la lèvre pour refréner son rire, baissant la tête pour se donner une allure respectueuse plus adaptée à la situation.
Chevreux
La chaleur se faisait ressentir de plus en plus.
Les rayons du soleil continuaient a monter dans le ciel, et la foule à grossir.

Heureusement que l'aveugle avait exigé que ce procès débute tôt le matin. Mais le chevalier se doutait que le soleil passerait son zénith bien avant la fin de l'audience.

Pendant que la foule continuait à s'accrocher aux paroles du témoins, et du grand inquisiteur, Chevreux fit signe à un garde de s'approcher et lui souffla quelques consignes à l'oreille.

D'un signe de tête, il salua le garder qui parti faire ce qui lui avait été demandé.

Rapportant son regard vers la foule, il pouvait voir ses frères et soeurs s'activer a accueillir les retardataires. À l'extérieur des barrières, on percevait de faibles agitations, des coups de coude pour s'approcher, des enfants se glissant entre deux personnes pour voir ce qui se passait devant.

Ce procès attirait la curiosité, on ne pouvait le nier.

Ramenant son attention au témoin, la duchesse semblait réfléchir à ses prochaines paroles. Le Grand Inquisiteur lui avait demandé de poursuivre si elle le désirait. Allait-elle demander à retourner à sa place ?

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
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